« Let me kiss you »

« Sur les ailes légères de l’amour j’ai volé par dessus ces murs, des clôture de pierre ne sauraient barrer la route à l’amour. »

Cette journée promettait d’être… intéressante, c’est le moins que l’on puisse dire. Déjà la veille, il était tout excité. Mais intérieurement surtout. Ça faisait déjà pas mal de temps qu’il y pensait… et qu’il avait fait le nécessaire. Il s’était donc couché serein, heureux du simple fait que le lendemain, il passerait la journée avec sa bien-aimée. Tout était prêt.

Le lendemain, quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il fut réveillé par un doux baiser et la voix de son ange. C’était les plus beaux réveils dont il pouvait rêver. Eden eut un petit sourire dans son demi-sommeil / doux réveil, mais sa chère et tendre était déjà ressortie de la chambre. Il s’étira comme un chat. C’était leur journée, il pouvait donc prendre son temps. Même s’il voulait passer chaque seconde avec sa belle, il lui fallait quand même du temps pour se réveiller. Et penser à la merveilleuse journée qui s’annonçait.

Trois mois. Trois superbes mois qu’ils s’étaient remis ensemble. Ça se fêtait, quand même.
Aujourd’hui, pas de vampires. Pas de chasses. Pas d’emmerdes. Rien qu’elle et lui. Serah et Eden. Juliette et Roméo. Sa plus belle histoire d’amour. Il finit par se lever, de s’habiller un peu plus décemment –pas que ça le dérangeait, mais bon, il était pas tout seul dans l’appart–  et de rejoindre sa Juliette dans la cuisine. Bigre que cela sentait bon. Il avait une faim de loup. Il enlaça sa belle par derrière et lui déposa un petit bisou dans le cou.

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La forêt. Elle l’emmenait au Jardin aux Roses. C’était elle qui avait planifié toute leur journée. Il lui faisait parfaitement confiance pour qu’il sache qu’elle serait excellente. De toute manière, en étant avec  son amour, elle ne pouvait que l’être. Il ne pouvait s’empêcher de la dévorer du regard. Elle était si belle avec sa crinière blonde et ses beaux grands yeux bleus…
Et à présent qu’ils étaient entrés dans le Jardin des Roses, elle était encore plus magnifique, dans son élément. Il l’aimait tant…

JULIETTE   « Profitons de notre journée... comme il se doit. »

Il sourit d’un air tendre et la couva du regard, tout proche d’elle, tête à tête. Il l’enlaça par la taille et d’un mouvement la fit se rapprocher encore.
Il hésitait encore, pour ce qu’il avait prévu. Son petit cadeau. Il aimerait bien la titiller avec ça, d’ailleurs. Il savait qu’elle était curieuse, très même, et qu’elle ne résisterait pas à lui demander ce que ça pouvait être. Il avait bien hâte de voir la tête qu’elle ferait.

- Notre journée…  rien qu’a nous. Enfin seuls… Sans enquiquineurs, sans boutique, sans chasse. Rien que nous deux mon amour.

Il n’eut presque même pas le temps de finir sa phrase que Juliette le tirait, l’emmenait au milieu des roses et s’approchait de ses lèvres pour l’embrasser. Il le prolongea le plus longtemps possible. Il aimait tant cette sensation de pouvoir la sentir si proche de lui… Il pourrait l’embrasser ainsi pendant des heures.

Il se recula finalement, mais un tout petit peu. Il la voulait pour lui tout seul, et qu’elle ne s’éloigne jamais.

- Je t’aime… chantonna-t-il dans un murmure et l’entrainant dans une petite valse improvisée, tout heureux comme un gamin soudainement. Autant qu’ils en profitent, ça ne leur était pas permis souvent, d’être à deux et seuls. C’était une superbe idée, le Jardin aux Roses.

Il lui tapota le nez comme il adorait le faire avec le bout du doigt.

- J’aurais un petit quelque chose pour toi, que tu vas beaucoup aimer, je pense… mais rien que pour le plaisir de voir ta tête, tu ne l’auras que ce soir, quand on rentrera

Sadique, Roméo ? Mais non, voyons.

- Dis moi, dis moi, qu’est ce que tu as prévu pour notre journée ?

Il sourit et l’embrassa encore une fois. Dès qu’il le pouvait, il avait du mal à ne pas le faire. C’était tellement tentant.
   

« Let me kiss you »

« Sur les ailes légères de l’amour j’ai volé par dessus ces murs, des clôture de pierre ne sauraient barrer la route à l’amour. »

Chacun de ses baisers étaient une promesse d’avenir. Comment une telle adorable petite magicienne pouvait lui faire naitre tant de sentiments en lui ? Boh, ça faisait longtemps qu’il avait arrêté d’y penser et se contentait de savourer chaque instant, rare quand même, qu’il pouvait passer avec sa bien-aimée.

Un pique-nique. Voilà donc les projets de cette adorable petite bouille qu’était sa Serah. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, oh que non il ne voulait plus la quitter. Avec elle, il pouvait oublier tous ses problèmes de chasse, de traques, de vampires, et ces petits meurtres « innocent » qu’il commettait. Il secoua la tête pour chasser ses pensées. Quelle idée de penser à ça dans un aussi agréable moment. Qu’il aurait voulu qu’il ne finisse jamais.

Un cadeau. Oui, cette journée serait sublime. Même le temps paraissait avec eux, le soleil radieux qui paraissait les envelopper de sa chaleur tendre, les cachant aux yeux du reste du monde, comme les deux amoureux inconscient du reste du monde. Qu’importait le reste tant qu’ils étaient ensemble ? Il n’arrêtait pas de la dévorer du regard, comme au premier jour.

- C’est parfait, évidemment… !

Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’il entendit un petit bruit, normalement qui passerait inaperçu à des oreilles inexpérimentées, mais pas assez pour celles d’un chasseur. Ses sens se mirent aux aguets, mais il ne décela aucun danger. Ou presque, il sentait que le propriétaire du jardin faisait un petit… tour de garde. D’habitude, il était ouvert au public, ce petit vieux était tellement fier de ses roses. Mais pas aujourd’hui, et qu’ils y étaient quand même allés ajoutait un peu de piquant…

Il mit son doigt sur ses lèvres en articulant un « chut » silencieux et lui faisant comprendre qu’il ne valait mieux pas se faire choper. Et puis, quoi de plus amusant, de plus puéril oui, que de se cacher aux yeux d’un riche retraité revêche ? Il entraina sa belle un peu plus loin, où le vieux ne les dérangerait pas – ou, au moins, où eux ne le dérangerait pas – et s’accroupit derrière un buisson de rose.

Regardant autour de lui, il reconnut l’endroit. Il fit signe à Juliette de l’attendre : « attend moi une seconde… » et se leva pour aller vérifier.  Un grand sourire éclaira son visage, et il alla rechercher sa belle. Oui, surtout pour un pique-nique en amoureux, c’était l’endroit parfait. Il lui prit la main et l’entraina dans un joli bosquet, une petite clairière en cercle avec des buissons de roses blanches et rouges, diffusant agréablement leur doux parfum. L’herbe était verte et tendre, comme partout dans le jardin. Un endroit qu’il trouvait encore plus parfait. Un endroit rien qu’à eux deux, où ils pouvaient restaient cachés éternellement, il avait l’impression.

- Que penses-tu de cet endroit ?