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Fini | Logan # Guilty roses are bloody.

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MessageSujet: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptyVen 24 Jan 2014 - 22:55

Oksana&Logan
« Guilty roses are bloody »
Lentement mais avec assurance, Oksana se mouvait dans les rues sombres et crasseuses de la basse Froënbourg. Elle y vivait depuis bientôt six mois, alors elle avait vite fini à les connaître sur le bout des doigts; un quartier dangereux restait un quartier dangereux, elle commençait à s'habituer à ce genre d'atmosphère, lourde, pesante, lugubre, où le simple fait de respirer pouvait te coûter bien cher -le prix s'élevant parfois à l'arrêt immédiat de se souffle un peu trop encombrant aux yeux de certain. La jungle. Voilà où elle vivait, à quoi elle était habituée; la jungle, la loi du plus fort, tu vis ou tu crèves, tout est cher ici, même la simple existence. Et on s'étonnait qu'elle soit sauvage, hein ? Oksana, pas civilisée du tout, certes, mais plus que la moitié de ces timbrés qui rôdaient, dormaient, se piquaient et j'en passe, dans le coin. Sa longue chevelure azure pour le moins remarquable se soulevait légèrement au gré de ses pas et de la légère brise qui caressait sans grande affection ses joues rougies par le froid. La raison pour laquelle elle continuait de se les teindre avec une armée de tarés à ses trousses lui était paradoxalement des plus inconnues -ouais, elle se souvenait pas de la raison pour laquelle elle continuait de se traîner six mètres (1m44 en fait, mais chut) de tifs turquoises en mode crimo de la mort qui tue tout chassée par des gros méchants et tout. Mystère mystère. Des fois on se demande ce qui se trouve entre ses deux oreilles. Du vent ? Hm, non. L'excentricité, nuance.

Même les junkies l'évitaient -surtout les junkies, en fait. Normal, quand on sait que récupérer le fric chez les mauvais payeurs était, en ce moment, son principal taff. Elle préférait la douce époque en tant que garde du corps, mais elle n'allait pas cracher sur de l'argent, c'est pas comme si elle en avait la possibilité. Et puis quoi, sa conscience était déjà bien défoncée, alors un cassage de gueule par-ci, par-là, ça n'allait surement pas la tuer. Non. Y avait qu'à espérer. Ce serait con, ça, Oksana Sasha Anya Bouravtchikova, prénommée jusqu'alors "Anya", alias "Ἀνάγκη" (Ananké, ou, la déesse grecque de la destinée), tuée par un drogué à coup de tessons de bouteille, en sachant à quoi elle avait survécu jusque là. Ouais. Très con. Très très con. Et glauque aussi. Mais bon, elle connaîtrait peut être pire et cela était tout à fait vrai aussi pour ce qu'elle avait vu ailleurs. Hm. Rien que d'y penser elle avait faim tient. (Je suis ironique. Je tiens à préciser. Elle n'est pas cannibale.) Une moue de dégoût apparut librement sur ses lèvres roses. Ses songes étaient toujours pour le moins... Morbides, étranges voire suspect, au choix.

Passant à côté d'un clodo qui se plaignait mollement, la jeune fille continua sans plus accélérer le pas -elle avait appris à ressentir si peu de compassion que cela en devenait triste pour quelqu'un de son âge qui, si elle avait vécu et grandi normalement, aurait pu être si sensible et humaine. Mais voilà, elle avait pas grandi en tant que Freya, elle, celle qui était née, 18 années plus tôt, et qui perdrait tout jusqu'à elle même. Elle avait grandi en tant que fugitive qui s'accrochait à s'en arracher les ongles à la vie, et la prendre à autrui lui faisait certes du mal -ce.n'est.pas.un.monstre.pas.totalement.merci.-, mais cela lui devenait vital, alors elle fermait sa grande gueule et elle s'exécutait. Elle était tout à tour devenue esclave et mercenaire, et elle n'était surement pas plus prête maintenant qu'à son réveil, quelques trois années plus tôt, à abandonner de se battre pour sa place sur cette Terre.

En parlant de cela -magique la transition-, elle se rendait à son prochain job. Job dont elle ne savait stri-cte-ment-rien, mise à part que la récompense à la clef se voudrait des plus alléchantes, mais sans plus d'infos que cela, et que l'organisateur, c'était "Fenrir", un type... Louche, nous dirons. Bien entendu, cela sonnait évidemment comme un surnom, et il semblait franchement tenir à garder secret sa véritable identité... Ce qui avait tendance à démanger Oksana, qui pourtant avait appris à garder sa curiosité maladive pour elle. Relevant enfin le nez, un sourire satisfait et plein de cette fougue naturelle,  elle approcha de la grande rue vulgairement éclairée par ces fameux néons aux couleurs des maquillages et lingeries fines de la population de prostituées qui faisaient là le tapin. Oksana les connaissait bien, elle en avait même déjà protégées quelques unes. Elles l'aiment bien parce que grâce à elle, elles n'avaient pas l'obligation de passer par un mac. Bref, cela était sans grand intérêt pour le moment, de toute façon. Se dirigeant tout aussi déterminée que précédemment vers le lieu de rendez-vous -un bar à strip tease nommé "le 81"-, elle rentra sans gêne et lança un regard sur un type se tenant non loin de l'entrée.
Inconnu 1 C'pourquoi ?
Oksy Le service.
Comprenant tout seul de quoi il s'agissait -leur langage était presque intégralement par code ce qui, parfois, rendait le tout légèrement compliqué et surtout totalement incompréhensible pour un pauvre petit innocent de type respectable-, il pointa du menton une porte au fond du bar et Oksana s'y rendit sans même remercier l'homme. Ouvrant la porte qui donnait sur un couleur mal éclairé et étroit, elle y pénétra avant de descendre les marches se trouvant au bout de ce dit-couloir; pas de rampe, étroit, elle manqua de se ramasser mais garda son sérieux face à son éventuel employeur et pénétra dans une pièce enfumée, mal rangée et sombre avec en son centre une table de poker où siégeaient quelques personnes.
Fuck off
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Dernière édition par Oksana S. Bouravtchikova le Jeu 27 Mar 2014 - 12:08, édité 3 fois
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Troll de Licorne

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MessageSujet: Re: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptySam 25 Jan 2014 - 14:06

Le jour décline minute après minute, laissant un halo flamboyant dans le ciel aux couleurs pourpres, sur l'horizon nacré de la cité nordique. Les flocons ont arrêté de tomber, laissant simplement le vent pousser la fine poudreuse des champs poussiéreux de cette matière, ensevelissant les reliefs de leur tapis blanc. Ce crépuscule annonçait une nouvelle vie, plus sombre, que celle présente de jour, car la ville ne s'endormait pas la nuit, non, elle offrait un refuge à ces âmes avides d'obscurité, ambiance glauque et fond morose sous couvert de la couverture de Mère Lune, et quelques lampadaires tremblotants éclairant le passages et les ombres menaçantes de citoyens peu enclins à l'amitié.

Un pas sûr, le charisme enveloppant chacun de mes gestes, je marchais en direction d'une destination certaine, le regard flamboyant, menaçant celui qui oserait un regard de travers, qui le baissait aussitôt sentant la pression de mon aura vampirique. Le visage à demi-masqué par cette cape rapiécée par le temps, un bandeau noir caché par des cheveux trop longs pour un œil invalide et blessé, une cicatrice conséquente marquant mon visage intimidant. Dans ces rues, j'étais une figure royale, à la prestance reconnue par les badauds, par ces signes distinctifs, enveloppé par une aura mystérieuse, car l'on me connaissait seulement sous le nom de Fënrir, nom emprunté au loup divin pour marquer mon territoire d'un surnom qui claque.

Les filles qui faisaient le trottoir me souriaient d'un air envieux, sans oser tenter de m'inviter, lorsqu'elles voyaient l'allure à laquelle je passais devant sans y prêter attention. Elles n'hésitaient pas cependant à attirer mon attention en me noyant de louanges, dans l'espoir d'avoir une soirée en ma compagnie. Peine perdue, ce n'était pas le soir, j'avais des affaires de prévu et le front plissé par le souci, je traçais mon chemin. Un rendez-vous dans un bar, un peu plus au fond de la rue. Je n'avais pas de quartier général à moi, préférant travailler en solo, pas d'équipe inutile et surtout humaine. Mais ce soir, je devrais faire exception.

Je pénètre dans ce bar, le 81, reconnu pour ses cocktails de feu, notamment le Bloody Mary que j’idolâtrais avec un supplément d'alcool, offert par la maison. Normal, quoi, j'avais mes privilèges, vu que le patron était un « ami », puisque nous nous rendions quelques services mutuels... Mais ce soir l'affaire était grave, et nous nous retrouvions dans une impasse. Le trafic avait été détourné, sans doute à cause d'un traître qui avait vendu la mèche, mais notre concurrent était trop influent et bien entouré pour nous mettre des bâtons dans les roues. Il comptait simplement faire couler notre marché en prenant notre place. Hors de question, sur mon nom, je ne laisserais pas un stupide humain marcher sur mes plates-bandes, surtout qu'il en allait de la vie de quelques frères de races. Parce qu'avant le trafic d'organes, nous faisions davantage un trafic de poches de sang pour faire perdurer nos rangs. Et ça, le patron du 81, comptant comme vampire, était très mal à l'aise de ne pouvoir servir de Bloody Mary sans son ingrédient secret... C'était ce qui nous permettait de ne pas perdre nos consciences pour nous attaquer à la population. Mais l'idée m'était venu que cet industriel péteux devait être de mèche avec les Chasseurs, élaborer ce plan pour nous faire sortir de nos trous, trouver une raison pour nous abattre...

Nous étions dans une impasse. Nous, vampire, nous ne pouvions nous lancer dans cette mission qui était de faire parler ce jeune demeuré, le menacer un peu, sans le tuer, nous nous ferions rapidement repérer surtout qu'après quelques tentatives désastreuses, il s'était avéré qu'il y avait quelques dispositifs anti-vampires pour le protéger, entre chasseurs en tant que garde du corps et barrière en argent... Nous étions démunis. Il fallait alors engager un humain. J'avais entendu parler d'une jeune fille qui travaillait pour l'argent uniquement et acceptait toutes sortes de mission, avec quelques dons bien utiles pour cette entreprise. Nous devions justement la rencontrer ce soir...

Nous l'attendions, après avoir discuté des éventualités avec les autres, fumant et buvant nerveusement, tandis que le ton montait parfois, emporté par le desespoir d'une situation sans issue aux yeux de certains. Mais il me semblait avoir trouvé la Perle et celle-ci entra dans la pièce. Les trois autres vampires avec qui je discutais se tournèrent vers elle d'un air curieux et méfiant, faisant silence soudain, tandis qu'elle s'approchait. Je me levais en écrasant le mégot de la neuvième cigarette que je venais de griller et articula simplement :
« Oksana, je présume ? Veuillez prendre place parmi nous. »
De mon unique œil, je la scrutais d'un air grave, car ce devait être la première fois que nous nous rencontrions. Nous nous étions peut-être déjà rencontrer auparavant, mais sans plus, ne marquant pas particulièrement ma mémoire de ces éléments futiles. Cependant, j'avais déjà entendu parler de ses exploits en matière de « femme à tout faire », avec d'étonnantes capacités. D'ailleurs, j'avais un flou sur ce sujet, aussi, je m'assis en face d'elle, tandis que les autres chuchotaient disgracieusement d'un air soupçonneux. Je mis le poing sur la table pour faire silence et la jaugea du regard.
« Vendez-nous vos services. De quoi êtes-vous capable ? Si nous sommes satisfaits de ce que vous nous proposez, vous aurez la mission et une partie de la rémunération promise en gage de confiance. Il vous faudra réussir la mission pour avoir la totalité, cela va de soi. Alors ? »
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MessageSujet: Re: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptySam 22 Fév 2014 - 23:20

Oksana&Logan
« Guilty roses are bloody »
La descente de l'escalier aurait facilement pu être associée à cette lente déchéance, cette douce chute au cœur même de l'Enfer. Du haut même de ces quelques marches, on pouvait facilement ouïr quelques voix agitées s'élever, avec pour fond sonore la musique sourde en provenance du bar, plus haut, derrière la porte franchie quelques instants plus tôt. Du haut même de ces quelques marches, on ne voyait qu'une faible lueur; en effet, lumière tamisée dans une pièce située au bas d'un escalier à l'angle se rapprochant des 90°, étroits, et sans le moindre appui possible, l'escalier avait, en plus de cela, le mérite d'être très mal éclairé. Ce qui faillit lui faire perdre toute crédibilité, quand elle manqua de tomber. Elle n'avait pourtant pas l'habitude de foirer ses entrées, Oksana.

Finalement, elle n'en fit rien; face, fière, à quelques personnes la fixant exactement comme des félins, des prédateurs, l'auraient fait. Anya avait beau être bien rodée, en avoir vu plein, ce regard, là, elle ne l'avait jamais vu. Ou bien si... Et elle en gardait d'assez mauvais souvenir. Mais ce n'était surement pas des employeurs. En fait, elle ne savait pas ce que c'était. Mais elle doutait de leur humanité. Quand bien même ce fait s'affichait comme indéniable à son esprit, elle préféra éclipser ses rêveries pour se concentrer pleinement sur le moment présent; sa vie, plus même qu'un simple job, sembla soudain en dépendre. Forte, mais il ne fallait pas exagérer. Observant tour à tour chacun des hommes d'un œil soupçonneux mais ferme, elle décida qu'il n'était, bien entendu, aucunement question d'échouer; elle en avait déjà conclut au moment même où elle avait entendu parler de ce travail suspect, dont aucune info n'avait filtré -et pourtant, elle passait reine dans l'art de la pêche aux infos.

Un d'entre eux, un peu rond, la fixait cependant sans la moindre mollesse; un autre, un énorme anneau d'or à l'annuaire droit, et parer d'autre marque d'un argent facile et sale, semblait déjà juger de son utilité future; un autre encore, maigrichon, lança un regard un peu désespéré et pas très convaincu à son voisin... Elle les analysa tous plus ou moins rapidement, et son regard tomba vite sur l'homme qui se tenait à une place clef de la pièce, au centre des autres, face à elle; son allure la fit tressaillir. Cet homme, elle le connaissait. Elle le connaissait de réputation. Plus encore, elle l'avait cherché. Elle l'avait cherché, dans ces rues glauques, avec ce type qui semblait à des années lumières de l'être se tenant face à elle au moment même, avec Bertram. Elle le fixa sans la moindre pudeur, la moindre gêne. La clope au bec et l'air effrayant, impressionnant, il se redressa avant de saisir son mégot et de l'écraser dans le cendrier se tenant devant lui, contenant déjà les souvenirs de prédécesseurs gisantes dans la poussière qui jadis les composaient. Cet homme, c'était Fënrir.

Fënrir Oksana, je présume ? Veuillez prendre place parmi nous.

La jeune femme regarda la chaise libre devant elle et s'y installa -affala, pardon-, avant de croises les bras sur son torse, levant le visage vers celui qui semblait être le leader ici. Croisant une jambe, elle attendit patiemment qu'il ne poursuive, n'ayant encore eut aucunement le droit de s'exprimer. Instinct de survie. Déjà, le bourdonnement des voix des autres personnages trônant là s'éleva, mais elle n'y prêta pas la moindre intention, le regard braqué sur l'homme au surnom divin. Elle sentait son œil inquisiteur -cette expression n'aura jamais été aussi vraie- dardé sur elle et elle ne se gêna pas plus que cela à l'imiter. Il respirait le prédateur, le prédateur naturel, celui qui, imaginait-elle déjà, tant et tant de personnes avaient dû fuir, avant, bien avant son contemporain. Elle se sentait minuscule, bien qu'elle n'en laissait rien paraître, bien qu'elle gardait la tête haute et l'air impétueux. Finalement, il tapa du poing sur la table et le silence se fit dans la seconde qui suivit.

Fënrir Vendez-nous vos services. De quoi êtes-vous capable ? Si nous sommes satisfaits de ce que vous nous proposez, vous aurez la mission et une partie de la rémunération promise en gage de confiance. Il vous faudra réussir la mission pour avoir la totalité, cela va de soi. Alors ?

Vendre ses services. Si seulement elle savait pour quel genre de job elle était là... Elle était sensé dire quoi, exactement ? Qu'elle avait déjà flingué, décapité, battu à mort ? Traqué, protégé, espionné ? Que son CV était aussi long que son bras ? Abaissant légèrement les paupières, limite les plissant, elle ne put retenir un sourire de venir s'étendre sur ses lèvres fines, amusée.

Oksy Soit.

Redressant les épaules dans une tenue plus soignée, elle pencha la tête et reprit ses bonnes vieilles habitudes; fini, l'air sérieux et stricte, elle reprit cette attitude enfantine déroutante et peut être un rien énervante, et se pencha un peu en avant, sincèrement amusée. Si elle se vendait bien, elle saurait de quoi il en retournait. Et elle en crevait d'impatience. Susurrant, un brin d'excitation dans son regard que l'on aurait pu associé à celui d'un fou -quand je vous dis qu'elle n'est pas très très nette-, elle continua de s'exprimer.

Oksy Cela dépend assez de ce que vous attendez de moi.

Bien sûr, elle savait qu'ils ne répondraient pas et embraya donc presque aussi tôt, tentant de regagner un minimum de sérieux. Bien qu'elle doutait fortement qu'elle ne puisse ne serait-ce que les impressionner un peu. Il semblaient largement plus dangereux qu'elle, surtout tous ensemble... Haussant les épaules, et parla de nouveau d'un timbre ordinaire.

Oksy Je fais tout. Du meurtre à l'enlèvement en passant par la protection et le glanage d'information. Nulle ne peut me battre dans ce domaine -à condition que l'information se trouve dans la tête de quelqu'un. Je n'ai nullement le besoin d'interrogatoire; je peux fouiller dans la tête des gens. Et je suis très, très patiente. Donc j'apprend toujours ce que je cherchais.

Peut être pas toujours. Mais le but n'était surement pas de nuancer ses propos, mais de les convaincre.

Oksy Je peux, aussi, vous exploser la colonne vertébrale avec ma main gauche.

Elle s'abstint d'ajouter "sans le faire exprès".

Oksy Nous dirons que suite à quelques faits sans la moindre importance ici, je me suis découvert une puissance musculaire largement supérieure à la moyenne, ainsi qu'une maîtrise de mon propre sang. Je peux ainsi le durcir et l'utiliser comme une arme.

Elle attendit. Sauf que ce qu'elle vit -ou plutôt, ne vit pas- lui fit froid dans le dos. En général, quand elle disait cela, on ne la croyait pas. On lui riait au nez, on demandait à la faire sortir, on lui demandait une démonstration, une preuve. Ou on avait ce regard pétillant, curieux, face à une bête de foire. Or, elle ne vit rien de tout cela. Cela leur parut même très normal; bien qu'ils ne restèrent peut être pas totalement de marbre face à cette liste, ils restèrent tout de même très calme, comme si tout le monde, dans la rue, avait ce genre de... Capacités. Les imitant, elle resta sans la moindre réaction bien que, dans sa tête, c'en était plutôt éloignée. Le problème étant qu'ils n'étaient pas le moins du monde impressionnés; et Oksana redoutait de devoir citer quelques uns de ses exploits. Si l'un d'eux étaient de mèche avec ceux qui la traquaient, ou même, s'ils leur vendaient l'info plus tard, elle n'aurait pas beaucoup de chance. Encore qu'une fille aux cheveux bleus, nommée Oksana, contrôlant son sang, à la force musculaire élevée et lisant dans la tête des gens, cela ne devait pas courir les rues. Surtout si, par dessus le marché, il s'agissait d'une criminelle d'un certain rang -elle pouvait l'affirmer, songeait-elle, au vu de son passif. Finalement, elle n'aurait pas vraiment le choix, et cela ne changerait rien. Alors, elle se jeta à l'eau.

Oksy J'ai travaillé pour la famille Christians, à Terraria, pendant plus d'un an, avant que ça ne parte en couille. J'ai aussi kidnappé la cadette Misters; j'ai participé à leur chute, me suis même infiltrée dans plusieurs gangs s'opposant aux Christians sans la moindre difficulté. J'en ai descendu quelques uns. J'ai fais beaucoup, beaucoup de choses.

Les Christians, la famille mafieuse locale de l'époque, dont elle protégeait le parrain, la tête pensante. Lily Misters, la cadette des Misters, une famille rivale; lapidée dans une guerre sanglante. Ce qui, bien sûr, n'avait pas épargné les Christians de la chute de leur trône doré. Elle les fixa, attentive. Elle avait fait bien plus, mai elle savait, au moins, que ces événements sonneraient comme familiers à leurs oreilles -ils devaient leur sonner familier. Et elle attendit patiemment cette réponse, ou des questions; sa potence, peut être. Mais avant cela, elle ajouta, laissant en suspension dans l'air, à méditer, ses quelques paroles :

Oksy Quoi que vous attendiez de moi, je peux le faire.
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MessageSujet: Re: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptyDim 2 Mar 2014 - 16:20





Changement de programme : Tirons-nous !
J'attendais patiemment sa réponse, écoutant chacun de ses mots, en sentant la nervosité de mes confrères les plus agacés par l'attente qu'elle aille droit au but. Mais son assurance face à nous, créatures dangereuses marquait soit son ignorance de la situation dans laquelle elle se trouvait, soit elle en avait parfaitement conscience et elle savait ce qu'il fallait faire pour se sortir de l'éventuel pétrin dans lequel elle pourrait se fourrer. Et son CV oral nous en dit plus long sur sa façon d'être, d'ailleurs, d'apprendre qu'elle possédait un don de lecture psychologique en fit tressaillir plus d'un. De mon côté, je n'en étais pas plus émoustillé que cela et mon sourire féroce s'élargit à chacune de ses paroles qui vendaient ses compétences. Surtout le don du sang... C'est dangereux de parler de ça ici... Mais c'est un don qui pourrait se révéler mortel pour nous autres vampires...

Les chuchotements recommencèrent à monter, alors qu'elle faisait le silence après avoir listé ses capacités, et j'écoutais les différentes opinions bien qu'ils essayaient de se faire discrets entre eux. Je n'avais pas encore d'opinion sur elle, mais elle était intéressante. L'avantage était qu'elle était on-ne-peut-plus humaine, et qu'elle semblait ignorer ce que nous étions pour la plupart. Parce qu'énoncer la capacité d'exploser une colonne vertébrale vampirique... Elle ne devait pas s'en douter, sinon, nous en aurions déjà entendu parler... Mon regard chercha le sien pour savoir ce qu'elle ressentait à ce moment, ou plutôt ce qu'elle pouvait penser. Je pouvais sentir une certaine innocence, malgré les horreurs qu'elle avait pu commettre, elle faisait tout ceci pour de l'argent, sans avoir véritablement conscience du bien ou du mal. Elle le faisait pour son bien à elle, ou pour des services, non pas par simple plaisir, là était la différence entre les criminels. Tuer parce que c'est nécessaire... Assassiner pour survivre... Elle avait ce point commun avec nous...

Mes confrères ralentirent leur débat pour entendre la suite des paroles d'Oksana, et l'exemple cité sur ses exploits ne laissait pas indifférent l'un d'eux qui semblait bien connaître l'histoire. Pour ma part, les histoires entre humains ne me concernaient pas vraiment, si ce n'est que j'ai le vague souvenir d'avoir vu ce nom sur les registres des hospitalisés et décédés de mon hôpital. Même si je semblais beaucoup traîner avec la racaille, j'évitais d'apparaitre à visage découvert devant les mafieux et autres groupes à risque qui pourraient défaire ma couverture de dirigeant de l'hôpital le plus réputé de la région, et de fournisseur avéré en sang pour les vampires, afin d'éviter les tueries gratuites qui dévoileraient notre existence aux yeux de ce monde. Cependant, ces histoires ne m'étaient pas tant inconnues, et j'avais ouï dire de la chute des Christians et des Misters... Une bien pitoyable histoire... Mais nous risquions peut-être la même chose ce soir-là, avec cet effronté de Parker...

Elle avait achevé sa présentation, nous laissant dubitatif, et dans une situation délicate, de toute évidence. Nous savions que nous pouvions compter sur elle, mais le tout était de savoir ce que nous allions faire ? Ils recommencèrent à proférer des murmures, estimant les différentes alternatives qui se présentaient à nous, pendant que je fermais les yeux pour me plonger dans une réflexion purement personnelle. De toute façon, il fallait qu'elle s'infiltre chez Parker pour lui faire comprendre qu'on ne joue pas dans la même cour, mais il fallait rester gentleman dans le style...

Un bruit soudain me sortit de mes pensées, imposant le silence et des regards levés vers le plafond. Quelque chose d'anormal se déroulait au dessus de nos têtes. Ca, ce n'était pas prévu, et le propriétaire du 81 se leva d'un air dubitatif pour voir ce qu'il en retournait, mais à peine avait-il mis le pied sur une marche qu'un bruit contre la porte du haut la fit voler en éclat laissant apparaître la tête ensanglantée du portier. Nous nous levâmes tous aussi brusquement, concluant sur l'urgence de couper court à notre réunion secrète, mais il semblait que nous n'avions pas vraiment d'échappatoire, désormais. Pour le plus courageux d'entre nous, il usa simplement de son don de téléportation sans demander son reste, dans un bruit de cape, il s'escamota, nous laissant dans le pétrin. Le propriétaire continua sur sa lancée pour voir l'état de sa boîte. Son fidèle associé le suivit, et nous restâmes seulement trois, Oksana, Scott Bradford et moi. Le dénommé Bradford, il en convient, était le seul humain, si on omettait Oksy, à avoir été admis parmi nous, étant donné qu'il finançait une partie de nos trafic, en se payant notre protection accessoirement. Mais là, notre protection ne servait à rien, en l'occurrence, il était autant dans la merde que nous, et si je comprenais bien la situation, il était temps de dégager pour pas qu'on nous voie, sinon on serait grillé.

Passant par une porte dérobée, je laissais à Scott l'ouverture de la voie dans le passage souterrain, tandis que je poussais la fille dans le dédale dans un ordre sans précédent :

« Allez avance ! »


Il n'était pas temps d'user de nos dons maintenant. Cependant, pendant que nous marchions dans la semi-obscurité du passage, j'entendais le financier proférer des paroles du style qu'il y avait une balance dans le groupe, et qu'il devait sans doute s'agir de celui qui avait foutu le camp en premier. J'avoue que mes doutes se reportaient sur le-dit fuyard. Quoiqu'il en soit, il s'agissait d'une embuscade, et en entendant les cris, la débandade générale qui se déroulait dans notre dos, il n'était pas difficile de se dire que nous allons devoir jouer du poing pour s'en sortir entier. Etait-ce Parker qui nous avait pris d'avance finalement ? Putain... Mais sortons-nous de là maintenant... je crois que je règlerais son compte moi-même plus tard et j'investiguerai pour connaître la balance... Il en sortirais pas vivant, celui-là...

Nous nous retrouvâmes rapidement à la porte opposée qui donnait accès à l'extérieur, seulement... nous n'étions pas seuls, et Scott fut la première victime à se prendre une balle d'un coup de feu, nous laissant plus qu'à deux. J'attrapais la main d'Oksana et la tira dans une autre direction, en entendant des coups de feu nous frôler.

« Merde ! Ils sont sur nous ! »


Grognant, je courais aussi vite que je le pouvais, alors que je me trainais un poids humain, abandonnant complètement l'autre, de toute façon, on ne peut plus rien faire pour lui, et l'odeur du sang commençait à affoler mes instincts. Sautant par-dessus des poubelles, dans une course poursuite folle, alors qu'on avait quelques gars dans notre dos qui voulaient de toute évidence notre peau, je manquais à plusieurs reprises de chuter, entraînant avec moi la jeune fille, mais l'instinct de survie prenait le dessus. J'aurais voulu user de mes dons de naissance, telle que l'agilité à grimper sur les murs pour atteindre les toits pour nous enfuir, mais c'était sans compter Oksy. Je ne devais pas dévoiler ma nature, à n'importe quel prix. Nous étions encore plongés dans une merde pas possible...

Je tournais à un coin de rue, en espérant qu'on pourrait s'y planquer, maintenant que nous les avions distancés, et là, cul-de-sac... Comment dire à part que nous étions franchement maudits... Il y en a qui dirait que ça ajoute du piment, comme dans les films policiers. Je m'en serais franchement passé. Mais de toute façon, nous étions fait comme des rats. Qu'une solution se présentait : J'appuyais sur la tête d'Oksana pour la faire s'accroupir dans un coin contre un container et je me postais au-dessus d'elle, recroquevillé contre elle, abattant ma cape sur nos têtes de sorte que nous ne ressemblions, vue de loin à un vieux sac poubelle parmi les autres. De là, j'écoutais mes rumeurs de la rue, les pas qui courent en priant au fond qu'on ne se fasse pas avoir... Mais la situation à cet instant n'était pas si désagréable, nous étions vachement proche au point que je pouvais sentir son souffle se mêler au moins, nos regards se croisant, le mien ayant viré au rouge à cause de l'excitation sanguine...

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MessageSujet: Re: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptyDim 23 Mar 2014 - 19:15

Oksana&Logan
« Guilty roses are bloody »
Oksana avait une faculté d'adaptation particulièrement impressionnante qui lui avait plusieurs fois sauvé la vie. Quand bien même, il fallait avouer qu'elle ne comprit strictement rien les premières secondes. Voire plus.

Alors qu'elle attendait patiemment une réponse - prise, pas prise, butée, bouffée, une réponse quoi -, il lui semblât entendre un son. Sur le moment, elle fronça les sourcils et avant de faire mine de lever les yeux au plafond, elle remarqua qu'ils s'étaient tous tu. Un son plus fort encore les firent réagir. Cela se passait au-dessus de leurs têtes. Dans le 81. Et elle doutait que cette petite réunion secrète et ce boucan étaient deux événements indépendants. Sauf que... Ce bar, c'était un des plus sécurisés du quartier, non...? Ok. Retour aux bonnes vieilles habitudes. Elle s'était réellement foutue dans une merde monstre. Alors qu'elle ne savait encore rien - que tous ceux dans la pièce ne savaient encore rien -, elle en était déjà convaincue. Un type s'avança vers l'escalier, de grands yeux plein d'incompréhension - le proprio du bar, non ? -, mais il n'eut le temps de faire un pas de plus. La porte du haut éclata en morceaux, laissant apparaître un visage difforme et ensanglanté, et Oksana sauta sur ses pieds, prête à en découdre. Sauf que se battre dans un espace si restreint, avec des... armes à feu ?, cela risquait d'être, comment dit-on... Difficile ? Délicat ? Impossible ? Elle fit la moue. C'était quoi cette idée de venir, hein ? Non, décidément, elle ne savait pas ce que chance signifiait. Elle entendait de là des coups de feu et remarqua tout juste qu'un des hommes se téléporta littéralement, quittant ainsi le danger imminent. Elle ne put retenir un "tafiole, tss", puis de scruter rapidement la pièce. Aucune issue ? Le proprio, éclipsé, un autre, éclipsé, un fuyard, éclipsé. Ils étaient trois. Ils faisaient quoi ? Elle n'avait pas l'habitude de voir sa vie entre les mains d'autrui, mais là, en l'occurrence, elle ne connaissait pas les lieux et, en conséquence, restait les bras ballants, à attendre. Et elle détestait cela.

Finalement, Fënrir fit apparaître une porte dérobée et la poussa dans un étroit passage sombre, ou ce que l'on pouvait attendre d'une passage secret. Il la poussa et lui ordonna d'avancer. Elle n'eut pas à se faire prier; elle fonça, n'attendant même pas les deux autres - de toute façon, elle en avait pas besoin, elle les savait là. Pendant leur trajet, elle entendit le troisième mousquetaire - notez qu'elle gardait son humour en toute circonstance - geindre et pester sur un prétendu traître. Peut être. Ou alors, un d'eux était tombé sur quelqu'un comme elle, qui pouvait décrypter la mémoire, non ? Hm... Cela semblait pas très crédible, mais cela restait envisageable. Ou pas. Oksana secoua la tête rapidement puis s'arrêta brusquement. Un e espèce de... Mauvais pressentiment. Les deux autres ne semblèrent pas le remarquer et sortirent; Oksana les suivait rapidement et, tout aussi brusquement, les coups de feus commencèrent. Ils attendaient ici aussi, visiblement... Plutôt malin, mais il fallait connaître ce passage, pour savoir où attendre. Définitivement, l'hypothèse d'une taupe devenait de plus en plus plausible...

Bang ! Un de moins. Ouais. Plus de troisième mousquetaire. Elle sentit une forte pression sur son poignet, à lui en faire mal et lança un regard furtif; pas assez pour avoir le temps d'assimiler ce qui allait se dérouler, qu'il allait la tirait, courir, et qu'elle risquait fortement de se casser la gueule en chemin. Surtout qu'il courait bien plus vite qu'elle; autant le dire, cela fut athlétique. Des balles fusaient tout près d'eux, et elle ne put se retenir de sourire. Un jour, elle vivrait calmement. Mais bien sûr.
Fënrir Merde ! Ils sont sur nous !
Ou comment énoncer l'évidence. Il était vrai que ce Fënrir foutait les jetons, mais il fallait aussi dire que sur le moment, cette réflexion la laissa plutôt de marbre. Non... Sérieux ? Et t'as deviné ça tout seul ? Il était impressionnant de constater qu'elle était encore capable d'avoir de telles pensées, même au vu de la situation. Oksana devait réellement être mûre.

Sauf que voilà : cela ne l'aiderait pas à courir aussi vite que lui, de formuler de tels sarcasmes, même en songes. Pas du tout même. Et il continuait de lui broyer le poignet, l'entraînant au passage dans des débuts de chute et en provoquant aussi de son côté à elle. Non, ce n'était vraiment pas pratique. Mais bon... Ce n'était pas le moment le plus propice à lui faire ce genre de remarques. Elle courait, et elle la fermait. Ouais. Intelligent, comme plan. Bien qu'elle ne comprenait pas trop pourquoi elle courrait - je vous l'ai dit, elle est timbrée, c'te fille -, ils pouvaient bien tenter quelque chose non ? Bon... Face à une dizaine de flingues, peut être pas, réflexion faite. Mais elle se sentait ridicule à courir comme ça, petite vierge éplorée tout droit sortie d'un shônen ridicule. Mais bon, question de survie...

Il était super endurant, mine de rien. Elle avait beau réussir à suivre et pouvoir durer encore un certain temps comme ça, il fallait dire qu'elle commençait à sentir la fatigue, le point de côté... Lui ne semblait pas plus affecté que cela par un tel effort physique. Ou comment trouver encore plus d'éléments suspects alors que ce n'est pas vraiment le moment d'y songer. Pourtant, il commença à plus l'effrayer que la horde d'imbéciles armés qui leur couraient après. Et au vu de comment il la maintenait, il se rendrait bientôt compte que son pouls était anormalement élevé... Normal quand on court et qu'on est traqué par des hommes armés... Ne pas s'inquiéter... Enfin, de lui, je veux dire...

Un dernier virage, un cul de sac. Oksana jura et regarda par dessus son épaule. Ils arrivaient, peut être pas dans l'immédiat, mais ils ne tarderaient pas. Elle contempla le mur qui s'opposait à eux; il serait difficile de tenter de l'escalader, et leurs poursuivants auraient largement le temps de les plombait avant même qu'ils ne parviennent à faire quoi que ce soit. Cette fois, c'était foutu. Ce planquer là, pour ses tifs turquoise, cela risquait d'être délicat. Il fallait vraiment qu'elle songe à une couleur... Mais encore une fois, elle n'eut guère le temps de réfléchir d'avantage; Fënrir l'attira dans un coin, derrière un container et la força à s'accroupir; planqués sous sa cape, ils attendirent. Prêts l'un de l'autre, Oksana n'avait guère plus à contempler que l'homme qui commençait à lui faire clairement froid dans le dos - bien que son regard se teintait à présent de respect. S'ils survivaient, il pourrait la compter dans ses alliés, promis. La plus silencieuse possible, elle tendit l'oreille; leurs souffles se mêlaient, mais Oksana n'y faisait pas vraiment attention. Ou plutôt, elle tentait tant bien que mal d'ignorer la position dans laquelle ils se trouvaient. C'est qu'il était pas trop mal foutu en plus... Euh, attends. C'est pas la question. (Oui, elle a des hormones, quand même. C'es un humain, merci.) (Et oui, les cicatrices, elle s'en fout, et ?)

Sauf - oui, encore et toujours, "sauf" - que quelque chose, quelque chose n'allait pas... Je veux dire, sans compter la situation actuelle se rapprochant assez d'une introduction à une mort certaine. Et puis elle tilta. Ses yeux. Ses yeux avaient virés au rouge. Et cela, plus que tout le reste, ce n'était pas normal. Alors, cela ne fit plus aucun doute : ce type était tout sauf humain. C'était certain, à présent. Elle fixa sans ciller et ne put réprimer un sourire. Dingue, elle devait être complètement dingue. Mais voilà : c'était une satisfaction immense de pouvoir pleinement constater que non, on était pas stupide : que notre théorie était, depuis le début, vraie. Elle n'en eut pas moins froid dans le dos, cependant. Elle resta patiente, jusqu'à entendre des pas se rapprocher, pas assez silencieux pour qu'elle ne puisse les ouïr. Ils semblèrent chercher mais rebroussèrent chemin - finalement, c'était une bonne planque, à croire. Après quelques longues minutes, peut être une bonne dizaine, elle ferma les paupières et souffla. Il semblait que c'était bon, non...? Elle tendit l'oreille mais n'entendait rien. Il fallait qu'ils s'éclipsent au plus vite ou ils finiraient par être trouvés. C'est en se redressant qu'elle remarqua qu'elle avait finalement était blessée. Elle arqua un sourcil en contemplant son épaule écarlate et se surprit à ne ressentir aucune douleur. La balle devait l'avoir tout juste frôlée, ou, ou... L'adrénaline. Cela devait être cela. Encore qu'il s'agissait de sa seule blessure, donc tout allait pour le mieux. C'était léger. Bien. Elle se releva et s'étira, avant de scruter les environs.
Oksy J'entends rien.
Oui, énoncer de tels faits était absolument, fantastiquement inutile, mais elle n'y avait pas vraiment songer. Elle l'avait murmurer, douce comme la soie, et lança un regard au... Euh... Quoi, au juste ?
Oksy Une idée ? Parce que, en ce qui me concerne, je ne connais que la manière forte.
Ouais. Elle sait juste se battre, peut être pas le plus malin ici. Elle leva le nez vers le ciel et fit la moue. Et bien sûr, les paroles suivantes vinrent naturellement, alors qu'elles étaient : a) hors propos, b) synonyme de suicide.
Oksy T'es quoi, au fait ? Je ne connais pas grand monde qui ait des yeux rouges. Naturellement. D'un coup.
Elle baissa le regard sur lui, intriguée. Ce n'était peut être pas le moment, mais il avait peut être un moyen de les sortir de là, alors disons que pour le moment, c'était tout ce à quoi elle pensait. Reculant d'un pas, elle tendit l'oreille. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être plus attentive à ses mouvement à lui qu'à leurs poursuivants... Elle n'avait pas l'habitude de rencontrer des prédateurs, à vrai dire.
Fuck off
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MessageSujet: Re: Fini | Logan # Guilty roses are bloody. Fini | Logan # Guilty roses are bloody. EmptyMer 26 Mar 2014 - 12:43





True Blood
Mon regard se fixa sur du sang. Rouge. Une lueur écarlate sur son épaule qui glissait lentement le long de sa peau, attirant mon odorat sur ce parfum de chair sanguinolente, tel un chien affamé prêt à sauter sur sa proie pour dévorer la viande fraîche. Ca ne loupa pas, mes pupilles virèrent plus intensément à la même couleur, répondant à l’appel de l’instinct morbide dont j’étais victime et peut-être elle. Mais je résistais, je résistais, car je savais que si j’y touchais, ce serait ma mort. J’étais enchaîné à mes calices et mon seul échappatoire était mes poches de sang, dont je ne risquais rien. Et puis, après avoir refait deux fois la même connerie, on évite d’en faire une troisième. Je suis un simple Sang-bleu, et même si on dit “jamais deux sans trois”, la troisième me sera fatale.

Je détournais mon attention sur les pas qui s’approchèrent vers nous, retenant mon souffle, restant immobile au mieux, bien que ma position était inconfortable, forçant sur mes bras et mes jambes pour me camper dans cette position. Mais c’était une question de vie ou de mort, alors, je n’avais pas le choix. Les pas s’éloignèrent, je pouvais alors relâché la pression et Oksana confirma. Nous avions un instant de répit, où elle profita pour … proposer le combat. Mais bien sûr ma jolie, on va se jeter gentiment dans la gueule du loup pour aller se bastonner un coup avant de rendre l’âme… Dire que c’étaient censé être les hommes qui proposaient ce genre de choses… Je fronçais les sourcils, sans répondre, scrutant les alentours pour essayer de trouver une nouvelle fois un échappatoire, au cas où les hommes reviendraient par ici, mais son autre question me décontenança davantage, me tournant brusquement vers elle pour savoir si elle déconnait ou non. Je fus déçu, elle ne rigolait pas.

Un instant d’hésitation, dû à ma perturbation temporaire, et ma main vint frotter la corne de mon nez d’un geste las avant de répondre le plus mystérieusement du monde, appliquant la règle de “question stupide, réponse stupide”, réfléchis, ma grande, comme si j’allais balancer ma nature.

« Je ne connais pas grand monde qui contrôle le sang et qui possède de surcroît une force surhumaine. »


Ca c’était fait, les questions indiscrètes, au placard. Si elle voulait en savoir plus, elle n’était pas tombé sur le bon bonhomme. Mais elle avait raison de s’inquièter, le fait que je louche sur sa plaie ne devait pas la rassurer, et pourtant…

Je dénouais le foulard que j’avais autour de mon poignet, un peu rapiécé, vu son vécu, pour lui donner en lui expliquant ce qu’elle devait en faire :

« Bande ta plaie, sinon, les “chiens” risquent de te repérer. On ne sait jamais, il y en a qui ont peut-être un flair pour ça… »


Un sourire ironique, une voix cynique, j’enchainais les reproches sur sa question stupide, l’enfonçant un peu plus dedans. Mais qu’importe, elle s’en foutait peut-être.

Bon, je ne voyais qu’une seule solution pour nous en sortir maintenant et il était temps d’en finir avec ça. La réunion avait été un fiasco, son embauche avait suivi le pas, tout était tombé à l’eau. Alors… Je me tournais vers elle après avoir jeté un coup d’oeil dans la rue pour confirmer que la voie était libre.

« Notre contrat est donc rompu, tes services ne me sont, à l’heure actuelle, plus indispensables. Je te recontacterais, si jamais je suis intéressé, mais pour l’instant, si tu veux t’en sortir entière, il va falloir nous séparer. »


L’heure des séparations avait sonné. Continuer à deux aurait été du suicide, surtout avec sa couleur extravagante de cheveux, on ne passait pas inaperçu. Mais comme elle connaissait son milieu, elle devrait s’en sortir. Au pire, je serais rapidement mis au courant, s’il lui arrivait quelque chose. Mais ce n’était, après tout, qu’une humaine, et e dehors de ses dons, je n’en avais que faire.

Sans laisser d’adresse de contact, ni quoi que ce soit, je lui montrais un chemin discret par lequel elle pourrait s’enfuir le temps que ça se tasse :

« Prends ce chemin. Au bout, tu trouveras une porte menant à un bar. Dis au propriétaire que tu viens de la part de Fenrir, il te gardera un petit moment. Sur ce... »


Sur ces mots, je partais en premier de notre “planque” en prenant appui sur les murs et grimpa aux toits pour assurer ma fuite. Pas un mot de plus, je la plantais là dans le plus grand mystère qu’elle puisse se poser. Je reviendrais vers elle, si jamais j’en ai besoin, mais pour l’instant… Nous n’avions plus rien à faire ensemble, à part risquer nos vies, et ça, ce n’était pas trop mon kiff…


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