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Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~]

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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyDim 26 Avr 2015 - 23:31


Tu t’asperges une dernière fois de ce nouveau parfum Paco Rapace dont tu avais fait l’acquisition un peu plus tôt dans la journée, sous le regard sidéré de Seth, ton hôte officieux, qui ne voyait pas d’un très bon œil ce petit plan drague que tu lui préparais. Sauf que, ce que Seth ignorait, c’était qu’il ne s’agissait pas là de n’importe qui. Il faut croire que, sur ce coup-là, tu avais eu du flair, puisque la petite blondinette de la dernière fois venait de passer une nouvelle commande chez vous. T’as eu de la chance de choper la conversation téléphonique, faute de quoi, la livraison aurait été assurée par quelqu’un d’autre. ‘Faut dire que le reste de l’équipe t’avait un peu à l’œil, depuis que tu avais planté un de leurs plus fidèles clients pour aller batifoler avec un sans-abri. Oh, tu l’avais payé cher, celle-là : deux semaines de corvée de nettoyage des chiottes. Ah bah ça, on ne t’y reprendrait plus.
Mais en attendant, tous tes soucis semblaient s’envoler alors que tu refermais ton casier un peu défoncé, que tu agrippais ton casque de scooter et te dirigeais vers le comptoir pour récupérer la commande.
Juste avant de partir –jeté dehors à coups de pied par tes comparses tant tu sentais la cocotte-, tu jettes un œil à l’intérieur de la boîte à pizza : taille XXL, maxi garniture et son lot de sauce piquante… Bon, ‘faut avouer, t’as été un peu déçu, toi qui t’attendais à avoir affaire à une petite pizza végétarienne, ou une autre bêtise du genre… Une pizza de fille, quoi…
Trêve d’intenses réflexions ; ton plan consistait en griffonner ton numéro de portable sur un post-it savamment collé à l’intérieur de la boîte. Si elle ne faisait pas attention, elle ne le découvrirait qu’une fois que tu aurais décampé, et tu ne passerais donc pas pour un imbécile… Du moins, c’est ce que tu croyais.

Te voilà donc en chemin, vaillant comme un prince charmant sur son cheval blanc pétaradant. On aura vu mieux comme destrier, puisque l’engin te lâche en plein rond-point et il s’en était fallu de peu avant que tu ne te fasses renverser. Tu traînes ton véhicule fraîchement décédé sur le bas-côté. On ne sent bientôt plus ton parfum tant tu es détrempé par les voitures qui passent et t’arrosent de neige fondue et sale. Mais tu ne perds pas courage ; ta dulcinée t’attend et tu dois lui parvenir sain et sauf… ou tout du moins sa pizza se devait de l’être.

C’est donc trempé jusqu’aux os et la pizza tiédie que tu parviens devant la porte d’entrée de l’élue de ton cœur du moment. Tu laisses tomber ta bécane qui cède dans un crachotement des plus inquiétants, défais ton casque comme on ôterait un heaume de chevalier et tentes de recoiffer ce qu’il te reste de boucles brunes.
Un raclement de gorge et une pression sur la sonnette plus tard, tu t’accoudes à l’embrasure de la porte, le temps qu’elle ouvre, pizza et sourire de loveur bien en évidence, quand bien même tu avais un mal de chien à ne pas claquer des dents trop bruyamment, lui servant un « Livraison Pizz’Magyar, à votre service, ma p’tite dame~ » dont tu avais le secret.
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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyVen 15 Mai 2015 - 20:09


Je crois que mon livreur veut me serrer


Ce soir c'est pizza. Nous n'avons pas besoin d'écrire un long paragraphe pour expliquer « pourquoi pizza » et « pourquoi pas kebab, pourquoi pas mcdo, pourquoi pas sushi, pourquoi pas nouilles instantanées ». Les raisons sont simples : tu as le poignet en compote et une flemme plus grosse que toi qui te retire autant l'envie de cuisiner que l'envie de te déplacer. Pizza XXL pour faim XXL et pour frère XXL qui, même s'il ne se trouve pas au domicile actuellement, peut débarquer d'un instant à l'autre. La sauce piquante, quant à elle, est pour toi. Melen a le piment en horreur, même s'il fait régulièrement le bonhomme en faisant mine d'en avaler en public.

Pizza XXL, faim XXL, frère XXL, film nul, Loki qui se la pète, jogging-pyjama, chignon douteux. Tu n'as jamais été une fille coquette ; quand il s'agit d'attendre un livreur ou une livreuse de pizzas tu ne fais même plus l'effort de t'habiller un peu plus correctement.

Tu as évidemment reconnu le livreur de pizza de la fois d'avant. Et de celle d'avant. Assez de fois avant pour que tu puisses reconnaître rien qu'au parfum et à la posture qui est l'individu qui se tient devant sa porte.
Sérieusement, c'est la pizzeria qui ne t'aime pas et essaye de te faire passer un message en t'envoyant son pire livreur à chaque fois ou tu es juste maudite ?
C'est avec un soupir exaspéré que tu tends ton seul bras valide – l'autre étant accroché autour de ton cou par une attelle – pour avoir ta pizza, sans ciller devant la panoplie du loveur qu'il te sert. Un brin agacée.

« Ils n'ont qu'un seul livreur, à Pizz'Magyar ? Je commence à me demander si c'est un hasard que ce soit toujours vous qui veniez me livrer. »

Tu ne le connais ni d'Adam ni d'Eve, ce mec. Tu sais juste qu'il te file un urticaire à chaque fois que vous vous croisez – à moins que ce soit son parfum qui, non content d'agresser tes narines, agresse aussi ta peau. Tu sais aussi qu'il te fait te sentir terriblement mal à l'aise, à te fixer ainsi, à débarquer chez toi avec une pizza certes mais à chaque putain de fois que tu commandes une pizza ! Il va finir par connaître ton adresse. Flippant. Et toi tu vas finir par changer de pizzeria, si ce n'est pas déjà trop tard. Tu exagères sans doute un peu. Il ne t'a pas tant livrée que ça. Mais. Quand même. Les hommes à sourire de loveur te font peur.

Astrid, paranoïaque ; Loki se fout allègrement de toi d'avoir si peur, de lui d'être intéressé par toi, des humains et de leurs hormones incontrôlables ; il te demande de vérifier s'il y a bien un supplément fromage dans la garniture – sans quoi il invitera « gentiment » le bonhomme à retourner voir son patron avec la pizza mise « là où il pense ».

« J'espère qu'elle est correctement coupée, je suis un peu handicapée actuellement. »

Tu as envoyé les bonnes manières et la politesse au diable (tu te fiches d'ailleurs de savoir que ce n'est pas le livreur qui s'occupe de couper les pizzas) ; ce mec s'incruste assez souvent chez toi (et tu t'en fous que ce ne soit que deux fois) pour que tu ne prennes plus la peine d'avoir l'air un tantinet avenante (en plus, il te gave, il faut bien que tu exprimes un peu ton irritation).
Au cas où il déciderait d'insister ou au cas plus grave où il n'aurait pas remarqué, tu sous-tends néanmoins tes mots d'un mouvement de coude de ton bras invalide et enroulé autour de ton cou.




Dernière édition par Astrid Holmlund le Lun 1 Juin 2015 - 1:21, édité 1 fois
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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyMar 19 Mai 2015 - 11:57

Ta vision de rêve est de courte durée. Tu as failli ne pas la reconnaître, même si tu étais à présent un habitué de sa sonnette. Parce que cette fois-ci, non content de faire péter le jogging, sa mèche blonde avait dû jusqu’à oublier même l’existence d’une brosse à cheveux. Et tu ne te prononceras pas sur les chaussettes dépareillées. Un véritable comble quand on savait –ou qu’on sentait plutôt- que tu avais fait tomber la bouteille de parfum dans ton cou, ce qui revenait d’après toi à une parfaite mise en beauté.
Le désarroi se lit sur vos deux visages, quand bien même il aurait été plus galant de ta part de le dissimuler. D’un autre côté, tu étais davantage habitué à sortir avec des nénettes qui perdaient autant de temps que neurones à se préparer, afin de mettre le grappin sur n’importe quel type suffisamment abruti pour qu’elles ne passent pas trop pour des abruties à leur tour… Ah, la faune sauvage des nuits tièdes des bas-fonds de Froënbourg…
Tu mettrais ta main à couper –sans mauvais jeu de mots pour la demoiselle qui a justement une main en moins- qu’elle n’était pas du tout du genre à fréquenter les boîtes de nuit. Ce qui signifiait que venir la livrer à chaque fois était ton seul moyen de lui faire du gringe. Et tu étais presque fier de toi-même de toujours vouloir lui en faire, malgré le spectacle peu affriolant qu’elle t’offrait de sous les couches de vêtements.

« Votre perspicacité n’a d’égale que votre beauté, mademoiselle~ »
S’il avait pu, Seth aurait ouvert des yeux grands comme des soucoupes, en se demandant combien de neurones une telle figure de style t’avait nécessité. On sent l’effort. Et le mot de plus de trois syllabes. Encouragements du conseil de classe. Essaye encore. Ou plutôt, non. N’essaye plus du tout. Seth s’en cognerait le front contre la paroi de ton propre crâne.
On dirait que tu réfléchis toi-même après coup à ce que tu viens de lui servir, le sourcil arqué.

La faible chaleur du carton à pizza te ramène les pieds sur terre et tu finis de le lui tendre, tandis qu’elle passe en revue la garniture. Tu n’as même pas eu le temps d’espérer que tu te sois trompé, que sa pizza à elle, c’était la taille XXS, spécial végétarien-fille au régime ; mais non, son regard clair semble se contenter et dire que tout y est… sauf peut-être les parts prédécoupées. Tu te penches au-dessus de la boîte pour vérifier à ton tour. L’occasion est trop belle. Même une tête de linotte comme toi s’en est rendu compte.
« Aaaah non, désolé. Vous avez très certainement oublié de le préciser au téléphone. » Règle n°1 : même si le client est roi, le client a toujours tort. Règle n°2 : si le client a raison, se reporter à la règle n°1. « Si vous voulez, j’vous coupe ça, si vous avez un couteau à m’prêter ? » Que tu proposes, d’un mouvement de menton vers l’intérieur, comme pour lui signifier on ne peut plus subtilement que tu te les caillais et que, si tu lui rendais ce service, ce serait bien au chaud dans sa cuisine… Mais tu es bon seigneur, alors tu en rajoutes une couche. « Tout l’plaisir est pour moi, hein. Vous êtes blessée, tout ça, j’pourrai même vous faire une p’tite ristourne. » Comme si cela allait l’aider à guérir plus vite.

Alors que tu lui alignais les rangées presque impeccables de tes dents –tu en avais perdu une au fond à gauche au cours d’une bagarre, tu t’essayes à détailler le peu qu’elle te laisse voir de son logement. Cependant, à chaque fois, tes yeux à fleur de peau s’égarent de nouveau sur son bras dans le plâtre, comme si l’explication à cet incident était écrite sur le pansement.
Hin hin hin, avec une seule main, elle risque d’être moins… efficace~
Froncement de sourcils. Euh… C’était quoi ça, à l’instant ?? L’incompréhension se lit sur ton visage déjà pas très intelligent.
« C’est bizarre… » Seth se tait, comme si on le prenait la main dans le sac. « J’ai l’impression d’avoir eu une pensée, mais qui venait pas de moi… Comme si y’avait quelqu’un, juste là, et qu’il avait une pensée et que je pouvais lire dans ses pensées… Mais c’est pas vous, hein, puisque c’est une pensée sur vous… ‘Fin, v’voyez l’bordel ? » Que tu bafouilles, en regardant autour de toi, pour vérifier que vous étiez bien seuls.
Seth se tait. Seth se terre. C’est peut-être la première fois que vos deux consciences entrent en résonnance… Sauf que ce n’était absolument pas le moment approprié pour ça.
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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyLun 1 Juin 2015 - 4:33

 

Fini, la haute gastronomie, moi j'veux une boîte de raviolis


Non-content de s'infiltrer jusque vers chez toi, voilà qu'il se moque de toi. Ta perspicacité n'a d'égale que ta beauté, Astrid. Astrid la pas coiffée, Astrid la fille en jogging portant le sweat de son frère ; un tel sous-entendu signifie que tu es stupide et laide. Tu serais presque vexée, si tu n'étais pas si heureuse d'être peu à son goût. Loki se fout de ta gueule ; tu te gardes de retourner le compliment à ton interlocuteur. On ne sait jamais. Pour que toi tu trouves quelqu'un stupide, c'est que le mec doit en tenir une sacrée couche. S'il tient une sacrée couche, il peut aussi être sacrément violent ; ta maigre expérience en la matière te l'a bien montré.

Alors, tu lui sers ton plus beau sourire forcé, celui qui signifie clairement « je vais t'ouvrir le ventre et te pendre par les boyaux si tu restes cinq minutes de plus sur mon pallier ». Sourire qui s'accentue lorsque ton livreur prétend que tu as oublié de préciser que les parts de pizza devaient être coupées.

Et là, c'est le drame.
Il propose de couper ta pizza.
Dans tes yeux passent toutes sortes d'émotions. La colère, le mépris, le « il en est hors de question », le « mais t'es tombé sur la tête ? », le « tu te prends pour qui ? », le « ce type est un danger ». Tu sens que Loki s'amuse dans ton crâne en voyant le chantier que met une simple remarque à l'intérieur.

Proposer un couteau à un étranger. Tu réfléchis. Il est vrai que tu ne peux pas la couper seule ; tu n'as pas envie d'attendre le retour de Melen. Tu ne peux pas non plus le faire entrer chez toi, d'autant plus qu'il semble intéressé par ce qui se passe à l'intérieur, compte tenu ses quelques coups d'oeil jetés.
Froncement de sourcils pendant que tu pèses le pour et le contre du fait de le laisser entrer ou non chez toi.
Froncement de sourcils qui se transforme en une expression de surprise lorsqu'il te parle de la voix qu'il entend.

Récapitulons. Ce mec a l'air débile. Ce mec entend des voix. Ce mec est potentiellement dangereux.

Va chercher un couteau en fermant la porte. Tu le laisses dans le couloir.

« Je reviens. Bougez pas. »

Tu hésites entre le fait de le prendre immédiatement pour un hôte et le fait de le prendre immédiatement pour un schizophrène mais ton dieu te souffle une troisième option alors que tu t'enfermes à clef dans ton appartement. Tu condamnes sans vergogne ton livreur au couloir.
Loki te raconte ses découvertes récentes. Les informations ramassées sur les chasseurs de vampires et les chasseurs de dieux. Il te laisse entrevoir la possibilité selon laquelle ton livreur de pizza serait en réalité un chasseur de dieux cherchant à te mettre en confiance en te montrant qu'il est plus proche de toi et de ton statut d'hôte qu'il n'y paraît.

À force d'être trop malin, Loki devient trop méfiant.
L'ennui est que sa méfiance te contamine petit à petit.

Les mains dans les couverts, lui et toi débattez sur la marche à suivre. C'est toi qui lui proposes, lâchement, de prendre la main ; d'y aller et d'agir en cas d'urgence, de ne pas hésiter à frapper. Astrid, ne penses-tu pas que Loki sent la présence des autres dieux ? Ne penses-tu pas que le dieu de la fourberie te manipule, tirant sur les ficelles de tes angoisses, comme une petite marionnette ?
Tu ne doutes pas de la parole de Loki une seule seconde. Tu es peut-être bel et bien un pantin, ton crâne semble être rempli non pas de matière grise mais de bois.

C'est une Astrid crédule qui s'évanouit, bien heureuse de laisser la responsabilité de sa survie entre les mains d'autrui.



Le corps chancelle et s'il ne tombe pas ce n'est que parce que Loki se retient à la gazinière. Un bref étirement, un rapide jeu de jambes pour se réhabituer à ce que cela fait que d'avoir un corps et un grand sourire. Il se déplace jusque vers la porte d'un pas léger. Sa main glisse, frotte sur la porte pour attirer l'attention de leur invité.

« J'arrive de suite, attendez deux secondes. »

Il fait en sorte de ne pas laisser passer d'amusement ou de sensualité dans sa voix afin de ne pas surprendre le livreur et son habitant. Un changement trop radical provoquerait les soupçons du livreur et de son occupant.
Couteau en main, il se glisse dans la chambre, prend garde à imiter du mieux possible le son des pas de son hôte, observe la garde-robe pauvre de son hôte. Son coup d'oeil avisé de dieu, de dieu masculin  séducteur à ses heures, lui permet de dénicher rapidement la tenue la plus affriolante – si l'on peut dire lorsque l'on parle d'une femme si peu féminine – que son hôte puisse posséder. Une simple robe noire, sans trop de fioritures certes mais assez habillée pour attirer le regard d'un homme.

Un rapide coup de peigne, un chignon arrangé, une mèche coiffée, le voilà qui ouvre la porte. Pas de sourire car il lui faut imiter son hôte ; pas besoin d'avoir l'air aguicheuse, le simple fait d'avoir changé de vêtements est un message assez clair.  
Maintenant, il va devoir imiter la manière de parler de son hôte.

« Entrez. Vu c'que vous venez de dire, j'pense que vous avez besoin d'vous reposer un peu. »

Il s'y attendait, le changement fait son petit effet.

« J'suis un peu désolée de vous avoir mal reçu. Je m'attendais pas à ce que ce soit vous donc j'ai pas vraiment fait d'efforts et quand je vous ai vu j'savais pas vraiment réagir alors... »

Il tend le couteau. S'il fait l'effort d'être peu expressif, il joue le regard désolé comme un chef. A croire qu'il a dû présenter des excuses à sa femme, sans être réellement confus, durant des siècles.

« Ça vous dit de manger la pizza avec moi ? J'attends personne. »


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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyLun 1 Juin 2015 - 13:31


T’as même pas vu si elle avait affiché un air circonspect ou si ta remarque lui était passée à dix mille lieux au-dessus de la tête, à l’image de votre flagrante différence de taille. T’as même pas vu parce que t’avais le sourcil froncé de quand tu essayes de réfléchir très fort. Tu sais que t’as des trous de mémoire, des fois, sur ce qui avait pu se passer la veille. Mais tu mettais ça sur le compte de soirées endiablées, même si parfois, il n’y en avait pas eu. Tu pensais avoir une vie trop remplie pour pouvoir te souvenir de tout, quand c’était en réalité ton crâne qui l’était trop –qui l’eut cru- à force de faire cohabiter deux entités. De son côté, Seth avait plusieurs fois hésité à se manifester une bonne fois pour toutes mais à chaque fois, ignorant que cela s’était fait chez d’autres gens, il avait lâché l’affaire, fatigué à l’avance de devoir tout expliquer à son hôte simplet.
A moins qu’il n’accepte ce fait avec une facilité déconcertante, à défaut de pouvoir mettre le doigt sur l’anormalité de la chose.
Mais d’un autre côté, se révéler à lui signifiait aussi prendre tous les risques encourus par les dieux en liberté, à savoir les hordes de chasseurs, voire de vampires, qui rodaient en ville.
Parce que Seth pensait effectivement qu’être ignoré de son hôte lui permettait d’être ignoré du reste du monde.

T’as donc un temps de réaction avant de remarquer qu’elle t’avait littéralement claqué la porte au nez, sans prendre le soin de récupérer sa pizza. Puis tu mets un sens sur les mots qu’elle avait marmonnés avant de disparaître. Une épaule appuyée contre le chambranle de la porte, tu lèves le nez, observant sans grande attention le palier. Tu essayais davantage de rassembler ces absences dont tu avais pu être victime. Mais en vain. Tu étais le dernier au courant de l’existence des hôtes et de toutes ces histoires d’organisations à propos desquelles tu lisais les gros titres sur les panneaux publicitaires devant les kiosques à journaux. Tu savais peu de choses du monde où tu vivais ; et la découverte de tes pouvoirs ne t’avait ni chaud ni froid, mettant cela sur le compte d’une anomalie comme une autre ; tu aurais pu être myope que ça t’aurait fait le même effet. Aller voir un spécialiste ? Quel drôle d’idée.

Du mouvement derrière la porte, elle te signale qu’elle arrive bientôt. Tu ne pensais pas si compliqué de récupérer un simple couteau avec un bras dans le plâtre.
Toutefois, lorsqu’elle ouvre une seconde fois la porte, tu comprends mieux l’attente. Et grand dieu, ça en valait la peine.
L’oreille –pour ne pas dire autre chose- de Seth se dresse, alors que vous découvrez en même temps ta cliente, vêtue cette fois-ci d’une robe noire. Rien de particulièrement osé par rapport à ce avec quoi tu avais l’habitude de flirter, mais tout portait à croire que pour elle, cela relevait d’un effort particulier. Effort réalisé rien que pour toi. Rien que pour toi. Il n’en faut pas plus pour éveiller totalement l’attention de Seth, intrigué par ce joli revirement de situation. Toi, tu n’en reviens juste pas. Comme si ça n’était pas prévu qu’elle se dévoile si facilement. Il fallait croire que la pub de ton parfum disait vrai…

T’as ce moment de bug où tes yeux ont juste trop du mal à se détacher du décolleté. D’autant plus que Seth y met du sien, sans que tu le saches, mais ça étrangement, ça ne marcherait pas comme excuse –il avait bon dos, le dieu du chaos dépravé.
Cependant, alors que tu la suis, bafouillant quelques politesses, les yeux rivés sur son derrière, Seth, lui, continue de se demander pourquoi diable ce joli revirement de situation. Aucun de vous deux ne connaissait particulièrement cette jeune fille, quand bien même Seth s’était amusé plusieurs fois à la suivre dans la rue. Toutefois, la livraison permettait d’en apprendre plus sur les clients, surtout lorsqu’on s’arrangeait pour livrer ledit client à chaque fois. Et le dieu égyptien en avait bien vite conclu qu’on ne tirerait rien facilement de cette demoiselle. Alors pourquoi diable donc ce joli revirement de situation ?!

Ça n’allait pas sans lui rappeler ses premières fois dans la peau d’Ahmad, lorsqu’il était confronté à l’un de ses potes croisé malencontreusement et qu’il devait alors, dans la précipitation, se faire passer pour lui…
A force de trop réfléchir, il risque de se faire griller et se tait donc, attendant la suite, spectateur au premier rang d’Ahmad qui s’ébroue, à l’idée qu’on l’invite à manger. Le bougre ne se doute de rien… L’incapable… Il fond devant ces grands yeux désolés, alors qu’ils avaient transpiré la sidération quelques minutes plus tôt…
Rien à foutre. L’occasion était trop belle. Et Ahmad montrait justement une faiblesse, tout gêné qu’il était à l’idée de pécho si rapidement.
Ni une ni deux, un croche-pied mental et voilà que tu prenais la main, toujours avec cette même nausée à l’idée d’occuper un corps si bourru. Tu refoules le réflexe que tu as de rabattre ta capuche, te fais à la sensation de tiède un peu gras de la pizza entre tes mains. Et du froid de la lame du couteau… Peut-être que la menace délierait des langues ? Même si Ahmad se retrouverait de fait derrière les barreaux…

« Tout l’plaisir est pour moi~ » Que tu répètes, histoire de prendre tes marques dans ses tics de langage. « Je me doute bien qu’mon métier implique d’visiter les gens dans leur… intimité… » Bon, là c’était peut-être un peu trop tendancieux pour ce buffle d’Ahmad. Cependant il ne faisait que révéler ses arrière-pensées, au final. Essayons le mode gros lourd. « Mais il n’y a rien de plus triste qu’une demoiselle seule » Tiens, prends-toi mes soupçons dans ta face « pour dîner… » Petite cachotière, la paire de pompes boueuses dans l’entrée est bien trop grande pour ses jolis petits pieds… « Pourtant, j’ai cru r’marqué qu’il y avait quelqu’un d’autre qui vivait ici » Tu plantes ton regard à fleur de peau dans le sien, au lieu de désigner le reste de l’appartement. « Vous aurait-on posé un lapin ? »


Dernière édition par Ahmad Abdelbari le Mar 2 Juin 2015 - 19:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyMar 2 Juin 2015 - 19:09

 

Tu peux creuser la terre, creuser, creuser encore, tu n'auras rien d'elle


Le dieu fripon, le dieu farceur, le dieu malicieux, la Malice, le Chaos. La honte de tous les dieux et de tous les hommes est aussi le roi du déguisement. Capable de métamorphose. Se déguiser en femme dans un corps de femme, jouer à la dame sensuelle et intéressée, tout ça est d'une facilité déconcertante, pour lui. Combien de fois s'est-il joué des désirs de ses comparses libidineux ? Combien de fois les a-t-il fait tourner en bourrique ?

S'il ne peut cacher au dieu qui se cache dans le livreur de pizzas qu'il est un dieu, soit, il ne niera point.
En revanche, il est femme jusqu'à preuve du contraire. Après tout, nulle trace de virilité dans les sous-vêtements de son hôte. Pourquoi le dieu abrité par le livreur soupçonnerait-il un changement de sexe ? Peut-être que lui-même n'est pas un dieu mais une déesse… Loki le vérifiera bien assez tôt. Il existe des signes qui ne trompent pas.

Démarche féline. Loki roule des hanche, discrètement mais assez pour attirer le regard de tout homme. Il se fait veuve noire en fermant la porte avec un drôle de sourire, regard énigmatique difficile à interpréter.

« Faîtes comme chez vous, vous pouvez vous poser sur le canapé. »

Son sourire s'élargit lorsque son invité va de sous-entendus en sous-entendus, tous plus grossiers les uns que les autres. Il ne connaît pas cette posture, pas plus que cette lueur dans le regard, il n'a pas souvenir d'avoir déjà entendu cette manière de parler jusqu'alors. Il est simplement certain que le livreur de pizza au regard ahuri n'est plus parmi eux et qu'il a laissé place à quelqu'un d'autre.

« Oui et non. En fait, j'ai un grand-frère, normalement il ne devrait pas rentrer avant quelques heures. Il rentre à Froënbourg, de temps en temps, après ses missions. »

L'autre dieu a bien dû comprendre avoir lui aussi affaire à quelqu'un d'autre – Loki ne sait pas imiter le regard vide de son hôte – mais jouons le jeu. Faisons croire que nous ne savons pas, faisons croire qu'on ne se rend pas compte qu'il sait. Quand  bien même il s'agirait là d'une évidence.

« On n'm'a donc pas posé de lapin. Mais ce serait gentil qu'on lui laisse quelques parts de pizza, il aura certainement faim lorsqu'il rentrera et c'est une catastrophe en cuisine. »

Sourire vague, le voilà qu'il tourne le dos au livreur. Se dirige jusque vers la cuisine, s'arrêtant au passage sur le poste radio. Il saisit les CD room qui trônent dans une petite boîte sur le côté, cherche, trouve un groupe dont il connaît les chansons – il a choisi celui aux mélodies les plus langoureuses. Le son n'est pas bien fort, le poste radio chante comme on soupire.
Un tour sur lui-même fait comme s'il dansait, il se dirige vers la cuisine, saisit deux assiettes ainsi qu'une bouteille de bière blanche qui dormait au fond du réfrigérateur. Deux verres, les assiettes étaient coincées et tenues sur le flanc de son hôte, rejoignent la partie.

« J'ai rien de mieux. »

C'est un Loki aux balancements de fauve, en rythme avec la chanson, qui retourne dans le salon, prend place sur le canapé. La distance qu'il met entre eux est assez grande pour inciter l'autre à la faute et le forcer à se rapprocher, ses jambes, couvertes d'un collant noir, sont parfaitement bien croisées pour ne pas laisser passer un centimètre carré de peau qui se trouverait en haut de la cuisse. Le tout étant de créer chez l'autre la suggestion, l'envie, susciter et provoquer l'imagination.

« Dîtes-moi, je peux vous tutoyer ? Oui, je peux. Alors, dis-moi, qui es-tu ? »


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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: Re: Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] Je sais t'as bouffé chez ta mère, mais je t'ai ram'né le dessert [Astrid~] EmptyDim 14 Juin 2015 - 23:58


Vous aviez beau être tous deux des dieux mesquins, quand bien même vous l’ignoriez mutuellement –dans le cas contraire, vous vous seriez on ne peut mieux entendu, aucun de vous ne parvenait à imiter totalement le personnage dans lequel vous surviviez. De ton côté, tu avais le désavantage d’ignorer si la demoiselle à l’œil un peu vitreux qui avait accueilli ton hôte était actuellement au courant qu’une divinité au charme singulier venait de lui piquer la place… A moins que ton hôte seul soit suffisamment stupide et borné pour ignorer une telle intrusion.

En attendant, tu étais bien plus séduit par cette version-là que la précédente ; comme si, pour parler crument, un simple aller-retour avait suffi pour effectuer une petite mise à jour. Au vu de ton égocentricité sans pareil –et ce refus constant de se remettre en question-, tu te plaisais à imaginer que la divinité avait refusé de laisser passer l’occasion en or que tu étais, au risque de se faire surprendre par son hôte. Et tu ne pouvais cacher que c’était grisant de savoir qu’on prenait des risques pareils, rien que pour toi. Non, ce genre de choses, y’a même des légendes qui disaient que t’arrivais pas à le cacher.
C’est dans la lueur malveillante qui vibre dans ton œil, comme pour contraster avec ton regard fait plus sombre. C’est dans le rictus en coin que t’as du mal à contenir, comme si t’avais la joue qui tremblait. C’est dans la lumière qui se réfléchit dans la rangée un peu trop impeccable de tes dents –une tradition veut que les habitants de Kalel fassent partie des meilleurs arracheurs de dents du monde, allez savoir dans quel sens.
Mais c’est surtout dans la façon que t’as de la décortiquer du regard, sans gêne, alors qu’elle s’éloigne dans la cuisine.

Une fois seul, tu te mets à faire tourner pensivement le couteau entre tes doigts, revenant sur le portrait qu’elle avait dressé de son prétendu frère. Oh, tu te fichais pas mal de la véracité de son propos. Non, ce qui t’intriguait, c’était ces « missions » dont elle avait parlé… Il pouvait tout simplement s’agir d’un gratte-papier en déplacement, voir d’un diplomate un peu reconnu… Néanmoins, un type comme ça ne porterait pas une paire de bottes dégueues, comme laissées à sécher. Peut-être ne les mettait-il qu’en dehors du boulot, pour son passe-temps, peut-être ? Oui, c’est ça, peut-être qu’il était chasseur à ses heures perdues ? A entendre la façon de parler de la frangine, tu aurais mis la main de ton hôte à couper qu’elle ne venait pas de la ville…
Cependant, nulle trace de trophée animalier cloué au mur. Pas une peau tannée dans les parages. Pas même un faisan sous verre un peu ringard…
T’es un dieu. T’es un dieu qui se croit malin. Mais surtout, t’es pas un dieu très apprécié. Pour toutes ces raisons, t’as pas pu t’empêcher de te demander si c’était réellement des animaux que le frérot aimait à plomber le dimanche après-midi…

T’as le même air que ton hôte, genre tu débarques, alors qu’elle réapparaît dans le séjour. Tu mets un temps avant de percevoir la musique de fond. Et encore un autre passe avant que tu ne remarques que tu serres un peu trop le couteau entre tes mains aux phalanges blanchies. Tu feignes mettre ça sur le compte du décolleté un peu dévoilé juste sous ton nez, tandis qu’elle dresse une table de fortune, et entreprends de découper la pizza, le plus soigneusement possible. Tu la sers en premier –eh, gentleman en plus, hein ; t’avais cru comprendre que c’était ce qui marchait le plus à cette époque-, et ne déposes qu’un fuseau dans ta propre assiette, parce que, contrairement à Ahmad, tu n’étais pas friand de la nourriture mortelle –ce qui deviendra par la suite, votre principal sujet de discorde…

Non, toi, tu te régales d’autrui ; d’autant plus quand ledit autrui prenait soin à te mettre en appétit. Tu sauras pas si elle le faisait exprès. Impossible qu’elle ait deviné qui tu étais et ce que tu incarnais. Ce qui voulait dire que, si elle le faisait exprès –oui, « elle », impossible qu’un homme en sache autant sur la séduction au féminin-, c’était qu’elle savait faire appel aux plus primaires instincts de l’homme, soit, ce que tu incarnais, entre autres.
T’as donc du mal à décoller tes yeux d’encre de ses gambettes, alors qu’elle t’arrache une familiarité en se mettant à te tutoyer –ou plutôt à tutoyer ton hôte, si elle ignorait encore que tu étais là.
« Qui j’suis ? » T’allais lui ressortir le discours habituel que tu récitais quand on abordait dans la rue, sans aucun doute. « On m’appelle Ahmad. » Ta langue a failli fourcher en « on l’appelle Ahmad ». Tu tapotes l’insigne de Pizz’Magyar sur ton blouson où était imprimé son prénom. « J’viens d’Kalel. » Non. Sans. Blague. « T’sais, là où y’a le giga parc d’attraction » Construit sur d’anciennes tombes, soit dit en passant, ce qui t’arrachas un ricanement jaune. « Et les souks où on t’vend des amulettes divines et tout » Tu prélèves l’olive noire sur ton morceau de pizza un peu caoutchouteux. On dirait une pupille. A l’époque où tu étais encore idolâtré, on mettait les morceaux des défunts dans des petits pots –vases canopes, pour les incultes-, aujourd’hui vendues sur lesdits marchés, vides, bien entendu.

L’olive craque sous ta dent. C’est amer… Presqu’autant qu’un globe oculaire. On dit qu’t’as bouffé ceux d’Horus.
« Tu es déjà allée à Kalel ? Ça t’ferait du bien, de prendre un peu l’soleil ? » Ahah, au diable cet ensoleillé d’Horus, c’est plutôt moi qu’ça t’ferait du bien d’prendre, hinhinhin~ « D’ailleurs, comment s’appelle la propriétaire de cette jolie peau d’albâtre ? »
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