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I want you're blood ( Pv Sophie Kawa )

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MessageSujet: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyLun 11 Aoû 2014 - 22:44


The chosen one




Le temps passe et les jours se ressemblent tous. Je cherche à penser un peu à autre chose, mais étrangement, je n'arrive pas à me changer l'esprit. Durant la journée, j'avais fait une simple balade jusqu'à tomber sur ce magasin de botanique. Un magasin sobre, assez classique et qui pourtant, avait retenu mon attention. Au début, les fleurs et plantes en tout genre avaient réussis à m'arracher des étoiles dans les yeux, mais au final... C'est une personne qui m'a hypnotisé. Une femme grande sans être une perche, des cheveux blonds comme les champs de blé, des yeux d'une couleur océan. Pour une raison que j'ignore, elle m'avait fait pensé à cette demoiselle répondant au nom d'Astrid. Depuis cette simple vision, je ne faisais que penser à ce que j'avais ressentis. Sans l'avoir touché, sans l'avoir observé de trop près, j'ai juste ressentis l'odeur de son sang battant dans ses veines. Cette douce délicatesse avait flatté mes narines. Au point de m'en rendre fou, mais je ne pouvais pas - sur le moment - la " capturer " dans l'arrière boutique et m'abreuver tout en faisant d'elle une de mes " calices ".
Ma décision serait-elle hâtive ?  Peut-être, mais quoi qu'il en soit, cette possibilité n'était pas à écarter totalement. Désormais, mon objectif était de la retrouver et la connaitre. Plus que connaitre son prénom du moins. En effet, seule une collègue m'avait énoncé son prénom : Sophie. Voilà une révélation qui m'avait enchantée. En plus d'être mignonne et avoir un liquide carmin sans doute délicieux, son prénom était alléchant.

C'est donc depuis cet incident que je me suis mis en tête de la retrouver.  De ce fait, j'ai parcouru la capitaile pour avoir des informations. Même la plus petite des descriptions m'était utile. Ses habitudes, les lieux qu'elle fréquente... Il était aisé d'en apprendre sur elle en me faisant passer pour un ami d'enfance. Les gens naïfs de nos jours vous donnent tout ce que vous voulez quand vous leurs donnez un prétexte bidon.  Peut-être même aurais-je du prétendre être un membre de sa famille ? Quoi que, c'est risqué ce genre d'excuse.  Au final, celle que j'ai utilisée est plus classique, mais extrêmement efficace.
Après avoir fait cette chasse à l'information et aux indices, j'avais trouvé l'endroit où elle pourrait être. Sa demeure actuelle. Mais rien n'était sûr. Donc, en parfait stalkeur, je m'étais posté sur un toit pour observer les piétons. Ils semblaient être des fourmis. De véritables petites bêtes, des êtres inférieurs qui ne demandaient qu'à rencontrer leurs maîtres. Ce soir.. J'allais imposer ma suprématie à une personne de plus. J'imaginais déjà comment les choses allaient se dérouler, malheureusement, j'oubliais une règle que la vie a instauré. Rien ne se déroule toujours comme on le veut.

Respirant calmement, je tentais de me concentrer pour repérer l'odeur tant désirée. Du monde était là, trop pour moi. Cependant, au bout d'un moment, voilà que le graal se faisait ressentir. Elle est là, quelque part, dans le coin. N'arrivant pas à savoir où exactement, je me levais pour alors descendre de mon perchoir. Allant me camoufler dans la foule, je cherchais la demoiselle.  Ayant déjà vu son visage et sa carrure, je pourrais la repérer physiquement parlant en plus de la sentir au loin. Où est-elle ? Où est-elle bon sang ! Grognant dans ma barbe, j'avance à l'aveuglette. Habillé d'une veste noire, d'un bas de couleur blanc et un jean, je regardais autour de moi, cherchant la chevelure blonde.

Mes crocs me démangeaient de plus en plus, si je la croise, je me devrais de me retenir, sans quoi, je lui sauterais vraiment au cou. Plus j'y pense, plus je me demande pourquoi j'ai un penchant pour les femmes peu accessibles. Peut-être devrais-je me tourner vers des cas plus faciles ? Non.. Ce ne serais pas drôle sinon. Souriant en coin, je me concentre un peu plus pour repartir à la chasse. Une fois que je l'aurais entre mes mains... alors, je reverrais de manière égoïste quel sera son destin. Après tout, devenir un calice, c'est aussi quelque chose de difficile pour la personne. Mais qui sait.  Peut-être accepterait-elle son sort ?
Dans toutes ces questions, j'en oubliais une évidence : rien n'est fait. Et si cela se trouve, mes dents ne pénétreront pas sa chaire au niveau de la nuque. Je ne ferais que respirer de près son odeur, son parfum. Mais pour l'heure, mes plans ne sont que des plans tirés sur la comète.




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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMar 12 Aoû 2014 - 22:55


             
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Quand je n’effectue pas des recherches sur le code génétique de ces drôles de bestioles que sont les plantes ou que je ne dissèque pas une séquence d’ADN à l’ordinateur ou encore que je n’observe pas des ostioles au microscope afin de définir si leurs mécanismes de défense pourrait être assimiler à celui qui permet la photosynthèse, je travaille au sein d’une petite boutique spécialisée dans les plantes rares, plus qu’un simple fleuriste, nous étudions aussi en parallèle les réactions de ces spécimens à toute sorte de produits…bref, je suis botaniste. Je m’étais acclimatée à aller de ci et de là et à ne jamais rester en place concernant mon travail. J’aime la routine mais la monotonie des activités m’ennuie profondément. Ainsi, je me retrouvais livrée à moi-même, peut-être à la merci d’un redoutable prédateur…

Une cliente m’avait profondément agacée tout à l’heure, elle désirait un paquet cadeau alors que la plante carnivore qu’elle venait d’acquérir ne supportait guère l’enfermement. Je me refusai à accéder à sa requête non pas par respect pour cette harpie fort peu aimable mais bel et bien par respect pour cette merveilleuse plante vénéneuse que j’avais choyée les jours précédents. J’avais poliment expliqué les termes de notre transaction mais elle semblait faire la sourde oreille. Au final, je lui avais claqué la plante dans les bras et l’avais laissé repartir comme elle était venue, sans son paquet cadeau, non mais ! Vile sorcière qui ne mérite pas mon estime. La journée s’enchaîna et bientôt ma pause arriva. Je n’avais pas très faim mais il fallait bien que je me nourrisse afin de ne pas tomber dans les pommes, vue la matinée chargée que nous avions eu. Alors, je m’engouffrai dans la mare de monde qui vadrouillait dans les rues alentour à la recherche de ce qui pourrait faire office de casse-croûte. Je savais pertinemment où me conduisaient mes pas, vers ce marchand ambulant où les hot-dog étaient délicieux. J’aurais dû opter pour une salade mais les années de pression de ma mère s’évaporaient peu à peu et je m’approchai du lieu que je connaissais bien où d’ailleurs le vendeur me dit : « ce sera comme d’habitude ? Un hot-dog double supplément moutarde ? » J’acquiesçai d’un hochement de tête tandis que je sortais la monnaie de mon sac, tenu maladroitement sur une de mes épaules. Il n’en fallut pas plus pour qu’un petit gredin l’extirpe de sa position et s’en aille avec. J’intimais au marchand : « gardez-le moi bien au chaud, je repasse. » J’avais foi en mes actes et, dans une course effrénée je me lançai à la poursuite de ce sale voleur qui ne perdait rien pour attendre.

Il s’enfuit par une rue perpendiculaire où le monde était quand même bien présent. Cette rue m’était familière et une drôle de sensation me freina dans ma course, j’avais l’impression d’être espionnée, comme montrée du doigt par un passant invisible. Seraient-ils plusieurs et souhaitaient-ils m’attirer dans un piège ? Je déclinai ma première suggestion en m’avançant de plus belle dans la foule. Je voulais récupérer ce maudit sac, qu’il garde l’argent mais me rende mes effets personnels. Peut-être aurai-je une chance que quelqu’un me le ramène mais à part tendre une pancarte à bout de bras en demandant mon sac, chose stupide car le premier venu s’en emparerait pour son propre compte. J’étais agacée et grognon, chose rare chez moi, on m’avait piqué mon sac et je n’avais rien dans l’estomac, même pas de quoi me le payer !

             
© EKKINOX
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMar 12 Aoû 2014 - 23:24


A cat story




La chasse est ouverte. Voilà une phrase qui résume bien la situation. Je me devais de trouver la demoiselle pour mieux la capturer ensuite. Comment ? J'y réfléchissais un peu, mais plus le temps passait, plus des idées naissaient dans ma tête. Ou bien j'y vais comme un bourrin, ou bien je pouvais y aller doucement. Dans tout les cas, j'espérais que mes plans allaient marcher. Si j'y allais de façon bourrine, sans doute que je ne prendrais pas le soin de me cacher. J'irais la kidnapper pour l'attirer dans une ruelle. Et si j'utilisais la manière douce, sans vouloir taper dans le cliché de la fille qui s'émerveille devant tout et n'importe quoi, devenir un chat serait peut-être assez pour l'amadouer et mieux la piéger. Je n'arrive pas à me décider quant à la méthode à appliquer. Me mordillant la lèvre, je ne me rends pas compte que je suis proche du but sans être proche. Je l'ai sans l'avoir. Douce contradiction.

Soudain, alors que je pistais tranquillement l'odeur tant alléchante, voilà que celle-ci disparait. Comme si sa position changeait rapidement. Cherchant rapidement dans la foule, je terminais par voir deux silhouettes qui sortaient de la ruelle principale pour aller dans une autre ruelle plus sombre. Oh ? Intrigué, je me dirigeais vers cette ruelle qui à mon grand étonnement était bondée. Entre deux personnes qui me couvraient sans le vouloir, je me transformais en chat pour alors passer entre les passants.

Usant de mon agilité, sans m'en rendre compte, je passais outre la demoiselle qui avait perdu son sac. Je coursais sans le savoir un brigand et finalement, c'est là que je ressentis l'odeur tant désirée. Ainsi donc, suivant cet homme, je le laissais filer dans une nouvelle ruelle plus calme cette fois-ci. Une fois assez isolé, l'homme pensant être seul, je m'approche de lui pour alors redevenir humain. Me redressant fièrement, je craquais légèrement mes os. Outch... La transformation en félin était tout le temps douloureuse. Allez savoir pourquoi. L'homme semblait quelque peu surpris, mais sans hésiter, il sortit un couteau. Le fixant avec intensité, je m'approche de lui puis d'un geste rapide, je rompt la distance entre nous pour alors le choper au cou. Le soulevant avec aisance, je ne brise pas le contact visuel et je le laisse tenter de me blesser. Oh... Voilà qui serait amusant et plus réaliste. Prenant sa main armée, je la dirige vers une de mes côtes et je le laisse planter son arme. Grimaçant, suite à cela, je me contente de lui briser la nuque et l'envoyer bouler au loin dans une grosse poubelle.
Regardant ma blessure, celle-ci semble raisonnable. Vérifiant que personne n'était là, je mettais le sac en évidence dans la ruelle, puis sourire en coin, je me transforme doucement en chat. Bien entendu, les transformations humain-animal ou inversement ne font pas disparaitre les soucis corporel. De ce fait, ayant été blessé en tant qu'humain, la blessure reste sur mon corps de chat. Saignant légèrement comparé à un humain classique ou un animal classique, je marche lentement et miaule comme un animal blessé. Au final... J'allais la jouer fine avec la demoiselle. Bien entendu, si cette technique que de me faire passer pour un animal blessé ne lui ferait pas assez pitié pour me prendre sous son aile, alors, je redeviendrais un humain et irais directement au contact avec elle. Une chose étant sûre, ce sac lui appartient et donc, elle doit être dans le coin.

Miaulant comme un animal qui souffre, je rampe doucement proche du sac, sans pour autant le coller. Quelle allait être la réaction de la demoiselle en voyant un chat blessé ? De nos jours, qui oseraient ignorer une telle chose ? Malgré mon raisonnement typiquement humain, si ça se trouve, je me trompe. Elle est peut-être un coeur de glace sur patte. Une femme sans pitié qui au contraire est plus du genre à abattre la bête qui est malade. Bien que cela m'étonnerais. Patient, je jouais mon rôle avec un plaisir fou. Cette chasse me mettait de bonne humeur. C'est bien la première fois que je me démenais de la sorte pour une femme qui physiquement semble comme les autres. Pourtant, un truc m'a attiré. Son sang... Ce parfum. Me fichant bien de ses relations, ses possibles amours, ses ennemis ou autre, j'avais vraiment pour but de tout lui prendre et tout lui donner par la suite. Un mal pour un bien, et un bien pour un mal. De gré ou de force, j'étais déterminé à aller jusqu'au bout, même si pour cela, je dois perdre vraiment des plumes.




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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 11:52


             
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Ce gredin, si je l’attrape je le…mixe en purée ? Sois raisonnable ma fille, tu es bien incapable d’une telle entreprise toi qui, dès qu’il s’agit d’entreprendre quelque chose impliquant de la violence, te retrouve comme bloquée, surtout qu’en y allant un peu fort, tu risques de le tuer. Mérite-t-il plus d’égard ? Je n’éprouve pas tant de compassion que cela mais s’il avait éprouvé le besoin de se nourrir et avait quémandé quelques pièces, j’aurais peut-être accédé à sa requête. Au lieu de cela, il chipe ce qui ne lui appartient pas. Pathétique ! J’étais essoufflée, j’ai vite perdu la trace de ce malotru dans la mer de monde me faisant face. J’ai bien dû bousculer une vingtaine de personnes qui, en réponse à ce geste, m’ont gratifiée d’un regard carnassier du style « je vais te découper à la tronçonneuse si tu me retouches ! ». Peu avenants…Ma vie résidait dans ce sac à main, je n’étais pas si matérialiste que cela, mais quand même. J’avais enregistré mes contacts, mes rendez-vous dans mon agenda et téléphone, quelques photos traînaient au fond de mon portefeuille rappelant un temps où notre famille était unie et puis ***** ce sont mes affaires, on n’y touche guère, point. Maugréant dans ma barbe, je bifurquais dans une ruelle assez sombre, austère et peu rassurante quand mes yeux se posèrent sur l’objet tant convoité.

Je m’avançai le cœur battant, priant intérieurement pour que mes effectifs y soient. Je ne cherchai même pas à savoir où était passé le voleur tant que le sac y était. Il trônait là au milieu de ce lugubre couloir à ciel ouvert empestant le poisson peu frais et la nourriture avariée…les arrières du restaurant miteux, sans aucun doute. Le sac en lui-même allait bien, un peu taché peut-être mais je ne ferai pas dans la dentelle aujourd’hui. Je me penchai pour le ramasser, l’ouvrant afin de vérifier son contenu et rien n’avait bougé enfin si…mon organisation méticuleuse avait été chamboulé, le portable n’était plus à sa place tout comme mes papiers mais qu’importe, je cochai une liste invisible en repérant chacun des éléments composant la besace. Trop obnubilée par mes préoccupations matérielles, je ne remarquai qu’après coup la présence d’un faible miaulement appartenant à un chat, probablement des rues, au pelage d’une chatoyante couleur rousse. *Pas de contact avec ce que tu ne connais pas ma fille* pensai-je intérieurement. Serait-ce une farce ou cet animal avait-il quelque chose à voir dans le sauvetage de mon sac ? Parfois, je me montrais trop parano c’est pourquoi, je replaçai mon sac sur mon épaule avant de m’approcher doucement de l’animal en question, accroupie. J’avançai timidement ma main vers sa petite frimousse toute mignonne (que voulez-vous les animaux c’est comme les plantes, ça a un effet attendrissant sur moi) et caressai celle-ci à demi doigts.

« Alors comme ça, c’est toi qu’il faut que je remercie pour avoir rattrapé mon sac ? Tu auras droit à un bol de lait et de la pâtée. » Ajoutai-je sauf que l’animal n’est pas sensé comprendre ce que je déblatère. Peut-être appartenait-il à quelqu’un ? Néanmoins, aucun collier ni médaille ou encore tatouage ne prouvait cela. Un moment…Il était blessé. Son flanc était touché, chose que je venais de voir. Le peu valeureux voleur avait dû l’envoyer valdinguer et il s’était blessé. Je regardai la blessure de plus près et, comme s’il s’agissait d’ausculter une denrée rare, j’écartais les quelques poils qui s’étaient glissés au centre de la blessure, la cachant quelque peu pour voir sa gravité tout en murmurant : « je vais devoir t’emmener au vétérinaire mon petit ami, c’est pas très joli ce que tu as là. » Je n’y connaissais rien en matière d’animal et par sûreté, il aurait été bien de consulter. Néanmoins, je ne savais, pour l’heure, où en trouver un mais…attendez une minute. Ma respiration me rappela à la réalité. Il y avait un autre moyen même si celui-ci pouvait paraître ridicule, il fallait essayer. J’attirai vers moi une poubelle au couvercle fermée, me redressant et je soulevai délicatement le félin pour le poser à la hauteur de mon buste, sur la poubelle. « Tu bouges pas, tu verras, ça ne fait pas mal, promis ! » Je plaçai mes mains sur son dos afin de le tenir au cas où il déciderait de bouger et, approchant mon visage, je soufflai doucement sur sa plaie qui, peu à peu, se résorba. « Là, tout va bien. » ajoutai-je en libérant l’animal de ma pression. Néanmoins, lorsque je me redressai, la tête me tourna quelque peu et je dus m’appuyer contre le mur afin de garder les pieds bien ancrés dans le sol. Où étais-je déjà ? La vision du chat me remémora immédiatement la scène et je repris mes esprits. Je parlais à cette créature comme s’il s’était agi d’un humain, plus facilement qu’avec un humain d’ailleurs. « Bon maintenant je t’emmène avec moi ou je te laisse à ta vie de chat solitaire chasseur de méchants ? » Si j’avais su, je serais partie en courant !

             
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 13:49


It's a trap




L'art de la mise en scène n'était pas toujours mon fort, mais j'avouais que ce soir, j'étais inspiré. Jouant le chat blessé, j'attendais la demoiselle. Comme espéré, celle-ci débarquait dans la ruelle. Sans me remarquer, elle arrivait à son sac miraculeusement sauvé. Sans faire attention à moi, elle s'occupait en premier lieu de son sac. Faisant ce qu'une femme accrochée à son sac ferait, j'attendais patiemment, jusqu'à ce qu'enfin, mes miaulements eurent raison d'elle. J'avais son attention et nos regards se croisaient. Mon regard de félin dans ses yeux couleur océan, le contraste était saisissant. Elle approche, se jetant inconsciemment dans la gueule du louve - ou plutôt du chat - elle se met face à moi pour - avec une certaine hésitation - me caresser la tête.

Me remercier avec du lait et de la pâtée ? Et pourquoi pas avec ton sang ma jolie hein ? Bien entendu, impossible de le lui dire sous forme de chat. C'est pas plus mal, car si j'avais le droit de parole en tant que félin, je ne me serais pas retenu. Jouant donc celui qui a compris, je miaule difficilement pour prouver ma douleur et qu'elle s'en rende compte. Une fois de plus, chaque actes avait un but et allait l'enfoncer un peu plus dans le terrible piège que j'avais imaginé en cette douce soirée. Ainsi donc, la laissant jouer à l'apprentie sauveteuse, je me laissais un petit cri animal se faire entendre. Feintant la douleur, celle-ci semblait analyser ma blessure. Pas énormément grave, mais suffisamment présente pour mériter de l'attention.

Sa voix retentit et son jugement tombait enfin. Le vétérinaire ? Merde... c'pas bon comme plan ça. Ce qu'il faut qu'elle fasse, c'est me prendre avec elle et me soigner elle-même non mais !!! Mais alors que j'imaginais mon plan tomber à l'eau, voilà qu'elle semble avoir une autre idée. Oh ? Me laissant faire et miaulant comme la bête blessée que je suis, je me laissais faire. Me mettant comme sur une table d'opération, celle-ci fait une chose que je n'aurais jamais imaginé. Elle se met à me souffler dessus. Souffler ? Regardant avec attention, celle-ci semble dégager une sorte de brume légère qui fait cicatriser automatiquement ma plaie. Clairement, je me sent de mieux en mieux, comme si j'avais subis un soin immédiat. Elle n'est pas humaine ? Si... Ce n'est pas une vampire, c'est certain. Son sang ne me mettrait pas en appétit de la sorte sinon. Patience est maître de tout. Le moment tant attendu viendrait et là, les choses deviendront sérieuses, car je ne sais toujours pas si j'allais me contenter de la goûter avec gourmandise, ou bien si j'allais aller droit au but. Une chose est sûre, elle ne ressortira pas indemne de cette soirée pas comme les autres. Sa vie va changer et cela, grâce à ma sublime personne.
L'observant avec attention je remarque qu'elle semble perdre pied. Hm ? Serait-ce un contre-coup ? Quoi qu'il en soit, après avoir repris ses esprits, elle s'avance vers moi pour s'adresser au chat que je suis. Bonne question, mais en guise de réponse, l'air heureux, je descend de la poubelle pour aller me frotter à ses pieds. Ronronnant quelque peu, je lui fait bien comprendre mon envie de la suivre. Insistant un peu, je balade ma queue sur sa jambe tandis que je me faufile entre ses jambes. Je me frotte, me fait tout mignon. Bref, j'espère être clair quant à mes envies.

Après un moment câlin, je me place face à elle et attends patiemment. Plongeant mes yeux dans les siens, je ne me rends même pas compte que mes yeux ont presque un air d'humain. La suite promet d'être intéressante. En sa compagnie ou non, je l'avais en face de moi, je l'ai entre mes mains presque. Repérée, elle ne pourra pas m'échapper désormais. Et quand bien même un miracle arriverait, je la connait suffisamment pour la retrouver. Mais pas question d'abandonner la partie. Si je n'y arrive pas ce soir, alors, je retenterais ma chance. Telle est mon envie.

* Aller... Prend moi donc comme ton sauveur... je saurais me faire réceptif kr kr kr *

Approchant doucement, je recommence le coup des frottements tout mignon en ronronnant. Je ne m'en lasse pas de ce petit jeu en réalité.





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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 14:51


           
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Je n’avais plus rien à faire de mon après-midi et j’avais récupéré mon sac dans un état impeccable, que demande le peuple ? Mes muscles, crispés l’instant précédent, respirait tout comme moi, je ne sentais plus cette respiration saccadée qui me coupait parfois le souffle. J’avais repris mes esprits, le chat allait bien, tout était sous contrôle. Néanmoins, une petite sonnette d’alarme retentissait en mon fort intérieur, mon sac ici…sans vie, sans son voleur c’est tout de même assez peu conventionnel. Si je m’étais aventurée plus loin et que j’avais trouvé ce corps…les choses auraient-elles été plus simples ? Rien n’est moins sûr car le prédateur qui sommeille à l’intérieur de cet adorable félidé serait déjà de sortie, prêt à faire la fête ou de moi son repas. Pour l’heure, je pensais au repas de mon petit invité. Marcher jusqu’à chez moi serait légèrement délicat et je risquais de perdre l’animal parmi la foule. Ainsi, je lui administrais une caresse en lui tirant quelque peu le museau à la manière de ces vieilles grand-mères qui tirent affectueusement les joues de leurs petits-enfants et je le pris délicatement dans mes bras pour me diriger vers ma voiture. Notre expédition fut de courte durée car, une fois à l’intérieur je le laissai respirer et s’habituer à l’endroit en espérant qu’il ne fasse pas ses besoins à tout va marquant ainsi son territoire sinon je devrais frotter et laver ma voiture et il aurait droit au pire bain de sa vie.

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivâmes. Par chance, point de bouchons à l’horizon. J’étais locataire d’un petit deux pièces à proximité du centre-ville de Terraria, dans un quartier assez résidentiel et surtout dans un immeuble possédant cinq étages assez calmes. Les voisins, pour la plupart travailleurs dans le centre ne gênaient mon repos puisqu’ils avaient la délicatesse de ne guère faire de bruit. Même les familles vivant ici savaient tenir leurs enfants, c’est pour dire, bref le calme plat. Avais-je le droit de ramener un chat ? Je n’en étais pas certaine, alors pour ne point m’attirer d’ennuis, je dissimulai celui-ci sous mon manteau que je portai sous mon bras en lui faisant la leçon comme une mère à son enfant : « tu bouges pas, tu miaules pas et tu ne me déchiquettes pas mon manteau, je te fais rentrer en douce. » J’appelai l’ascenseur pour nous mener au dernier étage, la clef tourna dans ma serrure et nous étions arrivés, porte refermée, je laissai le chat en toute liberté découvrir mon appartement. Plutôt sobre, je ne m’étais pas trop occupée de la décoration. Néanmoins, j’avais choisi des meubles plutôt modernes et, ne supportant guère le bazar, ma chambre était rangée, point positif. Je ne me souciai pas de l’animal et m’aventurai dans l’exploration de mon frigidaire. Que pourrais-je bien donner au nouveau venu ? Je revins finalement avec un bol, du lait et un morceau de poulet sous cellophane. Je présentai le tout sur le bar accoudé à mon coin cuisine et appelai le chat : « Minou, petit chat, viens manger, je t’ai coupé le blanc de poulet en morceaux. » Et j’avais l’air aussi gâteuse que ma grande tante lorsqu’elle nous offre des gâteaux, souhaitant nous engrosser.

Il allait falloir trouver un nom au chat…l’originalité et moi, ça fait quatre. Ainsi, je ramenais mon ordinateur portable aux côtés de mon nouvel animal de compagnie et je rentrai la recherche suivante : « prénoms chats » sauf que la liste ne me plaisait pas alors j’improvisais un questionnaire imaginaire pour savoir si le chat serait d’accord. « Il va falloir te trouver un nom. Tu penses quoi de Roxy, Roussy…Fripouille, Junior…Minouche ? » Bon, mes propositions ne sont pas mirobolantes mais au moins, j’essaie de chercher sauf qu’il me manque une donnée importante…Le sexe du chat, mâle ou femelle ? Je n’en savais rien, je n’y connaissais pas grand-chose en matière d’animaux. Il ne me répondrait point évidemment mais il est toujours bon de rêver. Je zieutai son ascension dans ma maison avant d’allumer la télévision histoire de « m’instruire » un petit peu et finit sur la chaîne des émissions de téléréalité et autres stupidités. J'avais récupéré le courrier ce matin que je n'avais pas eu le temps d'observer, je le sortis de mon sac l'air de rien...encore une lettre de ma marâtre, n'allait-elle donc jamais cesser de m'importuner ? Elle me rappelait ce qu'elle avait jadis pour moi et ô combien je devrais être reconnaissante, venir la voir. L'expression de mon visage changea et je jetai le bout de papier en boule dans un coin de la pièce.

           
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 15:52


Surprise !




C'est peut-être trop comme mise en scène, mais avouons le, elle ne fait que refléter mon côté diabolique si on peut dire. Impitoyable, en effet, jamais je ne laisse une proie se reposer et s'il y a bien une chose que j'ai appris avec le temps durant ces siècles vécu, je ne dois pas sous estimer quelqu'un. Proie, victime, amis, ennemis, passants... Chacun a une carte à jouer et tant que la personne est debout, elle peut faire quelque chose. Malgré mes dons, je suis sûr qu'elle saurait me donner du fil à retordre. Avec ou sans don d'ailleurs. Celui qui consiste à soigner, dans l'hypothèse qu'elle puisse l'appliquer sur elle-même, c'est déjà quelque chose qui me donne un désavantage. Pour la mettre hors d'état de nuire, il me faudrait frapper fort et sans relâche. Sans quoi, si un jour ça tourne au combat au tour par tour... nous ne ferions que tourner en rond. Et ça, il en est hors de question.

Ainsi donc, Félix junior - et version roux - alias Abaddon Aaron Steffen ou dit aussi : moi. Je tentais de me faire comprendre. Je ne pouvais pas simplement me planquer dans un coin, redevenir humain et parler pour ensuite revenir comme une fleur en tant que chat. Cela serait mille fois trop étrange pour elle. Loin d'imaginer ce qu'elle est vraiment, à mes yeux, elle est une humaine. Et qui dit humaine dit normalité. Hors, la normalité, ça ne connais pas l'existence des vampires, des créatures étranges, des magiciens. Non... C'est une créature basique qui se prends pour le centre de tout, alors qu'elle n'est qu'un maillon dans cette chaine alimentaire. Les humains ne sont que des fourmis et les gens comme moi, des rois voire même des dieux au dessus de leurs têtes. Il ne tient qu'à moi de les asservir et ce soir, j'allais appliquer ma suprématie sur la belle.
Je reviens à moi quand elle se permis de me tirer le museau. Gigotant la tête je lui avais donné un gentil coup de patte l'air de dire " hey... ". Suite à cela, je me laissais totalement faire. Direction une voiture visiblement. Sans le vouloir, j'ai presque fait l'humain en me mettant instinctivement sur le siège à n'en plus bouger. Mais cela ne faisait pas trop animal. C'est donc de justesse que je me suis mis à renifler le lieu. Même si je ne faisais que mimer, je me faisais plaisir intérieurement car ce lieu sentait à plein poumon son odeur. Un véritable paradis qui me donnait presque envie de redevenir humain, bloquer l'ouverture des portes et lui sauter dessus directement. Mais je ne faisais rien de cela, je me contentais d'attendre encore patiemment le moment venu.

Le trajet se faisant très tranquille, après un petit moment nous semblions arriver à notre destination. Dommage, je ne reconnais pas ce quartier. Tant pis, je m'informerais plus tard. Me laissant prendre comme une vulgaire peluche, je l'écoute parler. Elle en est presque mignonne à me traiter comme un petit enfant à qui on dit de se tenir tranquille pour ne pas avoir d'ennuis. Miaulant discrètement pour donner ma " parole " que je ne ferais rien de ce qu'elle a énoncé, je me laisse aller contre elle.
Une fois chez elle, je m'excite intérieurement en sachant pertinemment que désormais, tout les coups sont permis. Je ne vais pas rester dans la peau de ce chat indéfiniment. Surtout quand je vois ce qu'elle fait pour moi. Sa gentillesse me rendrait presque malade, même si là, elle ne fait que me traiter comme un petit prince. Pour sûr, elle serait une bonne mère si un jour elle a un enfant ou plusieurs bambins. Mais personnellement, je ne suis pas du genre à être un bon père, ou père tout court... Non, ça ne m'intéresse pas ces conneries. Bref, approchant de ma gamelle, je regarde le festin qu'elle m'a préparée. Hm ? Blanc de poulet ? Et coupé en plus ? Mais c'est qu'elle ferait une adorable serveuse dit donc. Allant me frotter à sa jambe comme un gamin plus qu'heureux d'avoir obtenu sa sucette, je vais manger avec appétit ce morceau de viande si gentiment préparé. Moi qui avais cru durant un instant devoir m’accommoder d'une pâtée pour chat, elle m'avait agréablement surpris. Elle marque un point mine de rien.

Mangeant comme un petit glouton, une fois terminé et l'assiette nettoyée, je retournais voir la maîtresse des lieux. Celle-ci semblait s'ennuyer ou ennuyé par un souci ? Hm ? M'approchant à pas de félin, je me frotte encore et toujours à sa jambe avant de finalement grimper sur ses genoux. Taquinant sa main la plus proche, je lape celle-ci avant de finalement la fixer dans les yeux. J'y repense, elle a pensé à me donner un nom ? Ridicule... C'est bien une humaine elle. Bref, il est temps de simplement faire tomber les masques. Quittant ma position, je me retourne proche de la porte en quittant son champ de vision. Une fois cela fait, je me retransforme en humain. Aucune ombre, aucun bruit ne pourrait indiquer ce changement qui va lui faire sans doute un choc. Une fois de nouveau humain, je ferme bien la porte avant de simplement prendre la clé. J'espère qu'elle n'a pas de double. Mais une chose est sûre, à moins de voler, impossible de s'échapper par une fenêtre. Quoi qu'un balcon en contre bas pour se réceptionner, c'pas impossible. Tant pis. Sourire en coin, je reviens doucement à elle et laisse ma voix froide et masculine se faire entendre.

" Te tracasse pas pour le nom... J'en ais déjà un. Mais pour m'avoir bien nourris et pris soin de moi... Tu peux m'appeler Aba. Sauf si tu veux t'enquiquiner en m’appelant Abaddon Aaron Steffen. Même si je pense à mon humble avis que c'est trop long. "


Me fichant de son air qui devait sans doute être mémorable face à la terrible surprise, je m'approche de plus en plus d'elle. Dans mes yeux, mes intentions sont claires, je ne suis pas là pour blaguer, parler de romans à l'eau de rose ou simplement regarder la télé. Non, la lueur dans mes yeux dévoile clairement mon objectif : elle. Elle est mon centre d'intérêt.

" Je sais pas si tu comprends ce qu'il t'arrive... Mais d'avance, je te déconseille de hurler ou crier... Cela ne ferait que rendre les choses plus compliqué, alors que ce que je veux c'est simple..."


Dit ainsi, ça fait un peu violeur de campagne. Bien qu'elle soit jolie, m'amuser avec son corps n'est pas une priorité. Il n'y a que si elle s'amuse à trop gigoter que cela pourrait me donner envie. Une femme reste une femme et un homme aussi... Soupirant, je m'assois comme si cela était normal, puis délicatement, ma main étrangement chaude sans être brûlante s'en va tenter de caresser la peau de sa nuque. Mon index pointant une de ses veines, je vins donc lui dire en la fixant dans les yeux avec mon regard brûlant d'envie.

" Tu sent extrêmement bon... En as tu consciences ? Sophie... "


Désormais, à moins d'être stupide, j'avais dévoilé ma vraie nature. L'appuie délicat sur la veine, cette lueur presque malsaine dans mon regard et cette référence à l'odeur... Et oui, il va falloir t'y faire Sophie, je suis un vampire ici présent pour tes jolis yeux, mais surtout... ton excellent sang.
Sourire aux lèvres, yeux dans les yeux, mon autre coude sur la table, je repris une dernière fois la parole dans le but de faire ça simple et aller droit au but.

" Suis pas méchant, alors je vais t'accorder quelques minutes pour parler. As tu des questions ? Ou bien, je peux faire ce que je suis venu faire hm ? A moins que... tu es des propositions à me faire pour ' t'épargner ' ? "





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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 21:04


           
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Une chose horrible venait de se produire, j’avais ramené un suceur de sang chez moi. Ce tout petit chat que je ne pourrai guère garder était devenu un homme qui aurait pu retenir mon attention, croisé au hasard d’une rue, tellement son regard était magnétique. Pour l’heure, il n’était qu’une bête sauvage qui cherchait je ne sais pas quel mal à commettre. Il fallait qu’il déguerpisse, j’étais agréable, gentille et souriante mais je pouvais devenir la pire des teignes. Encore ma vie ne comptait peut-être pas beaucoup mais, à mes yeux, elle valait un minimum la chance d’être vécue car je m’étais battue pour. J’ai l’air sereine comme ça et, ironie du sort, prête à mordre, mais je n’en mène pas large d’avoir découvert cet inconnu dans mon salon, revenons quelques minutes plus tôt…

Le chat avait disparu de mon regard après quelques mimiques bien avisées, je comprenais désormais pourquoi. Je continuai de fixer l’écran de télévision sans pour autant y prêter attention, mes pensées portées vers un autre lieu, un autre temps. Les voix stridentes des idiotes écervelées émanant de mon poste me ramenaient peu à peu à la réalité tandis que cet étranger s’invitait à mes côtés. Il était plutôt grand et sa main sur ma nuque n’eut peut-être l’effet escompté. Je ne suis point un gentil petit toutou, tel un jouet qui attend patiemment que l’on s’amuse avec, si j’avais fait cette impression à ce…rustre, je m’en excusais auprès de lui, mais il n’était pas le bienvenu chez moi. Mes yeux s’étaient écarquillés d’effroi à son approche et je n’avais pas été capable de bouger d’un millimètre. La peur s’était emparée de moi. Hurler ? Quelle drôle de proposition. J’étais assez grande pour me protéger moi-même surtout qu’il ne connaissait pas ce que je pouvais lui faire…Pas grand-chose en réalité. Je suivais du regard le moindre de ses faits et gestes et sentait son odeur, profondément masculine, à proximité de mon visage. Je ne savais quelle tactique adopter et ce qui jouerait pour mon salut alors j’optais pour la manière Sophie qui en a marre des gars bidon. Je déglutis et tentais de calmer les battements de mon cœur qui alerteraient un peu plus ses sens aiguisés. Les vampires…c’est un vampire, une de ses succubes qui volent ton sang et te laissent sans vie ou t’ôtent toute humanité, à jamais. Je frissonnai d’effroi et n’étais même pas sûre de parvenir à articuler correctement afin qu’il m’entende. J’étais confuse et horrifiée mais encore plus agacée d’avoir fait la charité à un monstre, ce que je lui fis remarquer. « Ton nom m’importe peu puisqu’en plus, il est moche, on dirait une réclam’ pour un paquet de couches. » Je cherchai le danger n’est-ce pas ? Vivre dangereusement était ma spécialité. « Je t’appellerai bien Mauviette, pour avoir joué comme ça avec moi, seuls les lâches en sont capables. » Mais que fais-tu Sophie ? Tu vas te faire bouffer par cette chose qui est à deux doigts de te perforer le cou. Tu veux mourir ? Tant qu’à mourir autant que cela soit digne et que je regrette rien. Je n’ai pas peur de la mort mais m’en prendre à lui jusqu’à lui porter lui coup final, c’est une autre paire de manches.

Je pris une seconde afin d’analyser les choses, il me tenait, j’étais cuite. Obéir…pour me voir vidée de mon sang ? Je n’étais pas certaine que cela soit la meilleure solution, pendant que je cherchais, il continuait son monologue et mon cynisme montait à vitesse grand V. Si je comprenais ce qu’il m’arrivait ? Réfléchir dans les cas de crise était ma spécialité mais savoir quoi faire, pas. Le paradoxe avait atteint son paroxysme, comme on dit. Alors, je ne démordis pas et ne lâchai point son regard planté dans mes yeux depuis tout à l’heure. Ma rédemption se trouvait peut-être sur la table où un plan de lys trônait sur la table, dans un vase. Sans le vouloir, je fus saisie d’un tremblement, d’avoir joué les wonderwoman jusqu’à l’instant et je renversai, sans le vouloir, avec le coup de pied donné dans le table, l’eau de ma fameuse plante. Cela me donna une idée et tandis que j’ajoutai : « Merci, je sens la vie. Toi, tu empestes le renfermé par contre…Cadavre. Tu es l’un de ces parasites c’est cela, ceux qu’on rencontre dans les livres et les films ? Par contre, tu n’as rien d’un Edward Cullen et moi d’une Bella mais si tu veux ce genre de relations…libre à toi. » Il me fallait gagner du temps…je ne savais qu’ajouter : « pourquoi moi ? On ne s’est jamais vu et tu pourrais avoir bien mieux, je mange pas de viande. » Peut-être devrais-je jouer la carte de la séduction, allez savoir…pour l’instant, je posai ma main sur sa cuisse, esquissant une grimace de dégoût à l’idée du contact que je venais d’orchestrer, ma main mouillée qui gèlerait son anatomie…si j’y arrivais. Ca ne marchait que très peu, je sentis le tissu se rafraîchir mais guère plus alors je continuai mon flot de paroles d’ordinaire tarissable : « tu m’as l’air en bonne santé et bien proportionné, pas besoin de te nourrir. On peut faire autre chose à la place, qu’as-tu à proposer ? C’est toi l’invité, pas moi. »

           
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 21:40


Make a choice !




Surprise, voilà le titre du roman qu'on pourrait écrire. Terminé le petit jeu du cache-cache. Cette fois-ci, je m'étais dévoilé à la belle sous ma véritable forme. Fini le petit chaton tout gentil. Heureusement qu'elle ne m'avait pas caché entre ses seins, sans quoi, j'en aurais presque honte d'avoir profité jusque là de la situation. Mais quoi qu'il en soit, il n'en était rien. Je me retrouvais face à une belle créature qui était étonnée. Quoi de plus normal en même temps. Laissant mes dires en suspens, s'était à elle de répliquer. Je ne m'attendais pas à un câlin, mais encore moins à la suite qu'elle me réservait.

Ses dires étaient sans équivoque. Waow, une vraie rebelle dit donc. Sa vanne me décrochait un sourire carnassier. Un nom de douche culotte hein ? Elle avait un humour qui me plaisait. Elle me change des femmes ou hommes qui chialent et qui attendent juste que j'agisse. Elle ne connait pas la complexité de la morsure. Mordre à la nuque et la laisser en vie ferait qu'elle et moi, nous aurions un lien mental, en plus d'en faire mon calice. Calice ? Cela signifie qu'en gros, elle deviendrait mon repas attitré. Une femme seule apte à me nourrir correctement. Et si la générosité me touche, peut-être qu'un jour, je pourrais lui faire boire de mon sang afin de briser ce lien, lui offrir une vieillesse unique et surtout, lui donner le droit d'avoir à son tour un calice. Quoi de mieux pour faire des romances sanguinaires et vivre heureux avec un amant. Mais actuellement, je pensais simplement à mon repas. Si je voulais me nourrir pour une nuit, alors, je me devrais de la tuer ou la boire entièrement et étrangement, je ne voulais pas ça. Mais il ne faut pas lui montrer, auquel cas, elle pourrait se rendre compte de son avantage. En supposant qu'elle soit capable de se menacer de mort pour l'éviter justement.
Son regard de tigresse me faisait presque encore plus envie. Elle montre les dents, ne se laisse pas faire, elle est une véritable femme. Pas ces filles qui s'habillent comme des putes et qui ne sont bonne qu'à se faire des sous sur le trottoir. Non, elle est sexy, mais n'en profite pas justement.

Son premier discours étaient couillu, je dit les choses comme elles sont. Elle désirait mourir ? Car si ce n'était pas moi, un autre l'aurait déjà puni pour son insolence. Mais passons. L'admirant avec toujours autant d'enthousiasme, je note son tremblement. Elle a peur ? Merde.. Moi qui voyais en elle une femme courageuse. Peut-être que je me trompais ? Non... Son regard est formel. Bien qu'elle ressent de la peur, elle n'a pas totalement peur. Peut-être serait-il intéressant de faire ressortir cette lueur flamboyante de son corps. Afin de la transformer en vraie femme. Du moins, encore plus que maintenant. Je me permis de rire avant qu'elle reprenne la parole. Au passage, je ne remarquais même pas le fait que de l'eau coulait sur la table suite à la chute d'une de ses plantes après un coup dans la table.

" Pourquoi toi ? Allons... Ne joue pas les filles humble. Tu es comme tu es et c'est surtout l'odeur de son sang. Mais à moins de devenir comme moi, tu ne pourras pas comprendre ce que je ressent. Au faite... Tu es très téméraire. J'aime ça. Très peu auraient osés faire référence à ces pseudos représentations de notre race. Quel manque de goût quand même... Twilight... J'en vomirais presque sur le coup. Mais heureusement, ton parfum m'en empêche. De plu..."


Je me stoppe face à son élan de courage. Waow. Sa main là où elle est, je ressent doucement un froid en bas. Hm ? Captivé par ses yeux, je me sent d'humeur à simplement jouer, mais pas de manière sexuelle pour l'heure. Non... La faire mariner serait si amusant. Ainsi donc, ne remarquand même pas que doucement mon bas gèle, je m'approche pour alors souffler à son visage. Une faible brume s'avance à son niveau et je la laisse respirer ou non mon souffle chaud et envieux. Celui-ci avait pour effet d'endormir l'autre, ou la rendre somnolente. Posant doucement une main sur son poignet pour décoller sa main, c'est là que je me rend compte de la froideur des plus... étrange. De la glace ? Merde, qu'est-ce qu'elle fou. Fronçant les sourcils, ne sachant pas si elle était tombé dans le piège de la brume soporifique, je me dégage de là.

" Intéressant tout ça...."


Lentement, j'allume un briquet pour que doucement, une flemme enveloppe ma main. La flemme devenant presque invisible à l'oeil nu, je retourne à ses côtés pour la saisir à la gorge. Pas de contac brûlant, mais un contact chaud au niveau de la nuque, afin de réchauffer son corps.

" ... Je te réserve... De belle festivités... Mais avant... Je vais te dire ce qui va se passer. Tu as deux choix... Ou bien tu te coupes légèrement et tu me laisse tranquillement boire ton sang. Ou alors... Je te mord directement et là encore, deux choix s'impose à toi. Ou bien je te tue bêtement en gâchant à jamais un sang si sublime, ou alors, je te laisse en vie auquel cas... Tu survivras, mais avec un petit plus pour le reste de ta vie. "


Ne lui dévoilant pas tout, je rapproche mon visage du sien, soufflant encore un peu de cette brume similaire à la sienne, mais aux effets différents. Elle soigne, et moi j'endore. Amusant n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, l'histoire de la glace et du soin, cela m'avait vraiment intrigué et qu'importe son choix, je sent qu'elle deviendra plus qu'un simple repas. Il ne tient qu'à elle de s'accrocher ou non à la vie. Et avant de lui laisser la parole, je vins donc à faire un peu de psychologie afin de mieux la prendre à revers pour l'abattre comme il faut.

" As tu des accroches à la vie ? Des gens qui t'aiment ? Un amant ? Ou quelqu'un de cher ici ? Histoire que je me fasse une idée de ce qui se passerait si tu meurs ou non. Sophie... Soit sincère avec moi, car moi, je le suis... "

Depuis le début, j'étais sérieux. Je n'étais pas un de ces buveurs de sang qui s'amusent avec la nourriture. Non.. J'avais un minimum de dignité et de logique.




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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 22:48


         
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Il se prend pour qui ce m’as-tu vu ? Il s’incruste à mon domicile et me demande de gentiment lui offrir mon sang en guise de repas. La politesse et la civilité, ce sont deux choses qui s’apprennent et n’allez pas me faire croire qu’un mort-vivant est au-dessus des lois, il y a forcément un code civil qui impose une certaine éthique. De plus, je tombais des nues…Lestat et son aristocratie pouvaient aller se rhabiller face à cet impudent sans manières mais avec une certaine classe, je dois bien l’avouer.

Le temps semblait s’être arrêté, comme une brèche s’étant créée dès l’instant où il m’avait saisi à la gorge. J’étais une proie idéale, guère naïve mais incapable de rendre les coups s’il fallait en venir à des choses plus violentes. J’étais apte à me défendre mais guère à l’abattre, voilà son avantage et ma faiblesse par la même occasion. Il critiqua mes goûts, c’est qu’il était connaisseur, intéressant. Un vampire qui regarde d’autres vampires à la TV c’est un vampire en manque de love story ou du moins en manque de quelque chose…une chose commençant peut-être par S ? Il allait se gratter pour l’obtenir de ma personne, jamais il ne polluera mon organisme de ses vilaines canines. Je continuai à répondre à ses provocations comme une écervelée qui n’avait pas compris la personne lui faisant face. « Edward a la classe, même si ces livres sont pathétiques, ils valent mieux que vous. Vous méritez peut-être mieux le terme monstre afin de vous qualifier. » Je ne savais même pas qu’un vampire était capable de brasser de l’air car, lorsqu’il approcha son visage à proximité du mien, une légère brume se dégagea et m’assoupit quelque peu. Néanmoins, je luttais dans un combat acharné contre moi-même afin de ne pas sombrer et saisis au vol les paroles qui suivirent.

Il s’apprêtait à faire sauter mon appartement !!! On ne joue guère avec le feu surtout que j’en ai une sainte horreur. Apeurée, je fis un mouvement de recul arrêté par sa main posée sur ma nuque. Le contact n’était pas désagréable, peu habituée au contact humain ou vampirique ou de n’importe quelle sorte, j’étais servie ce soir. Il me fallait gagner du temps et une idée commençait à germer en moins. Lui plaire, c’était indéniable, attiser sa curiosité. Ainsi, je pourrais peut-être m’extraire de ces griffes et gagner assez de temps pour trouver une échappatoire. Néanmoins, ces choix n’étaient guère des options et j’affirmais sans équivoque, en réponse à ses propos : « personne ne dicte ma conduite…je préfère mourir ici même, achève-moi rapidement et que l’on n’en parle plus. » J’optais pour une fin sans douleur, sans équivoque. La mort me faisait tout de même un peur mais vivre telle une prisonnière enchaînée à vie à cet handicapé de la nourriture, hors de question.

Mon visage se voila, j’avais des personnes auxquelles je tenais, plusieurs mais je ne pouvais les nommer sans quoi il leur ferait probablement du mal. Je ne pus m’empêcher de rétorquer : « fais ce que tu veux de moi mais ne touche pas à ceux que j’aime sinon je t’assure, je viendrais même te hanter d’entre les morts. » Sincérité…il ne l’avait pas été, chose que je lui fis remarquer. « Comment oses-tu parler de sincérité ? Tu m’as trompé et tu continues encore à le faire en me laissant des opportunités qui n’en sont pas, quoi qu’il arrive, il n’y aucune place pour ma liberté. Si tu es bon joueur tu accepteras peut-être ceci. » Je me dégageai quelque peu de son emprise sans pour autant oser me lever et attiser sa colère. Je sortis un jeu de cartes, poker, tarot, belote que sais-je ou même une simple bataille…s’il aimait les défis et n’appréciait guère perdre, j’avais peut-être ma chance. « Si je gagne, j’ai droit à une question, si tu gagnes, tu auras des réponses. Puisque je dois mourir, autant que tu t’amuses un peu avant, non ? » J’avais choisi mon option, je ne vivrais jamais en me sachant domptée. Je n’étais pas une de ces filles qui se mettent en avant mais ma liberté n’a pas de prix, j’ai assez eu d’une détractrice dans ma vie, je n’avais guère besoin d’un second détracteur qui relaye sur moi tous les malheurs de son existence jusqu’à ce que mes épaules ne soient plus assez épaisses pour tout soutenir. « Si certaines conditions ne te vont pas, on peut en discuter » ajoutai-je en battant les cartes, tentant de m’éloigner de cet énigmatique personnage. Je déteste vraiment le côté tactile, il me rend différente et son souffle me fait peut-être dire n’importe quoi. De toute façon, s’il mentait, je le saurai.

         
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyMer 13 Aoû 2014 - 23:17


Let's play




La vérité était enfin là. Face à moi, elle n'était qu'une proie que j'allais dévorer. Du moins... Si elle ne se suicide pas entre temps. Non, gâcher un tel festin, je ne le ferais pas. Bref, après avoir parler, je me demandais bien ce qu'elle allait faire. Visiblement, elle reprenait du poil de la bête. Agacée, elle recommence à éjecter son venin tel une balle pour tenter de me pourfendre. En vain. Il n'y a que le qualificatif de " monstre " qui me fait froncer les sourcils. Je n'aime pas cet adjectif. Elle n'a pas à dire cela sans connaitre ce que nous sommes. Je ne suis pas un bisounours, je ne suis pas un monstre, je suis juste moi. C'est comme si je la jugeais de salope juste à cause de ses atouts indéniable. C'est l'hôpital qui se fou de la charité. Retenant un coup de poing dans la table, je me demandais bien ce qu'elle allait dire par la suite.

Silencieux, je l'écoute parler de plus belle. Merde... En finir ? Mon froncement de sourcil traduisait une idée négative. Je ne peux pas perdre mon repas, elle est précieuse. Ainsi donc, se dire vouloir mourir, c'est contre mes plans. Bon sang, est-ce qu'elle se rend compte de sa prise de pouvoir ? Cela m'énerve et petit à petit, je sent une grande colère prendre possession de mon corps. Si cela continu, je ne vais pas me contrôler trop longtemps. Lisant dans ses yeux, je voyais que malgré ses dires, elle avait peur. Qui n'aurait pas peur. Quoi que. Que pensent ceux qui se suicident ? Ceux qui affrontent la mort ? Est-ce qu'ils sont heureux ? Ou bien malheureux. Putain... Si cela continu, je vais avoir envie d'être gentil avec elle histoire de lui prouver que sans être sentimental, je tient à elle. Comme un repas de qualité !!!

" Hm..."

Elle continu de péter un câble. Elle parle encore et encore à m'en donner mal à la tête. Pfff... Ses paroles ont du vrais, mais je ne peux pas m'empêcher de rétorquer au bout d'un moment avec une froideur exemplaire.

" Parce que te dire bonjour dans le rue, m'inviter chez toi et te mordre la nuque en humain depuis le début, tu aurais accepté peut-être ? Franchement.. Dans tout les cas, on en serais là. Quant à mes options, sans vouloir faire le conseiller... La première est peu avantageuse pour moi, mais pour toi... C'est sans appel. Puisque tu me nourris et rien ne se passe ensuite, outre une petite cicatrice sur ta peau, ce qui est - je l'admet - très dommage. "


Souriant en coin, je l'observe sortir des cartes en tout genre. Alala, elle est amusante comme fille. La laissant battre ses cartes et continuer d'éjecter son venin de vipère séduisante, je croise les bras pour alors me mettre confortablement dans la chaise.

" Soit... Jouons. Mais qu'une chose soit claire... Il n'y a que toi qui m'intéresse. Tes compagnons, tes copains, tes amies... Qu'importe, ils ne subiront rien de ma part ou de la part de congénères. Et quant à ta mort... Tu la rencontres uniquement dans une des options que JE te laisse. Après, si tu t'offres cette possibilité dans une de TES options... Soit. Même si pour être franc, je n'aime pas ce choix. Bref, faisons un simple poker. Une question et des réponses ? Ok. Admettons. "


Patient sur ce coup, voire trop, je m'étonne moi-même. La fixant, je souris en coin. Confiant malgré moi, je tente de parler comme un simple humain avec elle.

" Sophie... Repense à mes propositions... A la base, je ne t'ai même pas imposé de mourir. Mes choix sont principalement là pour justement te permettre de survivre tout en me donnant satisfaction. Certes, selon ta décision, ta vie aura un petit changement, mais promis, tu t'y ferais. En plus de ça... cela ne fait pas trop mal. "


Je disais la vérité. Mais passons. Posant mes coudes sur la table, moi et mon air de manipulateur, je me contente de soupirer de plaisir. Même si la situation est tendue, je me détend seul alors qu'elle, elle doit être plus que sur ses gardes.

" Qu'importe le vainqueur, nous arriverons à un marché - si tu n'y passe pas entre-temps - d'accord ? Et je te fait la promesse que ton entourage ne subira rien de ma part. Au contraire, si tu acceptes une de mes offres, tu as ma parole que je te protégerais de mes frères et soeurs si on peut dire. Ces monstres, comme tu le dit si bien...."


L'offre ultime. En supposant qu'elle ait désormais peur des vampires, n'était-il pas alléchant d'avoir une protection contre cette menace ? D'autant plus si cela est vrai comme offre ? Une fois de plus, c'est elle qui a les cartes en main. Attendant que la partie commence, il ne lui restait plus qu'à imposer le nombre de tours pour désigner un vainqueur, puis à nous de jouer.
Sa vie était en jeu. Mon plaisir aussi.



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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 11:36


         
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
La cicatrice, ce n’était pas une condition, aucune n’était des conditions que je jugeais valable. Il s’était pris pour le messie, débarquant comme une fleur afin de me conter mon destin ? Je n’avais guère besoin d’un allié vampire ou même d’un ami buveur de sang, j’étais assez grande et s’il souhaitait trouver une proie coopérative, il s’était trompé de porte. J’aurais été une fille plus…fanatique, j’aurais peut-être trouvé cela à mon goût d’avoir été choisie par un comte de la lignée de Dracula mais il n’en était rien. Au contraire, mes oreilles bourdonnaient à chacune de ses paroles, cherchant le bruit qui initierait ma chute et sa véritable nature et je tremblais toujours légèrement, peu désireuse de montrer mon désarroi et ma crainte à mon « invité ». Si seulement je n’avais pas perdu mon sac et qu’une autre personne vivait en ma compagnie, cela aurait été plus simple. Hélas, on ne peut refaire le monde avec des si et la situation présente était suffisamment alarmante pour que je laisse mon esprit vagabonder ailleurs. Je n’avais pas d’autres choix que de gagner du temps, l’attaquer pour mourir plus vite ? Non merci ! Mes dons n’étaient sûrement pas assez forts pour faire face à un pareil individu qui, beaucoup plus âgé que moi probablement, hantait encore les nuits de jeunes enfants.

Je ne rétorquai rien à ses propos quant à mes choix…ils m’étaient imposés. On ne contrôle pas mes choix, point. Je me contentai de lui lancer un regard noir tout en battant les cartes, soumise à ce Messire Steffen se croyant tout permis, comme s’il était chez lui. Il continua à parler de mes choix alors qu’il les dictait…lamentable. Je désapprouvai ce sourire haut perché qui ne descendait guère de son visage et décidai de trouver un terrain sur lequel l’attaquer, pour peut-être lui faire prendre conscience de ce qu’il désirait me prendre si chèrement. « Je te le répète, je n’ai fait aucun choix, c’est toi qui m’a cherché sur ce coup-là. » Et je n’aime pas cela, que la situation m’échappe est une de mes hantises les plus profondes, me voilà servie ! Avec un soupçon d’amertume, je détourne le regard du vampire afin de chercher un peu de réconfort dans le bruit en sourdine qu’émet ma télévision, sans résultats concrets. Je distribue les cartes à mon interlocuteur ainsi qu’à moi-même, pourvu que la chance soit avec moi. Il parlait de mes proches et un pincement au cœur me submergea, je savais sur quel terrain je pouvais l’attaquer, de prime abord.

« Je me protège moi-même, je n’ai pas besoin d’un pseudo chevalier mort-vivant à cause de qui je ne vais plus dormir la nuit et pas pour les raisons tendancieuses qui pourraient te venir à l’esprit. » J’esquissai un rictus narquois en direction d’Abaddon avant que notre partie commence. J’avais de la veine…je gagnais, enfin il me semble c’est pourquoi j’enchéris sur la suite des évènements, une question me brûlait les lèvres, peut-être banale, peut-être stupide ou alors allait-il se mettre en colère mais qu’importe, il aimait les surprises, il allait en avoir le souffle coupé, pour peu qu’un vampire respire.

Je levai mes cartes en signe de victoire, j’y prendrais presque goût. Mais pour l’heure, je fixai mon ennemi d’un regard clair et sans le lâcher. « Maintenant c’est à moi de choisir puisque tu n’as fait que ça depuis tout à l’heure. » Retoucher ce cadavre me répugnait mais au moins, il comprendrait peut-être mon point de vue alors j’ajoutai : « As-tu jamais goûté à l’humanité ? Sentir ton cœur battre, le sang, le vrai, couler dans tes veines ? Avoir mal et peur jusqu’à ce que ton cœur se resserre à t’en couper le souffle ? » Je ne pus m’empêcher d’ajouter, malgré mon interdiction de commentaires : « Non, vous vous privez les gens de cela, pour que je vive désormais dans la peur tu souhaites me mordre ? Je t’en remercie d’avance. » Mais, comme une invitation pour associer la parole aux gestes, je pris sa main dans la mienne afin de la plaquer un peu plus haut que ma poitrine (heureusement même) afin qu’il sente la peur au fond de moi et qu’il comprenne peut-être ce que je voulais dire. Alors, il n’allait pas me transformer en un monstre mais il allait quand même m’ôter une part de moi, ce que je ne voulais pas…être mêlé au même type de monstre qui a rendu l’un de mes proches souffrant.
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyJeu 14 Aoû 2014 - 20:41


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La belle demoiselle joue sa vie dans un jeu dangereux et pourtant si simple... A-t-elle vraiment foi en sa possible chance ? Ou bien est-elle devenue suicidaire en pensant que la situation est déjà jouer d'avance ? Quoi qu'il en soit, je ne me torture pas l'esprit avec cette question, car mine de rien, me casser la tête pour une vulgaire humaine, c'est pas mon genre. Et navré, mais je ne suis pas le genre de personne qui joue le méchant pour devenir gentil au premier regard mignon d'une femme. Ayant lancé une petite discussion, je me demande bien ce qu'elle va faire par la suite. Toujours aussi remontée contre moi, elle crache son venin en tentant de me montrer un visage de femme forte et déterminée à ne pas se soumettre jusqu'à sa propre fin. Je me dois de saluer son effort, car sur mille personnes, toutes les autres auraient baissés les bras par flemme, lâcheté, ou par peur.

Elle continu de dire qu'elle n'a aucun choix. Juste des options. Ce qui n'est pas faux. Quoi qu'il arrive, elle agira contre son gré. Mais ce détail, je m'en contre fou. Continuant de sourire. Malheureusement, elle me fait perdre mon sourire quand son second discours voit le jour. Pfff... Une fille têtue, voilà ce qu'elle est à mes yeux. Mais passons, suite à ce jeu, je pourrais la mordre et basta. Regardant les cartes, le jeu pouvait commencer tout en ne mettant pas de côté la discussion fortement énervante à mes yeux.
Petit à petit, elle prenait le dessus verbalement et... Bon sang. Plus les secondes passent, plus les manches s'enchaînent et plus elle gagne !!! Sa victoire est indéniable sur ce coup. Les cartes ne mentent pas, à moins d'avoir un don d’illusionniste, mais je doute qu'elle l'ai utilisé maintenant, ce serait illogique. Fixant ses yeux, plus je l'écoute, plus je me rend compte qu'elle prend le contrôle de la situation, chose qui me débecte. JE suis le dominateur, elle se doit d'être la soumise. Pas l'inverse. Rien qu'imaginer cela, je sent la colère m'envahir et pourtant, la frapper, la tuer, ce sont deux options qui me semblent impensables. Je veux la préserver en tant que repas, pas la consommer comme un truc jetable.

La belle semble vouloir jouer sur ma morale. Elle se fait très philosophique. Ce qu'elle énonce, c'est du banal de chez banal. Sans doute aime-t-elle frapper dans les clichés. La laissant dire, je mime l'indifférence jusqu'au moment où elle se permet de juger. Elle me met dans le même panier que les autres. Puis, elle s'en va même jusqu'au point de me toucher sans ma permission. Ma main termine un poil plus haut que sa poitrine et elle semble vouloir me faire ressentir quelque chose afin de comprendre. La peur dit-elle ? Son insolence commence à m'enivrer. Restant silencieux face à son discours plus qu'agaçant, je me mord la lèvre un bref instant avant de finalement revenir à moi. Le calme avant la tempête comme on dit. Sa victoire lui aura fait gagné une bonne minute de silence, prouvant que dans ses dires, il y avait assez de charisme pour me la couper net durant ce laps de temps.

Quelle est donc ma réaction ? La tempête ? Désormais, après avoir vidé son sac, elle doit être prête à mourir ou se faire mordre non ? Son sang doit être pile à la bonne température non ? Laissant exploser ma rage, je saisis fortement son poignet. D'un geste de main, je fait valser la table, produisant au passage un petit vacarme qui pourrait alerter un voisin s'il est présent. Cette fois, je rompt la distance qui nous sépare et je me plante face à elle tenant fermement son poignet. Mon regard doré dans son regard océan, je laisse ma froideur s'exprimer.

" De l'humanité hein ?"


La tirant au point de presque la relever de force, je plaque sa main sur mon corps. La belle peut sans doute sentir un faible battement. Ne trouvant pas le geste assez fort, je m'en vais même jusqu'à la poser à même la peau. Celle-ci est froide sans être glaciale. Mon coeur bat normalement, mon sang bleu coule dans mes veines... Que demander de plus hein. La fixant avec mon air sévère, mes dires ne se font plus attendre.

" Décroche un peu de tes préjugés... Descendant de certains dieux, nous sommes presque aussi humain que toi. Au moins moi. Tu parles d'humanité ? En veux tu, en voilà."


La laissant ressentir doucement les battements réguliers de mon coeur, ressentir la chaleur ou froideur de ma peau, je termine par alors passer un de mes ongles sur ma peau, la coupant très finement. Une goutte bleu perlant avec lenteur. La laissant admirer, je relâche la miss pour alors lui faire bien face. Elle m'a agacé et sur le coup, je me demande ce qui me retient de la mordre ou la tuer immédiatement.

" ... Si tu devais avoir une dernière volonté... Quelle serait-elle ? Pour qui ? Et pourquoi ? Au passage... Ne me juge pas, auquel cas, j'aurais presque envie de faire durer ton supplice pour que tu puisses changer d'avis."


Souriant de manière narquoise, je m'avance au point de presque me coller à elle. Mes dents me démangent. Je passe une main rapidement sur sa nuque et d'un geste précis, je l'entaille très finement avec mes doigts. Dans une douce caresse, je récolte cette perle carmin avant de la porter à ma langue. Mes idées ne sont pas fausses, elle a un goût unique. Plongeant au plus profond de son regard, je me demande bien quelle sera ses réactions avant que je passe à l'action, car plus le temps passe, plus l'envie est là. D'ailleurs, dans un moment de perte de contrôle, je vais jusqu'à la plaquer puissamment contre un mur. Restant proche d'elle, j'attends d'analyser la suite avant d'en arriver à une décision.
Mon souffle contre sa peau, mon regard dans le sien, cette scène aurait presque des airs de partie de jambe en l'air sauvage. Bien que la réalité en soit bien loin.



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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptySam 16 Aoû 2014 - 10:55


       
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Ecervelée…Bien trop peu prudente en ce jour, voilà ce que j’étais. Je me maudissais intérieurement de me prendre pour un être supérieur, peut-être le fait d’avoir choisi mon cas, de s’être intéressé à la personne insignifiante que je pense être m’a permis de donner un peu d’ampleur à ma vie que je pense sommaire et m’a aussi permis de me sentir pousser des ailes que j’aurais dû couper afin d’étouffer mon caquet. Trop téméraire pour être dans mon état normal, peut-être les évènements de la journée qui s’étaient succédé me semblaient irréels et me donnaient l’impression d’être dans un songe, aux allures cauchemardesques. Mon toupet n’avait d’égal que ses actions, mes mots attisant chaque fois un peu plus les braises ardentes brûlant en lui. J’aurais dû me dire et sonder mes maigres possibilités afin de converser ma dignité avant de perdre ma vie, au lieu de cela, j’avais joué les serpents sauvages et j’étais désormais aux prises avec mon assaillant. Je n’avais clairement plus le dessus puisque mes paroles ne passaient plus, mon geste déplacé avait été la goutte d’eau de trop puisque pour l’heure, il me tenait tel un animal apeuré que l’on s’apprête à disséquer. Il envoya valdinguer la table avant de m’arracher à ma place, je sursautai mais retins ce cri qui menaçait de s’échapper de mes entrailles. Des gouttes de sueur froide glissèrent sur mon front tandis qu’il ne faisait que me rendre le revers de la médaille que j’avais agitée auparavant. Le contact avec le vampire ne fut point désagréable mais je fus prise de tremblements…Imaginant n’importe quoi. Sa peau n’avait pas la chaleur que dégage les êtres humains, elle était plus froide, plus propice aux aléas de la vie sûrement. Il n’en resta pas là puisqu’à l’unisson des battements de son cœur, il vint à me montrer ce drôle de sang qui le constituait. J’observai un instant, ma curiosité piquée au vif mais la dangerosité de la situation me rappela vite à l’ordre. Néanmoins, je ne tomberai pas dans le piège, je levai les yeux vers mon assaillant avant de souffler doucement : « Tu as peut-être le corps plus humain que ce que je pensais mais tu restes un monstre pour moi. » Je n’ajoutai rien de plus, ce genre d’êtres me dégoûtait.

J’avais déjà côtoyé l’un de ses congénères et ils n’avaient rien de saints à propager la bonne parole partout autour de soi. Il pensait me faire peur et me faire réagir, il avait gagné pour la première partie, quant à la seconde, je restais dubitative. Il ne faisait preuve d’aucune compassion, d’aucune remise en question, il se présentait et il fallait que j’exécute ses moindres volontés, cela ne ressemblerait-il pas à un monstre qui réduit en esclavage ses victimes ? Certes oui !

Il ne somma de ne point le juger mais ne s’était-il pas permis ce genre de déboires ? Pensant que je vivrais peut-être mieux une fois qu’il aurait goûté à mon sang qui semblait aussi enivrant pour lui qu’une tablette de chocolat pour moi. Voilà qu’à nouveau cet affreux personnage fait ce qu’il veut de moi, sans la moindre difficulté. Il lui suffit de saisir mon bras pour le soulever ou de me planquer contre un mur, comme il vient si gentiment de le faire pour que je ne puisse plus bouger. Et là, il commet l’irréparable, je sens la coupure sur ma nuque, esquissant un rictus maladroit face à l’entaille et écarquille mes yeux d’effroi. Je n’en menais pas large. Mes sens en alerte, je ne bougeais plus et cherchais désormais le meilleur moyen pour ne pas trop souffrir et que les choses se terminent vite. Il se délecta de l’unique goutte de sang que la coupure daigna lui offrir et attendit peut-être ma réponse avant de poursuivre. J’avais des personnes qui défilaient au sein de mon esprit, ma mère, mon père même si nous n’étions plus proches, ce pan de ma vie restait une plaie constante et…Jack. Je maudissais cet affreux d’ôter ma vie sans avoir pris le temps de la connaître. Il ne savait rien de moi, il se permettait également de me juger, sans me connaître ce que je lui fis remarquer : « Tu parles de jugements » dis-je en relevant la tête, plusieurs mèches de cheveux barrant mon visage face à notre altercation « mais n’as-tu pas fait la même chose depuis aujourd’hui ? Si je te donne ma dernière pensée, ce ne serait que te prouver encore une fois que nous les humains éprouvons des sentiments que tu n’éprouves pas sinon tu m’aurais épargnée. » Je plantai mon regard clair dans l’antre béante de ses orbes maléfiques et ajoutai « Je ne juge pas, je te fais part de mon expérience et si je devais avoir une dernière pensée, elle serait peut-être pour toi… » Je levai ma main vers son visage, encadrant son menton de mes doigts afin d’attirer son visage au plus près de la plaie qu’il venait de créer sur ma nuque. « Je t’avouerai être triste de ta condition, obligé de briser la vie d’innocents pour continuer à avancer. J’ai pitié de toi car ce que tu qualifies de vie n’en est pas une pour moi, ta vie n’est qu’une malédiction. » il me ferait presque pitié…Là, à seulement chercher le contact avec mon sang et non à connaître une personne ou faire mille autres activités plus enrichissantes…Je terminais par des mots se voulant plus cyniques, ils n’étaient guère le fond de ma pensée mais tout de même, j’avais envie d’une réplique de fin cinglante : « Je prierai pour ton salut de là où tu m’enverras après m’avoir ôté la vie. J’ai seulement une requête, je n’ai pas peur de souffrir alors si tu veux lacérer mon corps de tes crocs, fais-toi plaisir. » Au moins ma mère sera-t-elle heureuse d’apprendre que je ne suis plus la jolie fleur qui a causé son malheur.
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptySam 16 Aoû 2014 - 13:10


My Calice




Cette demoiselle n'était pas une simple humaine. Selon moi, à mes yeux, d'après mon humble avis, elle avait dépassé ce stade depuis un long moment. Ou alors, elle est juste inconsciente de son comportement liant témérité et dangerosité. Elle m'avait répondu, provoqué et grandement indigné plus d'une fois. Cela ne devait pas rester impuni et je ne comptais pas partir d'ici les mains vides. Bien au contraire même. Lisant bien des choses dans son regard, je me demandais bien si elle faisait tout ça par stupidité, ou simple pulsion ? Se donnait-elle des airs en pensant que par crainte ou respect, je partirais en ayant " pitié " ? Si tel était le cas, alors j'étais tombé sur une perle plus que rare, car trop peu auraient eu ce genre de raisonnement dans le cas présent. Si je résume bien, elle me tient tête, elle me craint, mais n'abandonne pas son corps et son âme à ma personne. Elle combat jusqu'à la fin et ça, j'aime. Elle attire mon attention et sans le savoir, elle marque des points qui vont lui assurer une vie sauve. Loin de s'imaginer ce qui va lui arriver, je ne me lasse pas de ses dires. D'ailleurs, comme une ultime attaque, elle continu de l'ouvrir pour mon plus grand plaisir.

Dans une position assez simple, je la maintenais contre le mur. Menaçant, dominateur, souverain même, je la fixais. Durant un bref instant, elle semblait presque devenir une statue de marbre. Ridicule... Elle me faisait presque pitié sur le coup. Elle qui s'était montrée débrouillarde jusque là, voilà qu'en cet instant elle devient muette. Peut-être qu'une fois mes crocs en elle, elle retrouvera la parole. Qui sait ? Mais pour l'heure, j'essaie de dérober une fois de plus quelques mots de sa part. Sa voix est séduisante mine de rien. Pour une humaine.
Finalement, elle cédait enfin. Le jugement... Visiblement, elle n'avait pas compris de quel jugement je parlais, mais ce n'est pas grave. Elle aura tout le temps d'apprendre à savoir ce qu'un vampire et ce qu'ils font vraiment une fois que nos êtres seront liés. En effet, elle est loin de savoir la vérité. Une morsure ne transforme pas, elle lie juste les deux êtres. Elle ne mourra pas, elle souffrira ou non, c'est tout. Rien que d'y penser, j'ai une envie de le faire là, tout de suite, maintenant. Mais ma politesse minimale m'empêche de lui couper purement et simplement la parole.

Dernière volonté pour moi ? Dire que j'imaginais un petit ami ou une famille derrière elle. Mince alors. Intrigué, je me stop complétement pour l'écouter et donc, dans un moment de faiblesse, je me laisse traiter comme un jouet. Ses doigts fins emprisonnent mon menton délicatement et elle m'approche de la plaie. L'odeur est décuplée, le goût que j'ai sur la langue me titille de plus en plus. Vraiment, elle joue avec le feu une ultime fois en même temps de me pousser à bout. Elle me plait. C'est indéniable. Ainsi donc, son discours se termine par une phrase aussi simple que ridicule. Et je vais donc la prendre aux mots.

" Dans ce cas..."


Saisissant une de ses mains, j'agrippe fortement le poignet avant de me retirer d'elle. Mon autre main libère son corps et je commence à tirer sur la manche de son haut qui couvre sa peau. Sans doute doit-elle se préparer au pire, même si à coup sûr, elle se demandera quand arrivera la fameuse morsure à la nuque. Et bien la réponse est simple. Pas maintenant. Non, j'avais une idée plaisante que j'allais appliquer.
Dévoilant sa peau aux éclats de pureté totale, je maintient son poignet avec une force surnaturelle. Sans pour autant lui faire mal, je laisse mes lèvres goûter à cette peau si délicate comme si je cherchais LA zone à mordre. Et une fois trouvée, ma langue humidife l'endroit choisit. Au final, une morsure de vampire n'est rien de plus qu'une piqure plus terrifiante. Souriant en coin, je plaque mon autre main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Je ne prends pas soin de savoir si sa position est confortable, si elle est prête mentalement. Rien de tout ça... Comme un docteur qui n'a plus de quoi anesthésier, j'attaque l'opération de la manière la plus crue qui soit.

Ouvrant ma gueule, mes deux canines touchent avec délicatesse la zone humidifié et détendue. Puis d'un simple coup léger de la mâchoire, je referme celle-ci sur sa peau. La pénétration ne rencontre aucun mal, mes dents sont de véritables couteaux, et sa peau un beurre plus que moue. Son sang explose en bouche, j'ai l'impression de revivre comme personne. Le sentiment qui m'envahit est tellement incroyable, que c'est de grandes gorgées que j'aspire. Le temps semble se suspendre et je ne me lasse pas de boire ce sang au goût si unique. Un calice, voilà ce que j'en fait. Une humaine qu'on mord et qu'on transforme en buffet. Ni plus, ni moins... Désormais, elle est mienne et uniquement mienne. Elle n'est pas morte, loin de là, elle perd juste du sang en grande quantité. D'ailleurs, ce n'est qu'après cinq bonne minute à boire avec gourmandise que je relâche son poignet. Combien de sang a-t-elle perdue ? Simple, un bon litre. Mais je ne m’inquiète pas plus que ça de son cas. La relâchant, je me contente de l'attraper et la maintenir debout via l'épaule.
Je ne connais pas son état, ni même ce qu'elle a ressentis, mais il est temps de lui avouer la vérité, en supposant qu'elle ne soit pas dans les vapeurs....

" Quel festin.... ♥ "


Me léchant les lèvres, je me permet même de lécher la plaie légèrement saignante. Nous approchant du canapé, je la laisse s'asseoir ou tomber mollement dessus. Du repos, elle en aura besoin, c'est certain. Souriant en coin, je me met à côté d'elle en croisant les jambes. Ma position semble tellement décontractée qu'on croirait voire un prince qui fait comme chez lui. Me fichant de savoir si elle est encore consciente ou non, je me met donc à lui parler d'une voix enjouée. Loin de moi toute la colère d'antan lors de nos échanges verbaux.

" Première nouvelle... Tu es toujours humaine. Et seconde nouvelle... Tu es vivante. La seule chose qui a changé, bien que tu ne t'en rends pas compte... C'est qu'on est lié désormais. Devine quoi... Si un autre congénère ose t'approcher et te mordre, il partira aussitôt tant son sang lui paraitra immonde. Tu es ... mienne. Oh, au passage, retire toi tout les préjugés que tu as en tête, tu n'es pas immortelle ou autre. En revanche, si un jour la curiosité te pousse à vouloir devenir un être de la nuit, alors je te dirais ce qu'il faut faire. "

Détournant la tête vers elle, je saisis délicatement son poignet pour alors lui dire.

" Soigne ça veux tu ? ... Autant la nuque il aurait été difficile de souffler dessus et soigner, autant le poignet, tu peux faire disparaitre ça non ?"


Et oui, voilà pourquoi j'avais mordu ici et non là-bas. Me foutant royalement de sa réaction face à cette révélation, je me redresse pour alors prendre une chaise et m'y mettre comme un cow-boy dessus. L'observant, je ne me lasse pas de la voir si... faible et pourtant, si forte à la fois. Une perle, voilà ce qu'elle est.

" Tu m'entends... Sophie ?"





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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptySam 16 Aoû 2014 - 15:39


       
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
J'aurais dû me taire, une fois de plus. Hélas, je réfléchis parfois très bien mais le danger me fait sortir les crocs, pour ne pas faire référence à ce monstre qui me faisait face. J'avais joué et probablement que j'allais perdre surtout lorsque s'abattirent sur moi ses dernières paroles...son repas allait commencer. Alors que je pensais qu'il profiterait de l'entaille saillante dont il venait d'orner ma pauvre nuque, je remarquai que son regard et ses gestes trahissaient une autre envie, ils se dirigeaient tous deux vers mon poignet. Il découvrit mon bras qui devrait être plus pâle que la mort en cet instant, tout comme le reste de mon être et s'adonna à je ne sais quel « plaisir » vampirique. Je sentis le contact de sa salive, fort désagréable et me retins de vomir lorsque ses canines rasèrent ma peau. Fièrement, il enfonça ces dernières, creusant deux trous béants au niveau de mon poignet. Ce calvaire sembla durer mille ans, pire qu'une prise de sang, pire que tous les supplices que l'on aurait pu m'infliger. Ce type suçait mon sang comme le prédateur de la pire espèce qu'il est et j'avais l'impression que c'était mon âme que l'on aspirait, comme une partie de moi dont on me dépossédait. L'acte en lui-même ne générait guère une souffrance immense mais mon cœur lui saignait de façon anonyme et invisible...Il m'aurait violé, j'ai l'impression que la sensation aurait été la même. Il me volait l'une des seules choses qui était mienne...Mon sang. Je ne détournai point le regard pendant son sévisse pour que je puisse attester du mal qu'il me faisait. Mes deux pupilles inquisitrices ne cessaient de scruter ce visage profane.

Le temps s'étirait, le moindre bruit alentour paraissait éteint, il n'y avait que les battements de mon cœur et le râle de ce bandit sur mon poignet endolori. J'avais légèrement mal, du fait de sa préhension et du geste inhabituel que l'on venait de m'infliger. Ainsi, lorsqu'il daigna stopper ce massacre, je pensais pouvoir répliquer et l'étriper mais il en fut totalement autrement. Je fus prise d'un malaise qui me fit tituber et, s'il n'avait pas été là, je serai par terre sûrement en train de m'évanouir à l'heure qu'il est. Pourquoi restait-il ? Je suivais notre ascension jusqu'à mon canapé où je m'affalai comme une masse, ma tête rebondissant dans le vide où j'aurais apprécié la présence d'un coussin. Je me redressai sans pour autant  y parvenir entièrement c'est pourquoi je me retrouvai les jambes pendantes dans le vide et le reste du corps allongé sur le canapé. Il m'avait semblé entendre parler d'un festin...Mes poings se serrèrent, mes envies de meurtre refaisaient surface mais je n'étais bonne qu'à tousser timidement, tentant de rassembler mes esprits pour parvenir à aligner deux mots. Quelques minutes passèrent et ses paroles me parvenaient en sourdine, j'arrivai à articuler quelques paroles floues avant de répondre à son flot incessant de mots qui m'avait donné la migraine.

« Tais...tais-toi s'il te plaît. » J'étais polie, un comble dans ma situation. Que faisait-il encore là ? Il avait ce qu'il voulait donc il pouvait aisément s'en aller et me laisser seule à mon sort. Je ne comprenais pas alors je cachai mes yeux de mon bras sauf pour ne plus l'avoir dans mon champ de vision. Je devrais peut-être pleurer ? Je n'en avais pas envie, je me sentais épuisée et...sale, souillée par ce mesquin perturbateur. Je me forçai à enlever doucement la main de mon visage atterré où mon angoisse ne se lisait plus car, au final, j'étais envie, il n'avait pas eu dans l'idée de faire de la pâtée de moi. Concernant ce qu'il avait fait de moi, j'avais les idées trop embrouillées pour en parler, si seulement je le voulais alors, au lieu de cela, je levai les yeux vers celui qui se délectait de la scène et répondis : « Les termes de notre contrat ne m'intéressent pas. Je ne sais pas à combien de personnes tu as fait ça mais ça fait mal à l'intérieur au moins plus l'extérieur. »

Plus il parlait, plus j'avais envie qu'il se taise, entendre nom dans sa bouche me fit l'effet d'un électrochoc et je retournai à mon état comateux. Je maugréai dans ma barbe avant de frissonner. Bon sang... « J'ai froid et je suis en manque de sucre...pfff !» prononçai-je sauf que ce que je pensais avoir dit seulement en mon fort intérieur retentit dans la pièce, d'une voix de petite fille qui n'a point ce qu'elle désire. Comme si j'étais seule dans la pièce, je continuai à parler, ma vue quelque peu troublée. « Et puis, pourquoi il part pas ? Il attend de me voir mourir. » Silencieuse, j'essayai de m'asseoir avec peine quand j'observai la morsure qu'il venait de m'infliger. Mes yeux s'écarquillèrent quand je découvris avec horreur la trace de ses canines dans ma chair. La plaie était encore ouverte mais je n'étais guère en état de soigner cela. Je ne le voulais point. Au lieu de cela, je lui lançai un regard accusateur en disant : « Pourquoi tu ne pars pas ? Laisse-moi.  » Il avait mon poignet entre ses mains de délinquant et l'air pantois, je soufflai : « e veux pas, tu n'as qu'à le faire. » Je ne comprenais toujours pas ce qu'il faisait encore là. Il devait bien avoir d'autres personnes à qui s'en prendre, je n'étais plus rien désormais, il avait joué, gagné et j'avais perdu. Mais cela faisait mal, ça me picotait et je ne sais pas si mes jambes me porteraient jusqu'à la trousse à pharmacie. Il était hors de question que je fasse disparaître cette marque qui lui rappellerait sans cesse ce qu'il m'a fait. Au contraire, je lançai un coussin en sa direction pour qu'il perde son air supérieur et ajoutai d'une petite voix, beaucoup plus douce que depuis notre altercation. « Dans la salle de bain, j'ai mal.  »
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptySam 16 Aoû 2014 - 16:12


Take care of you




Les femmes comme elle sont rare. Alors qu'elle semblait mal en point, je restais là simplement par curiosité. Je n'allais pas rester toute la nuit à prendre soin d'elle, mais la laisser dépérir, hors de question. Je fermais un bref instant les yeux pour repenser à ce qui vient de se passer. Mes crocs dans sa chaire avait été aussi jouissif qu'un moment érotique dans un lit. Mais le pire du pire, c'est quand le sang coule dans la bouche avant de s'infiltrer dans la gorge. Ce liquide au goût neutre pour les humains est une telle source d'inspiration pour nous, les êtres de la nuit. Je ne saurais bien décrire la chose, mais si je devais comparer cela à du vin, alors son sang est chaud, délicat, une rondeur en bouche très subtile, quant à ses notes... elles sont fruitées et épicées. Un mélange troublant mais ô combien délicieux. Peut-être devrais-je lui demander quel est son groupe sanguin ? Enfin bref, une chose était claire pour moi, j'avais gagné le plus beau des calices que cette planète puisse me donner. Pour sûr, je ne laisserais aucun homme l'approcher pour goûter à ce délice. Il est mien et UNIQUEMENT mien désormais.

La regardant, j'aurais presque pitié d'elle. La miss semble vidée de son énergie, ce qui n'est pas totalement faux. Elle semble se battre contre le sommeil, ou le plus simple des comas. Elle a beau parler, je ne réponds à rien. J'ai presque un air sadique... On croirait voir un enfant qui s'amuse de voir un animal blesser se battre pour survivre. Ce qui n'est pas totalement faux. Je me délecte de la belle, tant son corps que son état mental actuellement. Sans doute doit-elle se maudire, se détester et se trouver répugnante maintenant, mais je me dit que c'est ce que ressente les humains quand la victime n'est pas une fan de vampires. Certaines auraient jouis de cet acte, mais elle, elle n'en fait pas partit. Ais-je pris une sorte de " première fois " pour elle ? La question me brûle les lèvres. A-t-elle l'air pure au point de l'être totalement ? Hm... Lui poser la question va sans doute l'achever pour ce soir. Ainsi donc, alors qu'elle refuse de se soigner et bouger, je la laisse presque totalement allongée sur son canapé.

" Partir ? ... Mais il est si tôt..."


Me redressant, je regarde vers là où elle semblait désigner le lieu. La salle de bain ? Soit... Haussant les épaules, je me contente de dire.

" Moi qui ais choisis cet endroit pour que justement tu puisses effacer ces marques et t'apaiser un peu l'esprit... Cela m'apprendra à vouloir être gentil. Bouge pas... Je reviens."


Souriant l'air moqueur, je savais pertinemment que dans son état actuel, elle ne ferait pas grand chose. Sauf si elle a feinté sa fatigue, auquel cas, je l'applaudirais pour sa crédibilité. Une vraie pro. Allant dans la salle de bain, je fouille pour trouver finalement des pansements et du désinfectant. Ouh.. ça va piquer tout ça. Souriant en coin, je ressort de là pour aller cette fois dans la cuisine. Cherchant comme un bon voleur, je trouve finalement des sucreries. Du chocolat tient. Prenant une petite tablette, je me contente de croquer dedans avant de revenir à elle. Elle semble toujours là, à moins de pouvoir créer des illusions ou autre.

" Mon dieu... Tu sembles si fatiguée... Tient, reprends des forces..."


Je lui tends la tablette de chocolat au point de la laisser pendouiller proche de ses lèvres. Durant ce temps, je me contente de doucement prendre mon briquet et faire le même cinéma qu'avant. Je l'allume et la flamme vient doucement envelopper ma main au point de ne montrer aucune flamme. Prenant soigneusement son poignet, je me contente de réchauffer peu à peu sa plaie pour la brûler une demi seconde et finalement me retirer pour appliquer du désinfectant et mettre un joli pansement. Je me fou d'avoir l'air gentil sur ce coup, si elle me pose la question, la réponse est simple : j'agis par intérêt et non compassion. Mon regard d'ailleurs aussi glacial bien que chaleureux au fond de part le fait que ce soit mon calice dont il s'agit, je laisse cette fois-ci une flamme apparaitre au bout de mes doigts. Que faire que faire hm ? Délicatement, je reprend son bras et laisse une douce chaleur envahir son corps. La réalité est simple, je la brûle vive, mais en contrôlant suffisamment la chaleur du feu qui l'envahit pour ne pas la brûler au sens propre du terme. Je la réchauffe justement un moment de sorte à ce qu'elle oubli ce petit coup de foid.
Une fois que je juge ce petit moment post gentil terminé, je me rasseois à ses côtés cette fois. Libre à elle d'user de ses jambes pour me pousser, me frapper et aussi utiliser sa bouche pour sortir des méchancetés, rien ne me touchera. Je me contente de penser et d'ailleurs, je m'allume une clope comme si de rien était. Fumant sans même lui demander son avis ou même lui proposer de partager, je jette un regard interrogatif vers elle.

" Maintenant que je t'ai fait goûter à tout ça... Que vas-tu faire hm ? Pour ma part, sans vouloir te faire trop plaisir, je ne vais pas tarder. Mais rassure toi.. Je reviendrais ou te retrouverais pour manger une fois de plus. Mais je vais être clair avec toi... Ne vois pas en moi le méchant vampire qui va te pourrir la vie. Dit toi juste que... tu as une nouvelle connaissance dans ton répertoire kr kr kr ."

M'amusant à être cynique, je me contente de me pencher un peu pour l'admirer elle et son air si... faible en ce moment. Souriant, je lui pique un carré de chocolat pour alors passer un doigt sur une de ses joues et le faire glisser jusqu'à sa nuque.

" Nous aurons tout le temps de faire connaissance plus tard... Sophie. D'ailleurs... Si l'envie de parler te prends, sait-on jamais... Voici un petit cadeau."


Sortant une petite carte, je me contente de gribouiller dessus pour cacher les informations importantes dessus, comme l'adresse de mon cabinet d'avocat, puis je marque mon numéros personnel ainsi que mon adresse de logement. Souriant encore et toujours, je m'écarte pour alors m'écarter en douce. Mine de rien, je me serais imaginé une bataille de fou, j'aurais apprécié qu'elle tente de me tuer, bien que ce soit un effort vain d'avance. Terminant ma clope, je lui lance l'air presque trop gentil.

" Dois-je t'emmener à ton lit ? Ou bien... Tu vas te reposer ici ce soir hm ? Oh rassure moi... Tu n'as pas un amant qui va venir sous peu ? Non car je t'avoue que j'aimerais éviter les scènes de ménage à cette heure-ci. "


Pour une fois que mes dires étaient sincères. Par lassitude je ne voulais pas avoir à faire à un chevalier blanc sortit de nul part. Mélangeant la pitié, le bonheur, la gourmandise, le cynisme et la moquerie, je restais là pour son plus grand plaisir, me demandant comment allait se manifester notre lien mental et surtout... comment allait se passer notre relation. Après tout, qu'elle le veuille ou non, nous sommes lié. Pas comme un maître et son apprentis, mais quelque chose de plus mystique.



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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptySam 16 Aoû 2014 - 19:30


       
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Voilà que son cynisme revient, « être gentil » quel toupet d’oser prononcer de tels mots. La gentillesse ne fait pas partie de la définition que je me fais de ce vampire. Ainsi, je me force à rire, à défaut de vomir. Ma seule envie ? Me taper la tête contre un mur afin de m’endormir et m’apercevoir que tout ceci n’est qu’une supercherie de mon inconscient. Là où la réalité ne me rattraperait guère, ce serait certainement dans mon sommeil. Pourtant, sa présence m’empêchait de somnoler ou même de fermer les yeux une seconde de plus, qu’adviendrait-il alors de moi lorsqu’il replanterait ses canines dans ma chair ? Serais-je assez forte pour me traîner jusqu’au combiné et appeler les urgences ou même conduire mon véhicule ? Rien n’est moins sûr.

Comme si j’allais bouger…j’étais déjà mal sur le canapé alors je n’ose imaginer mon état une fois debout. Je l’observai farfouiller dans ma salle de bain comme si la chose était normale, qu’un vampire vienne panser la plaie qu’il vient tout juste de créer. La situation était cocasse et me tira un léger sourire à défaut de savoir comment réagir. J’étais revenue de ma colère mais pas de ma torpeur, je n’éprouvais plus aucune animosité envers ce monstre, cela ne servait plus à rien d’en vouloir à son tortionnaire maintenant qu’il a sévi. Néanmoins, il ne perdait rien pour attendre et je trouverai un moyen de le faire payer…le faire souffrir, au centuple de ce qu’il m’a infligé. Et encore une fois, je ne comprends pas. Il revient, pansements et désinfectant d’un côté et chocolat pour moi de l’autre, aurait-il deviné mes envies avouées à demi-mots ou serait-il simplement prévenant ? Je le gratifie d’un simple « Merci de t’occuper de moi » ironique et mon venin remonte lorsqu’il m’apporte ce dont je rêve. Me saisissant le poignet, je grimace quelque peu par peur qu’il recommence mais je suis loin de la vérité. Il utilise je ne sais pas quelle magie, allant jusqu’à sortir du feu de ses paumes, afin de me réchauffer. Je pense qu’il s’agit de l’un de ses stratagèmes car je ne suis guère capable de produire cela et personne aux alentours ne viendrait à mon appel alors…Le feu et la glace, comme c’est paradoxal. Pourtant, il n’avait pas été chaleureux un seul instant, quoi que je m’étais aussi montrée glaciale envers lui.

Je récupérai la tablette de chocolat telle une mendiante et sentir le goût sucré dans ma bouche réchauffa mon fort intérieur et me redonna un semblant de pouvoir. Il venait de panser ma plaie…j’allais être redevable de ses conneries maintenant. Je n’aurais jamais dû demander une pareille chose, je n’aime pas avoir des dettes, il n’a pas à s’occuper de ma personne. Aïe, j’étais en position de faiblesse mais je ferai en sorte que les rôles soient inversés…un jour. Il me parlait de ma fatigue…encore une fois très ironique. « Si je suis dans cet état mon cher ami, c’est à cause de toi, je n’ai pas chercher à être comme cela. »

« Une nouvelle connaissance ? Et ça va se passer comment au juste ? Tu m’appelles et tu me dis hé Sophie j’ai faim, je rapplique peu importe le lieu et l’endroit ? Et d’ailleurs d’où connais-tu mon prénom ? Je ne l’ai pas prononcé une seule fois. » Il m’espionnait depuis un moment s’il le fallait il était pourvu de dons d’invisibilité et il avait très bien pu…BRRR ! Les pensées bizarres, cela suffit. Il se permit de me toucher et je reculai légèrement, par contre, je profitai du fait qu’il approche de moi pour souffler sur l’entaille qu’il s’était faite, celle d’où avait perlé son étrange sang et ajoutai simplement : « Comme ça nous sommes quittes. »

Partir, il fallait qu’il sorte de ma vie. Je pris l’air innocent la fameuse carte qu’il me tendait avant de récupérer également la cigarette qu’il tenait entre son bec en l’extirpant doucement mais sûrement d’entre ses lèvres. Je m’en servis afin de brûler ce ridicule bout de papier qu’il me donnait comme s’il pensait que nous avions un accord. « On ne se reverra jamais. Si tu veux encore te repaître, il faudra m’attraper et sache que je cours très vite. Tu m’as eu une fois, pas deux. » Je le foudroyai du regard et allais même plus loin dans mes propos lorsqu’il me proposa de m’escorter jusqu’à mon lit, s’il fallait que je rampe par terre, je le ferai mais sans son aide. J’écrasai sa cigarette dans le fond d’eau restant dans le vase renversé tout à l’heure et repris les rênes de mon appartement. Il n’était pas le mâle supérieur qu’il pensait être, pas tant que je serai vivante. Fière de moi, je déblatérai moqueusement : « Tu ne seras jamais autorisé à avoir ce genre de relation avec moi. Mais si tu veux te prendre pour mon père, vous vous ressemblez un peu d’ailleurs, il a d’autres chats à fouetter. Ma vie personnelle ne te regarde pas, je ne t’appartiens pas et…jamais ça ne sera le cas même si tu étais le dernier homme sur cette terre, tu n’es pas mon genre, celui de personne d’ailleurs je pense. » Satisfaite, je lui donnai une tape sur l’épaule comme s’il s’était agi d’un vieil ami avec qui je dissertais sur son charisme…inexistant.

© EKKINOX
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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyDim 17 Aoû 2014 - 0:06


Goodbye




Quelle soirée. Tant pour moi que pour elle. Certes, celle qui avait le plus pris ce soir, c'est elle. Bref, je m'occupais d'elle par intérêt, et malgré tout, elle me remerciait.; Pourquoi avoir pris du chocolat ? Car de un, j'en avais eu envie et de deux, c'est sucré donc bon. Quoi de mieux après une " prise de sang importante " hm ? Je n'observais pas sa gourmandise, je me contentais de m'occuper d'elle comme si au final, le grand méchant loup n'était qu'un vilain petit démon pas si méchant que ça. Mais ne vous y fiez pas, je reste bien Abaddon. Sourire ou non, je n'efface pas de ma mémoire le mal que j'ai causé et je ne m'en lasse pas. Bien au contraire, si elle n'était pas une simple humaine, par pure gourmandise, je m'amuserais bien à prendre encore un peu de son délicieux liquide vitale. Malheureusement, il ne faut pas abuser des bonnes choses.

Je l'écoutais parler simplement et se rendre compte de certaines choses. Comment ça va se passer ? Sa version des choses était intéressante. Mais trop simple. Non... Il serait chiant de tout le temps devoir me battre avec elle pour obtenir de son sang. Mais il serait tout aussi chiant de pouvoir venir n'importe quand et pouvoir me servir comme dans une taverne. Non, je ne veux pas ça. Si je l'ai choisis elle et que je ne le regrette toujours pas, c'est justement grâce à son caractère de merde que j'adorais déjà. La fixant, je ne remarquais même pas son souffle léger pour refermer ma pseudo plaie. Je ne m'en rendais compte uniquement quand elle prétendait être quitte avec moi. Sacré miss... Pensait-elle vraiment mettre à zéro nos pseudos dettes avec un acte du genre ? Souriant en coin, je m'étonne quand elle prend le papier et ma cigarette. Ouuuuuh, quelle rebelle que voilà. Admirant ses actes, je siffle d'admiration.

" Quelle lionne "


D'ailleurs, la suite de son petit discours me plaisait encore plus. Alala.... Les femmes de nos jours. Soufflant, je me lève pour alors la prendre par la peau du cou. Ni une ni deux, je la transforme en sac à patate que je met sur mon épaule. Jusqu'à preuve du contraire, que pourrait-elle faire ? Outre me mordre en guise de punition ? L'air amusé, je me contente de lui dire.

" Navré, mais je me soucis un poil de mon si gentil calice... Quant à ce genre de relation... Tu as beau être belle, je n'ai pas ce genre d'idée en tête. Pour le moment du moins..."

Ricanant d'un air moqueur, je me contente de visiter le lieu jusqu'à enfin tomber sur sa chambre. Au passage, nous sommes passé par la salle de bain et les toilettes. Sacré sens de l'orientation. Bref, la déposant sur son lit, je la laisse prendre place comme bon lui semble. Je me contente de sourire toujours autant avant de me reculer doucement.

" Pour ce qui est de comment ça va se passer... Aucune idée. Tant ce qui nous unis que comment on va se comporter l'un l'autre. C'est sans doute pour ça que je t'ai choisis. Imprévisible... comme j'adore. Pour ce qui est de ton nom, fait attention à tes clients la prochaine fois. Et... oublie pas de dire à tes amis et amies que ... faut pas dire à n'importe qui, même s'ils se font passer pour des amis proches. Et pour ce qui est de m'abreuver... ne t'en fait pas, je n'aime pas quand c'est trop simple. Une cruche qui se laisse faire en pensant être dans les bras de l'homme le plus sexy de la planète, c'est pas ce que j'aurais voulu et heureusement, tu es pas de ce genre ma belle. Enfin bref, on discutera plus tard de tout ça ... Sophie. En attendant, je te souhaite une très bonne nuit "

Bien entendu, c'est ironique. J'espère juste qu'elle aura eu l'intelligence de se soigner le poignet. Sans quoi, je mordrais la nuque la prochaine fois. Si elle prends plus soin d'elle... Quittant la pièce, je respire une dernière fois son odeur avant de m'éclipser. Au passage, j'ai pris soin de noter mon numéros de plus belle sur un papier.
Voilà le début d'une drôle de relation, mais à mon humble avis, elle sera plus qu'explosive.




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MessageSujet: Re: I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) I want you're blood ( Pv Sophie Kawa ) EmptyDim 17 Aoû 2014 - 18:51


     
Méfie-toi du serpent qui guette
ABADDON A. STEFFEN
Je n’avais plus la force de protester lorsqu’il souleva mon corps, comme si j’étais un simple sac de plumes. Je ne protestai pas non plus lorsqu’il, auparavant, s’adonna à une remarque ridicule tandis que je faisais des confettis enflammés de son numéro de téléphone ou encore lorsqu’il me déposa, comme si je lui appartenais. Il allait falloir que je me blinde, que je trouve un stratagème afin que cet envahisseur ne le soit plus et qu’il ne fasse plus jamais irruption dans ma vie. Je n’avais pas énormément de choix, il fallait se résoudre à l’évidence, ce type était plus fort en années mais j’étais plus fine en cervelle. Il avait beau être un buveur de sang donc un comte Dracula de mes fesses, il n’en restait pas moins pas très fin ni très malin. Tandis que ces pensées traversaient mon esprit, je me contentai de l’écouter comme s’il était branché sur une bande qui radote, il revenait toujours à la même chose…sa petite personne. Je me préoccupe de ton état pour mieux te pomper le sang ou encore, je suis l’homme le plus sexy de la planète non mais écoutez-le ce prétentieux. Moche, aussi bien physiquement qu’intérieurement, tout juste bon à récupérer les toilettes d’une enseigne louche où des routards s’arrêtent et font leurs besognes avec de pauvres filles dans les toilettes. Mouais, j’étais d’humeur maussade mais je devais encore lui faire face c’est pourquoi je restai la tête haute et le regard lançant des éclairs.

« Rien ne nous unit, je n’accepte pas d’être rattachée à un pompeur de sang ambulant. Très peu pour moi. » Sauf que cela, je n’avais guère le choix, c’était désormais comme cela et je ne pouvais revenir en arrière, il avait fait ce choix à ma place, peut-être que si je saignais ma peau à blanc, il serait incapable de me toucher alors ? L’idée restait séduisante mais cela risquait de faire mal. La prochaine fois, je prends une douche et je me transforme en la femme glaçon, gelée jusqu’à l’os, recouverte par des centimètres de glace épaisse…voyons s’il va réussir à m’atteindre et son briquet, je le mange ainsi pas de feu, pas de glace qui fond…CQFD quoi (ce qu’il fallait démontrer). J’arrêtai là mes blagues de scientifique plutôt mathématicienne sur le coup et cherchai du regard l’aspirine qui traînait toujours sur ma table de chevet avant d’en avaler deux de coups pensant enrayer mon horrible migraine.

Il en vint à comment il m’avait trouvé et surtout mon prénom…Demain, j’allais faire un meurtre, du sang partout, il pourrait ici se repaître et laisser ma vie en paix seulement, je ne pense point qu’il accepte ce deal, trop peu d’enjeux pour lui. Mais revenir, il allait en être capable et mon estomac se noua rien qu’à cette pensée. Peut-être devrais-je lui présenter une amie à moi fana des vampires ? Ce serait une solution que j’osai lâcher tout sauf sur le ton de la plaisanterie : « Tu sais, je connais quelqu’un qui adore les vampires et qui est loin d’être cruche, c’est une scientifique aussi. Ca ne t’intéresserait pas ? » Je me berçais d’illusions, il fallait que j’atterrisse de mon petit nuage où je riais jaune. Je ne lui répondis plus le laissant partir tel un voleur et, alors qu’il détalait, je m’enfouis sous ma couette, étouffant mes sanglots de mon oreiller.
© EKKINOX
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