In the dreams

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In the dreams

Chats et maisons

Guillaume était étendu sur son lit en vrai, mais c'était sans compter sur ses rêves qui le transportait sans le vouloir dans des lieux plus lointains. Il papillonna des yeux en voyant un jeune chat blanc dur le porche d'une maison écarlate. Il penchait la tête me demandant bien ce que voulait me dire ses songes. Il soupira en essayant d'attraper ce jeune chat, mais il sauta dans les bras d'un homme entouré de pleins d'autre, il avait une famille, il n'avait pas besoin de lui. Il sentit ses larmes couler doucement sur ses joues. Il avait mal, mais pourquoi ce n'était qu'un chat blanc. Il soupira un peu en se laissant tomber sur le sol, il porta sa main sur ses lèvres il sentit son regard changé, pourquoi, il n'avait pas si soif que cela. Alors pourquoi mes yeux prenaient la couleur du sang. Il secoua sa tête, il regarda autour de lui et reconnaissait un peu la cité marine, mais, il n'était jamais allé dans ce quartier, il vit un chat brun venir à lui il le caressa doucement puis il s'en alla, il le laissa partir. Il n'avait pas le cœur de suivre ces animaux. Il pouvait voir un chien roux, mais roux lui montrer les dents. Il se recula pour percuter une maison, celle-ci était d'un noir profond. Elle lui faisait un peu froid dans le dos. Il s'en éloigna. Il respira à fond avant de lâcher un gros soupir, son songe, lui faisait peur. Il savait qu'il devait rester calme, que sa vision se résorberait dès qu'elle aurait fini de lui transmettre le message qu'il fallait. Il roula des yeux.

-Mais que veux-tu dire ? Je ne comprends pas.

Guillaume savait que son rêve parlait toujours sous forme d’énigme, comme si c'était si compliqué de donner des réponses claire, heureusement, il avait étudier Freud et ses grandes études car sinon, il serrait perdu et ce depuis longtemps. Il laissa le temps mettre les choses au clair si les chats représentait ses amours, a quoi pouvait correspondre le chat brun ? Il n'en savait rien, pourquoi il ne pouvait saisir le blanc, il était triste, il sentit un vague de nostalgie et une légère soif lui tenailler, il devait trouver ce brun au plus vite pour tenter d'en faire de lui un calice. Oublié son ancien, il avait disparu pour aller dans cette maison rouge, comme d'autres vampires, pourquoi eux et pas lui dans ce cas. Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, la chose positive dans tout cela c'est qu'il allait rencontrer quelqu'un. Il sentit son cœur se serrer, c'était bien la première fois qu'il avait deux calice en même temps, l'autre était absent de toute manière. Il ne devait pas s'embêter avec tout cela, lassé, il ferma les yeux tentant de sortir de son rêve. Il n'y arrivait pas, mais pourquoi. Il se pinça pour s'éveiller, sans succès. Il était bien trop pris dans ses visions troubles du futur.

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Sailordream

Les paupières se ferment, sans demander leurs restes. Lourdes, elles te guident vers le sommeil, dans un royaume que seuls les dieux savent diriger. Protégé par le dieu Bes, tu te laisses bercé par les criquets chantant dans le champ de sable, sous ta fenêtre ouverte.

Les heures passent, mais dans cet autre univers, le temps est altéré, il n'existe plus car le passé, le présent et le futur se côtoient. Tu en as l'habitude, maintenant, et tu aimes voyager là, car tu te sens libre de toute entrave. Surfant sur les vagues de sable qui t'obéissent, tu scrutes, tu observes et t'épanouis en admirant le rêve des autres. Certains ne te laissent pas d'accès, tu peux juste jeter un coup d'oeil à travers l'interstice et d'autres laissent la porte grande ouverte. Quelque fois tu t'y balades, par curiosité, mais tu évites de croiser le rêveur, pour ne pas lui laisser de souvenir de toi.

L'exclusivité était à ta soeur.

Une porte s'ouvre non loin, la lumière t'éblouit, la vision est étrange, comme trop réelle. Cela arrivait parfois, mais tu ne t'en approchais pas en temps normal.

Or, cette fois, ta curiosité se montra plus forte. Tes pas te mènent vers cette ouverture et tu découvres à travers un paysage que tu ne connais pas, rempli de bleu, de l'eau à foison, un vent frais et marin ébouriffe ta tignasse. Tu avances à pas lents, regardant tout autour de toi d'un air émerveillé.

Il n'y a personne dans les rues, te semblait-il, en dehors d'un chat. Un chat qui court vers toi, se love un instant contre tes jambes, miaule et disparait en retournant sur ses pas.

Tu le suis.

Les chats, chez toi, sont des symboles de protection, avatars de Bastet, messagers des dieux. Tu estimes qu'il a un message à te délivrer, mais ne te trompe pas, tu es dans le rêve d'un autre.

Pourtant tu le suis. Et tu le perds de vue. Cherchant de tout côté, tu ne fais plus attention à là où tu mets les pieds, silencieux, tout est si calme ici, et seul le clapotis des vagues perturbent ce calme, jusqu'à ce que tu heurtes un corps étranger que tu ne pensais pas croiser sur ta route. Te retournant précipitamment, tu fais face au rêveur, surpris et confus :

« P-pardon ! »

Tu restes silencieux, si tu dis un mot de plus, il va trouver cela bizarre, après tout, tu n'as rien à faire ici. Alors tu souris, d'un air gêné.

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In the dreams

Chats et maisons

Guillaume ouvrit les yeux, il ne servait à rien qu'il reste immobile, ses visions continueront tant qu'elles n'avaient pas fait comprendre au vampire qu'il ne serait jamais tranquille. Avec ses histoires de cœurs, il n'avait pas fini d'en voir de toutes les couleurs. Il lâcha un autre soupir et avançait parmi les rues pavés, certains un peu branlant manquèrent de le faire tomber. Il remerciait ses réflexes de ne pas le faire tomber encore et encore. Il sentait cet air marin, il se disait que ce dernier représentait le voyage, il allait bientôt voyager. Le chien roux s'approcha du psychologue, il grognait, comme si ce dernier voulait le mordre. Il fouilla ses poches et lui donna un sucre, il partit joyeusement. Au moins, il lui foutrait la paix. Il continua son chemin comme si rien n'était, observant tout, il voyait toujours au loin cette maison rouge et le chat blanc miaula joyeusement, comme pour le provoquer. Il serra un peu des dents avant de se tourner vivement. Il fonçait droit devant lui, jusqu'à être percuter par quelqu'un, ses cheveux bleu qui tombaient sur le sol. Lui qui n'avait pas croisé d'autres êtres parlant comme lui, il trouva son apparition étrange, il ne connaissait pas cette personne. Il alla tâter le jeune homme en face de lui, il était bien réel.

-Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un maintenant, j'ai qu'à à des silhouette voir une personne dans mes rêves apporte quoi comme message. Je me présente Guillaume Bohan, bien qu'à mon avis ça sert que je le dise, diantre, qu'est-ce que je vais faire ?

Guillaume prit sa tête entre les mains avant de voir le chat au pieds de l'homme, il tenta de le toucher, mais il s’abrita derrière les jambes de l'inconnu, il roula des yeux. Et le laissa se cacher, ça ne servait à rien qu'il insiste, il finirait comme ce chat blanc, loin de lui. Il gratta sa nuque et regarda les rues, tout était abandonné, seule la maison était occupée, ces silhouettes bougeaient dans une danse étrange, il essaya de défaire ce que ça pouvait être. Il n trouva pas, ça l'énervait il frappa une maison qui partit en morceau sous son coup, pas solide. Il n'avait rien à se reprocher de toute façon. Ce n'était qu'un rêve. Le chaton grimpa sur son dos, il pouvait sentir ses griffes lui abîmer le dos, il grimaça un peu. Le chat se frotta contre la joue du vampire, il sentit ses yeux redevenir doré. Comme un miracle, il n'avait plus soif, envolée, ce n'était qu'un songe, mais avec cela il avait la confirmation, il allait rencontrer un nouveau calice, il était content. Il n'aurait plus soif, c'était horrible comme sensation, mais cela signifiait aussi que dans cette maison le chat blanc était plus heureux. Il se laissa tomber, il pleurait, pourquoi, eux et pas lui. Il frappa le sol à se briser les poings, ça faisait mal, Guillaume était triste, cette tristesse se muerait en haine. Il le savait.

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Sailordream

L'homme parle, mais ne s'adresse pas vraiment à son interlocuteur.

Il se prend la tête, littéralement et psychologiquement, il se pose trop de questions, tous les hommes se posent trop de questions, pour finalement obtenir quoi ? La paix ?

Un petit nuage passe au-dessus de ta tête, c'est ton petit nuage de couleur du sable qui te suit partout, pour te guider au travers des rêves, celui qui te représente, comme une ambassadeur auprès des rêveurs.

Tu penches la tête sur le côté de ce petit air de chiot curieux, sans apporter de réponse à sa question. Après tout, que pouvais-tu dire ? Mentir ? Tu ne sais pas mentir. Et dire la vérité pourrait dévoiler ton don, et tu savais que cela serait un rude sacrifice, une erreur fatale.

Suivant chacun de ses mouvements, tu es surpris de voir l'intensité de ses sentiments, cette force dans la destruction d'un bâtiment, même s'il ne s'agit que d'un rêve, aussi particulier soit-il. Tu ne bouges pas, observe simplement, comme tu l'as toujours fait, comme si tu étais ce petit nuage, immuable.

Mais tu remarquais les changements de comportement et tu ne savais rester insensible devant la détresse, alors tu te baisses à sa hauteur, sans mot dire, pour poser ta main sur son épaule, dans un geste de compassion. Un sourire se dessine sur ton visage et tu te décides à parler.

« Les rêves sont les messages des dieux, mais il ne tient qu'à vous de les interpréter. Ne soyez pas effondré, si vous n'en avez pas la force, plus tard vous y réfléchirez. »

Tu t'inquiètes de son état désespéré, tu aimerais pouvoir faire quelque chose, alors tu te relèves et lui tends une main salvatrice, aussi calme que possible. Peut-être avait-il cette puissance impressionnante, mais les rêves donnaient des dons particuliers aux individus, alors ça ne t'impressionnait pas. Combien de fois as-tu vu ta soeur voler dans les airs ?

« Venez avec moi, vous allez me raconter votre rêve et on va l'interpréter ensemble, si vous le voulez. Je me nomme Sohan. »

Tant de maturité et de confiance en toi, Sohan, tu es prêt à supporter le malheur des autres sur tes frêles épaules afin de leur rendre leur sourire. Car un rêve ne doit pas être mauvais, il doit apporter cette liberté que les humains ne possèdent pas en réalité.

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In the dreams

Chats et maisons

Guillaume était toujours dans un état proche de la folie furieuse, il n'aimait pas ça, il avait besoin qu'on lui dise qu'il avait fait son mieux pour garder Gabriel à ses côtés. Il soupira, il pensais encore à cet homme alors qu'il était à présent dans cette maison rouge comme le sang. Mes yeux au moins avait repris leur teinte grâce au chat qui se tenait sur mon épaule, il ne ronronnait pas, il était juste là pour calmer ma soif, celle qui me tiraillait et ce depuis maintenant plus d'une semaine, ça en devenait insupportable, ce n'était pas comme si il était mort, car dans ce cas, le psychologue pouvait passer plusieurs années sans boire. Non il était vivant. Le vampire lâcha un soupir, il était un peu calmé par ce chat à ses côté, ce dernier emmettait un ronron presque silencieux à cette pensée, donc il pouvait encore croire à cet amour. L'homme du rêve aux cheveux bleu posait sa main sur l'épaule du sang-bleu. Il annonçait son discours, sans s'arrêter. Il se relevait grâce à son aide, il avait le cœur si douloureux, c'était si mal qu'il cherche un remplaçant ? Il parlait doucement, ça rassurait l'homme prit dans ses songes, pourquoi avait-il venu à cet endroit, il connaissait la cité marine, son grand âge lui avait permis de faire des voyages. Il prit sa main, il sentit un courant remonter le long de son corps. Il n'avait rien à voir avec son rêve, il venait visiter celui de l'homme aux yeux dorés.

-La cité marine m'apporte déjà le message d'un nouveau départ, par contre ce village abandonné est sûrement une projection de ce que je suis. Ces maison représente des souvenirs, que j'ai laissé dans ma tête, maintenant, ils sont vide de sens. Je peux aller dedans, mais seule la nostalgie m'attendra. Vous êtes donc Réel, excusez-moi pour tout à l'heure. Je ne m'attendait pas à voir quelqu'un dans mes songes surtout qu'il me délivre des messages du futur.

Guillaume avait conscience de son don, mais que tout pouvait changer avec une simple action, c'est pour cela que ses songes étaient étranges, il devait les interprétés. Il sourit à cet homme, si il était là, même si c'était un étranger qui matait ses songes comme ça, en faisait comme si rien n'était. Il le regardait, les yeux remplis d'espoir. Cette maison rouge et ses gens, serrais-je obligé de voir mon calice aller ailleurs ? C'était la question qui lui brûlait les lèvres, mais il avait peur de la réponses, quand au loin il entendait des explosions suivit d'une musique qui se voulait violente et digne d'un grand film de gangster. Il sursauta un peu en voyant bien qu'il était à l'abri avec cet homme, un voyageur qui s’incrustait dans ses rêves. Ces explosions n'était que le signe d'une organisation voulant s'étendre au monde entier. Il laissa un rire en entendant la musique, pour la discrétion, ils repasseront. Ils sont loin d'être silencieux, il savait qu'il aurait rien à voir avec cela, il n'était qu'un psychologue à qui ont confiait parfois des criminel pour leur santé et prouvé leurs innocence, les guider sur la bonne route avec ses conseils.

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HRP :

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Sailordream

Il nomme la Cité Marine le paysage azur dans lequel a lieu le voyage.

Cette cité, tu ne la connais que de nom, mais il arrivait souvent que de nouveaux lieux apparaissent dans les rêves, alors tu n'y prêtais pas vraiment attention, mais rarement on y donnait des noms.

L'interprétation d'un rêve pouvait être compris de manière générale, tel un mot pouvait signifier à la base une seule chose, mais il pouvait être interpréter de tellement de manières différentes, selon la façon dont il est prononcé, celui qui l'entend, son état psychologique, sa perception du monde… Ainsi, les chats, tu les vénères, mais celui qui est allergique à leurs poils y verra peut-être un message néfaste.

L'homme découvrit ta nature, celle de la réalité qui t'englobait, toi, simple voyageur des rêves qui t'invites par curiosité, te faisant regretter de t'être incrusté dans celui-ci. Le visage bas, tu profères des excuses maladroite, coupable d'un enfantillage.

« Je suis désolé, je ne voulais pas m'insurger ainsi dans votre vie privée. C'est … Je n'aime pas voir les gens malheureux... »

Tu baisses la tête lamentablement parce qu'en plus, avec ses révélations, tu ne sais pas comment l'aider. Tu voulais te montrer attentif, compatissant, mais tu n'es rien d'autre qu'un enfant qui voulait se croire grand.

Pourtant, tu te disais qu'il ne fallait pas voir les choses ainsi, cet homme était plein de remords, et il continuerait à vivre ainsi s'il ne voyait son passé qu'en noir et blanc. Tu oses tourner de nouveau son regard suggestif vers lui.

« Regrettez-vous votre vie ? Pourtant, vu-ous devez avoir des bons souvenirs ? Pourquoi ne pas garder ceux-là pour rendre l'instant plus agréable ? »

Les gens voient tout en noir, alors leur vie devient grise, sans autre goût que l'amertume du regret. Mais si on y ajoute cette pointe de couleur, alors la perception change, le regard s'illumine et on apprécie chaque instant.

Tu as le regard de cet enfant qui découvre le monde, tu es cette âme enfantine et candide qui aimerait pouvoir tout résoudre avec une parole.

Tu te sens impuissant. Tant que sans t'en rendre compte tu rapetisses dans tes vêtements, perdant quelques années physiquement, même en rêve, t'amenant à tes douze ans environ. Ta voix perd de son intonation masculine et tu te rend compte que tu as usé de ce don si étrange, sans le vouloir. Mettant tes mains devant la bouche alors que tu t'apprêtais à dire quelque chose, tu paniques et les larmes te montent aux yeux.

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In the dreams

Chats et maisons

Guillaume entendit les mots de ce jeune homme, ce n'était guerre difficile d'être plus jeune que le vampire lui qui avait un millénaire demi et des poussières, même un papy lui paraissait jeune. Il était désolé pour lui, il avait vu le malheur du sang-bleu. Il se mordit doucement les lèvres, il n'avait pas voulu se montrer faible, mais il était trop tard. Il posa une main sur la tête du jeune homme et frotta ses cheveux sombres. Il posait des questions assez pertinentes à l'ancêtre qu'il était. Il sourit en voyant que cet homme ne lui voulait aucun mal, il voulait sûrement comprendre ce qui lui arrivait, pourquoi ces maisons étaient là représentant ses souvenirs. Il sourit en entendant l'homme lui dire qu'il était en quelques sortes prisonniers de ces morceaux de vie bien trop longue. Il rit un peu en frottant ses cheveux, il ne lui en voulait pas, au final ça revenait au même. Il avait réfléchit, il voulait garder les souvenirs de ses amants et amantes, les gens qui ont fait de lui un homme bon. Il passa une main dans son propre cou et grognait un peu.

-Bah, je garde que mes bons souvenirs, mais ils prennes de la place à cause de mon immortalité, si je devais garder qu'un seul souvenir, c'est la première personne qui a compté pour moi. Je laisse ses souvenirs car ils me guident et m'aide pour mon présent et futur, je ne suis pas de ces gars enfermé dans leur passé.

Guillaume savait que cela ne servait à rien, ses calices changeaient avec le temps, sans jamais les transformer en vampire, pourtant il pouvait le faire. Il soupira doucement en voyant bien que ça servait à rie de se préoccuper de son passé, surtout dans ses visions de l'avenir, il avait hâte de croiser ce chat brun, de comprendre surtout pourquoi le blanc le fuyait. Il sourit malgré tout quand le chat descendait de son épaule, ses yeux rivèrent au rouge, la soif le guettait. Pauvre sang-bleu assoiffé par son calice, était-il possible d'en avoir un qui le fuyais pas, devrait-il encore faire confiance à ses parents pour les choisir. Il lâcha un soupir. Il n'aimait pas trop être comme cela. Trop attaché à ses choses. Il se mit assis sur les marches, il entendait des rires au loin. Il était heureux dans le futur, ces rires n'étaient pas les siens, ceux d'un inconnu, son timbre faisait fondre le vampire. Guillaume se demandait bien ce qu'il allait lui arriver, il était presque dégoûté de vivre. Il se prit la tête et fut touché par un oiseau, qui s'envolait en sifflant la mélodie qu'aimait tant son amoureux d'autrefois. Il sourit. Plus de passé, l'avenir.

-Je vais arrêté de m'en faire et avancer dans mon avenir, j'aimerai savoir, vous êtes quoi au juste ? Un magicien ? Un hôte ? Un vampire ? Un chasseur ?

Guillaume devait e savoir, il ne pouvait fuir ses rêves. Il devait attendre son réveil. Continuer ses visions sur l'avenir.

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Sailordream

Tu écoutes ses réponses, mais même s'il essaie de se convaincre qu'il ne vit pas dans le passé, tu ressens une pointe de nostalgie, de regrets dans sa voix. Son sourire est trop faible pour être sincère. De plus, tu n'étais pas sûr d'avoir compris : il avait parlé d'immortalité ? Serait-il… un Dieu ? Est-ce pour cela que tu as ce sentiment étrange qui t'envahit depuis que tu es entré dans ce rêve ?

Perturbé par toutes ces questions, cette impuissance, ton corps avait réagi en adéquation avec ta conscience qui te rappelait combien tu n'étais qu'un gamin sur cette terre, un nouveau-né pour certains, ô croyant de ces divinités pour certains disparues, tu ne représentais rien, à part une petite fourmi frôlant la terre sacrée d'un être supérieur.

Alors tu redeviens cet enfant peureux, qui goûtait seulement les arômes frais de l'adolescence. Ton pantalon descend un peu, ne tenant plus sur tes hanches, tu le rattrapes de justesse avec tes mains, tandis que ta veste devient trop grande. Paniqué à l'idée d'exercer ton pouvoir sous la vue d'un inconnu, les sanglots dépassent tes paupières et commencent à couler le long de tes joues.

L'homme ne s'en est pas rendu compte, mais ça ne saurait tarder, tu ne sais pas comment retrouver ta taille, et tu n'arrives pas à lui répondre, hoquetant lamentablement, de cette petite voix de prépubère :

« Je… Je… uh… »

Tu ne sais pas où tu en es, tu ne comprends pas, tu sens que tu as fait une erreur d'être venu ici, et il était trop tard pour réparer ça. Tu baisses la tête, vaincu, et essuies les larmes d'un revers de bras, en essayant de te montrer fort, même si c'est déjà foutu. Tu ne comprends pas ce qu'il te dit, tu veux savoir, alors tu demandes d'une voix timide.

« Je suis juste u-un petit garçon… *sigh* c'est tout... »

Tous ces termes pour désigner des personnes, que tu ne connais pas. Peut-être peux-tu être qualifier de magicien, mais tes parents ne t'ont jamais rien dit de tel. Au contraire, tu devais leur cacher, parce qu'ils te regardaient, quand ils l'apprenaient, avec un air effrayé. Alors ça devait rester un secret. Mais tu as le sentiment que cet homme fait partie de ton monde, ce monde où tu n'oses pas entrer, car on t'a dit que c'était dangereux.

Tu es curieux, Sohan.

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In the dreams

Mort?

Ces rires lointains, toujours, fantôme de mon passé, il pouvait pas les ignorer. Comme la taille de ce gosse qui prenait les traits de sa petite enfance. Guillaume pouvait faire qu'il voulait dans ces rêves, il avait tout de même ses limites qu'il ne dépassait pas. Il était aussi piégé que toi dans cette vision effrayante le chat brun s'amusait avec des ronces, il se blessait et trouvait cela amusant. Il disait être qu'un petit garçon. Le vampire ne le croyait pas, mais il laissa le jeune homme croire qu'il était ordinaire. Ce monde est peuplé de magie, nous sommes les créatures des dieux. Même nous les vampires, intangible et sage, parfois cruel, les années nous faisait-elles devenir des créatures horrible, hors de question qu'il devienne une personne comme cela.

-Un garçon aux pouvoirs étranges, mais fascinant, n'ai pas peur d'eux, ils sont en toi. Je peux t'aider, ne fait pas attention à ce qui t'entoure, ce n'est qu'une rêve.

Guillaume voyait qu'au final, il n'aurait rien, que la fin l'attendait, dans cette rue, il perdrait connaissance après avoir croisé ce chat brun, il aurait pas calmer cette soif. Il se sentait mal. Au final, c'était peut-être ça la solution pour ne plus entrer dans ce cercle infernal. Il eut un rire amer, pauvre gosse qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait ? Il prit sa main et essaya de lui trouver une sortie, l'obscurité plongeait soudain dans la cité presque fictive du vampire, un obscurité qui présageait rien de bon, sa fin était donc toute proche, il n'aurait jamais d'enfant, il pouvait rejoindre son calice, celui qu'il avait tant aimé. Qu'est qu'il le retenait, pas ces chats, il lui filait entre les mains, maintenant seul l'obscurité l'attendait. Sa mort serait comme ça. Il lâcha un soupir, il n'en pouvait plus il se laissa tomber sur le sol, il frappa le sol, cette soif ne serait jamais étanchée, étais-ce seulement d'avoir quelqu'un à ses côtés, il défonçait le sol. Il entendait un craquement, l'enfer lui tendait les bras. Son cœur rata un battement, il regarda autour de lui, le noir, les goûtes qui tombait en rythme. Il frissonna de tout son long. La peur commençait à le ronger. Il regardait si le gamin était là. L'avait-il emporter dans sa chute ? Il eut la boule au ventre, il devait pas tuer ce pauvre curieux. Il avait rien fait. Juste pénétrer dans ses songes.

-Sohan ? Sohan, gamin où est-tu ? Tu n'est pas blessé ? Sohan.

Une Ombre l'approcha, elle posait sa main osseuse sur l'épaule de Guillaume.

-Ah au secours, par pitié. Je veux pas mourir !

Il hurla un cri strident, pas très masculin, il avait peur, il se foutait en boule dans un coin, la mort n'était pas plus douce, elle filait une de ses trouilles. Il se sentais trembler de partout. L'ombre s'approchait de lui, il se mit à courir aussi bien que ses jambes pouvait le porter.

-Pas mourir, mais si c'était ça la solution ? Je ne sais plus, rah.

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Sailordream

A 19 ans, on en commence à avoir parcouru un bout de chemin de vie, on continue à apprendre, mais l'apprentissage approche de sa fin, même si on en connaît pas le quart de ce qu'on devrait.

A 19 ans, tu devines plus ou moins ce que tu es, un magicien, mais sans en avoir la certitude, tu suis ton bonhomme de chemin en cherchant, en apprenant seul qui tu es, sans en parler à qui que ce soit, de crainte qu'on te prenne pour un fou. Car oui, c'est une histoire de fou, toi qui es le seul de ta famille à vivre cela, sans doute, dans le secret, tu t'es soumis au silence sans demander ton reste, pour te protéger. Et c'est vrai que personne ne t'a jamais embêté sur ce sujet.

Sauf que là, tu ne contrôles pas ce don, tu as désormais 12 ans, avec tous tes doutes d'antan, tes craintes, ton ignorance, le jour où tu as voyagé pour la première fois dans les rêves.

A 12 ans, tu es impuissant, au bord des larmes, sans comprendre ce qu'il se passe. Tu e comprends pas ce que l'homme fait, il s'effondre après t'avoir rassuré. Pas si rassurant, finalement. Tu recules d'un pas, craintif, car il est un inconnu.

Puis l'obscurité. Tu ne hurles pas, mais elle t'étouffe, elle étouffe les sanglots au fond de ta gorge et la panique te monte dans tout le corps, te paralysant. Tu n'entends plus rien, tu sens qu'il te faut partir. Oui, tu dois fuir. Ce n'est plus un rêve, et tu as peur. Tu n'aurais pas dû entrer ici, tu le savais.

Un nouveau pas en arrière, l'autre présence hurle, il appelle, mais tu ne comprends pas, les larmes coulent le long de tes joues et tu te détournes, en te criant en toi :

Ce n'est qu'un rêve ! Ce n'est qu'un rêve !

Tu cours sans t'arrêter, de là où tu es arrivé, passant le portail entre les rêves pour retrouver ton royaume de sable, où, lentement, les portails menant aux autres rêves se ferment. Les gens s'éveillent, il est bientôt l'heure pour ceux qui se lèvent tôt.

Brusquement ton corps se soulève, transpirant, dans ce lit trop grand, tu te recroquevilles, effrayé et tremblant, toujours dans cet adolescent de 12 ans, les larmes aux yeux.

C'est fini.

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