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Veneg | La fuite stratégique, ça existe.

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MessageSujet: Veneg | La fuite stratégique, ça existe. Veneg | La fuite stratégique, ça existe. EmptyDim 8 Juin 2014 - 19:24



Oksana&Veneg
« La fuite stratégique, ça existe. »
Il y a des jours où vous rencontrez des types cent fois plus forts que vous capables de vous envoyer sur la lune avec un coup de boule rotatif. Mais voilà, ces jours là ne changent pas ce que vous êtes, soit une tête de mule de cinq ans d'âge mental qui ne comprend toujours pas que sa vie n'est pas éternelle, mais qui risque de s'en rendre très prochainement compte. Ces jours là, tout le monde pense la même chose : on aurait mieux fait de rester chez soi. Quand bien même, on n'a pas particulièrement le choix : on doit se lever le matin, se brosser les dents, (passer deux heures à) se coiffer les cheveux, se saper et aller tafer. Pour vivre. C'est bien de vivre. (nous passerons toute réflexion complexe sur l'intérêt de la vie, d'accord ? c'est bien de vivre. voilà.) Ces jours là, on sort de chez soi (soit une piaule en cours de décomposition -oui sa piaule est vivante-), on lance des regards qui signifient "parle moi, et je te coupe quelques orteils", et on part en quête d'une de ces tâches ingrates que l'on a l'habitude de faire. Mercenaire, baby sitter, tueuse à gage, recherche de chaton, tout y passe. Tant qu'il y a récompense à la clef. Bref : une journée banale, au début.

Et puis viennent les emmerdes.

Ce jour là, Oksana aurait du rester dans sa chambre, comme elle en mourrait d'envie. Mais il fallait payer le loyer, manger, vivre. Parce que c'est bien de vivre. Parce qu'elle s'y accroche. Alors elle s'est levée, s'est brossée les dents, s'est coiffée; elle a fait toutes ses choses banales, est allée travailler. Travailler = massacrer des types, la plupart du temps. Quoi que, pour une fois, elle n'eut rien du genre. Personne à tabasser, à secouer, à protéger non plus; elle eut encore mieux : la protection d'un chat. Pardon - un persan bleuté de 2 ans nommé Duchesse. Non mais Duchesse. M'enfin, on prend ce que l'on peut prendre... Alors, pendant 4 heures, elle fut l'heureuse remplaçante garde du corps de Duchesse, soit l'animal le plus pénible du monde, qui se barre dés qu'il peut, mais qu'il vaut mieux éviter d'écraser en le rattrapant au risque de se faire zigouiller. Pour une chat. Chiant. Oui, parce que pour couronner le tout, Duchesse est un mâle. VDM, Duchesse.

Sortant enfin de ces quatre heures de pur calvaire -pour un chat, oui-, Oksana errait comme à son habitude dans la basse Froënbourg, sans but précis. Enfin, si, un peut être : manger. Elle avait la dalle... Baillant à s'en détacher la mâchoire, son regard s'attarda sur un clochard qui la fixait d'un œil aussi expressif qu'un poisson chat, et la jeune fille ne put s'empêcher de lui tirer puérilement la langue avant de reprendre sa route, ayant presque une subite envie de manger devant le pauvre homme. Besoin de faire du mal à autrui subit. Secouant sa tête azure, elle ne fit pas tout de suite attention à ce qui l'entourait, soit une course-poursuite qui s'achevait par un homme tabassant un autre homme. En soit, rien de bien intéressant. Blasée, elle regarda l'homme qui venait, en poursuivant sa pauvre victime, de l'envoyer dire bonjour au mur voisin. C'est ça, de se balader dans les rues exiguës. Se redressant, elle balança un "'tain, tu peux pas faire gaffe ?" fatal. Oui, fatal : l'homme, qui devait avoir ses règles, fit volte face avec la tête d'un loup constipé -à voir-, et lui sauta dessus. Elle en fut si surprise qu'il eut le temps de l'agripper et de l'envoyer re-dire bonjour à son ami le mur. Sur le coup, elle comprit pas grand chose à sa vie, la petite chose. Clignant des paupières, elle bafouilla, des vertiges, des échos, là, partout autour d'elle; jamais elle ne s'était sentie aussi mal. Il fallait aussi dire que jamais personne ne l'avait envoyé dans un mur avec tant de violence. Enfin si, une fois. Mais ça compte pas. Il avait prit quelle drogue, ce type...? Ou alors il était comme elle, qui sait... Quand bien même, Oksana était complètement sonnée et incapable de réagir face à son... agresseur. Oh god, c'était bizarre. Heureusement pour elle, monsieur retourna à ses occupations, la laissant complètement sonnée. Des bruits étranges, des cris... Et rien.

Le noir se dissipa lentement. Clignant des paupières, elle se rendit compte que la luminosité avait un tantinet baissé. Elle constata qu'elle était seule, encore un peu dans les vapes. Mais surtout, elle constata qu'elle avait faim. Très faim. Elle fit une moue dépitée, se redressa... Et poussa un cri. Et pourtant, elle n'était pas particulièrement impressionnable. Mais il fallait dire que ce qu'elle avait sous les yeux, c'était de l'inédit : un type tout vide, tout blanc, tout mort. Tout vide. Elle allait gerber. Se redressant avec difficulté, elle ne prit pas la peine de s'approcher du corps et se barra le plus vite possible. Il fallait qu'elle mette le plus de distance possible entre ce corps sans vie et elle. Il fallait qu'elle mette le plus de distance entre ce mort bizarre et elle. Il fallait qu'elle mette le plus de distance possible entre ce type et elle. Elle fuyait à toute allure, incapable de se contrôler, alors qu'elle avait tant vu -mais il fallait dire qu'elle s'était rarement faite aussi facilement malmenée. Elle se retrouvait à l'état de proie, et cela provoquait chez elle une sensation qu'elle avait déjà vécu, cette fois où elle avait rencontré Fenrir, un ponte du milieu : elle s'était sentie minuscule, faible, et à l'existence ridiculement courte. Elle avait eut peur. Pour la première fois depuis longtemps.

Et voilà que cela recommençait. Paranoïaque jeune fille, Oksana avançait, avançait, avançait. Elle passa une main dans ses cheveux, pila. Elle pissait le sang. Comme il fallait.
Et meeeeerde...
Il fallait qu'elle nettoie ça. Ce type y était décidément vraiment pas allé lentement. Ce n'était pas forcément grand chose, mais le débit sanguin était impressionnant, au niveau du crâne. D'ailleurs, elle ne ressentait pas de douleurs particulière, de vertiges, de nausée... Une commotion cérébrale, surement.
Et meeeeerde...
Elle se dirigeait vers sa piaule, histoire de nettoyer tout ça, de bander sa tête. Aussi étrange que cela paraisse, elle s'était rendue compte qu'il ne s’agissait que d'une entaille non loin de l'oreille, quelque chose de pas bien grave. Il fallait qu'elle désinfecte, surtout vu où elle était tombée, dans le repère de toxicos et des poubelles.
ET MEEEEERDE...
Elle dégomma littéralement une poubelle en shootant dedans, les nerfs à vif. Et pila de nouveau. Elle était plus toute seule. Couverte de sang. Elle allait devoir courir... Et tout ce qu'elle trouva à faire, c'est geindre un "C'est quoi cette journée de merde ?" Et là, c'est le même type que tout à l'heure. Putain je serais pas dans la merde. Bien qu'elle en doutait, ce n'était franchement pas la même carrure...
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Dernière édition par Oksana S. Bouravtchikova le Dim 22 Juin 2014 - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Veneg | La fuite stratégique, ça existe. Veneg | La fuite stratégique, ça existe. EmptyVen 20 Juin 2014 - 4:21

Veneg | La fuite stratégique, ça existe. 339832tumblrn4wudcerEy1r7ribdo1500


Mal. Mal. Mal. Cette douleur toujours présente lancinante et déchirante, qui vous brise en mille morceaux et qui ne veut pas vous quitter. Cette douleur fait partie intégrante de moi. Moi, le Vampire fou. Moi, un sang-pur souillé par la folie de la perte d'un être cher. Cela fait des siècles, maintenant. Et pourtant. Pourtant cette douleur est toujours en moi et les souvenirs toujours encrés dans ma mémoire. Je n'arrive pas à me débarrasser du manque que la mort de mon frère jumeau, malgré le fait que je faisais tout pour. Même mes conquêtes n'arrivaient pas à me faire oublier ça. Ou du moins, quelques unes avaient réussi un petit temps. Je m'étais senti.. Libre, à ce moment. Mais c'était revenu. Encore et encore. Me torturant de plus belle. Et j'avais fuit, avant d'aller fracasser quelques têtes. Parce que mon amour d'un temps n'y était pour rien.

Et là encore, je tentais d'oublier. Et mon homme actuel était au courant du fait que j'étais un vampire. Je ne pouvais pas le cacher, puisqu'il m'avait vu saigner quand il m'avait trouvé. Il m'avait posé des questions, et pourtant il n'avait pas peur malgré les révélations que je lui avais fait, malgré ma folie, malgré tout ce qui faisait ce que je suis aujourd'hui : un monstre. Et il me laissait boire son sang quand ça n'allait pas, quand il voyait que j'étais en crise. Étrangement, je ne voulais pas le perdre. J'avais déjà tenu à mes conquêtes, mais là.. Non. Je ne voulais pas le laisser partir. Je ne voulais pas qu'il me quitte ou le quitter. Il était l'un des seuls qui me comprenaient vraiment. Et j'avais envie d'Oublier avec lui.

Je le regardais dans les yeux, mon regard doré brillant intensément, alors que mes crocs ressortaient légèrement de ma bouche. Les pointes étaient douloureuses, et j'étais affamé. Je n'avais pas bu depuis longtemps et j'évitais toujours de le mordre. Il avait bien compris que je n'avais pas envie de faire de lui mon Calice, car je n'avais pas envie de le faire plus souffrir et que ça mettrait davantage sa vie en danger. Alors il me donnait tous les jours un peu de son sang et moi je lui ordonnais de se reposer. Enfin.. Il y a un mois, du moins. Je m'étais absenté durant ce temps pour éviter de le blesser alors que j'étais en pleine crise suite à une altercation avec un autre vampire qui avait fini par se retrouver six pieds sous terre. On n'emmerde pas un Blackxood.

Mais aujourd'hui, j'avais faim. Terriblement faim. Au point qu'il me fallait plus que ce qu'il me donnait habituellement. Et il l'avait remarqué.

« Je viens avec toi. »
« Au risque que tu te fasses blesser ? Hors de question. »
« Je sors tous les jours et tous les jours je peux me faire attaquer, alors ça ne change rien. Je viens avec toi. »
« Ce n'est pas la même chose. N'oublie pas que les vampires se baladent en ville, et que.. »
« Tu es un vampire. Fou à lier, qui plus est. Et pourtant je suis avec toi, alors merde, je viens avec toi et tu ne m'en empêcheras pas. »

Je soupirais en haussant les épaules. Me battre avec lui n'allait rimer à rien, surtout qu'il me suivrait quand même. Je pris alors mon manteau et mon épée et sortis de notre demeure. Il me suivit de près, et je le pris par le bras pour ne pas qu'il s'éloigne. Parce que les rues de là ou on allait étaient devenues bien plus dangereuses depuis quelques années. Je n'étais pas encore habitué à cette nouvelle ville, aux modifications qui avaient été apportées durant mon absence.

La basse Froënbourg. Ce n'était pas le lieu que je préférais dans la capitale, mais c'était là ou je trouvais le plus de victimes, qu'elles soient vampires ou non. Les humains étaient souvent cons pour s'aventurer dans cette partie de la ville, puisque c'était justement le lieu des rendez-vous sanglants. C'était d'ailleurs ici que j'avais sauvé Dan, mon amour actuel, alors qu'un vampire voulait le tuer. Il s'était retrouvé là par mégarde, d'après ce qu'il m'avait dit.  Je n'avais pas cherché à savoir la raison exacte, puisque je savais qu'il me mentait. Mais s'il ne voulait pas m'en parler maintenant, soit. Il me le dira quand il le voudra.

Puis un cri strident se fit entendre. Le cri de quelqu'un qui a vu quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir. Ou, en l’occurrence, il s'agissait là d'un cri féminin.

J'agrippais donc violemment  Dan avant de me mettre à courir en le traînant derrière moi. Je ne pouvais décemment pas passer à côté de cet hurlement de terreur. Il devait s'être passé quelque chose. Et comme tout bon vampire que je suis, je sentais déjà l'odeur du sang et de la mort qui planaient dans l'air. J'allais finir par perdre pieds à ce rythme là. Ma faim était de plus en plus tenace et mes crocs me faisaient souffrir. J'avais besoin de les libérer, mais je ne pouvais pas pour le moment.

Arrivés à un certain point, je me remis à marcher pour le plus grand bonheur de l'humain. Je reniflais dans l'air, puis je vis une silhouette devant moi. J'avançais, lentement, mes cheveux volant derrière moi. Je dus me retenir pour ne pas sauter sur la femme qui se présentait devant moi. Elle était blessée, et le sang me montait à la tête. Faim, terriblement faim. Mais quelque chose m'en empêchait aussi. Il y avait cette odeur de cadavre qui se faisait plus présente. Je me mis à regarder de tous les côtés, un mauvais pressentiment me serrant la gorge. Dan l'observa bizarrement mais je n'y fis pas vraiment attention. Puis d'un geste sec, j'arrachais un bout de tissus de mon haut, d'une longueur respectable. Et je m'approchais de la blessée, qui semblait passer une journée bien merdique d'après les geignements qu'elle avait poussé.

« Pas bouger. »
Je lui mis le tissu autour de la tête, allant à l'endroit ou l'entaille était présente. Il fallait qu'elle se fasse soigner et se balader toute seule alors qu'elle allait certainement se chopper une belle petite commotion cérébrale n'était pas envisageable. Mais je n'aurais pas été là, elle n'aurait pas pu rester dans ce coin non plus. Dans un sens, elle avait de la chance. Dans l'autre, non. Parce que mes crocs ressortirent soudainement, et je dus me retourner dans un grognement en m'éloignant un temps soit peu. Je me mordis le poignet sauvagement, légèrement tremblant. Ma respiration était saccadée. Il fallait que je me nourrisse.

Une fois légèrement calmé, je me retournais vers elle. Je passais une main lasse sur mon visage tandis que Dan me rejoignait.

« Ce n'est pas prudent de se balader ici toute seule. Qui t'a fait ça ? Et.. Pourquoi as-tu hurlé ?»

Contenance, contenance. Il fallait que je me retienne jusqu'à ce que le coupable daigne se pointer. Et il allait certainement venir. Parce que là, il y avait une humaine blessée, un autre humain et moi-même.

« Excuse moi de mon impolitesse. Je m'appelle Veneg, et voici Dan. Comment t'appelles-tu, demoiselle ? »

J'étais du genre direct, à ne pas m'embêter avec les formalités. Mais parfois, j'en oubliais la politesse.. Même avec les jolies jeunes femmes ou les beaux jeunes hommes.

[Sorry pour l'attente :v]

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MessageSujet: Re: Veneg | La fuite stratégique, ça existe. Veneg | La fuite stratégique, ça existe. EmptySam 21 Juin 2014 - 17:45

Oksana&Veneg
« La fuite stratégique, ça existe. »
En fait, ce type là n'était pas seul. Même si elle hésitait entre "rassurant" et "encore plus inquiétant" pour qualifier ce fait. Et il avait de longs cheveux violets. Pas un truc très banal. Mais bon, n'ayant rien vu de son agresseur de plus tôt, elle ne pouvait être sûre de rien, et préférait donc rester sur ses gardes. Ce qui aurait pu semblait étrange, aussi, c'est qu'un des types était essoufflé, sur les deux. Un. Si, c'est un détail important -non en fait c'était une observation comme une autre. Seulement, ce n'était pas le grand dadet -Oksana, gage de respect depuis 1969- violet qui retint le plus l'attention d'Anya; plutôt son acolyte essoufflé qui la fixait d'un drôle d'air. Plissant les yeux en regardant l'homme, elle rouvrit de grands yeux en apercevant du coin de l’œil l'autre effectuer un geste brusque, sec, s'arrachant un morceau de tissu de sa garde-robe, et s'approcha d'elle. Elle comprenait pas grand chose, mais elle obéit à ses réflexes et amorça un pas en arrière, prête à bondir sur le côté et courir le plus vite possible -elle en avait déjà eu assez d'un tordu pour aujourd'hui.
▬ Pas bouger.
▬ Pardon ?
Il la chopa et enroula sa tête dans le tissu précédemment déchiré. Elle cligna bêtement des yeux -elle se sentait décidément particulièrement stupide ces derniers temps, ça devenait lassant. Et puis, bon, elle le laissa faire, elle y perdait pas grand chose -ou plutôt, elle y gagnait plus qu'elle n'y perdait, dooonc... Contemplant d'un œil sceptique le jeune homme qui bandait son crâne, elle remarqua quelque chose de particulièrement... Suspect, dans son regard. Et ne parlons pas du grognement qu'il émit après s'être brusquement retourné. Non. Décidément, dernièrement, Oksana vivait les moments les plus flippants et troublants de son existence. Elle avait rencontré des types au regard de prédateurs, un autre qui s'était dit dieu avant -et après en fait- lui avoir fait sa fête, un gosse obsessionnel, un... un... Et maintenant, maintenant, un type qui grognait comme une bête affamée. Non. Elle saturait juste, là. Elle avait envie d'exploser. Mais elle s'abstint. Inspirant un bon coup, elle se ressaisit : non mais, c'était quoi ça, paniquer comme une gamine de primaire ? Si elle continuait ainsi, elle ne vivrait plus très longtemps...

Silencieuse, elle attendait. Peut être un brin trop impressionnée pour dire quoi que ce soit. Et puis il se retourna de nouveau vers elle, alors que son pote le rejoignait, visiblement calméééé... Calmé ? Pourquoi aurait-il eu besoin de se calmer ? Elle le fixait, patiente, et continuer d'attendre. Quoi ? Peut être la permission de prendre ses jambes à son cou ? Elle doutait qu'elle puisse gagner à la courses, sans trop savoir pour quoi -peut être son regard de félin affamé, au pif.
Ce n'est pas prudent de se balader ici toute seule. Qui t'a fait ça ? Et.. Pourquoi as-tu hurlé ?
HA HA HA. Comme si elle allait rép-Elle fronça les sourcils. Hm, peut être qu'il serait préférable de répondre en fait. Il était assez inquiétant pour qu'elle n'ait pas envie de le froisser, concrètement. Mais en même temps... En même temps, s'il était avec le type de tout à l'heure -ou le type lui-même-, et qu'elle avait était témoin de ce qu'il ne fallait pas, sa vie risquerait d'en être fortement... affectée. Elle fit une moue boudeuse et pour le coup fortement puérile, et gonfla la joue. Dilemme, dilemme. Oh et puis ! Au pire, elle lui foutrait le taquet de sa vie.
Merci, je vis dans le coin, je sais.
Oksana, je le répète : gage de respect depuis 1969. Cette gamine méritait des claques.
J'ai hurlé parce que je suis tombée sur un corps tout vide, et que j'ai pas encore totalement l'habitude. Et c'est le type qui l'a vidé, qui m'a fait ça. Je crois.
Oksana n'avait pas l'habitude de répondre aussi facilement à un interrogatoire, mais elle avait apprit à reconnaître ceux à qui il était préférable d'obéir. Et ce type là, assurément, était de ceux là. C'était tellement dur de lire en lui, c'était... Troublant. Perturbant. Désagréable. Elle n'aimait vraiment pas ça. Elle haussa un sourcil. Elle détestait être la petite fille docile et effrayée qui attendait patiemment qu'on lui explique, ou lui donne des ordres.
Excuse moi de mon impolitesse. Je m'appelle Veneg, et voici Dan. Comment t'appelles-tu, demoiselle ?
Ah. Ils passaient donc aux présentation. Et elle n'avait décidément pas envie de suivre l'exemple. Elle posa son regard turquoise sur le dénommé Dan et demanda sans transition :
On se connait ?
C'est vrai, il la regardait bizarrement, et son visage lui était en plus de cela un rien familier. Peut être s'étaient-ils croisés... Surement. Baissant légèrement les paupières, elle haussa les épaules.
Oksana.
Bon. Elle avait répondu à ses questions, gentille fiflle qu'elle était, maintenant, à son tour de comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux. Marre de nager dans l'incompréhension la plus totale, marre d'être effrayée pour un rien, marre, tout simplement. Elle avait fini par se dire qu'il y avait des choses sur ce monde qu'elle ne savait pas -à commencer par elle-même : pourquoi avait-elle des capacités qui n'était pas le commun des hommes ? Alors voilà, il était temps qu'on lui explique, merde. Elle fuirait quand elle aurait ses explications, pas avant.
Et je peux savoir qui... Ce qu'était ce type ? C'est quoi ce bordel ? Je comprends rieeen.
Et dire qu'elle avait une capacité d'adaptation hors norme. Et puis elle fixa Veneg. Dan. Veneg. Dan. Veneg... Dan...
Et si vous dites que ce type est un vampire, je vous fait manger mon poing.
Non, parce que, voilà... Les vampires, ça n'existe pas. Pas vrai...?
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MessageSujet: Re: Veneg | La fuite stratégique, ça existe. Veneg | La fuite stratégique, ça existe. EmptySam 16 Aoû 2014 - 15:14

Veneg | La fuite stratégique, ça existe. 339832tumblrn4wudcerEy1r7ribdo1500

J'observais les réactions de la dénommée Oksana pendant que je m'occupais d'elle. Elle avait peur.. il s'était passé quelque chose, ici. L'odeur était de plus en plus forte et je fronçais les nez. J'aime l'odeur du sang, mais pas de la mort. Surtout cette odeur là.. Il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. De malsain. De dangereux. Dan le sentait aussi.

Oksana semblait ne pas savoir quoi faire en ma présence, et ça m'amusait. J'aimais perturber les autres, et je le faisais sans le savoir. Je sais que je suis beau, charmant, et tout ce qui va avec. Peut-être est-elle tombée sous mon charme ? AH AH. Non, je ne pense pas. Je ressemble actuellement à un animal affamé, donc bon. Elle me prenait peut-être pour un pervers ? …


Oui, non. Je me mordis la lèvre, la mine sombre à cette pensée. Moi être un pervers ? Et puis quoi encore ? Dan pouvait en témoigner.. Quoi que.  Je me tapais le front par la pensée, soupirant. Puis mon attention se remit sur elle. Je l'observais doucement alors qu'elle me répondait. Donc.. Elle venait de ce coin là. Ok. Je note qu'elle doit VRAIMENT être maso pour vivre dans le coin le plus mal famé de la capitale. Et donc.. celui qui l'avait blessé avait vraisemblablement vidé un corps de tout son fluide vital. Hmn. Je fronçais les sourcils, alors qu'elle s'adressait à Dan avant de se présenter. Oksana, bien.

Dan parla et je l'écoutais d'un oreille, fronçant encore le nez. Ils se connaissaient tous les deux mais la jeune fille semblait l'avoir un peu oublié, ce qui attristait mon petit ami. Je posais une main sur son épaule, alors que celle aux cheveux bleus continuait de parler. Elle ne comprenait rien ? Normal. Elle s'était fait assommer et n'avait rien vu. Idiote. Je soupirais, passant une main dans mes cheveux. Je fermais mes yeux un instant, un sourire agacé sur le visage.

« Tu ne sembles pas croire aux vampires, mais pourtant ton esprit te fait penser à ça avec le corps sans vie que tu as retrouvé.. Tu es bizarre. »

J'avais dit ça de manière naturelle, lui adressant un sourire innocent.

« Il va falloir que je te montre quelque chose.. »

Elle vivait dans le coin ou les vampires se donnaient rendez-vous et elle n'y croyait pas. J'allais finir par croire qu'elle était simple d'esprit. Je la pris par le bras, et me dirigeais vers l'odeur de mort, et nous nous retrouvâmes devant celui-ci. Il était bien plus blanc que je ne l'aurais cru, et Dan eut un haut de cœur. Normal.

Parce que la vision qu'on avait était horrible. Même pour moi, qui suis connu pour être cruel et sadique, ça m’écœurait.

L'homme était allongé sur le flanc et on le voyait de dos. Mais je remarquais directement les deux trous sur son cou. Il semblerait aussi que le vampire soit revenu pendant qu'on discutait, parce qu’elle ne m'avait pas parlé du fait qu'il avait les tripes à l'air. Je m'approchais, le mettant sur le dos, et fronçais les sourcils de dégoût. Il avait été vidé de son sang, complètement.. ses organes étaient à sec, comme s'il les avait sucés, léchés, pour récupérer la moindre goutte de fluide vital. Et son cœur.. était  à demi mangé.

Je me relevais, m'essuyant les mains.

« J'ai trouvé plus fou que moi. »

Dan m'observa, riant nerveusement. Je m'approchais de la jeune fille pour la saisir par le bras, et la regardais droit dans les yeux.

« Les vampires existent, ma belle. Et ça.. »

Je désignais le cadavre.

« C'est l’œuvre d'un buveur de sang qui a complètement perdu la raison. Je n'avais jamais vu ça auparavant. »

Je regardais le corps avec inquiétude. Puis je me tendis.. Il était là. Je l'entendais respirer. J'agrippais Dan par le bras aussi. Il les avait vu, et semblait jouer avec Oksana, donc.. Les faire fuir ne servirait à rien, il les poursuivrait. Je leur ordonnais d'aller se cacher dans un coin, et mon compagnon entraîna la jeune fille rapidement, alors que je grognais et sortais les griffes, ainsi que mes crocs. Je tournais mon visage vers la miss, lui adressant un rictus froid. Les vampires existent, très chère. Et pour la première fois, tu vas pouvoir voir un combat entre deux Buveurs de Sang fous. Et celui-ci ne tarda pas à se pointer devant moi. Je poussais un ricanement amusé, alors qu'il tentait de me provoquer.

« Veneg Blackwood.. J'aurais peut-être dû te laisser une part, vu que tu as l'air affamé.. Mais tu as deux humains à tes côtés, donc je suppose que tu as déjà de quoi te nourrir.. Haaaa. Et peut-être que j'aurais dû tuer l'humaine, en fait.... »

Il se léchait les doigts, puis disparu. J'écarquillais les yeux, puis je fus violemment projeté contre un mur. Et son bras avait traversé mon torse. Je crachais du sang, me tordant contre le mur qui craquelait.

D'accord.

J'émis un rire fou, avant de le saisir pour l'enfoncer encore plus en moi, l'approchant par la même occasion. Puis je le mordis, alors que mon sang bleu coulait à flot.

« Profite de mon sang dès maintenant.. parce qu'après, tu ne pourras plus jamais y goûter, ni même le voir, et prendre celui des autres.. »

Il se recula vivement, souriant comme un dément aussi. Il ne parla pas, il ne disait rien, mais il se léchait les lèvres et coulait son regard vers les deux proies inoffensives. J'écarquillais les yeux. Le lâche.

Je me ruais vers eux en même temps que lui, et je fis barrière alors qu'il s'apprêtait à transpercer Dan. Il me transperça à nouveau, et je m'écroulais sur son bras, le tenant en tremblant. Il m'envoya au sol, et s'approcha de Dan.

« Le grand Veneg qui se fait battre facilement.. Je suis déçu. Pour la peine, je vais lui prendre la vie, à ce gosse. Et à la fille aussi.. T'as l'air de vouloir les protéger, alors je vais.. les sucer jusqu'à qu'ils n'aient plus de fluide en eux. »

Dans le genre sous-entendu foireux, il faisait fort.

Je me relevais brusquement. ma faim m'affaiblissait, mais la rage me donnait de la force. Je me saisis de sa tête, avant de la lui arracher. Puis je bus son sang.. C'était moins bon que le sang humain, mais tant pis, ça allait me permettre de me rassasier.

Puis je les regardais tous les deux, le regard vide. Dan se rua vers moi, inquiet, et je mis ma main sur mon torse qui saignait encore.

« Les vampires n'existent pas, n'est-ce pas ? » fis-je avec sarcasme. « .. Vous allez bien ? »

[Désolée pour ce poste merdique >w<]

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MessageSujet: Re: Veneg | La fuite stratégique, ça existe. Veneg | La fuite stratégique, ça existe. EmptyMar 11 Nov 2014 - 19:36

Oksana&Veneg
« La fuite stratégique, ça existe. »
Oksana était perdue. Plus perdue que paniquée. En même temps, cela s'était passé beaucoup trop vite pour qu'elle ait le temps de pleurer comme une fillette. Elle cligna des yeux. Attends... Qu'est-ce qu'il venait de se passer au juste ? Ah, oui. C'était juste après qu'elle ait affirmé que les vampires n'existaient pas. Ils ne pouvaient pas exister. C'était un truc créé par l'homme, par son imagination, une icône de terreur et de sang modelée par la peur du prédateur, et son fantasme morbide. Donc, ces suceurs de sang n'existaient pas. Sauf que voilà, ce qui s'était déroulé ensuite lui avait prouvé tout le contraire.

Ce qui s'était passé ensuite ? Bon, déjà, le prénommé Dan disait la connaître. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas... Elle lui aurait bien demandé de développer -visiblement, ce n'était pas un ennemi, puisqu'il semblait déçu qu'elle ne le reconnaisse pas-, sauf que Veneg ne semblât pas du même avis. Et elle apprécia moyennement ce qui franchit le seuil de ses lèvres. Ni le sourire innocent qu'il lui adressa au passage.
Tu ne sembles pas croire aux vampires, mais pourtant ton esprit te fait penser à ça avec le corps sans vie que tu as retrouvé.. Tu es bizarre.
Elle le fusilla du regard. A vrai dire, elle accepterait qu'ils existent; mais sans les avoir vus, elle ne pouvait croire qu'à une superstition. Elle n'état pas non plus complètement crédule, merde ! Et puis, elle était bizarre si elle voulait. Tiens, c'était la première fois que cette remarque la mettait hors d'elle. Pourtant, c'était vrai; elle est bizarre, c'est un fait. Mais là, dans ce contexte, avec ce visage, c'était moyennement agréable. Et elle avait envie de le lui enfoncer dans un mur, ce visage.
Il va falloir que je te montre quelque chose..
Elle lui aurait bien rétorqué qu'elle n'en avait pas envie, mais en même temps, elle en avait juste assez d'être paumée. Elle voulait comprendre. Et si cela incluait de faire gentiment ce qu'il lui demandait, et de le suivre, no problem. Donc, il n'avait pas vraiment besoin de la traîner par le bras pour qu'elle s’exécute, mais il le fit quand même. Ce qui déplut assez à la jeune fille pour secouer le bras, se dégageant de son emprise, lâchant un "C'est bon, je te suis.", puis obéissant sagement. Arrivés devant ce que voulait lui montrer le vampire, donc -même si elle y croyait pas encore-, elle eut un haut le cœur; il fallait dire que la scène était tout bonnement... Dégueulasse ? Mais sérieux, les gens savaient pas ce que signifiait "mort propre" ? Bon, elle pouvait rien dire, elle avait déjà tué quelqu'un à force de coups de points, ce qui était, je vous l'accord, horrible comme mort -sauf chez Oksy, pour qui le passage à tabac n'avait duré pas plus d'une minute, puisqu'elle l'avait achevé en deux coups. Sauf que là, il était question d'éventration, de drainage de son sang, et de... bouffage d'organes ? Sérieux ? Elle se félicita presque de ne pas vomir -quoi que cela aurait été une réaction normale et appropriée. Mais ce qui la surprit le plus, c'était le comportement de Veneg. Il avait l'air, certes, dégoûté, mais pas choqué. Pourtant, voir une telle chose, c'était... Extraordinaire, extraordinairement glauque et horrible. Mais il était pas choqué. Et cela, c'était au moins cent fois plus flippant que le cadavre à lui tout seul. Et il laissa échapper cette phrase qui lui procura un putain de frisson dans le dos. Ce : "J'ai trouvé plus fou que moi." Okaaaaay. Fallait qu'elle se barre. Genre, vite.

Puis il se rappela de son existence -ce qu'elle aurait préféré ne pas être le cas. Il se rapprocha d'elle, qui recula d'un pas, et lui saisit le bras.
Les vampires existent, ma belle. Et ça... C'est l’œuvre d'un buveur de sang qui a complètement perdu la raison. Je n'avais jamais vu ça auparavant.
Ok, cool, est-ce que ça lui donnait le droit de prendre ses jambes à son cou ? Non parce que d'accord, c'est bon, elle le croyait. Tout ce qu'il voulait. Ok, les vampires existaient, et même les lutins si ça lui faisait plaisir. Mais c'était sûr, les vampires existaient. Elle n'avait pas besoin de la suite pour en être persuadée. Sauf qu'elle avait pas le choix, donc elle eut le droit à la suite. Elle le vit se tendre. Elle cligna des yeux; elle ne sentait pourtant aucune présence... Mais lui si. Tout son monde s'écroulait en cette simple constatation. Alors un d'eux pourrait facilement la tuer, alors elle était faible. Faible. La seule chose qu'elle n'avait pas le droit d'être. Veneg leur ordonna de se planquer dans un coin, et elle obéît docilement, encore un peu sous le choc.

Le reste de l'altercation -si l'on pouvait appeler cela ainsi-, Oksana la passa dans le brouillard. Elle apprit plusieurs choses: déjà, le violet s'appelait Veneg Blackwood -elle connaissait jusqu'alors que son prénom-, et était visiblement connu. D'ailleurs, "Blackwood", ça lui disait un truc... Non, c'était pas le moment. Ensuite, elle en était désormais sûr, il était aussi vampire. Et l'autre voulait la buter -ô joie paye ta journée de merde. Mais ça, c'était rien. Parce qu'elle apprit aussi que Veneg avait le sang bleu -BLEU- et qu'il prenait assez bien le fait d'être littéralement transpercé. Par une main. Et en plus, il le fut deux fois -mais ça, c'est un détail. Et puis aussi, ça se confirmait, Veneg n'était en effet pas tout seul dans sa tête. Bon, elle lui fut quand même reconnaissante de se faire transpercer pour eux, mais il était pas tout seul dans sa tête. Elle aurait bien médité sur l'autre vampire, mais le violet lui arracha littéralement la tête -ce fut d'ailleurs une image au moins aussi horrible et marquante que le cadavre de tout à l'heure- et but son sang après.

Okay.

Donc, on revient au moment présent. Elle avait envie de fuir, mais vite quoi. Elle vit Dan se ruer sur Veneg, ce qu'elle n'eut ABSOLUMENT PAS envie de faire à son tour, reculant même de quelques pas, jusqu'à rencontrer le mur et se lisser glisser contre lui jusqu'au sol. Elle cligna plusieurs fois des yeux, se mordit le pouce au sang, histoire de vérifier qu'elle n'était pas en train de faire un putain de cauchemars tordu. Ce qui n'était, à son grand malheur, pas le cas. Alors elle cligna des yeux, se redressa violemment. Et sa seule réaction -prouvant qu'elle non plus n'était pas tout seule dans sa tête- fut de se diriger sur la tête du mort. Le vampire. Elle ignora royalement Veneg, souleva la tête, ouvrit la bouche. Putain, ces crocs. Puis elle l'envoya violemment dans un mur. Mais tellement violemment qu'on entendit la boîte crânienne se briser. C'était horrible, mais elle avait tellement besoin de tout détruire, là, maintenant, tout de suite, pour se calmer. Elle se tourna brusquement vers Veneg.
Ha ha ha, très amusant. Dixit celui qui s'est fait ouvrir. Deux fois.
Son regard se baissa d'ailleurs vers les plaies béantes qui guérissaient déjà.
Pourquoi ton sang est bleu, alors que le sien est rouge ?
Tu pouvais à la limite concevoir qu'un vampire, non humain donc, n'est pas un sang rouge, comme un humain -ou toute créature vivante en fait. Sauf que le deuxième vampire avait le sang rouge, donc c'était bizarre. Pourquoi Veneg avait du sang bleu, et l'autre rouge ?... Problème d'ordre capillaire, c'est ça ? Non mais sans plaisanter -c'était une teinture en plus- -oui je sais on s'en fout en vrai-, c'était quoi ce bordel ?
Et, hum. Est-ce que son sang t'as assez contenté pour ne pas nous sauter dessus et nous bouffer ? Enfin à la limite tant que j'y survis ça me gêne pas, mais..., elle cligna des yeux. Quoi que non en fait.
Non pas qu'elle était douillette, mais elle était un peu craintive, subitement. D'ailleurs, elle ne s'approchait pas de lui. On aurait pu la penser ingrate; après tout, il lui avait sauvé la vie. Sauf que cela n'empêchait pas la sang-sue d'être putain de flippante. Et puis bon. C'est vrai qu'il lui avait sauvé la vie. Et en même temps, elle avait pas particulièrement envie de l'aider si ça comprenait le fait de se faire sucer le sang.
Euh... Tu guéris à quelle vitesse au fait ? Non parce que te demander "est-ce que ça va", ce serait carrément con.
Elle hocha la tête, sans pour autant libérer son cou -elle était craintive là, ok ?
Et je vais être sympa, je vais retenir la montagne de question qui reste sur le bout de ma langue.
Dead end
#60cce3 | code par Kin'


hs; encore sorry pour le retard ;; ah, et si la réponse te convient pas n'hésite pas à me mp que je modif ♥
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