Dans le labyrinthe de Pan ...ou presque ! / Logan /

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" Dans le labyrinthe de Pan .. Ou presque ! "
Avec: Logan

Elle fixait ses bottes, noires et luisantes, le soucis c'était que la matière luisante n'était pas vraiment ce qu'elle avait espérer. Pourquoi fallait il que sa cible se soit réfugiée dans ces sous sol… Sérieusement elle n'avait pas que ça à faire, ni à salir .. Mon dieu cette horrible substance n'allait pas partir facilement. Elle regardait l'état de ses chaussures avec attention, il allait lui falloir jeter ces dernières, elle ne pourrait jamais les ravoir. Cela l'énerva brièvement avant qu'elle ne redevienne totalement impassible, avançant de nouveau silencieusement dans le couloir. La journée avait si bien commencée, la veille elle avait trouvé un message sur le tableau de la gare et avait laissé des coordonnées pour qu'on la contacte,. La personne avait rappelée dans la soirée sur un téléphone factice qu'elle jetait après chaque utilisation et elle avait accepté après avoir reçu la première part du paiement sur le compte de la rose noire. Etrange tout de même qu'un vagabond soit jugé aussi dangereux, enfin si c'était vraiment un refugié politique peut être après tout.

Mais savoir qui elle tuait ne l'intéressait pas tant que ça, tant qu'elle avait le salaire à la clef, le reste n'était d'aucuns intérêts à ses yeux. Elle regrettait seulement qu'au lieu de rester dans les couloirs réaménagés, le fuyard se soit réfugié dans les parties anciennes et .. Dégoulinantes de saletés diverses. Elle n'avait eu aucun mal à passer les diverses barrières de sécurité, après être passé au magasin pour afficher la pancarte habituelle "Fermeture Exceptionnelle" sur la porte. Elle devrait engager quelqu'un … Mais est ce que cela valait le coup ? Quelqu'un qui poserait des questions sur ses absences continuelles ? Cela restait à voir, peut être qu'elle devrait s'intéresser plutôt à l'acquisition d'un automate. Il poserait moins de question et pourrait aussi faire le ménage. Ca serait bien ça, d'avoir quelqu'un qui pourrait s'assurer que le sang et les autres particules qui maculaient parfois ses vêtements disparaissent plutôt que de devoir continuer à payer le funérarium tous les mois. Moui, en fait elle aurait le temps plus tard de s'inquiéter de ces petits tracas, pour le moment restait à localiser sa cible dans ces souterrains sans fin.

Dommage qu'elle n'ait pas pensé à prendre son recueil de carte pour s'y retrouver, cela aurait été plus qu'utile dans ce dédale. Elle esquiva une douche de saletés qui tomba brusquement au dessus d'elle, bondissant avec des gestes simples et vifs cherchant l'origine de la chute. Mais pourquoi fallait il qu'il se soit réfugié la dedans ? Sérieusement qui pourrait avoir envie de vivre dans un tel trou à rat ? Ou a autre bestioles d'ailleurs vus les yeux qui rougeoyaient par endroits mais qui face à son arme reculaient et disparaissait dans les ombres. Bof bof comme lieux de vie, enfin vu son taudis couvert de poussière et d'emballage qui débordent de la poubelle, elle n'était pas tellement bien placer pour critiquer. Elle ne rangeait son appartement ( en y passant la journée) qu'une fois par mois, quand son cousin venait la voir. Déjà qu'il trouvait à râler sur sa façon de manger de dormir et de vivre, il ne manquerait plus qu'il ne voit l'appartement quand il est ravagé de détritus. Il voguerait dans un océan d'immondices en paroles et remarques désobligeantes, dont elle tendrait compte. En fait seuls les personnes de sa famille avait la chance qu'elle suive (parfois) leur conseils. Elle frissonna doucement et soupira lentement avant de sortir une rose de nul part, utilisant les reflets des maigres lumières sur le métal pour éclairer partiellement son chemin.

Elle s'immobilisa soudain, fixant un recoin d'ombre dans lequel une forme avait bouger et lança la fleur qui tinta dans l'air avant de retomber sans avoir toucher la cible. Elle s'approcha et se figea en regardant les yeux rouges brillants qui semblaient se multiplier à vue d'œil. Des .. Rats … Beurk … Elle ne se formalisa pas et entra dans le tunnel qu'ils semblaient obstruer. Elle voulait savoir ce que les bestioles semblaient ronger dans le fond, elle repoussa les bestioles qui lui bondissaient dessus avec ses roses qui en amochèrent pas mal. Arrivant au fond elle regarda le squelette vestige d'homme et se pencha pour fouiller les vêtements à la recherche de son identité. Si c'était sa cible cela n'allait pas du tout lui plaire. Elle n'aimait pas qu'on s'occupe de son travail à sa place. Elle continuait de repousser les bestioles qui n'en avaient pas encore finit de l'embêter. Soudain elle se redressa en tenant toujours les lambeaux de ce qui avait été une veste et lança aux rongeurs.

Mais c'est pas vrai ? Vous allez attendre deux minutes pour ronger votre truc sales bêtes ! Sa voix résonna dans le couloir en échos qui se répercutèrent sur les parois.

La pénombre de l'âme

Julie Morienval & Logan C. Blackwood

Revenir sur ses pas, sur le passé, ce n'est pas recommandé, c'est comme le ressasser, pour replanter le couteau dans la plaie, ne pas la laisser se cicatriser avec le temps. Mais il est un autre point de vue que l'on peut observer, c'est celui de rouvrir les plaies pour mieux les soigner, retirer l'infection qui est prête à laisser ses marques si on ne la nettoie pas. Chercher des indices, trouver la réponse à la question " Pourquoi ? " et continuer son chemin apaisé.

Peut-être que je cherchais les raisons de la disparition d'Adrian. Je le détestais, et l'appréciais à la fois. Un ami, et un putain d'emmerdeur en même temps, il avait réussi à creuser suffisamment dans ma carapace pour en laisser une marque affective. Et au fond de moi, il y avait mon côté sombre qui criait Vengeance.

Je savais que c'était inutile, surtout depuis l'aménagement des souterrains. De participer à la réhabilitation du métro financièrement aidait à apaiser ma peine, ou bien voulais-je simplement me voiler la face ? En tout cas, j'allais de temps en temps sur les chantiers, et scrutais les tunnels qui resteront dans le noir absolu en servant de dépotoir ou de refuge aux rats, avec un profond désir d'y aller. Mais chaque fois je me défilais...

Sauf ce jour. Il n'avait rien de particulier, à part que j'avais franchi le cap, agacé de ressasser psychologiquement la scène qui s'était déroulé sous mes yeux, j'avais décidé de retourner sur les lieux du crime, là où tout avait fini. Je n'y trouverais rien, aucun indice, aucune trace, depuis le temps que cela s'était déroulé... Alors pourquoi j'y retournais ? Il n'y avait pas de raisons sensées à cela. Je devais juste y aller.

J'enquêtais, comme l'aurait fait Sherlock Holmes, pour découvrir ce qui n'allait pas dans l'histoire. Mais tout s'expliquait par la présence de créatures hors du commun, alors forcément... J'en étais une belle preuve, tout de même, de faire partie de ces êtres qui ne devraient pas être sur terre. Peut-être était-ce l'omission de l'avoir dévoilé à mon partenaire de mésaventure qui l'avait conduit à sa perte ? Il aurait été davantage sur ses gardes s'il avait su qu'il affronterait plus puissant que lui, si seulement il avait ravalé son orgueil. Mais je ne pourrais lui jeter la pierre, étant pire...

Les pas faisant claquer les flaques d'eau, les couinements des rats se répercutant contre les parois, démontrant le vide total, l'absence de vie, hors ces créatures carnassières. Par mégarde, j'avais écrasé un squelette de rongeurs, craquant sous les semelles, mais rien de bien... Je pouvais sentir l'ombre prendre toute sa puissance, faisait frémir mes doigts, prêt à faire jaillir Shi no Kama, au moindre son suspect. Ma propre ombre s'était mélangé aux autres. Je n'avais pas de lampe, inutile, vu mes capacités de créature nocturne naturelles... Je me repérais davantage aux bruits et aux odeurs bien que nauséabondes pour avancer.

Je revenais vers les lieux du crime, quand soudain, j'entendis une voix. Une voix au loin, sans distinguer ce qu'elle disait, mais tout cela n'était pas normal. S'il devait y avoir un être ici-bas, il ne devait pas être humain. Je cours, évitant cette fois les flaques, d'un pas léger, pour éviter de faire du bruit, ne pas me faire repérer, je m'approche du lieu où je l'ai entendu et au détour du virage, je m'arrête, et je guette.

Elle est là, accroupie en train de fouiller un squelette, me semble-t-il, une jeune femme. Elle pouvait être du même acabit que la créature qui nous avait fait face la première fois, mais cette fois, je l'affronterais seul, je ne la laisserais pas s'enfuir, elle serait ma proie, ça fait longtemps que je n'avais pas chassé...

Shi no Kama sort de ma paume et marque ma présence en première, alors que je m'avance vers elle, l'air menaçant, tendant la lame de la faux face à elle en articulant d'une voix grave :
“ Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? Répondez sans histoire, sinon je peux vous assurer que vous n'aurez rien à redire. ”
Les menaces n'étaient pas en l'air, l'aura sombre qui m'entourait alourdissait salement l'ambiance...

Code par Dehvi sur Never-Utopia

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" Dans le labyrinthe de Pan .. Ou presque ! "
Avec: Logan

Les bestioles semblaient avoir reculé alors qu'elle continuait sa fouille. Infructueuse, si cette personne avait eut une identité ou des papiers ils avaient depuis longtemps été soient volés soit rongés.. La deuxième option semblait toutefois la plus probable. Enfin tant que ce n'était pas sa cible, cela lui convenait parfaitement. Elle allait se redresser quand elle capta le bruit de pas près d'elle, la voix menaçante qui semblait la défier. Elle fixa la lame qui s'approchait d'elle avant de dévisager son propriétaire, se redressant lentement alors qu'il semblait exiger des réponses. Alors il allait découvrir qu'on ne l'oblige à rien, et que sous la menace d'une arme c'est les siennes qui répondent. Une longue tige apparues dans sa main, faite de roses longues, graciles et mortelles. L'acier prit forme dans sa paume avant qu'elle ne saisisse son arme et laissa son aura éclairer les environs. Ombres contre ténèbres, son aura semblait certes bien plus faible que celle de son adversaire, mais elle ne reculerait pas, elle ne le faisait jamais face à un obstacle.

Je ne vois pas pourquoi je vous répondrais pour commencer, d'ailleurs je vous assure que vos menaces ne me font ni chaud ni froid, ce ne sont pas les premières que je reçois, et sûrement pas les dernières. Ensuite vos propres questions je vous les retourne ! Ce que j'ai à faire ici, cela ne regarde que moi; quand à qui je suis je ne réponds jamais la première !

Oui ce n'était ni prudent, ni polit, mais sa façon de faire l'avait tout de suite braquée, aussi c'était d'une voix froide et dénuée de tons qu'elle avait parlé. Elle restait sur ses gardes, son arme prête à parer toute attaque de l'intrus, mobilisant ses dons pour les utiliser le cas échéant. Elle savait que ces sous sols n'étaient pas fréquentables, mais à ce point pour tomber sur des irascibles qui s'estiment en pays conquis, cela dépassait tout de même l'entendement. Elle n'avait fait que passer une barrière de sécurité avertissant que les couloirs suivant n'étaient pas aménagés, elle n'avait pas vraiment franchit un mur de trente pieds de haut dans uen propriété privé. Ou alors c'était son habitat, après tout pourquoi pas, cela pourrait presque être comique s'il ne voulait pas envahir toute l'atmosphère de cette aura noire.

J'avoue ne pas avoir pensé que c'était habité, vous vivez ici depuis longtemps ?

L'ironie était presque palpable dans ses paroles, tout en jugeant l'homme et son arme, elle pourrait peut être obtenir des informations sur sa cible, s'il vivait là le nom qu'elle donnerait ferait pêut être tilt dans le cerveau de l'homme. S'il en avait un, il semblait plus enclin à attaquer qu'à répondre, et bien s'il voulait une réponse, il devrait en fournir aussi. Enfin si elle avait envie de lui répondre ce qui pour le moment n'était pas vraiment dans son planning. Elle n'aimait pas donner quelque chose sans rien avoir en retour, son esprit plus focaliser sur ce qu'elle peut obtenir des autres tout en restant dans une balance d'équité. Ne pas demander plus que ce que l'on offre, voilà à quoi elle pensait à cet instant. Elle savait aussi que si l'adversaire était trop puissant, elle devrait faire machine arrière; voire même utiliser l'un de ses dons pour… Fuir … Même si elle n'appréciait pas trop cela, il était souvent préférable de ne pas chercher la mort, même si elle n'était pas vraiment si en vie que cela.

Il bouchait tout le passage, c'était un détail aussi qu'elle notait dans son esprit, elle devrait le faire reculer si elle voulait passer. Bien première étape lui faire faire marche arrière, étape deux engager le combat ou le dégager en cas de puissance incontrôlée. Etape trois s'en sortir vivante et retrouver sa cible pour l'éliminer. Bien cela ne serait pas si difficile si tout voulait bien se mettre en place gentiment. Restait juste à savoir qui était cette ombre et ce qu'elle cherchait dans ces couloirs. Parce que si c'était ce qu'elle cherchait elle … Ca n'allait pas le faire du tout … Personne ne lui volait ses proies, et encore moins un nuage, même si il fallait l'avouer son visage était tout à fait fascinant, tout autant que terrifiant ..Elle fronça les sourcils, se fustigeant elle même en brandissant la rose longue et en fasait un moulinet destiné à s'entrechoquer avec la faux s'il ne reculait pas. En voilà des idées farfelues qui lui passait par la tête, elle allait devoir reprendre son entraînement, cela n'allait plus si de futiles informations étaient notées par son cerveau.

La pénombre de l'âme

Julie Morienval & Logan C. Blackwood

Orgueilleuse, sarcastique, elle répond à ma provocation telle une simple d'esprit qui refuse de se faire marcher dessus. J'aurais pu dire que son répondant me plaisait, hélas elle voulait simplement asseoir sa supériorité qu'elle ne possédait pas. Je ne suis pas d'humeur à sourire, mais je comprend bien qu'en dehors de ses petites roses à la con, elle ne possède rien de plus menaçant, et je ne perçois pas même une once d'argent. Plus humaine et faiblarde, tu meurs, elle est juste stupide, et elle surenchérit, l'envie de la tuer me prend, après tout, dans ces souterrains, personne ne saura rien...

Finalement un sourire mauvais s'affiche sur mes lèvres, elle suggère que je vis ici. Elle essaie de me charrier, mais elle ne fait que s'enfoncer dans le gouffre de la stupidité. C'est bien, elle le fait toute seule, je ne saurais dire si c'est une preuve d'intelligence ou de dérision. Je range Shi, je n'ai pas besoin d'elle pour lui faire peur, et de toute façon, elle est trop aveuglée par sa fierté pour voir la menace qui plane au-dessus d'elle. J'aurais presque pu la trouver belle, si seulement elle possédait un peu plus de cervelles, à croire que les idées reçues sur les blondes sont complètement faussées.
“ Vous avez un sens de l'observation tellement développé que vous frôlez le négatif, en plus d'être bornée. ”
Je la perce du regard subitement, pour étudier son comportement, comme le ferait un prédateur pour juger sa proie, je m'approche ensuite d'elle, m'arrêtant à deux mètres, écartant les bras pour expliquer :
“ Ceci est en effet une propriété privée, vous n'avez rien à y faire, et sachant que ces terrains m'appartiennent en partie, il me semble tout à fait en droit de réclamer les raisons de votre présence ici. A moins que vous ne déguerpissiez d'ici sans demander votre reste, je ne peux vous assurer votre survie. ”
Non, en fait tout cela m'agace, je n'ai franchement pas envie de m'amuser avec une stupide humaine. Avec une rapidité surhumaine, je la plaque contre un mur, ma main contre sa jugulaire l'étouffant à moitié. Je prévois qu'elle me touche avec son arme, mais j'en fais fi, ce n'est qu'une simple piqure de moustique pour un sang-bleu de mon genre. Sang bleu parlant, elle le découvrirait certainement si elle me touchait vraiment, mais qu'importe, je suis trop occupé à lui susurrer ces mots doux :
“ Tu dégages gentiment d'ici ou bien je t'abandonne comme ce cadavre ici... T'as peut-être pas envie de connaître son sort ? ”
La laisser en pâture aux rats ou autres bestioles surnaturelles qui vivent ici... Au choix. En tout cas, elle ne sait pas dans quel pétrin elle vient de se fourrer. Il ne lui suffirait que d'une parole pour retourner la situation, mais je doute qu'elle en use, vu son orgueil démesuré.

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Avec: Logan

Ne rien répondre et analyser son adversaire, elle appréciait quand on se trompait sur elle, cela la rassurait en général que les gens ne voient pas ou ne détecte pas ce qu'elle était vraiment. Son sourire ironique défiant en apparence celui qui avait osé la menacer. A croire que les hommes ont besoin de poser leurs organes sur la table pour se sentir "vivre". Elle n'avait pas besoin de cela, elle ne vivait pas vraiment de toute façon, elle ne faisait pas vraiment attention à grand chose à part sa famille. Le reste du monde peut bien tomber en ruine qu'elle resterait indifférente, ses yeux restant froid et indifférent. Elle n'est pas suicidaire bien que sans doute beaucoup pense qu'elle devait l'être, elle ne montrait juste aucun intérêt aux autres, sauf s'ils avaient quelque chose de différent. Et au premier abord, il n'était pas différent, semblable prédateur qui se sent tout puissant dans les ténèbres, pff, qu'elle ironie vraiment. Elle le fixe et décèle une faille dans ses propos, une partie seulement lui appartient ? Fort bien elle gardait l'atout dans sa mémoire. Elle ne quittait pas son regard, le fixant sans même chercher à faire un mouvement pour partir. Les souterrains étaient en cours d'aménagement certes mais même si le "terrain" lui appartenait, il n'y avait aucunes interdiction de se balader en dehors des chemins aménagés. Elle en aurait presque soupirer d'ennuis, en plus de ses bottes bonnes pour rencontrer la poubelle voilà qu'elle croisait un illuminé qui semblait s'approprier un espace public. Génial, sa journée était en train de tournée au ridicule.

Elle percuta le mur avant d'avoir pu exprimer le fond de sa pensée, bon très bien il veut s'empaler lui même cela lui fera moins de travail, cependant c'est la vitesse à laquelle il a mené l'attaque qui l'intéresse. Peut être qu'un soupçon de ce macho territorial à quelque chose d'intéressant après tout ? Elle retira sans précautions la rose qui s'était planté dans le flanc de l'homme, n'émettant ni plainte ni vraiment un quelconque son. Habituée des missions dangereuses, après tout un assassin n'est pas vraiment une personne qui fréquente les salons, elle savait mesurer les situations. Et là le bilan n'était pas vraiment bon, mais son égo l'empêchait de rompre le combat alors qu'il ne semble que vouloir faire son grand méchant. Bah écoute mon bonhomme, ce n'est pas toi qui va lui faire peur. A onze ans elle avait affronté un homme adulte, ce n'était pas maintenant qu'elle allait reculer. Elle croisa les bras sans se démonter et fixa son adversaire sans rien laisser transparaitre en émotion. Seul l'intérêt fugitif était passé dans ses prunelles mordorées, ses yeux n'exprimant plus rien d'autre que le vide. Elle dégagea une main pour faire pression sur la sienne afin de libérer suffisamment d'amplitude pour parler.

Donc non seulement vous habitez dans un trou à rat, mais en plus vous leur fournissez de la nourriture ? Vous êtes quoi au juste ? Un assassin nécrophage ? Vous attendez que la police viennent vous arrêter ? Ça peut se faire facilement ça !

Elle leva son autre main d'où la rose avait disparu pour révéler un portable dernière génération qui avait une petite particularité de saisir le réseau où qu'il soit. Sans être illégal, cela l'avait dépanné comme dans ces tunnels. Elle fixait son adversaire en ayant attiré son attention d'un côté alors que de l'autre elle matérialisa une rose visant directement la gorge de son adversaire. Si elle n'était qu'en métal, elles étaient toutefois tranchantes comme des lames de rasoirs et dangereuses surtout portée au corps à corps comme c'était le cas. Elle attendait juste un relâchement suffisant de la main pour se reculer s'il lui en laissait le temps et user de son "don d'invisibilité" en déportant toutes l'obscurité sur elle et ainsi ne plus paraître aux yeux de son adversaire. Espérant juste que cela suffirait à retrouver sa liberté partiellement entravée.

La pénombre de l'âme

Julie Morienval & Logan C. Blackwood

Elle possédait le même regard que les chasseurs, celui des Deadlines, ou même mes semblables, la lueur des tueurs, celui qui ne se démonte pas devant les menaces, qui sont avides de dangers et qui n'ont pas peur de la mort. Ca me fait sourire doucement, car vu sa beauté, elle n'a pas été abimée par la vie comme j'ai pu l'être. Elle ne connait pas un quart de ce que la vie peut réserver mais elle se la joue fière.

Cette fille ne vaut rien.

Je n'aurais même pas de satisfaction à la tuer ici, elle serait juste une gêne à débarrasser de la terre, comme une merde de chat qu'on cacherait sous la litière. Elle me débecte littéralement, au point que j'arrive à sentir un semblant d'odeur de défection émanée d'elle imaginairement.

La laissant retomber sur ses pieds, je me recule d'un pas et l'observes de mon air hautain, grinçant des dents.
“ Stupide humaine, tu ne peux pas savoir combien tu es proche de la vérité, mais tu t'en amuses simplement. Un jour, tu crèveras comme tu le mérites, comme cet homme qui ne devait pas être mieux qu'une pauvre merde. ”
Mes plaies se soignent toute seule, je n'ai même pas ressenti la douleur sur mon flanc. Elle voulait me menacer avec ses petits joujoux, elle penserait sans doute que je ne faisais que montrer des crocs par fierté, que je fuyais la queue entre les jambes, mais c'était parce qu'elle possédait un orgueil bien trop surdimensionné pour qu'elle comprenne que je n'avais pas envie de me salir les mains sur une pimbêche pareille.

Je ricane en voyant son portable dernier cri. Ces trucs-là... faire la loi, alors que les vampires dominaient le monde dans l'ombre... Quelle sotte, sérieusement...
“ Vas-y, appelle les flics, fais-toi plaisir. Entre nous, c'est toi qui es en faute, en secteur privé, en travaux, à blesser un administrateur*... ”
Ne faisant que déclarer la réalité, je décidais de la laisser tomber ici, dans ces tunnels. Elle m'avait franchement énervé, à essayer de jouer les hautaines, alors qu'elle ne représentait rien d'autre à mes yeux qu'un banquet sur pattes. Enfin, un banquet sur lequel je ne voudrais pas me servir surtout, ce serait ma fin, car je possédais ma limite de calice, et même si ce n'était pas le cas, elle me répugnait tant à cette heure, que je pense que je m'empoisonnerais de toute façon.

Je décidais alors de revenir sur mes pas, l'hommage à Adrian se fera une autre fois, aujourd'hui c'était complètement raté, cette salope m'avait bien gâché la journée.

Et encore, si seulement elle était seule.

Mais non ! Il avait fallu qu'un autre abruti se balade dans les tunnels.

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*Administrateur : je parle ici du statut que possède Logan dans le RP, pas celui sur le forum.

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" Dans le labyrinthe de Pan .. Ou presque ! "
Avec: Logan

Toucher le sol était une bonne choses, très bonne chose. Elle continuait de le fixer avec indifférence, s'intéressant plus au flanc blessé qui semblait se soigner seul. Génial c'était un long dent. Elle n'avait découvert leur existence que récemment lors d'une traque de proie assez peu conventionnelle. Comme ici. Bien, penser à réfléchir sur les contrats la prochaine fois, parce qu'à force sa malchance allait finir par la faire croiser le chemin d'une créature plus puissante qu'elle. Et il semblait que cela soit le cas. Il grondait plus fort qu'il n'attaquait , donc c'était forcément quelqu'un qui savait qu'elle n'avait aucune forme d'argent sur elle. En fait aucuns moyens de se défendre, pour autant elle ne changea pas d'attitude. Qu'il croit ce qui l'arrange, comme les autres, cela ne la regardait pas. Ses opinions elle les gardait pour elle, que les autres en face autant cela lui ferait des vacances. Enfin un peu de chance, il ne semblait pas avoir faim ou simplement envie d'un combat sans doute facile pour lui, elle n'allait pas s'en plaindre, elle ne releva pas ses paroles, qu'il parte cela lui allait très bien. Restait qu'elle avait sa mission à terminer, elle ne bougea pas observant quelle direction prenait l'homme, ou le longue canine plutôt et s'engagea à l'opposé. Cette fois elle en avait assez, sa cible mourrait et elle remonterait à la surface et tout serait le mieux dans le plus pourri des mondes.

Elle rangea le téléphone dans sa poche, repoussa ses cheveux dans son dos et chercha de nouveau les indices sur le sol. Apparemment avec ses grosses bottes le parasite assassin en avait faussé pas mal mais elle retrouvait celles qui l'intéressait. Bien restait plus qu'à retrouver sa cible, et elle sortirait de ce sous sol sombre. Petite précaution, elle utilisa son don d'illusion, même si cela lui prenait énormément d'énergie, elle préférait au vu des bestioles qui traînaient dans le coin éviter de nouveau une rencontre avec un longue dent. Une rencontre c'était bien assez, pas besoin de plus, par contre elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait agressé directement. Elle n'avait pas fait de bruit.. Ah si peut être quand elle avait rouspété contre les rongeurs, est ce que cette simple insulte l'avait alerté ? Quand à être un des administrateur, elle l'aurait connu, son réseau d'information reprenait pas mal de beau monde. Il lui faudrait consulter ses notes, peut être que sa mémoire n'avait pas conserver l'image de l'homme, mais en même temps, s'il ne se réfléchissait pas sur les miroirs. Mais ce n'était qu'un stéréotype, peut être qu'il pouvait. Elle se mordilla les lèvres en suivant les traces du fugitif, elle n'avait pas recueillit assez d'information sur cette espèce. Elle allait devoir en trouver d'autres. Sa supposition sur l'argent n('était basé que sur des on dit. Bien se rappeler la prochaine fois de porter le triskèle d'argent ancien sur elle.

Elle se stoppa, ce n'était pas logique ces empreintes, elles n'allaient pas toutes dans la même direction. Elle s'accroupit et chercha la résolution à cette énigme, suivant du bout des doigts l'une des empreintes. Un peu plus marquée au talon .. Il avançait à ce moment là à reculons, elle devait faire demi tour, en espérant que dracula ne soit pas partit dans cette direction là. Elle soupira et essaya de suivre sa cible qui semblait parfois s'évanouir. Hummm … On ne l'avait pas informé que c'était un magicien ou apprenti. Cela allait lui compliquer la tâche. Elle retira son illusion commençant à fatiguer inutilement, se disant que de toute façon le vampire ne devait déjà plus être dans le coin et que s'il l'était elle s'en fichait comme de sa dernière culotte sale. Qui devait traîner sur le radiateur d'ailleurs, elle devrait peut être se prévoir une journée de nettoyage prochainement. Elle commençait à s'éloigner en pensée de sa situation quand un frisson sur sa nuque la prévint. Bien on la guettait, elle allait lui montrer à sa cible ce qu'elle faisait pour ceux qui croisait son chemin. Elle se releva et rapidement envoya une rose d'acier dans la direction de son frisson, s'approchant pour fixer avec dépit le cadavre du rat. Mouais … Restait encore du travail pour elle ici et elle n'avait pas non plus toute sa journée, surtout qu'elle devait trouver un cordonnier qui puisse récupérer ses bottes salie. Pff , journée de m****, si seulement le squelette avait pu lui fournir des infos mais même pas, puis après cet abruti de longue dent. Sérieux ça tournait vraiment au lamentable, réfléchissons. Elle croisant un bras sur sa poitrine et se servit de l'autre pour soutenir son menton alors qu'elle cherchait dans sa mémoire toutes les infos sur le futur mort. Elle les rouvrit et se dirigea vers le nord, il y avait peut être une chance pour qu'il ait cherché à retourner chez lui par en dessous. Restait juste à en avoir un tout petit peu, ses pas se faisaient silencieux dans la vase, souple et calme elle ne comptait pas laisser une chance à son contrat, elle voulait sortir d'ici et vite.

La pénombre de l'âme

Julie Morienval & Logan C. Blackwood

Le pouvoir... Fils d'Ancestraux, je le possédais sous toutes ses formes, bien que je manquais de puissance physique par rapport à d'autres, d'expériences pour certains aussi, je gardais la supériorité de la jeunesse, de la surprise, de ce manque d'expérience pour compenser avec l'enthousiasme de la découverte de soi. Peut-être déjà désabusé par la vie, je ne manquais pourtant pas d'en apprendre tous les jours sur le vie, sur les gens, l'humanité ou moi-même, mon lot de surprises quotidien, l'imprévisible de ma nature.

Et puis trop confiant, je marchais, je ne savais pas que, parfois, tuer pouvait sauver la vie d'autres personnes, bien plus encore que le mérite une vie. Une vie humaine, nous parlons, car les Deadlines, à partir du moment où ils sont, ne sont plus qu'une coquille vide sans âme, ni pensées. Des parasites à éliminer, tels les cafards qui pourrissent les murs d'une maison brinquebalante. Rude image pour la société vampire, mais à force de perdre leur contrôle, ils dévoilaient notre identité, et cela empirait notre situation précaire.

Je ne tuais rien d'autres. Je n'ai jamais tué. Blessé, à la limite, mordu, je ne peux plus, en dehors de mes deux calices, telle est la loi des Sang-bleu. Alors pourquoi l'aurais-je tué ? Pour dévoiler ma nature ? Sans façon, je ne saurais plus dormir tranquille et Bertram se ferait des cheveux blancs. C'est déjà pas mal que j'ai une calice Chasseuse, on va arrêter les dégâts ici.

Toutes ces idées me traversaient l'esprit - je pense beaucoup parfois, peut-être trop - et furent soudainement interrompues par un type qui me sauta dessus, littéralement. Je ne l'avais pas entendu, ni senti venir, trop préoccupé par ces questions existentielles. Un poing dans la face, je me sens projeté au sol, surpris par le coup. Evidemment, j'ai senti vaguement la douleur de la mâchoire décrochée, mais c'est surtout qu'il était rapide, le bougre.

Je n'ai pas le temps de me relever qu'il m'enlace la gorge de ses deux mains, ce mec qui pense pouvoir me tuer en m'asphyxiant, avec ses yeux révulsés. Il arrivera mieux à me tuer avec son odeur pestilentielle, on dirait un clochard qui a pété un boulon. Barbe d'une semaine minimum, il est un peu plus petit que moi, mais il pèse son poids, il crie comme un fou, ~~comme un soldat, comme une star de cinéma~~ :
“ VOUS M'AUREZ PAS ! CHIENS GALEUX ! VOUS M'AUREZ PAS ! HIHAHAHAHIHAHA ! ”
Evidemment, son rire hystérique résonne dans tous les égouts. J'eus le temps d'imaginer que cela allait peut-être rameuter la perle de la politesse et de la condescendance si c'était ce qu'elle cherchait, vu son allure de prédatrice et lui avec son air d'être chassé... Enfin ceci expliquerait leur présence ici.

Non mais sérieusement, c'est pas un parc public ici, on vient pas pour se balader aux fleurettes pour siffloter le soir au coucher du soleil... Et l'autre là, qui essaie de me tuer... Bon allez, ça suffit.

D'un coup de bras, je le fais voler sur le côté dans un cri de rage et m'exclame en constatant mon état en me relevant :
“ Putain ! Déjà l'autre qui l'a entaillé, t'as pourri ma veste ! ”
Non mais merde ! Il va dire quoi Bertram quand je vais rentrer comme ça ?! Je peux soigner mes blessures, mais pas réparer mes vêtements ! Il va mordre la poussière, lui !
“ Te fous pas de ma gueule ! tu vas m'rembourser ça, illico presto ! ”
Ne comptant pas le laisser partir comme ça, il a juste le temps de se relever que je le colle au mur, une main sur la gorge. Mais déjà que j'entends des bruits de pas de courses dans l'humidité des souterrains...

Code par Dehvi sur Never-Utopia

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

" Dans le labyrinthe de Pan .. Ou presque ! "
Avec: Logan

C'était une journée pathétiquement dramatico désespérante. Elle n'avait qu'une envie, c'était de tout foutre en l'air et surtout d'avoir finit cette mission dans laquelle elle venait de ruiner ses plus belles bottes. Elle soupira de nouveau avant de tendre l'oreille, des cris venaient de plus loin dans les couloirs. Bien voila qui serait plus simple, au moins elle n'aurait plus à chercher cet abruti, elle se dirigea au son en faisant le plus silencieusement possible avant d'entendre de nouveau la voix horripilante du longue canine. Sérieux, il n'avait pas un cimetière à profaner ? Des victimes à tuer ? Du sang à se fournir ? A croire qu'il n'était pas décider à quitter les lieux. Bien elle tuait sa cible, et foutait le camp que monsieur je suis élégant et je suis tout permis lui fiche la paix elle n'était pas d'humeur à papoter comme tout à l'heure. Elle pressa le pas et se figea un instant avant de se jeter dans la mêlée, repoussant le vampire loin de l'homme d'un coup de pied pour le faire lâcher sa proie.

Pas touche c'est ma proie !

Elle lui tourne le dos, se moquant fortement de ce qu'il peut penser ou faire et stoppe le rire de l'homme en lui enfonçant froidement une rose noire dans la gorge et la laisse en place le temps qu'il comprenne qu'il est foutu. Elle se retourne face au longue canine et les mains sur les hanches se met en devoir de lui apprendre les bonnes manières, comme quoi non, il n'avait pas à toucher aux autres comme ça, que s'il avait faim il n'avait qu'à aller bouffer ailleurs et qu'elle ne le laisserait pas tuer ses victimes ! C'était son travail, elle n'y tenait pas forcément, mais elle avait une réputation et hors de question qu'un pseudo gentleman avec des manières douteuses et des dents trop longue le lui vole. Pendant qu'elle vilipendait Le jeune homme elle ne prend pas note que l'autre homme, bien que sachant sa dernière heure arrivée se redresse.

Tant que l'arme est figée, le sang ne s'écoule pas et il lui reste suffisamment de force pour essayer d'entrainer avec lui l'un des deux ou les deux. Il se met à rire, retrouvant l'attention de la jeune femme qui le regarde avec dégout défaire son manteau pour dévoiler une bombe artisanale et un décompte qui ne plait pas du tout aux yeux de Julie. Elle ne perd pas de temps, d'un geste elle arrache la rose et l'homme tombe le décompte ne se stoppant pas. Elle n'hésite pas, chopant la main du jeune homme sans lui laisser le choix histoire qu'ils survivent tous les deux. Il n'est pas sur sa liste ni une cible à abattre, elle ne compte pas laisser trop d'indices derrière elle et tente plutôt de trouver une porte ou une salle que l'explosion dans la minute qui va venir pourrait épargner.

Spoiler:

La pénombre de l'âme

Julie Morienval & Logan C. Blackwood

Les choses vont vite, trop vite, les nerfs à fleur de peau, j'avais entendu, mais j'étais trop concentré sur la revanche pour lui faire cracher la thune afin de rembourser le pressing. Mais sur le coup, c'est moi qui crache de la salie en me prenant un bon coup de pied dans les côtes, me faisant valdinguer quelques mètres plus loin, manquant de trébucher dans la vase des égouts. Je me rattrape contre un mur, contre une épaule, tandis que ma main vient chercher s'il n'y a pas de fracture, alors qu'elle égorge sa proie.
“ Hé ! ”
Je tousse, reprenant mon souffle, et m'avançant vers eux, mais elle se retourne, semble vouloir me sortir mes quatre vérités, mais manque de temps, c'est l'autre taré qui coupe la parole et se montre menaçant. Evidemment, une bombe... On ne sait pas d'où il sort ça, mais je doute que dans ces souterrains il en ait les capacités. il devait vachement être doué le gars, mais au point de se retrouver coincé ici... Enfin, permettez que je doute de ses compétences. D'ailleurs, sa résistance étonnante à l'arme plantée dans sa gorge me font croire que c'est pas un simple humain, parce que même si le sang ne semble pas s'écouler, il devrait déjà avoir les poumons noyés de sang, vu l'hémorragie interne qu'il devrait se taper. Même un vampire le sentirait, même si ça reste anodin pour un être de mon espèce.
“ Oh putain... ”
Mais j'ai le vague sentiment d'avoir deux de tension - ou de m'en fiche complètement, c'est pas comme si une bombe pouvait avoir raison de moi - car elle a plus de réaction que moi, m'embarquant dans un trou pour nous protéger de l'explosion. Enfin un trou... En fait, ne trouvant pas de coin pour cela à temps, je n'avais pas le choix.

On a pas le temps, et moi, je m'en tape, je vais dégueulasser un peu plus ma veste, tant pis, mais mon corps est résistant, j'ai la régénération au pire, mais elle, elle est humaine. Même si j'aimerais la voir crever, ce serait tentant de l'abandonner là, j'aimerais ses explications à tout ça. Ou je sais pas, c'est une humaine, plus ou moins innocente pour l'instant à mes yeux, même si elle me gonfle fortement.
“ Attention ! ”
Le décompte est fini, dans le souffle de l'explosion, je la chope par la taille pour la faire tomber au sol et la recouvrir de mon corps, allongé sur elle, la protéger en servant de bouclier. Le sol tremble, des pierres du plafond nous tombent dessus, j'en prends une sur la jambe, mais je ne fléchis pas, serrant les dents en attendant que ça passe. Le sang gicle, illustrant les parois d'une belle flaque de rouge. L'odeur d'humain grillé me monte aux narines, et une fois que la poussière retombe, je me relève dans un grognement, sentant mes pouvoirs agir pour les guérisons.
“ ... PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! ”
Fallait que ça sorte. Et ça résonne dans les couloirs. J'observe les alentours d'un air désespéré pensant aux projets de reconstruction des souterrains, mais là, il faudra tout refaire, ça va prendre des mois et des mois, de l'argent aussi. La laissant se débrouiller seule pour se relever je lui crache :
“ Vous pourriez pas aller jouer ailleurs avec vos conneries, putain ?!! ”
Il fallait que je fasse mes nerfs. Mais surtout. Je devais partir. Alerter les autorités pour qu'ils fassent le ménage, parce que ça me plaît pas ça.
“ T'as intérêt à te tirer d'ici ! ”
Ce n'était pas une menace, mais une réalité. D'ailleurs, je l'abandonnais là, sortant mon téléphone portable pour alerter les administrations responsables des souterrains, et pendant que le numéro se tapait, j'exclamais en guise d'adieu :
“ Vous m'cassez les couilles ! ”
Adieu, brunette, en espérant ne pas te revoir, quelque soit les circonstances.

Code par Dehvi sur Never-Utopia

Spoiler:

» Tragédie et nouvel espoir [PV Logan]
» Je te connais [ Avec Logan ]
» Logan&Adrian&Jimminy ☠ Event
» [ACHEVÉ] logan&sharmal ♛ Out of my way
» moi j'aime pas les monstres (logan)

Dans le labyrinthe de Pan ...ou presque ! / Logan /

La pénombre de l'âme

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