- Possessif - Ca veut tout dire. Ce jeune homme est capricieux, et dès qu'il veut quelque chose, il fera tout pour l'obtenir. Et une fois qu'il l'a entre ses mains, n'essayez pas de lui faire lâcher, sinon, il montrera les crocs. Et cela concerne aussi bien les personnes que les objets, puisqu'il a une tendance à les considérer de la même valeur, cela va aussi bien dans le bon sens que dans le mauvais, c'est-à-dire qu'il pourra considérer une personne comme un tapis où s'essuyer, ou alors comme une chose plus précieuse à ses yeux. Mais l'un comme l'autre, c'est à lui. - Arrogant - Il a sa fierté, ne vous amusez pas à essayer de le démonter, il vous méprisera, surtout si vous le blessez dedans. Il gardera la tête haute et s'en ira, tenant tête et jurant qu'il a toujours raison. Jamais il ne remercie, ni ne se rabaisse, c'est normal, il est un être puissant, vous lui devez le respect. - Mystérieux - Il a beau être parfois beau-parleur, blagueur, enclin à la discussion, il ne dévoilera pas si facilement sa véritable nature. Logique, d'une certaine façon, c'est dans le secret que règne sa famille, il a été élevé avec cette règle. - Autoritaire - En tant que PDG, c'est normal. Il est imposant, charismatique, mais il n'hésite pas à s'en servir pour donner des ordres, et parfois même pour vous traiter comme un moins que rien. Il est le chef, vous lui devez respect et obéissance, même si ça peut être complètement loufoque, ou fou. Il n'appréciera pas que vous lui teniez tête et vous fera même taire par la force, s'il le faut. Un tyran ? Ouaaaais. - Irresponsable - Niveau vampire, c'est un nouveau-né. Il n'a pas encore dépassé la trentaine et comme c'est un enfant pourri-gâté par son statut d'aristocrate vampire, il aura cette tendance à tenter le Diable sans crainte ni peur. Il est capable de faire les pires conneries, et les mettre sur le dos du pauvre malheureux, Bertram, le plus souvent, qui passait par là, juste pour le faire chier. - Protecteur - Orgueilleux, possessif... Que de belles qualités, n'est-ce pas ? Mais malgré son irresponsabilité, il assume parfaitement ses possessions et les protégera. Il a marqué son territoire, il le protégera coûte que coûte. Il n'avouera cependant pas, lorsqu'il protège un être qui lui est cher, que c'était par amour. L'orgueil parle, il dira juste qu'il en a encore besoin. C'est sa façon de dire les choses. - Courtois - Ou plutôt séducteur ? De son regard sombre et mystérieux, il envoute ses interlocuteurs, ce qui fait de lui un être plutôt apprécié, malgré son caractère. Il sait se faire apprécier de son entourage et saura mener un débat sans difficulté. Même dans les insultes, il saura manier les mots pour trainer une personne dans la boue avec civilité. - Oisif - C'est un gros flemmard. Vous vous en doutiez, n'est-ce pas ? Car déjà il est capricieux, vous n'alliez pas lui demander de mettre la main à la pâte ? Le métier de PDG lui va comme un gant, surtout qu'il peut embaucher des gens pour faire tout son travail... Mais il aime bien son métier quand même pour faire tourner en bourrique son personnel...

   Biographie

   Vous en savez plus sur mon caractère, mais savez vous pourquoi suis-je ainsi ? Je peux vous la raconter, juste une fois, parce que...vous avez de beaux yeux, tiens, et puis si vous gardez le silence jusqu’au bout sans m’interrompre, vous aurez peut-être l’intégralité de l’histoire…

Sachez cependant qu’une partie de ma vie est étroitement liée à mon frère. D’adoption, certes, mais notre lien est aujourd’hui si étroit que je ne saurais l’appeler autrement. Et pourtant… Ça n’a pas du tout commencer dans ce sens…

Né un soir à l’aube de l’hiver, de parents Vampires Ancestraux, j’avais la chance d’appartenir à une famille aristocratique, déjà bien ancrée dans la société, d’une mère à la beauté enivrante et d’une sagesse profonde et d’un père stratège et charismatique.

Comment passer à côté de leur propre histoire pour expliquer que la mienne vienne si tardivement, dans un monde contemporain, où je commence seulement à me faire les dents ? Hélas, je ne puis vous conter que le fruit de mes conclusions à leur sujet, ne comprenant pas exactement leur rôle en tant qu’Ancestraux. La seule fois où j’avais posé la question, c’était dans l’âge de la curiosité, où tous les enfants passent leur temps à demander “Pourquoi ci ? Pourquoi ça ?” et que la réponse s’approchait de “Tu comprendras quand tu seras grand”. Et après… Franchement, je m’en tamponnais l’oreille avec une babouche. Moi, toutes ces histoires de Dieux, et tout ça… Je m’en contrefiche comme de l’an 837.

Quoiqu’il en soit, je suis né, et j’ai été élevé en fils unique gâté par la vie, profitant de la richesse que j’avais en ma possession pour pallier ce sentiment de solitude et d’unicité parmi les autres enfants. Car la société nous rejetterait si elle apprenait ce que nous étions, aussi, il avait fallu prendre quelques mesures, notamment, m’isoler du monde, ne pas aller à l’école mais avoir un précepteur, et j’en passe et des meilleurs. Mes compagnons de jeu ? Les domestiques. J’adorais les faire tourner en bourrique en faisant des bêtises. En plus, mon premier pouvoir commençait à se développer, prenant ma petite forme féline pour m’enfuir rapidement dès que le temps se gâtait. Je faisais ce que je voulais, mes parents ne me réprimandaient que trop rarement. En fait, plus le temps avançait, plus j’avais le sentiment qu’ils s’éloignaient. Aussi, pris-je l’habitude de faire de plus en plus de caprices…

Mon neuvième anniversaire, je ne pouvais pas dire que je n’avais pas été pourri gâté en jouets, vêtements de luxe et autres accessoires matériels. Mais je ne voulais pas de ça. Et après avoir ouvert tout mes paquets, sans regarder plus que cela leur contenu pour m’y intéresser un tant soit peu, je regardais mes géniteurs et leur déclara :

” Je veux un frère ! ”

La surprise se lut sur leur visage, décontenancé par mon caprice. Mais ils n’étaient pas contre… Et la visite des orphelinats commença…

Ouais, ils auraient pu refaire un enfant, sans doute, mais je ne voulais pas d’un bébé avec lequel je n’aurais pas eu le droit de jouer, sans le risque de le “casser”. Il m’en fallait un déjà grand, qui marche et qui puisse servir de souffre-douleur quand j’en avais besoin. Un jouet, quoi. On ne pouvait pas appeler cela un frère. Mais le but était de ne pas le tuer, d’où le lien évoqué, je m’étais fixé un objectif. Un jouet, ça se casse, un frère, c’est pour la vie. C’était un coup de tête à l’époque, pour mettre mes parents au défi, en quelque sorte. Gamin, on lance sans cesse des défis à ses vieux, pour voir leurs limites, j’avais le sentiment que les miens n’en avaient pas, et ce n’était franchement pas drôle.

Nous visitâmes quelques dizaines d’orphelinat, sans que j’ai le coup de coeur. Beaucoup d’enfants humains étaient trop joyeux, trop bruyants ou trop unis… Ils semblaient… trop enfantins. Ça ne m’intéressait pas.

Puis dans le dernier, alors que la déception me tenaillait le ventre,  au point que je ne regardais qu’à peine les enfants, il me suffit d’un regard dans la cour et je le vis. Seul, au milieu des autres. Un physique fort simple, mais sombre, un peu plus petit que moi, mais le regard intelligent. Mon doigt se pointa sur lui :

" J'veux lui, là, le chétif au regard bizarre "

Et le temps passa, jusqu’à ce qu’il débarque chez nous, timidement, se sentant trop impressionné par la demeure et la richesse pour se sentir à l’aise. C’est pas grave, j’avais gagné ce que je voulais, et depuis, je m’amusais à lui en faire voir de toutes les couleurs. Je le faisais même pleurer, parfois. Mais, quand la nuit tombait, les rôles changeaient, il devenait un confident, dans l’obscurité de notre chambre. On avait beau avoir plusieurs chambres dans la baraque, c’était mon désir qu’il partage la mienne. Après tout, c’était MON frère. Pas touche, niet.

Je lui racontais mes secrets, mes peurs, mes craintes, parfois même j’éclatais en sanglots dans ses bras… Au début, il ne savait pas quoi faire, mais avec le temps, il trouvait les paroles qui m’encourageaient, malgré le fait que je le torturais en journée. Je ne savais pas s’il me haïssait ou s’il me respectait. Et même ces craintes, je les lui disais. Je me confiais totalement à lui, jusqu’aux secrets de famille. Même ma peur du sang. Ironique pour un Vampire ? Etant enfant, pas tant que ça. Je recevais l’éducation de n’importe quel enfant via mon précepteur, et mes parents restaient trop discret sur leur nature pour m’en faire profiter. Et la nuit, il y avait ces cauchemars ensanglantés que m’inspirait mon instinct qui demeurait encore endormi à mon jeune âge. Et oui, je n’avais pas encore besoin de m’abreuver de sang humain, cet instinct se réveille vers l’adolescence. Mais je ne m’y étais pas préparé…

Et le jour fatidique arriva…

Je savais plus où moins ce qu’était un calice, ces personnes qui collent toujours mes parents, notamment l’amie de ma mère qui me servait de temps en temps de nourrice, m’expliquant certaines choses sur le monde obscure de ma race. Cependant, je ne m’imaginais pas qu’un jour, je serais affublé de ce genre de parasites, alors que j’avais une phobie du sang... Je ne comprenais pas non plus la profondeur du lien qui les unissaient.

Jour après jour, petit à petit, mes instincts s’éveillèrent, les cauchemars devenaient plus intenses, au point que j’en devenais insomniaque certaines nuits, quand je n’étais pas somnambule. Mes parents ne prirent pas les précautions qu’il aurait fallu pour protéger mon frère, l’installer dans une autre chambre, ne se contentant que de séparer nos lits à l’aube de notre puberté, le laissant à porter de mes crocs pour que se réalise ce pour quoi il avait été adopté sans plus de cérémonies. J’avais alors 15 ans.

La période qui s’ensuivit fut sombre. Je n’étais pas prêt à accepter ce changement, cette nouvelle condition. J’avais pris de la distance, en fait, j’étais carrément parti de la maison, avec accord de mes parents pour m’accorder un petit voyage parmi mes semblables, apprendre à contrôler cet instinct que m’avait offert mes géniteurs sans mode d’emploi. Je leur en voulais, je m’en voulais et Bert’...

Les années passèrent, je revenais régulièrement à la demeure Blackwood, car j’étais dépendant, de toute évidence, de ma famille, de mon frère, bien que ce que nous avions construit en lien fraternel avait été détruit cette nuit-là à mes yeux, imaginant qu’il me détestait. Je ne me permettais même pas de le regarder, gardant cet air hautain et indifférent pour retenir ma culpabilité de s’affirmer. Et surtout, je voulais ignorer ce qu’il y avait entre nous, ce “lien” que je ne comprenais pas.

Mais un autre évènement s’était accumulé à tout ceci : l’éveil d’un nouveau pouvoir, le contrôle de l’Ombre. J’en avais conclu que la plupart de mes cauchemars provenaient de là, d’une intuition. Mais ce don me donnait le pouvoir de la contrôler, cette part sombre que chacun possédait au fond de lui, que la plupart refusait de regarder en face. Je ne l’utilisais que trop peu, malheureusement pour en avoir un contrôle correct, m’épuisant bien trop rapidement pour des visions parfois morbides, et je voulais éviter au mieux de m’abreuver de sang, surtout que je me rendais compte qu’il n’y en avait qu’un qui réussissait à étancher ma soif.

Et puis il y eu “l’accident”. Après mon voyage initiatique, j’étais revenu définitivement à la demeure vers mes 20 ans, tandis que mon père prévoyait de faire de moi son successeur à la direction de l’hôpital privé Blackwood. Je n’étais pas médecin, je n’avais pas les compétences pour cela, mais la suite de ma vie consisterait l’apprentissage de tout ceci, dédaigneusement venant de ma part. Sans motivation, j’apprenais, sans conviction, je m’épuisais à faire souffrir quelques personnes au passage en testant mes pouvoirs.

Et un soir, je rentrais trempé par la pluie, m’effondrant simplement à l’entrée comme un clochard, le visage ensanglanté, trop affaibli pour profiter de ma régénération, pour me soigner. C’était fait rare, mais cette fois, j’avais été trop loin. L’Ombre s’était retournée contre moi. J’ai perdu l’usage de mon oeil droit, et je gardais une cicatrice qui striait mon visage, renforçant mon air renfrogné et hautain. Je ne me souviens pas de la suite, trop épuisé. J’avais sans doute été malade, à cause de la faiblesse provoquée, fiévreux, peut-être même avais-je déliré…?

Cette expérience eut pour effet de m’assagir en partie. Enfin… C’est relatif. Quand on part du “pire” on ne peut que devenir “meilleur”. J’étais devenu plus sérieux, plus calme, plus sombre aussi, renfermé, refusant de raconter ce qu’il s’était passé. Mais bon, on ne change jamais complètement.

Finalement, j’étais comme résolu, j’obéissais sagement à mon père, acceptant désormais cette condition d’être vampire. Car peut-être que la perte de mon oeil m’avait en partie aveuglé, mais j’avais vu quelque chose, quelque chose que je ne partageais que par les sentiments, les émotions profondes avec Bert’. Même si nous n’étions pas de la même race, même si nous n’étions pas du même sang, et que tout nous avait opposé jusqu’à maintenant, il était mon frère. Car nous partagions la même condition, nous partagions quelque chose de trop profond pour être brisé, même si nous ne nous l’avouerons jamais.

Et j’atteins les 28 ans, âge auquel j’héritais enfin du centre, tandis que j’élisais domicile à Froënbourg, dans un loft luxueux, en bon célibataire endurci, réservant une place pour mon calice, bien sûr, si le coeur lui en disait. Je ne l’invitais pas clairement, ça passait davantage pour un ordre, j’étais comme ça.

Mais souvent, comme je me faisais chier au boulot, ou même quand j’étais seul le soir, si ce n’était avec une bonne amie, je m’amusais avec mon nouveau pouvoir. Il était intéressant de créer quelques peurs en écrivant en lettres de sang des mots démoniaques sur le miroir de la salle de bain de mes voisins, quand ils faisaient trop de bruits. Ils arrivaient à en appeler les flics, qui venaient constater qu’il n’y avait rien, pensant à une sale blague. Mais ce nouveau pouvoir me permettait d’envoyer quelques messages à Bert’.

Oublie pas d’acheter du lait

Bah ouais, c’était mon calice, je pouvais pas vivre tout seul, j’étais perdu.

   
Pouvoirs & Armes

REGENERATION ∞ Il est capable de se régénérer dans la limite des stocks disponibles en buvant du sang.

SHI NO KAMA ∞ Faculté de matérialiser une faux toute de noir, la taille, et la puissance donc, dépendant donc de la superficie de l'ombre qu'il peut avoir sous la main. Ainsi, dans la nuit, la faux aura sa taille normale, approchant les deux mètres, et sera d'un noir laqué, tandis qu'en journée à Kalel par exemple, elle sera un peu translucide et ne dépassera pas le mètre (d'ailleurs pour éviter de se taper la honte, il ne la sortira que la nuit).

OMBRE ∞ C'est un don psychique qui lui permet, d'un regard, de confronter ses victimes à leurs pires cauchemars, la partie sombre de leur être, tel Mr Hyde. Cela se produit sous forme d'hallucinations, pouvant avoir de graves séquelles sur les plus sensibles. Ce pouvoir ne fonctionne pas sur tout le monde, notamment Bertram, qui a un pouvoir de Lumière. Par contre, pour l'utilisateur, il peut y avoir des conséquences, selon l'intensité et le candidat, car il peut voir l'hallucination et ça lui pompe de l'énergie : fatigue, évanouissement, visions, nausées. Parfois la victime se retourne contre lui sans qu'il ne puisse le contrer, ce n'est arrivé qu'une fois, il l'a payé cher...
Autre côté de ce don, c'est de pouvoir faire disparaître ces "ombres" des personnes, tel un exorcisme. Le détenteur "avale" ce qui hante la victime pour les subir lui-même à un certain pourcentage pendant un laps de temps (cela dépend de l'intensité de l'ombre).

L'Ombre de Pan ∞ Tout comme Peter Pan, le détenteur est capable de se détacher de son ombre pour en faire comme un clone immatériel. L'ombre peut alors aller espionner ou tout autre actes loin de son propriétaire, elle est totalement libre, bien qu'elle reste sous contrôle psychologique. En revanche, l'utilisation de ce don est à effet Poupée vaudou, c'est-à-dire que si l'ombre reçoit des dégâts (par exemple, vous lui marchez dessus), le propriétaire reçoit les mêmes dégâts en direct. Il ne peut pas mourir par ce biais, non plus, que des blessures superficielles. Par contre, il ne peut pas utiliser ce don indéfiniment et devra retrouver son ombre sous quelques heures, sinon, il pourra perdre de son énergie vitale, jusqu'à ce que l'ombre revienne d'elle-même, donc de l'évanouissement au coma (possiblement la mort, mais bon...)


Il s'éveillera

MESSAGER SANGUIN ∞ Ecrire des petits mots doux sur le miroir de sa bien-aimée? Trop la classe ! Ou alors effrayer mes voisins qui foutent le bordel à pas d'heure ? Je prends !

Comment l'ai-je découvert ? Je fais toujours pleins de tests morbides pour pousser mes capacités à leur limite. Comme j'avais un phobie du sang, j'avais imaginé un don en commun, et pouf ! Pur hasard !


Écran magique

J'ai pas grand chose à dire sur moi. Vous avez vu? Je kiffe Albator, et ce, depuis tout petit, donc je ne suis pas né de la dernière pluie. Voilà, appelez moi Logan, je RP depuis... pfff, longtemps, je crois.  Shamalama est passée par là.