Génial du sable, je vais en avoir partout, même dans mes boots, qui sont d'ailleurs vraiment stylé, je suis sûr de faire fureur avec de tels habits, je sentais le poids d'une épée dans mon dos, ça pesait une tonne ce machin. Je fronçais les sourcils, pourquoi j'avais une épée, c'était d'un ridicule, un flingue voilà qui me correspondais bien plus. Je souriais face à cette trouve de monstres colorés, à tel point qu'on se serait cru au carnaval du village. Puis je regardais autour de moi, ou est le mago quand on a besoin d'eux, tous des incapable, il ne restait plus qu'à fuir pour aller à l'église la plus proche, afin de ranimer mes abrutis de coéquipiers. Je tournais les talons, bien sûr les monstre profitait pour m'attaquer lâchement ? Je sortait mon haut-parleur et les faisaient fuir de ma voie. Je gonflais les joues, On se demande pourquoi j'ai accepté cette aventure, ah oui, il y a un prince pas mal transformer en cabot qui m'attends pour lever sa malédiction. Je vais devoir embrasser un chien, beurk, ce scénario est d'un ridicule. La ville n'était pas loin, bon marché jusqu'à ce trou paumé, un trou paumé dans le désert. Une ville qui était bien grande. Je soulevais un sourcil. J'entrais, le pas rageur, quand je croisais des cheveux bleu. Un nouveau mago plus fort que cette poulette peroxydée, cela serait bien. Il lui disait que c'était un rêve et merde. Dire que j'avais un prince à sauver, un sacré beau gosse d'ailleurs. Si j'étais dans un rêve ça expliquait que les villes ont une taille normale, c'est bien chose que je comprenais pas dans les jeux de rôle, la ville minuscule, c'était bien mieux d'avoir la ville en taille réelle. Je me postait devant lui.

-D'un prince à sauver, j'ai trop joué aux jeux vidéo, ça déteins sur mes rêves, gamin, tu est un magicien ? Excuse-moi, je me présente Coralie Alysson Drowness, chasseuse de monstres dans cette dimension qu'est mes songes, chasseuse polyvalente dans le monde réel. Tu viens de casser mon délire, c'est pas drôle. Bon, ce n'est pas rave, je n'avais pas envie d'embrasser un cabot.

Je souriais, il ne restais qu'à faire cet univers le parfait jeu de rôle, avec des partenaires qui étaient aussi bon que moi chasser les monstres de mon rêve et me réveiller après avec une pêche d'enfer, ouais, j'adorais déjà cette perspective. Et envoyer mes idées à Mad, peut-être qu'il en ferai un truc de bien. Mais ce mec craignait. Je grimaçais un peu. Je mettais mes mains dans les poches. Bon pas besoin de cette bande de bras cassées que j'avais, qu'il visites les enfers, ça leur ferai les pieds tiens. Tous des incompétents, franchement, qu'est ce que j'allais faire ? Bon réfléchissons, me fallait un healer, un piou-piou pas mal qui me servirai de doudou, une mago pas mal fagotée, un voleur baraqué. Hum oui, trop classique, soyons inventive. Je devais assurer, sortir de lot avec mes idées révolutionnaires.

Je regardais le mago, des cheveux bleu électrique ça allait attirer les monstre comme le sucre attire les fourmis, génial de l'exp facile ? Moi je dis oui et je signe tout de suite. Bref ce magicien me bottait bien, mais il parlait pas mal, le pire c'est que ce mec ce prenait pour un fantôme, merde, je ne suis pas chaman et divinatrice. Mais je peux le devenir, il suffit de parler aux bons pnjs. Bons après c'était un rêve, c'était lassant de s'en rendre compte. Alors je posais mes fesses sur un banc en bois. Je lâchais un soupir. Il se nommait Sohan, c'est bien un nom de mago ça. Il voulait prendre la tangente, ça c'était meilleur de l'année. Il s'incrustait et il ne voulait pas rester, pire, il jouait les Casper, ça crains moi je dis, ça crains un max même. Puis il posait encore une question, ce magicien est curieux, un peu trop peut-être, mais de toute façon c'était elle qui ferait avancer l'action. Cette idée me plaisait beaucoup, de toute façon, c'était pareil dans les jeux de rôles. Il était spécial ce type, il semblait pris de doute. Je soulevais un sourcil. Continuer à vivre ici, sérieusement ? Quelle drôle d'idée.

-Nope, pas envie de vivre ici, me complaire dans une illusion n'est pas faite pour moi qui plus est je connais, je vais vite me lasser de cet univers pour passer à environnement plus violent, proche de mon travail. Ma réalité est violente, très violente, je me bats dans cette réalité, mais ces mes combats qui rendent la chose plus excitante. Ici, tu n'as pas la satisfaction du travail accompli, si je veux, je peux avoir tout de suite l'armure ultime du dragonnier ? Puis à force de te réfugier dans les songes des autres, tu perds ta personnalité, regarde ton corps. Tu as la chance, les fantômes ça me fait pas peur. Alors Sohan, excuse-moi, je vais rester dans ce trou paumé jusqu'à te décide à prendre tes couilles en main ou m'accompagner dans cette aventure, car c'est plus cool de savoir le back grond que mon cerveau a mis en place.

Toujours cash, mes parents disaient qu'un jour cela se retournerait contre moi. Je me demande à voir ce que cela va donner. Je remettais en place mes armes, soit mon flingue et mon haut-parleur, un peu de ma réalité venait dans ce monde fantasque. Il faut dire que j'avais choisi ses armes pour chasser, obtenir ma vengeance envers ses gens qui avaient pris la vie de mes parents. Le pire c'est que la guilde ne m'avait pas bourré le crâne avec ses idées, je restais moi-même, un fille accrocs aux jeux. Je regardais mes objets, si je pouvais invoquer des créatures, ça serait badass non ? Faut pas que j'en fasse de trop non plus, puis mon songe durera jusqu'à mon réveil, demain j'aurai un différent, galère. Cet univers était à moi durant une nuit seulement. J'avais fait disparaître cette épée lourde, mes compagnons de routes minables. Pour faire face à un voyageur de rêve.

-Sohan, même si la réalité est cruelle, elle vaut la peine qu'on bataille pour elle. La récompense et la fierté qui en sort te donne une sensation de savoir tout faire. C'est magique.

Je regardais à travers le magicien, il était en train de s'emmerder et moi aussi. Franchement, j'avais finis avec les boulets qui me servaient de coéquipiers, voilà que j'en avais un autre sous les bras. Galère, je ne vous dit pas. Ce mec voyageait dans les rêves, en clair, il faisait du tourisme. Il se prenait pour James Bond ? Je n'ai pas la tête d'un de ces nanas à grosse poitrine, bien heureusement, il ne manquerait plus que cela tiens. Ce gars voltigeait comme un oiseau de songes en songes. Mais où il était vraiment, il y a qui parle schizophrénie. Moi, je dis que ce pauvre magicien en souffre un peu. Il semble hésiter à venir, ce mec crains sa race. Je vais finir par exploser à force. Rester calme, même si le mago te raconte des salades et c'était moi qui avait les cheveux verts. Il disait que je manquait d'imagination, c'était le pompon cela. Je vais me le faire, je vous jure. C'est promis que dès qu'il est un plus physique, j'étrangle son cou maigrichon.

-Mec, arrête de faire ton dépressif ou je te fout u n coup de pied dans les fesse dont tu me dira des nouvelles. Je parle pas de se battre que dans le premier sens du terme. Il y a plusieurs sens, c'est ton trip de prendre tout au pied de la lettre ou tu le fait exprès. Car là tu est saoulant. Tu trouve mon monde cruel, gamin ? Bah je peux le changer.

Donc je faisais disparaître les couleurs pour laisser place à la ville désertique tel qu'elle était dans la réalité, je ne l'avais vue qu'en image, j'étais seul avec ce type. Je haussais les épaule et rentrait dans une maison au hasard, ouais, il y avait que dalle. Je n'avais pas vu les intérieurs donc comme monsieur trouvait mon monde trop chiant, bah il ne restait plus qu'à se tourner les pouces et faire bouger monsieur je joue les touristes et les moralisateur, galère et re galère. De toutes les personne sur terre qu'elle aurait pu voir, elle tombe sur un type qui fait le tourisme et fais la tronche. Je vais lui secouer les puces. Don je soupirais avant de poster devant lui.

-Tu n'as pas l'air de m'aimer toi. Mon univers te semble étrange, c'est le mien, après profite du voyage, arrête de faire la gueule, pire qu'un gosse en vacances avec ses darons. Souris, bordel, ça va te faire quoi de le faire un peu. Tu est venu ici pour t'amuser pas pour broyer du noir mec, alors secoue-toi.

Je ne mâchais jamais mes mots, qu'importe ce que la vie pouvait me faire, j'ai un truc à dire, je le fais, même si c'était juste pour aller pisser, ouais je suis pire qu'un mec et j'assume totalement. Je me fiche de ce que les autre pouvait penser Je vivais ma vie tranquille, pas envie de me morfondre. Vraiment, j'aurai pu tomber sur pire, le genre de type qui insisterait pour avoir raison. Mais bon, on est pas à l'abri qu'il rouspête.

HRP: