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Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig]

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MessageSujet: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptyMar 7 Avr 2015 - 13:35




Le goût du sang d'un hôte..
feat Ludwig F. Eberhart



Une "mission" lui avait été confié et comme à chaque fois, il ne l'avait pas refusé. Ca lui était bien égal de passer quelques heures dans un taxi pour se rendre dans une des autres cité. Ca lui faisait un peu changer d'air, ce n'était pas plus mal dans le fond. Un petit sac a ses pieds, une main dans la poche et l'autre tenant son portable pour envoyer un message de confirmation pour son départ. Il attendait la voiture qui l'emmènerait. D'ailleurs, il la voyait arrivé du bout de la rue. Il rangea donc son téléphone et prit son sac pour s'approcher du bord du trottoir. Le taxi se gara et Gautier entra sans laisser le temps au chauffeur de descendre. Lui indiquant l'adresse, il lui paya d'avance la course pour ne pas trainer. Puis, il s'appuya contre la portière, regardant un peu l'extérieur en croisant les jambes. La cité de Terraria défilait sous ses yeux un moment, avant qu'il ne les ferme.

C'est le chauffeur qui le réveilla en annonçant qu'ils étaient arrivés devant son hôtel. Il le remercia et descendit de la voiture pour aller prendre une chambre. Montant dans celle ci avec sa clef pour l'ouvrir et poser son sac sur le lit. Faisant un petit tour de repérage dans les quelques pièces a disposition, il desserra un peu sa cravate avec un soupir. Voilà qu'il avait faim. La nuit était déjà tombée depuis tout juste une ou deux heures. Il changea de manteau et ressortit, glissant ses doigts sur la dague qui lui restait a sa ceinture, l'autre étant entre les mains de son frère.. Il quitta l'hôtel pour parcourir les rues de la cité. C'était plutôt calme, a part encore quelques passants, il n'y avait pas grand monde.

Après plusieurs minutes, il repéra sa victime désignée. Il avait beau dire qu'il les choisissait au hasard, inconsciemment il savait que la personne devait tout de même lui plaire un minimum et son odeur devait être attrayante. Il le suivit quelques minutes avant d'allonger son pas pour le rattraper au niveau d'une ruelle plus sombre. Il le poussa sans douceur contre le mur, lui faisant face et plaquant une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Venant presser son corps au sien pour le maintenir a sa place, ses lèvres vinrent frôler son cou alors qu'il respirait son odeur. Frissonnant un instant avant de passer sa langue sur sa peau. Il prenait plus souvent son temps avant la morsure, mais achevait bien vite ses victimes a la fin.

© Jawilsia sur Never Utopia


Dernière édition par Gautier H. Blackwood le Sam 11 Avr 2015 - 3:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptyMar 7 Avr 2015 - 16:13

Mars attacks !

feat. Gautier H. Blackwood

Durant les vacances scolaires, on peut voir défiler chaque jour la ribambelle de gamins en club, ou avec leurs parents, qui viennent visiter la bibliothèque, soit pour louer des documents, livres, vidéos, soit pour profiter des ateliers que leur propose la médiathèque de Seiryu. Et c'est là que je me dis que ce n'est pas un boulot si calme que ça, dans ces moments où il faut les accueillir, tenir les ateliers, les divertir, lire des livres aux plus jeunes, faire part de notre savoir aux plus âgés pour leur expliquer comment fonctionne le monde.

Freyr jubile lorsqu'il est en compagnie des plus petits, et je dois avouer que je lui laisse volontiers la place, il prend tellement à coeur son rôle d'acteur que la lecture est bien plus vivante lorsque c'est lui qui s'en charge. Il remporte un franc succès même, que je m'en retrouve gêné. Mais pour les plus grands, il faut être plus sérieux, posé et calme, aussi, c'est moi qui assure à ce niveau. Nous avons réussi à trouver nos rôles, un véritable travail d'équipe, bien que le corps en pâtisse, avec la fatigue des échanges, le dieu étant un survolté enchaîné et moi qui fatigue beaucoup plus vite aussi.

Ce qui nous fait, à l'heure actuelle, des journées chargées, qui se terminent fort tard, car en plus de ces activités extra-scolaires, il faut assurer le travail habituel, c'est-à-dire trier et ranger les livres dans leurs rayons, faire des recherches pour les clients, vérifier les commandes et j'en oublie. Heureusement que les heures supplémentaires sont bien payées et que ça ne dure pas toute l'année -  et que des stagiaires viennent en renfort aussi - car je crois que je ne tiendrais pas le coup à faire ça tous les jours, à rentrer à pas d'heure. Alors déjà que je n'ai pas de vie sociale, là, ce n'est pas une bonne idée pour s'en construire une.

Néanmoins, en sortant de la médiathèque, une fois que la directrice nous donne le feu vert, j'ai toujours le sourire aux lèvres, ravi d'avoir accompli la besogne, dans une ambiance calme et qui me plait. Je me sens comme revivre. Et Freyr profite de ces moments pour me poser tout u tas de questions sur les livres que je lis, sur la société actuelle, sur l'Histoire du monde. C'est vrai que je me permets quelques pauses pour nous renseigner sur ces points, pour l'aider à mieux s'intégrer, lui offrant des lectures philosophiques, historiques, religieuses... Il est clair maintenant que nous nous entendons à merveille, et il est un soutien irremplaçable pour moi aussi.

Mais ce soir, on est las d'avoir couru toute la journée, il est silencieux, et je soupire en reprenant la route vers l'appartement. Il fait nuit noir, un peu frais, je resserre ma veste autour de mes épaules et me frottant vaguement les mains. Il n'y a pas de Lune pour éclairer le chemin, pas un chat pour me rassurer. J'ai l'impression qu'il fait glacial, mais c'est sans doute la fatigue qui me donne ce sentiment d'insécurité aussi.

Tout à coup, je me sens propulsé avant de rencontrer un mur et de sentir mon souffle coupé. Je n'arrive qu'à avoir le temps de m'exclamer un :

« hmpf ! »


Avant que je ne constate de ce qu'il se passe. La peur monte directement au cerveau, avec cette poussé d'adrénaline, mais il est clair que je ne fais pas le poids. Je me débats en voyant le regard rouge de la créature, ses crocs, alors qu'un mot se détache de mes doutes :

* Vampire ! *

Mes deux mains se joignent pour unir leurs forces et essayer de retirer sa main de ma bouche, mais rien n'y fait, un bloc de béton, ce type. Mes yeux s'écarquillent, je voudrais hurler, mais c'est à peine si j'arrive à respirer.



Dernière édition par Ludwig F. Eberhart le Sam 16 Mai 2015 - 15:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptySam 11 Avr 2015 - 3:07




Le goût du sang d'un hôte..
feat Ludwig F. Eberhart



Il sent l'odeur de la peur qui émane du jeune homme qu'il vient d'acculer contre le mur. Il esquisse un sourire et le regarde lorsqu'il essaye de retirer la main de sa bouche avec les deux siennes. Gautier l'enlève, mais pour mieux prendre ses poignets et les plaquer également au mur. Son corps toujours pressé contre celui de sa victime, il susurre tout près de son visage.

-Crier ne te servira a rien. Après tout, les rues sont vides. Qui viendrait a ton secours ?~

Ses lèvres sont si proches de celles de l'autre homme qu'il pourrait l'embrasser. L'envie est là, mais il se refuse a le faire. Passant juste la pointe de sa langue sur la pulpe des lèvres si tentantes. Puis, il dépose un léger baiser sur sa mâchoire, mordillant la ligne de celle ci avant de retourner dans son cou. Respirant son odeur quelques secondes.

-Détend toi et tu verras, tout ira vite. Je ferais en sorte que tu ne sentes rien.

Il déploya l'un de ses pouvoirs, lui donnant la sensation d'être contre de la douce mousse. Dans une forêt paisible et bien éclairée. Lui donnant l'impression de sécurité dans un endroit calme. La peur rendait parfois le sang mauvais, alors il devait l'apaiser un peu avant de mordre. Il lécha doucement sa peau une nouvelle fois, préparant la morsure. Mais restant concentré sur ce qu'il devait lui faire ressentir et voir. Un bruit d'eau, une rivière coulait non loin et des oiseaux gazouillaient gaiement.

Puis, le vampire perça la peau, mordant avec envie. Fermant les yeux pour boire, les illusions disparurent en même temps que sa concentration. S'effaçant alors qu'il fronçait le nez et retira ses lèvres du cou de sa victime. Il le regarda un moment. Son sang était infâme... Et il ne connaissait qu'une "espèce" dont le sang était mauvais.. Mais, ce jeune homme ne pouvait pas en être un.. N'est ce pas..? Il l'observait en silence. Le scrutant. Le jaugeant. Mais il ne l'avait pas lâché pour autant.

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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptySam 11 Avr 2015 - 15:57

Mars attacks !

feat. Gautier H. Blackwood

Ma bouche est libéré, mais je suis plaqué contre le mur, la brutalité me laisse sans voix, ou peut-être est-ce la peur ? Je suis incapable d'articuler le moindre mot, incapable de crier à l'aide pour qu'on vienne m'aider. Non, je suis effrayé par sa force, je sais au fond de moi que si je hurle au secours, je ne serais pas la seule victime. Car je vois dans ses yeux pourpres la Mort. Il va me tuer, et je blêmis, mon corps se rigidifie, peut-être qu'il se prépare à ce passage vers l'autre monde.

Mes pensées s'embrouillent à le sentir si prêt, je n'arrive pas à réfléchir, à réagir, j'essaie juste d'échapper à son emprise, mais il me subjugue. Je relève légèrement la tête, tremblant - ou frissonnant ? - livrant ma gorge à lui trop facilement. Mais chacun de ses gestes sont si sensuels, je me sens secouer entre les sentiments. Ma respiration et le rythme de mon coeur se sont accélérés, mais là, je me demande pour quelles raisons, s'il s'agit de la peur de ce qu'il va se produire, ou bien de l'effet qu'il me fait à me toucher si érotiquement.

Mon corps réagit à l'inverse de ce que je devrais, sa voix me chatouille, je me sens perdu. Je me laisse avoir par son charme, mes sens en ébullition, à sentir sa cuisse à hauteur de mon entrejambe pour me coincer. Il pourrait presque me violer sur place, et j'ai peur que ça arrive. Mais un vampire... ça ne viole pas. Ca tue. Je vais mourir, là. Stupidement vidé de mon sang.

Je suis sa proie, entièrement livrée à sa volonté, mais je sens des larmes perler au coin de mes yeux : les regrets au fond de mon coeur, la peur qui se lit sur mon visage, tout s'affiche, mais je n'ai plus la volonté, comme si j'allais simplement m'endormir. Ma tête retombe sur mon épaule, fatiguée, il a tout le loisir de me mordre. Je ferme les yeux et sens ses lèvres, ses crocs percer ma peau. Je serre les lèvres pour retenir l'exclamation de douleur, endurant silencieusement le châtiment.

Tout s'arrêta subitement. La chaleur du contact se rompit et j'ouvrais les yeux, pensant que j'étais mort. Mais la scène était toujours en place et il me scrutait d'un air courroucé. Je le scrutais à mon tour, pour finir par le supplier du regard, pensant qu'il avait une faiblesse passagère. Mais il ne lâchait pas. Ma langue finit par se délier enfin :

« ...J-je vous en supplie... Lâchez-moi... S'il vous plaît... Laissez-moi partir... »


Les larmes finirent par dépasser les frontières et coulèrent le long de mes joues.
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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptySam 11 Avr 2015 - 17:25




Le goût du sang d'un hôte..
feat Ludwig F. Eberhart



Il resserra sa prise sur ses poignets, sa cuisse se coinçant un peu plus contre le jeune homme. Son corps se rapprochant alors qu'il se léchait les lèvres pour essuyer ce mauvais sang. Il haussa un sourcil en l'entendant supplier. Croyait il vraiment que de simples mots auraient la pitié d'un vampire ? Il devait être bien idiot alors. Mais Gautier ne mordit pas une nouvelle fois, il le scrutait de son regard perçant. Comme s'il essayait de découvrir quelque chose. De comprendre ce qui le faisait douter. Puis finalement, il parla, d'une voix un peu rauque et basse.

-Tu n'es pas humain.

Ce n'était pas une question mais bien une affirmation. Il en était persuadé, ce jeune homme n'était pas un humain lambda. Pourtant, il paraissait si faible.. Même pas capable de se défendre.. S'il était vraiment un Dieu comme il le pensait, alors pourquoi ne s'était il pas défendu ? Pourquoi implorer ? N'avait il aucune dignité divine ? Ce n'était pas du tout l'idée qu'il se faisait des Dieux, n'en ayant encore jamais rencontré..

-Qui es tu ? Et ne mens pas ou je ne donne pas cher de ta vie.

Il lui montra les crocs avec un regard froid et déterminé. Preuve que même avec un sang mauvais, il n'hésiterait pas a l'en vider. Même s'il devait pour cela utiliser un autre moyen afin de ne pas s'empoisonner d'un mauvais goût. D'ailleurs, il lui restait sur la langue.. Vivement que cette histoire se règle, qu'il puisse vraiment se nourrir et si possible d'un bon nectar. Il avait bien quelques poches dans son sac en dépannage, mais c'était pas le meilleur sang qu'il ait pu boire..

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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptyDim 12 Avr 2015 - 10:44

Mars attacks !

feat. Gautier H. Blackwood

Je n'ai pas de courage, je suis incapable de faire face, je suis du genre à abandonner dès que je sais que je ne pourrais pas me battre, de fuir dès que l'occasion se présente lorsqu'il y a du danger. Je ne nargue pas la mort, je vis avec la trouille au ventre, comme un couard, un phobique des gens de toute façon. Même si elle n'apparaissait plus comme auparavant, elle restait tapi, là, au creux de mon coeur pour me sauter à la gorge dès qu'elle en avait l'occasion. Elle me faisait faire n'importe quoi : supplier, pleurer, me soumettre lamentablement face à la puissance de cet individu inhumain. Mais ai-je le choix au final ?

Freyr n'est pas là pour m'aider - d'ailleurs, il est jamais là quand on a besoin de lui - et au fond de moi, je ne pense même pas à l'appeler au secours, comme si... c'était naturel en fait. Je pensais qu'il interviendrait de lui-même pour rappeler sa présence dans mon corps, mais rien. Alors soit il a moins de couilles que moi et préfère me laisser crever comme un chien, soit il dort tranquillement dans un coin de mon cerveau. Je préfère opter pour la deuxième réponse, parce que ça risque de m'énerver, alors qu'il est tout de même le premier à me foutre dans la merde, il ne viendrait même pas m'aider.

Ca me rappelle ce jour où je l'ai découvert. ce jour où un monstre nous a agressé dans la rue. Pas un vampire, non, c'était bien pire, je crois, mais je crois que j'étais ivre, je ne me souviens plus des détails, je l'ai juste aperçu le temps qu'il me fende l'épaule de part et d'autre, et que Freyr reprenne le contrôle de mon corps pour nous enfuir. Il ne m'avait pas abandonné ce jour-là... Il avait presque assumé ses conneries.

Mais cette fois, je suis seul, il ne répond pas, ou bien est-ce que j'oublie de l'appeler ? Je ne sais pas où j'en suis, je suis troublé par cette scène, mon corps tremble, mais il est clair qu'il est moins relié à mon corps que moi-même, aussi, la douleur de la morsure ne l'a pas fait réagir. Il pourrait simplement sortir son épée, là, et faire fuir cette créature ! Se battre quoi ! Moi je peux pas le faire, ça...

J'ai mal aux poignets, sa jambe se presse contre mon bas-ventre, c'est affreux comme sensation, car j'ai l'impression de... Mais ce serait tellement ridicule ! De toute façon, il arrive à attirer mon attention en me demandant qui je suis, après avoir déclaré que je ne suis pas humain. Mon regard croise le sien, perplexe, et je commence à esquisser un sourire nerveux, voulant articuler que je ne vois pas de quoi il parle, mais la menace de mort tue les mots au fond de ma gorge, à m'en couper le souffle.

Mon corps tremble à niveau et le côté de mon visage se colle contre le mur froid pour fuir son regard, m'aveugler de ce qu'il me menace. je ne veux pas voir ses crocs, je ne veux pas être là, je veux fuir. Comme si l'aveuglement psychologique pouvait me sortir de cette situation, refuser la réalité pour mieux y échapper, ça ne marche pas à chaque fois et je finis par céder :

« N-non ! J-je suis... Je suis... hu-humain, m-mais... p-pas tout à fait ! I-il y a quelqu'un d'autre, u-un dieu avec moi ! »


C'est la première fois que je raconte une telle chose et ça me paraît si invraisemblable comme histoire que je me souviens pourquoi je ne l'ai jamais dit. Il ne va pas me croire, c'est juste pas possible à croire. Ma vie ne tient qu'à un fil et j'aurais pu raconter plein d'autres conneries, mais non, il a fallut que je lui dise la vérité, et elle est plus invraisemblable que n'importe quel mensonge que j'aurais pu inventer.

Au bord du gouffre, mon corps s'affaisse, je me sens affaibli, je suis au bout du rouleau, mon esprit ne tient pas la tension et j'en reviens à supplier de nouveau, mais à voix faible :

« J'vous en supplie... laissez-moi partir... »


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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptyDim 12 Avr 2015 - 15:28




Le goût du sang d'un hôte..
feat Ludwig F. Eberhart



Il sent le corps du jeune homme contre le sien qui tremble et il ne sait pas s'il doit trouver ça satisfaisant ou pathétique. Il avait envie de le secouer et de lui hurler qu'il soit un homme bordel ! Il avait mordu des femmes se débattant plus que ça et qui elles n'avaient pas versé une larme ni supplié. Puis il le voit détourner la tête a sa menace et serre un peu plus ses poignets. Certainement qu'il lui laisserait deux belles marques violettes sur la peau, mais il s'en moquait éperdument. Il voulait une réponse et il l'aurait. C'est pourquoi il l'écouta avec attention lorsqu'il prit la parole.

Un Dieux avec lui ? Il avait bien vu ça quelque part dans les livres, une histoire avec des hôtes qui seraient un réceptacle pour différents Dieux. Intéressant. Il voulait en savoir plus et cette fois, ce fut son côté scientifique qui était piqué par la curiosité.

Mais il le sent s'affaiblir et s'affaisser contre lui, alors il lâche ses poignets. Passant un bras autour de sa taille pour le garder contre lui et le soutenir en même temps. L'autre main venant chercher son menton pour lui faire tourner la tête et plonger a nouveau dans son regard.

-Quel Dieu ? Depuis combien de temps ? Et comment est il arrivé dans ton corps ?

Il avait passé a la trappe une fois de plus ses supplications pour simplement satisfaire sa soif de connaissances. Lui posant plusieurs questions a la suite et attendant évidemment une réponse. Et si elle n'était pas assez claire, il se chargerait de le faire parler plus. Des méthodes peu orthodoxes ? Qui a dit qu'il devait l'être pour savoir ce qu'il voulait ? Et pourtant...

-Je t'emmène a mon hôtel.

Par cette simple phrase, il ne lui laissait pas vraiment le choix. Remontant son bras dans le dos du jeune homme et lâchant son menton pour passer l'autre sous ses genoux. Le portant comme on le ferait pour une femme et marche en direction de son hôtel. Il avait bien fait attention que le côté mordu soit contre lui, afin que personne ne puisse le voir.

-Ne te fais pas remarquer une fois là bas.

Presque un ton de menace, comme pour lui dire que s'il faisait quoi que ce soit pour les faire repérer, il n'hésiterait pas a mettre fin a sa vie. Dieu ou pas en lui.

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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptyDim 12 Avr 2015 - 23:25

Mars attacks !

feat. Gautier H. Blackwood

Mon corps défaille, l'adrénaline de la panique semble m'abandonner, je me sens affaibli, peut-être à cause de la morsure ou de la résignation ? Peut-être a-t-il même des pouvoirs qui endorment les sens ? Je sens le sang couler sur ma peau, chaud, et son odeur me donne le tournis.

Le vampire ignore mes suppliques, insiste, je n'ai pas le temps de réfléchir, je bloque tout simplement sur ses questions, je bafouille, incapable de répondre correctement :

« Je... Je... »


C'était vraiment pitoyable à voir. Après qu'il m'ait attaqué, j'ai cru que ma dernière heure était arrivée, et pourtant, il ne l'a pas encore fait, il me soutient, alors que j'ai du mal à tenir debout, il me questionne. Tout va trop vite, rien n'est logique, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe.

Moi, je suis né humain, loin de toute forme de magie, loin des créatures, et en quelques mois, j'ai dû encaisser le partage de mon corps avec une divinité, l'utilisation de ses dons, la connaissance de créatures maléfiques et tout ce qui avait attrait à ce monde obscur que j'avais ignoré. J'ai mis les deux pieds dans le plat sans savoir où j'allais, sans rien demander. J'aurais sans doute préféré rester ignorant si on m'avait laissé le choix, ce ne fut pas le cas.

Il ne me laisse pas le temps de répondre, finalement, qu'il m'intime notre départ pour son hôtel. Un vampire à l'hôtel ? Je trouve étrange ce contexte, mais je crois que la perte de sang me fait un peu perdre les sens. Je me laisse faire, ne bronchant pas, plaquant simplement la main contre mon cou pour éviter que ça ne coule davantage, ou pour tâter la douleur et ce qu'il m'a fait. En effet, je regarde la paume de ma main, rougie par le liquide, et affolé, je sens mon coeur s'accélérer. Ce n'est pas un rêve, tout est vrai, et là, il m'emmène où ? A son hôtel. Pour faire quoi ? J'ai peur, mais je n'ose pas bouger, je ressens toute sa puissance dans ses bras qui me portent.

Et si je lui répondais, il me laisserait peut-être partir ? Je tente le coup, humectant mes lèvres avant de répondre, m'éclaircissant la gorge pour articuler intelligiblement :

« Il s'appelle... Freyr, dieu de la vie. Il est là depuis... quelques mois, je crois, je ne sais plus exactement, j'ai perdu la mémoire. On m'a expliqué que... c'est un scientifique... dans un laboratoire qui est capable de faire ça. »


Pourquoi j'ai l'impression que mon histoire n'est pas crédible ? Pourtant, j'observe ses réactions, mais il paraît si sérieux. En fait, il me fait penser à Takehiro. En plus tactile, plus violent... Et effrayant aussi. Je me recroqueville sur moi-même, obéissant gentiment au monstre qui m'amène à sa tanière sans doute pour mieux me dévorer.

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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptySam 18 Avr 2015 - 14:57




Le goût du sang d'un hôte..
feat Ludwig F. Eberhart



Le voyant sur le point de défaillir et incapable de lui donner réponses a ses questions, Gautier avait décidé de le ramener a son hôtel. Le soigner et lui reposer les questions, voilà ce qu'il avait surtout l'intention de faire. Même s'il l'avait menacé de mettre fin a ses jours s'il faisait quoi que ce soit d'inconsidéré. Et autant dire qu'il n'hésiterait pas si cela pouvait lui éviter des ennuis ou une traque.

Il s'arrêta un moment en plein milieu de la rue en l'entendant réussir a parler. L'observant attentivement. Freyr, le Dieu de la vie.. Et alors comme ça, les scientifiques étaient capable de faire ça.. Il allait devoir approfondir les recherches là dessus, parce qu'il n'en avait pas entendu parlé au labo. C'est que ce devait être secret et bien caché.

-Economise tes forces, on arrive bientôt.

Sa voix était neutre, ne montrant ni froid ni chaleur dans ses mots. Un simple "ordre" pour que le jeune homme ne s'épuise pas inutilement. Il passa finalement les portes de l'hôtel et la jeune femme de l'accueil les regarda étrangement. Il lui fit un signe de tête pour lui faire savoir que tout allait bien et serra un peu plus l'hôte de Freyr contre lui d'une manière qui se voulait possessive. Nul besoin de parler, la femme sourit et retourna a ses affaires.

Une fois monté dans sa chambre, il referma la porte et le posa sur le lit. Avant d'aller chercher une trousse de soin et revenir s'occuper de lui. Désinfectant la morsure avant de poser une gaz qu'il fit tenir avec du sparadrap. Il prit ensuite une de ses chemises et lui lança.

-Change toi, tu as du sang sur ton haut.

Il en profita pour sortir une poche de sang en tournant le dos au jeune homme pour qu'il ne le voit pas faire. Puis, il l'ouvrit pour en mettre dans un verre. Servant un second avec de l'alcool dans celui ci. Il lui tendit le second, gardant le premier pour lui. Et prit place sur une chaise qu'il rapprocha du lit.

-Parle moi de Freyr et de toi. En commençant par ton nom serait bien d'ailleurs.  

Les présentations n'étaient pas vraiment la première chose qui venait a l'esprit quand on voulait se nourrir.. Mais maintenant qu'ils allaient discuter, autant qu'il sache comment il s'appel. Il but une gorgée de son verre sans le quitter des yeux.

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MessageSujet: Re: Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] Le goût du sang d'un hôte.. [PV Ludwig] EmptySam 18 Avr 2015 - 23:41

Mars attacks !

feat. Gautier H. Blackwood

Je gémis et me renfrogne sous son ordre d'économiser mon énergie, me recroquevillant dans ses bras puissants, sans oser bouger davantage, gardant la main contre la plaie, tandis que je sentais le sang pisser. Mais en même temps, je suis figé d'effroi à l'idée de devenir l'objet d'un rapt. Enfin, pas un simple kidnapping, je ne suis pas un héritier, je n'ai pas d'argent, pas de famille, rien qui ne me prête de l'intérêt dans ce sens. Seulement, un dieu caché au fond de mon corps. Un dieu qui se réveille enfin.

Je le sens au fond de moi, curieux, mais inactif, silencieux, juste sa conscience se fraie un chemin à mes côtés pour consulter la situation, mais je lui bloque le passage. Je refuse qu'il intervienne, sinon, on serait mort. Je joue la sécurité, alors qu'il commence à forcer le passage pour nous défendre. C'est un combat mental qui commence, alors que je l'incite à se calmer, tandis que je m'épuise mentalement à chercher les mots pour le convaincre. Je ne vois pas le chemin, que nous sommes déjà arrivés à son hôtel.

Nous avons eu de la chance de ne croiser personne sur la route - en même temps, il fait nuit - mais ce n'est pas le cas de la réception du bâtiment, où la présence d'une hôtesse m'obligea à me dissimulant en m'agrippant au haut de mon agresseur pour cacher mon visage, afin qu'elle ne voit rien. Dans ma tête, Freyr hurle de mon manque de couilles pour alerter les témoins pour qu'elle me sauve de ce mauvais pas. Et en même temps, je tiens à la vie et je ne veux pas impliquer d'autres personnes. Qui sait de quoi il est capable.

Dans la chambre, c'est soin intensif. Je réagis et sursaute à chacun de ses contacts, surpris par sa douceur, et effrayé qu'il ne tente un mouvement agressif en ma direction pour mettre fin à la torture. Mes lèvres sont scellées, mais j'en ai mal au ventre à force de me contracter nerveusement. Je retire timidement mon haut, constatant en effet que ma chemise blanche était foutue, l'échangeant avec celle qu'il me prête - ou donne ? - sentant la fraîcheur et le parfum de propre du tissus.

Prenant le verre entre les mains, je le fixais avec suspicion, et ne le bus pas, ne connaissant que trop bien les effets de l'alcool sur mon organisme, alors si en plus il avait glissé une drogue dedans, ce serait fini de moi. Je me fais sans doute beaucoup d'idées, la paranoïa prend le dessus, mais comme ce "rendez-vous" est loin d'être dans la norme, je crois que je peux imaginer le pire, surtout après avoir été mordu aussi sauvagement. J'ai déjà la chance d'être encore en vie, en fait.

Le verre commence à tourner entre mes mains, nerveusement, tandis que j'hésite à ce que je dois dire, cherchant les mots. Ma langue se délie sans l'aide de l'alcool, mais je me sens obligé, je n'ai pas le choix, et je balbutie. Enfin j'essaie, car cette fois, Freyr ne me laisse pas le choix. J'ai été suffisamment déstabilisé et affaibli pour qu'il prenne ma place sans rencontrer énormément de mes barrières mentales.

« Je crois pas que ça va être possible. Je sais pas qui t'es, mais je sais que t'es un vampire, t'es de nos créations et tu dois nous respecter, nous les dieux. »


Sa voix se durcit et je sens de la colère qui fait battre mon coeur. Mes poings se serrent et je me lève, tandis que Freyr continue sur sa lancée.

« De quel droit t'es-tu attaqué à mon hôte ?! Laisse-nous partir et aucun mal ne te sera fait. »


Pour souligner ses propos, il fait jaillir Skirnir de ma paume et je découvre que depuis la dernière fois, elle avait davantage l'apparence d'une épée que d'une simple dague. Mais je crois que j'étais davantage effrayé par ce qui allait se passer par la suite qu'autre chose. Pourtant, il ne se démonta pas et recula pour atteindre la porte de la chambre, profitant de la surprise de notre hôte pour s'échapper.

Ce fut rapide, il n'a pas hésité une seconde et ne semble pas immobilisé par la peur comme je l'avais été. J'ignore s'il compte nous poursuivre, je ne l'entends pas, mais Freyr, bien qu'affaibli par mon corps qui avait perdu du sang tout de même, n'en démordait pas et sortit rapidement de l'hôtel, en sortant le portable de ma poche et il composa le premier numéro du répertoire pour appeler au secours, pendant qu'il courrait jusqu'à notre logement de fortune.

Evidemment, il tomba sur le répondeur.
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