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rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡

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MessageSujet: rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ EmptyJeu 8 Mai 2014 - 9:40

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Porter le nom « Rhodes » de nos jours présentait autant de privilèges que d'emmerdes. C'était la première leçon à apprendre, que nous avions tous – sans exception – entendu au moins une fois dans nos vies, à cause de ces pères trop à cheval sur les traditions, qui amenaient leur lot de rivalité héréditaire. Il y avait longtemps que j'avais cessé de compter les inconvénients, mais l'un d'eux m'était revenu le jour où j'avais reçu ce courrier cacheté du calligraphique « R » que je n'espérais plus revoir avant ma mort. C'était un courrier des plus impersonnels, quand bien même il avait été commandé par ma grand-mère. Je l'avais ouvert par curiosité, et avais découvert sans grande surprise que tante Laeticia était décédée dans un tragique accident de bateau au large de Marina. Une Rhodes morte noyée, quelle ironie. Mais c'était compréhensible, après tout elle faisait partie d'une branche un peu éloignée de nous, tante Laeticia. Les Rhodes était une grande famille, mais à partir du moment où une femme était plus âgée que toi-même, tu ne pouvais l'appeler que « tante » et pas autrement, sinon quoi tu vexais ta mère. Mais qui s'en souciait ? Le trait que l'on avait tous en commun était cet égoïsme à toutes épreuves que l'on masquait derrière des principes hypocrites et vides de sens.

Notre couleur de deuil était le blanc. Hors de question de porter du noir lorsqu'on avait une peau aussi claire et des cheveux aussi blonds. Le noir m'allait à ravir, car contrairement à tous les conservateurs,  je savais comment le porter. On était la nouvelle génération de la famille, nous toutes avec nos longues jambes et nos cheveux ondoyants que l'on héritait toutes de nos pères respectifs. Il était de notre devoir moral de casser les traditions, quand bien même rien de cela ne nous concernait. J'avais cependant passé une robe blanche, avec une pensée pour Leah qui aurait aimé que je me réconcilie avec les Rhodes qui me considéraient aujourd'hui comme... une sorte de mouton noir. Mais qu'importe, si je ne me pliais pas à leur code vestimentaire, ils ne me laisseraient pas entrer. Et j'avais décidé de poursuivre mon effort jusqu'au bout. Pour Eleanora.

« Anna. »
« Tante Caroline. »

En la saluant d'un signe de la tête formel, je remarquai les rides qui commençaient à marquer le coin de ses yeux, ainsi que celle qui barrait durement son front. Son fils et sa fille, deux jumeaux d'une demi-douzaine d'années environ lui passèrent dans les jambes et je les observai lui mener la vie dure avant qu'elle ne me congédie de ce sourire plein d'hypocrisie qui me disait « profite bien de ta beauté et ta jeunesse, on te les enlèvera dès l'instant où tu passeras devant l'autel. » Pauvre Caroline, si seulement tu savais. Je passais le couloir principal de la maison, bondé de toutes les têtes blondes que j'avais pu voir où dont j'avais pu entendu parler durant mon enfance. Je ne les connaissais pas tous, mais ceux qui m'avaient été familiers me toisaient comme si j'avais fait quelque chose de mal. Oh oui c'est vrai : j'avais tué ma sœur, ils étaient obligés de me le rappeler à chaque fois, comme si ça n'était pas suffisamment douloureux à supporter. Je cherchai mes parents du regard, mais visiblement ils n'avaient pas réussi à se déplacer, quand bien même cette maison était la leur. L'un de mes cousins m'aborda, me saluant d'un baisemain délicat, son regatd brûlant de cette malice qui me donnait envie de vomir.

« Nathaniel. »
« Tu es délicieuse aujourd'hui, Anna. »

Mon sourire disait « pas la peine de me le dire, je le sais déjà » et il le lâcha, une lueur taquine dans le regard. Heureusement pour lui, je n'avais rien mangé donc rien à rendre. Sa manière de me regarder me fit comprendre que malgré nos liens de parenté, tous ces gens étaient comme des inconnus pour moi. Ça avait été le cas à partir du moment où ils m'avaient tourné le dos le jour de la mort de ma petite Leah. Je pris congé de Nathaniel mais il me suivit, poursuivant une conversation qui n'aurait jamais eu lieu d'être si je n'avais pas... aussi bien grandi. C'était la première réunion de famille à laquelle j'assistais depuis le jour où j'avais quitté la demeure familiale pour m'installer à Terraria.

Nous avions enterré tante Laeticia plus tôt dans la soirée, désormais la famille était réunie pour dîner. Certains visages se tournèrent dans ma direction, emplis d'un mépris mêlé à une certaine admiration. Comment auraient-ils pu savoir que la Némésis de la famille serait devenue une aussi délicieuse créature ? Je ne pouvais pas leur en vouloir d'éprouver une jalousie non assumée à mon égard, et cette pensée me fit sourire intérieurement. Je passai devant un miroir et m'observai un instant. L'absence de bretelles sur le buste et la manière dont elle me moulait les hanches me donnait un aspect assez spécial, raison pour laquelle j'avais opté pour ses talons légèrement moins hauts que d'ordinaire. Inutile de passer pour une salope le jour de l'enterrement de notre très chaste tante Laeticia, qui avait fini sa vie vieille fille faute d'avoir trop rêvé d'un prince charmant qui n'arriverait jamais. Lorsque je levai les yeux, mon regard en croisa un autre.

« Tiens, bonsoir Elizabeth. » lâchais-je avec mépris.
« Effy, ravissante, comme toujours. » ajouta Nate, qui la toisait de ses yeux de prédateur.

En parlant de salope...
On faisait partie de la même famille. J'étais aussi mage qu'elle était humaine – soit un tout petit quart – et les conflits entre nos pères respectifs avaient fini par déteindre sur nos. De tous le Rhodes de la planète, elle était la seule qui avait une raison valable de m'en vouloir. M'en vouloir d'être aussi jolie qu'elle, de faire tourner les têtes avec autant de talent qu'elle et surtout d'avoir une langue de vipère aussi tranchante que la sienne. On ne s'entendait pas pour ces raisons-là, et c'était amplement suffisant.


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Dernière édition par Johanna Crystal Rhodes le Dim 8 Juin 2014 - 23:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ EmptyDim 25 Mai 2014 - 18:47

rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ 242513BanniereRhodes
Les Rhodes, voilà une famille bien étrange, une famille où un meurtre, dit un décès pour ne pas affoler les enfants, ponctue chaque année, au moins. Il réuni cette famille qui se déteste et qui, pourtant, ne cesse de se complimenter, de se lécher puis se critiquer les uns les autres. Une famille de faux cul qui ne s’assume pas, pour toi, une famille évitant des embrouilles par respect, d’après Lena. Ta sœur est tellement naïve, tu n’arrives pas à comprendre comment fait elle pour ne voir que le faux bon côté de cette famille. Elle est tellement naïve qu’ils lui font aisément croire ce qu’ils veulent, ce que tu détestes. Tu es, donc, obligée de protéger Elena, car toi, ca fait longtemps que tu ne te laisses plus avoir par leurs sordides histoires. Tu sais très bien que tous les Rhodes ont un regard négatif sur la personne que tu es. D’ailleurs, aucun ne te considère comme étant un membre à part entière, tout le monde sachant ton statut de bâtarde, et Dieu sait à quel point ils t’ont critiqué, ce que tu as su. Dans le pire des cas, ça n’atteint même pas ton cœur car ta seule, et vraie famille, n’est autre que ta grande sœur, avec qui tu vis, celle qui monopolise la salle de bain depuis, environ, deux bonnes heures. Face à la porte, tu soupires, les bras croisés sur ta poitrine. Tu aimes ta sœur mais, putain, qu’est-ce qu’elle squatte les pièces où tu veux te rendre. Enervée, tu cognes la porte et hurles.

EFFY « Putain Lena ! Bouge ton cul d’salope, là ! J’vais même pas avoir le temps de me préparer, à cause de tes conneries ! J’aimerais prendre une douche avant de partir ! J’te rappelle que c’est moi qui cours de partout, la nuit, qui chasse, qui traque, alors bouges tes fesses ! »
LENA « Ouais, c’est bon, 30 secondes ! »

Après un court moment, Elena sort de la salle de bain embuée. Elle te sourit puis part s’enfermer dans sa chambre, avant que tu n’ais le temps de crier. Elle avait le don de savoir t’énerver. Tu passes tes mains sur ton visage dans un élan de désespoir puis rentres dans cette chambre préparatoire. Au bout d’une demi-heure, tu en sors. Tu es légèrement maquillée, juste de façon à faire ressortir l’azur de tes yeux et tes lèvres de poupée. Tes cheveux blonds sont ramassés en deux couettes hautes, et ondulent en jolies boucles. Tu files dans ta pièce qui te sert de chambre –plus une déchetterie qu’autre chose- puis attrape des vêtements au hasard. Tu tombes sur un top bustier blanc et une jupe, taille haute et évasée, noire. Parfait, tu es presque dans la correspondance de ce que veulent les Rhodes sans l’être, grâce à ta jupe. Tu attrapes ton sac et vides le contenu sur ton lit. Dans ta petite pochette, tu mets ton portable, les clés de la maison, ta flasque d’alcool, ton rouge à lèvres puis un petit sachet, un sachet illicite, un sachet en plastique ou repose de la drogue. Tu souris, fière de pouvoir gâcher la super petite réunion de ta famille. Ta sœur se met à hurler comme un chameau, signal qu’il est l’heure de partir. Tu mets des chaussures à talons aiguilles noires ainsi qu’un blazer assorti. Tu seras surement la plus belle.

Durant l’enterrement, tu es restée collée à Elena. Ta famille, tu ne l’aimes pas et tu n’avais pas envie de leur parler, Lena s’était, donc, chargée de leur parler pour toi. Elle avait fait le travail pour deux. Suite à l’inhumation du corps de votre chère tante, vous vous étiez tous retrouvés dans le manoir familial. Elena vient de te lâcher, au milieu des bêtes. En effet, tante Marie l’avait attrapé pour lui parler, et elle t’avait planté. Perdue dans ces concours du plus beau faux sourire et de messes basses, tu avances. Tu ne souris pas, tu n’as pas besoin de sourire face à ces personnes là, elles ne le méritent pas. Tu remarques que pratiquement tout le monde ne porte de talons, ni même de vêtement court ou moulant. Bien évidemment, tout le monde est en blanc. Tu regardes ta jupe noire et rigole intérieurement, sans raison vraiment valable mise à part la fierté de ne pas leur ressembler. Tu inspires bruyamment puis fouilles dans ton sac. Le sachet t’appelle tellement mais tu ne peux pas l’utiliser tout de suite, pas maintenant. Il faut que tu trouves le bon moment, le bon contexte pour l’utiliser. Ca t’énerve, tu as tellement envie de l’utiliser. Tu fronces ton nez et avance pour tomber sur … Johanna et Nathaniel. Tu fermes les yeux puis esquisses ton plus beau sourire pour tes deux nouveaux interlocuteurs.

ANNA « Tiens, bonsoir Elizabeth. »
ANNA « Effy, ravissante, comme toujours. »
EFFY « Oh ! Ma chère cousine de glace et mon cher cousin de … Qu’est-ce que tu es, toi ? Ah, attends ! Je m’en fou. Comme vous ne m’avez pas manqué. »

Tu émets un ricanement moqueur et hautain. Ces deux là, tu ne peux encore moins les supporter, surtout Johanna. Elle est aussi jolie que toi, aussi intelligente, et tu la hais pour ca. Ce ne sont pas de vraies raisons mais c’est comme ça depuis vos naissances. Vous êtes nées pour vous détester et tu n’iras pas contre ça même si elle est comme toi, même si elle peut te comprendre. Tu la regardes de haut en bas. De vous deux, il n’y a pas à dire, tu es la salope, celle qui se fiche des traditions, celle qui se fiche des bonnes mœurs. Tu ouvres la bouche lorsqu’une de vos tantes s’étale par terre. Des petits cris surpris s’échappent d’un peu de partout. Tu te tournes vers les deux êtres les plus détestables que tu connaisses, avec ce sourire toujours aussi mort, et t’exclames.

EFFY « Nate ? Et si t’allais voir ce qu’il se passe, hmm ? Il me semble que c’est ta mère qui vient de s’étaler sur le sol. Par la même occasion, dis lui qu’on lui pardonne d’avoir trop bu, après tout, la mort de notre chère tante est si triste. »

Tu ne dis pas ça pour rien. Tu sais très bien que la mère de Nathaniel a un problème d’alcoolisme aïgu et qu’il n’aime pas qu’on en parle. Tu prends plaisir à regarder la face dégouté de ton cousin et lui fait un signe de main qui veut clairement dire de dégager. Tu lui souris une dernière fois, savourant ses expressions de haine. Tu passes ta langue sur tes lèvres et te retourne vers celle qui n’avait pas bougé, ni bronché. Tu la regardes, et hausse les sourcils, ayant l’air de dire « bah quoi ? » avant de sortir ta flasque, gravée à ton nom par ta sœur. Tu prends quelques gouttes d’alcool, histoire de tenir à cette réunion minable. Pourquoi avait-il fallu que tu viennes déjà ? Ah oui, pour foutre la merde. Tu rigoles et reposes le flacon dans ton sac. Tu inspires et tournes tes yeux vers la blondinette.

EFFY « Qu’est-ce t’as à me regarder, toi ? Tu veux quelque chose ? »

Toi et la diplomatie, ca fait deux. Pourtant, Elena t’avait prévenu d’être un tant soit peu sympathique sinon, tu allais souffrir. Tu passes un doigt sur tes lèvres. Il faut que tu sois plus raffinée dans ce que tu dis, pour que vous puissiez vous insulter sans que ca tourne au vinaigre. Il ne faut surtout pas une bagarre. Déjà que tu n’es pas très apprécié par ici, gâcher un événement de ce genre révèlerait du suicide. Surtout que ton père se trouve là. Une boule se forme dans ta gorge lorsque son visage apparait dans ta tête. Il faut absolument que tu l’esquives lui. Tu plisses ton nez, une nouvelle fois, et tentes, de nouveau, de lancer la conversation.

EFFY « Ca faisait un moment qu’on ne s’était vu, n’est-ce pas ? Tu fais quoi déjà, toi, dans la vie ? Moi, je chasse toujours autant ces sales bestioles, là, t’sais, les vampires. Tu connais, non ? Il me semble que tu connais très bien ces saletés, tu les connais, même, intimement … »


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MessageSujet: Re: rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ EmptyMar 29 Juil 2014 - 1:47

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Elizabeth dégagea Nate. Dégager, il n'y avait pas de mot plus approprié pour décrire la situation. Je risquai un regard à travers le couloir, pour apercevoir une masse de cheveux blond terne étalée sur le tapis, et Nate se précipiter dans la pièce, refermant la porte derrière lui non sans lancer un dernier regard dans notre direction. Je ne prêtai pas plus d'attention à mon cousin – ce n'était qu'un lien de sang, rien de plus – et ajustai quelques détails de ma coiffure – un simple side-hair légèrement bouclé – avant de reporter mon attention sur Effy qui, comme toujours, sortait les crocs pour rien. Je haussai les sourcils, sidérée par le manque de maturité dont pouvait faire preuve cette fille. Quel âge avait-elle, déjà ?

« Grandis un peu Effy, on est plus au collège. »

Alors je pris mon téléphone et commençai à composer un message adressé à Axel. Il m'avait averti qu'il était de passage à Froënbourg cette semaine, et sa compagnie ne serait vraiment pas de trop. Au milieu de tous ces inconnus, un visage familier ne serait certainement pas de trop, et encore plus maintenant que ma seule compagnie se résumait à Elizabeth Rhodes, qui n'avait rien d'autre à faire que de jouer... le seul rôle qu'elle avait jamais joué à la perfection. Celui de fouteuse de merde, en clair. J'étais en train d'écrire à Axel, parfaitement consciente qu'il ne me laisserait pas tomber dans un moment aussi critique de ma vie... et alors que j'envoyais tout juste mon texto, les paroles d'Effy m'arrachèrent de mes occupations.

« Certainement pas aussi bien que toi. »

Elle m'avait prise au dépourvu ; je faillis en lâcher mon portable, et avait choisi dans la hâte une réponse évasive. Bien sûr que je ne m'y attendais pas, et pourtant Effy était très nettement en mesure d'avoir eu vent de ces informations à propos de ma vie privée, d'autant plus qu'elle avait eu un très étroit rapport avec celle d'un certain Ancestral dont l'activité devait sûrement être surveillée de plus près qu'il n'y paraissait. J'envoyai le « Chez les Rhodes. Maintenant. » rédigé au préalable – Axel me connaissait suffisamment pour savoir que je ne passais pas par quatre chemins quand je voulais quelque chose – puis rangeai l'appareil électronique dans ma pochette.

« Maintenant si tu permets, je n'ai pas de temps à perdre avec toi. »

À vrai dire, on avait tout notre temps à perdre maintenant que nous avions fait un pas à l'intérieur de la demeure principale. Si l'on restait encore l'une avec l'autre, c'était parce qu'il n'y avait rien de mieux pour passer de le temps que de se lancer des piques derrière un sourire hypocrite. Sourire dont je la grattifiai avant de tourner les talons pour prévenir le majordome que j'avais invité quelqu'un à se joindre à la veillée. Ce n'était pas interdit, cette maison était encore la mienne à ce que je sache – étant donné que la propriété était au nom de mes parents. Parents qui ne devraient pas être de la partie aujourd'hui, du moins pas tant que le père d'Elizabeth se trouvait ici. C'était un rituel que nos pères semblaient respecter à chaque réunion de famille : ne jamais se pointer en même temps.

Le majordome se montra compréhensif et m'assura de ne pas m'inquiéter, et que mon ami pourrait passer le pas de la porte sans se faire plaquer au sol par un membre de ma grande famille. Je doutais fortement que tout le monde ici partageait ne serait-ce qu'un quart de ce sang qui était le mien, mais puisque nous portions tous le nom « Rhodes », il allait de soi que l'on était tous de la même famille. Je jetai un coup d'œil vers Elizabeth, qui reprenait une coupe de champagne alors que je faisais de même. Il n'y avait aucun doute à ce qu'elle ait entendu ma conversation avec le majordome ; ce n'était pas comme si je voulais garder ce détail secret. Seulement elle était du genre à fouiner dans les affaires d'autrui, et quelque chose me disait que je n'en n'avais pas encore fini avec cette cousine invasive...


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MessageSujet: Re: rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ EmptySam 2 Aoû 2014 - 17:18

彡Johanna & Elizabeth & Axel 彡
On m'a sonné ? Bah j'suis là !

« Se faire chier, faire chier ou aider à faire chier… Dit comme ça c’est sûr qu’on ne me comprend pas, mais c’est une question de minutes »

Quitter la cité terrestre pour se joindre aux habitants de la cité nordique. En vérité, Axel avait encore et toujours reçu un message disant qu’il y avait un groupe de vampires qui faisaient tâche dans certaines ruelles. Sur le coup, le chasseur aurait préféré dormir toute la journée, mais à ce même moment, il venait de se rappeler que Johanna résidait là bas. Du moins, son « nom » y résidait encore. Mais il y avait peu de chance qu’elle soit dans sa grande résidence. Yosri prit tout de même la peine de lui envoyer un message en signalant qu’il serait de passage à la capitale au cas où elle voudrait le voir et juste après cela, il partit enfin du manoir pour se rendre à sa destination.

« Bon sang, fait toujours froid ici ! », En effet Froënbourg était en permanence orné de neiges et pour Axel, passer du haut au froid ne le sauvait pas des masses. Heureusement qu’il avait pensé à prendre des gants…Au fait, il avait fusionnait avec de la laine la nuit dernière à force de bouger dans tous les sens. Vision d’horreur qui ont forcé ses neurones à activer son incontrôlable pouvoir de fusionnement, mais finalement c’était une bonne chose non ? Alors qu’il soupirait en admirant ses mains en laine, Axel se retrouva dans des ruelles de la ville sans rendre compte. Il occupé à penser, il poursuivi sa marche quand il frôla quelqu’un.  Normalement les routes devaient se suivre on était d’accord ? Et là non, car une main s’agrippa au cou d’Axel et lorsque ce dernier s’orienta vers la source, il y vu un sourire des plus malsains. Fronçant les sourcils, Yosri arma sa jambe pour venir frapper la côte de cette personne non identifiée qui était encapuchonnée. De là, elle s’effondra au sol et fut bloqué par la jambe du deadline qui atterrit tout près de son visage. Se penchant vers la personne, il afficha un caractère plutôt froid et sans peine – comme toujours – et sur un ton ferme il s’apprêtait à prendre la parole, quand le non identifié le prit de vitesse.

-Tu as bien la tête d’un chasseur, mais ce que tu cherches n’est plus ici. Quel dommage.

❝ Si y’a plus rien, je n’aurai qu’à te descendre pour tout ton groupe. ❞

De cette phrase, le sourire de la personne se perdit et celui d’Axel s’afficha. Axel commença à sortir sa mitraillette de son corps, quand son smartphone se mit à vibrer. Ses sourcils se froncèrent alors qu’il sortit complètement son arme pour la colle au front de sa cible, il entra sa main dans sa poche pour y sortir son appareil et regarda. « C’quoi ce message ? », murmura-t-il. C’était Johanna qui venait de le textoter. Ce message bref et purement « made in Anna » obligea Axel à se retirer de ces fonctions, car quand The Queen affirmait il fallait se pointer en moins de quinze minutes chrono. Déclarant un « pan », Axel rangea son arme et laissa sa cible à terre qui –de toute façon – fut assez terrorisé en moins de temps qu’il n’y fallait pour le dire. Direction les Rhodes et plus question de se faire stopper par des crétins. Pour les gens qui comptaient beaucoup à ses yeux, Axel oubliait même sa haine pour les vampires car, ils pouvaient attendre voyons. Sur le trajet, il tapa des mains pour tenter de faire tomber la laine, mais rien n’y fait. « Saleté de pouvoir », au point où tu en étais, avoir des mains en laine n’allaient pas vraiment te tuer. Alors il mit finalement ses mains dans ses poches et arriva juste à la porte d’entrée des Rhodes. « Bon je passe par la fenêtre ou je sonne ?... ». Yosri eut à peine le temps d’y réfléchir que la porte fut ouvert par un homme costumé qui lui souhaita la bienvenue et le pria d’entrer, un majordome plutôt devin dit donc. Le chasseur hocha légèrement la tête pour le remercier et entra. Le majordome conduisit ensuite Axel vers celle qui l’avait signalé et là il put y apercevoir quelques têtes qui se tournèrent rapidement vers lui, sans doute des invités. Regardant de nouveau devant, il se rendit copte qu’il était juste à deux trois mètre de Johanna et cette dernière était en compagnie d’une autre blonde qu’il connaissait déjà furtivement. S’avançant vers les deux jolies jeunes filles, Axel vint tout d’abord vers Johanna et lui fit une petite révérence pour le fun et au nom de son sang, avec un sourire évidemment.

❝ Content de te revoir Anna, toujours aussi ravissante. ❞

De là, il se redressa et vint poser ses lèvres sur sa douce joue blanchâtre enfin de lui offrir un baiser des plus amical. Il s’approcha ensuite de d’Elizabeth qu’il connaissait déjà vaguement grâce à Johanna. Une jolie fille certes, mais apparemment, elle était casse-pied, à voir. Il se retrouva donc face à la cousine de sa meilleure amie, de son sourire, il lui déclara :

❝ Je comprends mieux la source du texto…Tu permets. ❞

A sa seconde phrase, Axel avait penché sa tête toute prête de son oreille et de façon discrète, il lui ôta sa coupe de champagne et se posa sur le siège le plus proche. Se plaçant en tailleur, il prit une gorgée avant de reporter son attention sur les Rhodes. Décidément, un mi-noble avec des pures souches avaient le don de le rendre mal, mais comme il s’agissait d’elles, il avait moins la pression.

❝ Tu te fais chier si j’ai bien compris. ❞


T.T.S. McKingdom

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MessageSujet: Re: rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ EmptyDim 7 Sep 2014 - 11:55

rhodes to perdition. ❞ (elizanna) ♡ 242513BanniereRhodes
Ton regard suivit l’être immonde qu’était Nate, ton cousin. Ton visage est totalement inexpressif malgré la méchanceté dont tu as fait preuve envers cet homme. Tu ne l’as jamais aimé, vous n’avez jamais eu d’affinité tous les deux, tant dans les ressemblances que dans les différences. S’il pouvait disparaitre dans un accident, tu t’en porterais bien mieux. Cet homme, tu l’avais entendu, tu l’avais vu. C’est un hypocrite, un simple hypocrite. Il sourit et rigole puis, par derrière, BAM ! Il te détruit devant le monde entier. Enfin pas toi, pas à ta connaissance, mais ta sœur, Elena. Tu détestes que l’on parle mal d’elle, malgré ce qu’elle te disait, malgré ses humeurs de chameau. Un fin sourire étire tes lèvres roses et tu continues de fixer l’homme qui finit de disparaître. Tu te retournes vers Anna qui ne manque de te lancer un pique et tu rappliques immédiatement sur ses relations avec les vampires. Tu ne connaissais pas la mesure de cette relation mais tes compères t’avaient prévenu. Tu sais tous ce qui touche ses satanées bestioles. La réaction de ta cousine te déçoit légèrement. Tu pensais tellement en savoir plus. Pourtant tu vois clairement que ça l’ébranle, tu l’as prise par surprise, elle ne devait pas s’y attendre.

ANNA « Certainement pas aussi bien que toi. »

Comme tu n’es pas surprise. Tu la regardes s’éloigner, sans plus. Elle venait de t’éloigner de tes pensées. Tant mieux, de toute façon, quoi de mieux que de penser à ces choses que l’on déteste tant ? Ca te pourrit le moral, ca n’sert à rien. Tu te grattes la tête et bois ton remède magique dans ta jolie fiole de métal. Une main se pose sur ton épaule. Tu sursautes et te retournes vivement, prête à mettre une claque à celui qui osait cette impunité. Le joli visage de ta sœur apparait et tu soupires de soulagement. C’est alors que tu vis son regard, des yeux emplis de dégout et de larmes. Elle venait de voir votre père, tu le savais. Tu secoues légèrement ta tête afin de lui montrer sa grosse bêtise. Elle prit alors la parole, la voix tremblante « P-Père veut te voir ». Tu émets un soupire de frustration. C’était décidément pas ta journée, ni même ta soirée. Tu mordilles ta lèvre, geste que tu n’as que lorsque tu es énervée. Tu hoches la tête et ta sœur s’éloigne, laissant place à Johanna. Tu la toises rapidement et te détournes de sa personne. Il faut que tu te prépares mentalement à sa rencontre. Il ne resterait pas, c’est pour ça qu’il voulait te voir. Tu bois un tiers d’une coupe lorsqu’un homme se présente devant vous. Tu l’observes sans te cacher. Tu regardes tout son petit manège et secoues la tête. Avec un mi sourire, tu les juges et dis, plus à l’attention de Jo’ que de l’homme.

EFFY « Maintenant, si vous permettez, je n’ai pas de temps à perdre avec vous. »

Tu te tournes et vois ton père entré dans la pièce. Il est immense, comme d’habitude, et son costume blanc ne lui rend pas justice. Il semble vieilli. Plus pour toi que pour les autres, tu lances « Que la fête commence. » et tu t’éloignes de tes grandes enjambées de mannequin.

La pièce est grande mais pas au point de laisser inaperçu une dispute et, malgré le monde, les habitants pouvaient se douter du sujet de la conversation. Ca fait une demi-heure que tu es avec ton paternel et si, tout au début, ca allait, là, tu te retiens d’exploser. A chaque fois, c’est la même histoire : vous vous entendez bien puis il te demande combien de vampire tu as laissé filés ; lorsqu’il sait que tu en laisses partir quelques uns, il s’énerve et te traite d’inutile. Il te rabâche le fait que tu n’es qu’une bâtarde qui a tué sa jolie fille, celle qui aurait du avoir ton titre et tu lui parles d’Elena. C’est alors que tout s’enflamme, tu peux dire que ça part en couilles. Tu commets toujours cette erreur, celle de mettre Lena dans les histoires entre ton père et toi. Pourtant tu le sais, tu sais qu’il voue une haine terrible à ta sœur chérie. Il la traites de trainée et te rappelles qu’elle est ta complice dans le meurtre d’Elodie. Tu défends ta chère sœur puis dément qu’Elo’ ait été ta sœur, une simple fois. Elle était toujours là pour créer des embrouilles. Néanmoins tu ne peux t’empêcher de passer sur sa tombe, chaque fois, et tu la maudis, sans réelle motivation.

PERE « Il est vrai qu’Elodie n’était pas de sang impur comme vous l’êtes. Elle n’aurait jamais fait prostituée et serait une bien meilleure traqueuse que toi. Sur ce, chère Elizabeth, je dois y aller. Mon wagon m’attend. »

Tu embrasses la main calleuse de ton père et le regardes s’en aller. Tu n’as toujours pas d’expression faciale. A chaque fois qu’il passe, il t’épuise, il t’enlève ta pauvre joie. Les regards de tes tantes et oncles pèsent sur toi, mais ce n’est pas pour autant que tu bouges, tu es lassée. Tu mordilles tes lèvres dans un geste de désespoir et remet en place tes jolies couettes blondes. Il te fallait oublier son arrivée maintenant. Tu te retournes et remarques Anna et son ami qui n’avaient point bougé. Toujours devant le bar à alcool. Leur carrure te fait sourire. Ils détonnent tellement dans ce décor et ca ne te déplait pas. Ils font si détendu, entourés de tous ces coincés. Tu décides d’avancer vers eux. Il était clair qu’Anna et toi ne vous aimiez pas mais vous aviez un point commun : vous détestez les Rhodes. C’est pour ça que tu es clairement plus proche d’elle que des autres et que c’est elle qui t’attire et à qui tu préfères parler. Les piques qu’elle te lancerait seraient tellement habituelles que tu te sentirais mieux. Tu attrapes une coupe de champagne que tu portes à tes lèvres, tu bois très lentement et de façon à te déshydrater avant de déclarer, calmement.

EFFY « Le tien va venir ? »

Ton sérieux est très étonnant mais tu voulais savoir. Dans tous les cas, tu veux qu’elle subisse la même chose que toi, même si ce serait surement pire. Tu trempes de nouveau tes lèvres dans le doux nectar et regardes les deux amis. Ils ont un air que tu ne comprends pas, quelque chose qui t’échappe. Ils sont indéchiffrables pour toi. Tu mordilles l’intérieure de ta joue, cherchant à comprendre ce qu’il n’y a pas à comprendre. Tu baisses la tête lorsqu’une idée t’effleure l’esprit. Un sourire étire tes lèvres et tu sors de ton sac une jolie petite boite en plastique marron où reposaient des pilules de couleur différentes, passant par du rouge au violet puis au jaune.  Tu secoues le bocal de drogue, en direction des deux jeunes en face de toi. Tu venais de passer d’une humeur maussade à malicieuse. Tu étais tellement en colère contre cette famille que tu voulais pourrir cette fête et tu supposes que ta cousine serait tout à fait d’accord pour, puis son ami n’avait qu’à suivre. Peut être que ce serait lui qui convaincrait Johanna, qui sait ? De ta voie enjôleuse, tu en proposes puis ouvres le contenant et fait glisser deux pilules dans ta paume. Les couleurs avaient un goût de fruit, pour qu’elles passent mieux dans la gorge et tu savais qu’elles étaient les saveurs. T’en pris une de couleur rouge –la fraise- et une de couleur rose –la framboise- avant de les glisser dans ta bouche. Tu les fais passer avec un peu de champagne et envoies l’emballage à l’un des deux. Cette drogue a le don d’agir rapidement alors, avant que les effets se fassent sentir, tu lances.

EFFY « Alors ? Cap ou pas Cap ? »


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