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[Achevé] I'm Shadow, you're Light -

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Troll de Licorne

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MessageSujet: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyLun 20 Jan 2014 - 20:55


Vivais-je une hallucination ? Je ne me souviens pas, je suis encore dans le brouillard. Je gémis faiblement, levant lentement la tête pour la décoller du parquet dur sur lequel je m'étais affalé de tout mon long, suite à mes mésaventures en revenant de Kalel. Qu'est ce qu'il s'était passé ? C'était trop étrange pour que je puisse l'expliquer, mais je me sentais soudainement vidé, comme si je n'avais pas eu ma dose le soir-même, offerte par Bert'.

Je me souvenais de la confrontation avec cette chasseresse... Dan derlion, ouais, je me souvenais de son nom, impossible que je l'oublie, elle avait une dette envers moi, et vu comme elle m'avit traité comme un monstre alors que je lui avais sauvé la vie... Sur le coup ma force inhumaine lui avait bien rendu service, hein. Elle avait pointé son arme sur moi, et j'ai fui, mais après... Je ne me souviens plus très bien. Je crois que la « bête » avait essayé de prendre le dessus sur ma conscience. Tandis que je tentais de me rappeler ce qu'il s'était passé, une migraine m'agressa, m'imposant l'abandon de mes recherches mémorielles. Comme si j'avais bu plus que de raison. Pourtant, je n'avais avalé que quelques dizaines de bières ? Aucune importance, ce n'était pas une gueule de bois, c'était encore autre chose, car je ressentais des frissons.

Comment en étais-je arrivé à me retrouver allongé par terre, ça aussi c'était un mystère. J'étais juste épuisé, mais mon corps restait tiède, température humaine, quoiqu'un peu fraîche, après avoir dépensé un peu d'énergie, mais à peine remarquable. Je pouvais bien tenir un mois ainsi. Par contre j'avais la gorge sèche et j'arrivais à peine à esquisser un mouvement. Mon cœur battait encore à vive allure, me donnant quelques nausées. Je n'avais pas utilisé l'Ombre pourtant ? Je n'avais pas utilisé mes pouvoirs... Peut-être aurais-je dû... Ca l'aurait calmé, l'autre blondasse.

Dans un grognement, j'avançais mon bras, griffant le parquet pour me tirer jusqu'au canapé, à une main, l'autre étant paralysé par la douleur de la blessure. C'était pas mal, je laissais une traînée bleue au sol, interrompue par instant par des griffures dans le bois. Il y en a un qui râlerait certainement en rentrant, mais là, je n'avais pas la force de me lever. Aussi, je n'étais pas plus motivé que ça à faire guise de carpette, à la place de son sac à puces, quitte à en foutre partout. J'avais quand même une bonne raison pour une fois, et je n'en étais pas la cause dans l'absolu... J'aurais sans doute mieux fait de fuir tout de suite, en la laissant mourir.

Mon visage se tordit de douleur, lorsque je me hissais sur la banquette pour me laisser tomber dessus lourdement face contre un coussin, essoufflé, fermant les yeux d'épuisement. Mais j'eus une absence, m'endormant l'espace d'un instant indéfini, sans avoir pu l'appeler, sans savoir s'il était là ou non. Son absence était anormal, mais j'étais trop épuisé pour m'en rendre compte.

Mon court sommeil me rappelait vivement les hallucinations que j'avais subi, cette sensation de malaise, de rage, de haine qui voulait dépasser la barrière physique de mon cœur, me déchirant les entrailles, la peur de se laisser succomber me frappant les tempes lourdement, comme un avertissement, et la douleur se répandant dans tout le corps, m'immobilisant finalement au sol, assoiffé, effrayé. Qui étais-je ? Etais-je redevenu cet enfant effrayé et seul dans ce monde sans pitié ? Je me débattais dans cette bulle, articulant faiblement quelques protestations, jusqu'à ce que je tombe du canapé, me fracassant encore par terre.

Finalement, j'étais mieux par terre, cette fois, bel et bien éveillé. Mais les yeux clos. Dans l'obscurité du loft, dans la froideur de la solitude. Bertram n'était pas là. Ce n'était pas normal. Après la conversation que nous avions eu le soir, aurait-il décidé de m'abandonner ? Ce serait justifié. Mais je ne pouvais le croire, et encore moins l'accepter. D'une voix rauque et enrouée, je l'appelais, une nuance de colère se mélangeant dans mon ton :
« BERT ! »
Pas de réponse. Je ne sentais rien venant de lui, dans ce lien qui était censé nous unir jusqu'à ce que la mort nous sépare. Le vide était là. Je me relevais, pour m'asseoir contre le meuble, restant toujours au sol, levant l'oeil au plafond.
« Putain, Bert', réponds... »
La seule personne qui ne m'ait jamais autant accorder d'importance, le seul pour qui je représentais une personne à part entière, sans ce regard écoeuré qui faisait de moi ce monstre suceur de sang, l'exclusivité de ce lien. Je pourrais en demander à d'autres, mais de ce fait, je le perdrais, nous nous éloignerions inéluctablement. Après tout, notre lien fraternel n'était qu'officialiser par un bout de papier, et un nom. Nous n'étions même pas de la même race, du même rang.

Ma tête retomba sur mon torse, l'oeil clos, perdu. J'étirais douloureusement mon dos, dans une ultime tentative de bouger, mais tout mon corps était douloureux et ma tête était comme sur le point d'exploser. J'appliquais ma main sur le crâne, comme si ça pouvait me faire quelque chose. Et non, la régénération ne pouvait guérir que les tissus, les blessures externes, et pour ce que j'avais, je n'avais pas la motivation de l'utiliser pour m'épuiser à me soigner. Bert' avait ce pouvoir, sans s'épuiser autant... Mais il n'était pas là. Mon épaule, la brulure sur ma gorge due à l'épée d'argent et quelques égratignures par-ci par-là, sans grandes conséquences que j'avais reçu dans le combat. Je n'avais presque rien. Juste complètement vidé, épuisé par ce que j'avais vécu en revenant ici.

Machinalement, ma langue articula de nouveaux mots tandis que je perdais à nouveau conscience...
« Bert... »


Dernière édition par Logan C. Blackwood le Jeu 30 Jan 2014 - 22:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyLun 20 Jan 2014 - 23:45


    Je l'ai ressenti. C'était terrible.

    Le danger imminent, la colère, la peur, tout en même temps, se mélangeant pour former un cauchemar. Le coeur battant, j'ai dû m'arrêter pour respirer. Ca m'écrasait la poitrine, tellement cette sensation était intense. Intense et mauvaise. Et c'était Logan qui subissait cela en ce moment même. Mais qu'est ce qu'il foutait ?! Où était-il ? Je ne pouvais pas supporter davantage ces ascenseurs émotionnels. Lui il savait parfois faire abstraction, pas moi, j'étais trop sensible.

    Dès que j'ai pu, j'ai couru pour rentrer chez moi, me maudissant de n'avoir pas pris la voiture et de m'être perdu aussi longtemps. Le rythme de ma respiration et de mon coeur s'accéléraient dangereusement, à cause de la fatigue et de ma faiblesse. L'air froid s'engouffrait dans mes poumons et me brûlant, tandis qu'un goût métallique envahissait ma bouche. J'ai dû m'arrêter à plusieurs reprises, pour reprendre mon souffle, pris de vertige.

    Je ne sais pas pourquoi j'avais cette intuition. Mais il fallait que je rentre à la maison.

    Et mon anxiété grandissait à chaque seconde, imaginant les pires scénarios, qui se confirmèrent progressivement lorsque j'approchais de chez moi. Ca aurait pu passer inaperçu, ça aurait pu paraître anodin. Quelques gouttes d'un bleu encre dans la neige, contrastant avec le blanc pur. La dernière fois que j'avais vu des tâches semblables...Mon sang ne fit qu'un tour et je me précipitais vers le loft, sans prêter attention à la douleur dans ma poitrine et ma gorge, manquant de glisser à plusieurs reprises.

    Je suivais les tâches bleues, sinistre augure de ce qui m'attendait chez moi. La porte était ouverte... Il devait être là. Je la poussais et je la claquais rapidement.

    «...C-Chris ?»parvenais-je à articuler, à bout de souffle.

    Je baissais les yeux, découvrant avec horreur une traînée de sang sur le sol.

    «CHRIS !»

    J'avançais à grands pas jusque dans le salon, où me conduisaient les tâches de sang.

    Il y a du sang...pas mal de sang.... Il ne peut pas être mort ? Je l'aurai senti, non ? NON ?

    A chaque pas mon anxiété grandissait un peu plus, craignant ce que j'allais découvrir. Dans quel pétrin s'était-il fourré cette fois-ci ? Et quel prix allait-il payé ? Mon coeur s'alourdissait et tomba dans ma poitrine quand je le découvrais inerte et ensanglanté, adossé contre le canapé. Mes yeux s'écarquillèrent et je me précipitais vers lui, mes semelles glissant sur le sol à cause de l'eau et du sang et me jetant à genoux. Les yeux fermés, il ne donnait pas le moindre signe de vie.

    «CHRIS ! CHRIS ! REVEILLE-TOI ! »
    Je paniquais. Il ne pouvait pas être mourant non ? Je le sentirai. Je le sentirai n'est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce qu'il ne répondait pas ? Les mains tremblantes je ne savais pas par où commencer. Je remarquais que le sang provenait d'une blessure à l'épaule qui saignait encore. J'ôtais difficilement le manteau de cette épaule là, bloquant le saignement avec ma main, pendant que l'autre terminait de déchirer cette partie du vêtement déjà bien amochée pour exposer la plaie.

    «Ah....putain....»

    Avec le sang, je ne voyais rien. J'aurai sûrement du nettoyer la plaie avant mais dans un élan de précipitation, je me préoccupais d'utiliser mon pouvoir pour régénérer ses tissus le plus rapidement et arrêter le saignement. J'étais fatigué, j'avais mal aux jambes, mais je me déployais le maximum de mes capacités, comme si ma vie en dépendait. Sa peau était relativement tiède. Il n'était pas mort, mais quand même bien amoché.

    Cette pensée m'arracha un soupir de soulagement.

    D'un geste, avec ma main libre, je giflais l'autre imbécile de toute mes forces pour le faire émerger.

    «CHRIS ! QU'EST CE QUE T' AS FOUTU, PUTAIN DE MERDE ?!»

    Je me souviens de cette nuit, où il est rentré tard, balafré et éborgné. Le sang bleu. Partout. L'odeur. Je ne lui ai rien dit cette nuit-là. Je n'ai pas crié. J'ai eu peur, oui, mais je n'ai rien dit. A ce moment là, Chris faisait sa vie de son côté. Il me faisait bien comprendre que ce qu'il faisait de son temps ne me regardait pas. Il était cruel et amer. Il avait mis une distance infranchissable entre nous.

    Mais aujourd'hui...Cela faisait quelques années que nous habitions ensemble. Toutes ces journées à le supporter...Lui et rien que lui. Ma seule famille. Ma famille dysfonctionnelle mais ma seule famille, mon seul frère. Il n'avait pas le droit de me faire un coup pareil. Il n'avait pas le droit de rentrer à la maison, abîmé comme ça et de foutre du sang partout. Il n'avait pas le droit de me foutre la trouille de ma vie au point que j'en ai eu les larmes aux yeux.

    Je sais. Il n'a jamais eu personne pour se soucier vraiment de lui. Personne pour lui mettre des limites.

    Mais ça va changer.

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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyMar 21 Jan 2014 - 17:37


J'entendais mon nom résonner dans mes tympans, me réveillant lentement, tandis que mon crâne martelait, répondant par résonance à l'appel. Je reconnaissais la voix, mais je n'avais plus de souvenir de ce qu'il s'était passé quelques temps auparavant, comme si je m'étais simplement endormi dans mon lit et qu'on me réveillait au petit matin pour aller au boulot.

Laisse-moi dormir

Je m'imaginais en train de tirer la couette sur ma tête pour ne plus l'entendre, mais mon corps refusait de remuer. Puis les douleurs, blessures et courbatures, me ramenèrent à la réalité. Mon dos était raide à être appuyé ainsi, assis au sol, après dépensé de l'énergie au-delà de mes habitudes, d'avoir couru, grimpé aux murs et j'en passe, sans oublier l'anxiété, le stress, la peur, tous ces sentiments qui m'avaient fait contracter les muscles nerveusement.

Puis, une douce chaleur familière envahit mon épaule douloureuse, et je poussais un profond soupir, soulagé, souriant un peu de ce réconfort. Je ne pus hélas profiter bien longtemps de ce sentiment de bienséance et me reçut une belle claque dans la gueule, qui me jeta à terre, me retenant avec un coude, tandis que j'ouvrais les yeux, choqué par ce geste. Je tournais la tête vers Bert', en l'entendant me gueuler dessus, comme si j'étais un gamin. C'était la première fois qu'il levait la main sur moi. Jamais, au grand Jamais, même pour se défendre, il ne m'avait rendu ce que je lui faisais. Alors, imaginez le choc que je venais de subir, surtout que je ne comprenais pas.

Me relevant, sans le regarder, fronçant les sourcils, comme un gamin qui se cherchait des excuses, je lui sortais néanmoins d'une voix grave :
« Putain, t'es trop con, j'ai une migraine... »
Etait-ce vraiment mérité ? Non, pas cette fois ! Peut-être que pour les autres fois, je l'avais cherché, mais ce soir, je n'avais strictement rien fait d'inhabituel, à part me trouver là où je ne devrais pas. Cette gifle n'était absolument pas justifiée. Pourtant je la pris avec de la culpabilité, comme si j'étais puni pour la première fois de ma vie. Et c'était mon cadet qui le faisait, à croire que j'avais été trop loin.

Me frottant la joue, brulante de la marque qu'il venait de m'infliger, je levais le regard vers lui, et le fusillais du regard. Non, on ne lève pas la main sur moi impunément. Pourtant, je ne voulais pas particulièrement lui rendre, mais lui accorder les explications qu'il réclamait, peut-être qu'il culpabiliserait de son geste injuste, d'une voix froide :
« J'ai rien fait ! »
Ca sentait la justification à deux balles de celui qui n'arrivait pas à se justifier. Je ne pouvais pas lui raconter tout le détail, parce que de un, ça le regardait pas, et de deux, ce serait l'inquiéter inutilement. Après tout j'étais assez grand pour me débrouiller seul, non ?! Enfin, remarquez, pour qu'un Sang Bleu se retrouve dans cet état, il fallait y avoir été fort quand même. Et oui, ça ne m'était arrivé que quelques fois de revenir avec une plaie ouverte, trop conscient que le dévoilement de ma race créé une panique chez les faibles candides qu'étaient la plupart des humains.

J'aurais voulu me lever, pour fuir dans ma chambre, et éviter de me sentir obligé de devoir lui raconter, mais mes jambes étaient aussi faibles que celles d'un faon, douloureuses des efforts que j'avais exercés pour m'enfuir. Je les ramenais prêt de moi, pour appuyer mes coudes dessus, me sentant un peu démuni, faible et forcément contrarié par cette nouvelle situation. Je me rendais compte que j'avais fait quand même une belle bourde, sans le vouloir. Je n'avais plus le droit de passage à Kalel, et encore moins dans cette taverne où la bière était appréciable. Mais ce n'était pas la plus grosse perte. Je me demandais ce que cette folle allait mettre en place pour me rechercher. Et vu ma promesse, elle allait peut-être me tendre un guet-apens. L'avantage de l'immortalité, c'est que je pourrais réclamer mon dû quand je le voulais..

Mais maintenant que j'y pense... Vu l'état dans lequel elle se trouvait... Elle se rendrait forcément à l'hôpital d'ici peu. Etant donné que le mien était un bâtiment enrichi des dernières technologies, peut-être ferait-elle le choix de se rendre ici ? Il fallait au moins que je prévienne Bertram, de se méfier d'elle. Et surtout que je devrais éviter de m'y rendre. Dommage, je comptais y faire une petite visite après m'être abreuvé... Il faudra que je reporte ça... Encore.

Ma main passa machinalement dans mes cheveux, baissant la tête d'un air las, tandis que je remuais ces pensées sombres. Bert pouvait me parler, e ne faisais pas vraiment attention, trop soucieux par ce coup de théâtre dans notre vie tranquille. Allais-je être tourmenté apr cette humaine ? Non ! Certainement pas ! Au pire, je la tuerais de mes propres mains.

Je tournais l'oeil dans sa direction, et d'une voix anxieuse, sans agressivité, je lui parlais, comme il était venu le temps où j'étais plus calme, la nuit, ce temps où mon caractère s'apaisait, faisant tomber le masque diurne du salopard :
« Méfie-toi... Une certaine Dan Derlion risque d'être hospitalisé d'ici quelques heures... Ne lui parle pas de nous, pas un mot sur moi. »
Pas de menace, une demande, très sérieuse, presque une supplique mais il ne faut pas abuser. Mais s'il lui dévoilait quoi que ce soit sur nous, elle ne lui foutrait pas la paix à lui non plus. Il pourrait même être entrainé au cœur d'un conflit qui ne le concerne pas, et il en va de sa vie. Mais cette révélation avait comme un air de... Comme si c'était moi qui était la cause de son hospitalisation à l'autre pouf.

Il me poserait sans doute davantage de questions, profitant de mon calme pour me tirer les vers du nez. Il savait s'y prendre, quand il le voulait. J'étais apte à parler, ce soir. Après tout, entre les cauchemars et la gifle, j'avais peut-être besoin de ça...
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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyVen 24 Jan 2014 - 15:43



    C'était trop pour moi. Le sentiment de danger qui m'avait accompagné toute la soirée, la fatigue, le manque de sommeil, le manque d'énergie, l'adrénaline...Je me sentais au bout de ma vie et pourtant, j'étais électrifié par la peur et la colère que je ressentais désormais. Et l'autre imbécile, qui revenait en sang, en foutait partout dans la maison et qui ne se réveillait pas. Est-ce qu'il avait la moindre idée du calvaire qu'il venait de me faire subir une fois de plus ? Alors j'ai levé la main sur lui. Je l'ai frappé. C'était principalement pour qu'il se réveille et me donne un signe de vie et peut-être...je ne sais pas...Une explication ?! N'était-ce pas au moins ce que le minimum de respect que je méritais ? Il pouvait me frapper en retour, me mettra au sol comme il l'avait fait si souvent, je m'en fichais. Il était temps qu'il grandisse un peu. Je ne suis pas ni maman, ni papa. Je ne vais pas fermer les yeux, indifférent à ce qui pourrait lui arriver.

    La main sur la joue, il me lança un regard assassin. Ben au moins il me calculait maintenant. C'était bien mieux qu'un simple grognement à ensommeillé.

    «J'ai rien fait ! »protesta-t-il.

    Pourquoi n'arrivais-je pas à le croire? Peut-être parce qu'il était blessé et que je le connaissais si bien. Chris, une victime ? Je ne pouvais pas le croire. Connaissant son caractère il avait probablement provoqué son assaillant. Et puis même...ce que j'avais appris sur lui aujourd'hui, en traînant dans ces endroits sales et vulgaire m'avait éclairé. Je ne savais pas qui il était, ni de quoi il était capable. Tout ce temps où il était hors de la maison, que faisait-il ? On ne parlait jamais de ça, et il ne me dirait probablement rien. Mais je me doutais maintenant qu'il ne s'agissait pas d'aller cueillir des pâquerettes dans le champ, ni d'une retraite méditative.
    Et oui, j'étais en colère, parce qu'il me cachait des choses, il ne me disait rien. Ce qui c'était passé aujourd'hui avait été important, ça je le savais. Ce n'était pas tous les jours qu'il rentrait dans cet état. Et pourtant il refusait de clarifier la situation.

    « Putain Chris ! T'as rien fait ? Regarde-toi ?! Qu'est ce que t'as foutu ce soir pour arriver dans cet état ! Et qu'est-ce que tu crois que je faisais, moi ?! Moi, j'ai couru partout pour te retrouver, espèce d'andouille ! »

    Je marquais une pause, le temps de reprendre mon souffle. Je lui lançais un regard perçant. Lui nonchalant, il ne m'écoutait pas. Evidemment. Il s'en foutait complètement. Je prêtais davantage attention à son allure. Il y avait du sang, beaucoup de sang bleu, certes, mais aussi du sang rouge. Un sang qui ne lui appartenait pas. Je me raidissais aussitôt. Qu'est ce que ça pouvait vouloir dire ? Est-ce qu'il avait tué quelqu'un ? Autrefois j'aurai écarté cette possibilité, mais pas aujourd'hui. Paralysé par cette soudaine réalisation, je fixais les tâches d'un air grave.

    « Méfie-toi... Une certaine Dan Derlion risque d'être hospitalisé d'ici quelques heures... Ne lui parle pas de nous, pas un mot sur moi. »


    Sa voix était plus calme, plus claire que tout à l'heure. De toute évidence il venait de me donner une information cruciale que je devais prendre au sérieux. Et je le ferai bien sûr comme un bon petit chien. Sauf que je ne comptais pas lâcher prise aussi facilement.

    «Je le ferai si tu me racontes ce qui s'est passé. Putain Chris, je l'ai senti aussi fort que toi. J'ai paniqué.Qu'est ce qui t'es arrivé ? Où étais-tu ?! Je t'ai cherché partout dans Froënbourg...dans le genre d'endroit où tu vas le soir...»

    Je détournais le regard. Gêné et déçu avant de reprendre avec véhémence :

    « Et...E t.. Pourquoi est-ce que tu as du sang qui ne t'appartient pas sur ton manteau ?! Qu'est ce que tu as fait ?! Qui est cette personne " Dan Derlion " ?!»

    Je n'avais pas l'intention de le laisser passer cette fois. J'avais besoin d'explications. Je n'avais pas fait tout ce chemin, la peur au ventre pour rien. Nous sommes frères, oui, mais nous sommes une équipe aussi non ? J'avais peur de connaître la vérité, mais rien n'aurait pu me terrifier davantage que l'idée de ne pas savoir et de le perdre par la suite.


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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyVen 24 Jan 2014 - 18:13


J'étais comme un gamin, renfrogné, tandis que je me prenais l'abadée de ma vie, fronçant les sourcils, et faisant en sorte de ne pas l'entendre en regardant ailleurs. Je n'acceptais pas qu'il me fasse des remontrances, pourtant, je me sentais réellement coupable, comme sensibiliser par son inquiétude. Et moi, j'étais juste incapable d'expliquer ce qu'il s'était passé, ca avait déjà été assez éprouvant sur le coup, je n'avais pas envie de replonger dans ces souvenirs honteux de m'être fait courser par une bande de crétins, pour lui expliquer. De toute façon, j'étais assez grand pour me débrouiller, pourquoi il s'inquiétait comme ça ?!

Et puis, il m'appris pourquoi il avait été absent quand j'étais rentré. J'avais pensé qu'il avait trouvé la force de m'abandonner pour vivre sa vie de son côté, mais finalement, il … Il avait agi comme un chien respectable, cherchant son maître disparu. Parfois, je me demandais ce qui le poussait à agir de la sorte, et je me félicitais presque de lui avoir lavé le cerveau pour une telle fidélité. Mais je n'étais pas aveugle, vu comme il me parlait parfois, il avait son libre arbitre et avait bel et bien choisi d'être là, avec moi. Mes ordres n'étaient qu'illusions, c'étaient plutôt des compromis.

Je le sais tout ça, au fond...

Avais-je eu peur qu'il m'abandonne, laisser seul, dans ce monde où je n'avais pas ma place, ignoré par des parents trop imbus pour remarquer notre présence, chassé par les humains craintifs, ignoré par les autres de mon espèce qui se respectent en tant que tel. Car telle était notre nature de prédateur : Chacun pour sa gueule. La règle de non-partage était directement inscrite dans notre sang, dans nos actes de propriété sur les personnes, nos calices nous appartenaient, à nous seuls.

Bert' était protégé ainsi des autres vampires, en revanche, il était embarqué avec moi dans cette chasse aux vampires, au même titre que nous, créatures sanglantes, les calices ne valaient pas mieux, à se rabaisser à devenir esclave du prédateur, sans véritable rendu. Aussi, cette chose m'inquiétait. Jusqu'à maintenant, je faisais en sorte que l'on ne m'associe pas avec mon origine, étant juste un humain « mauvais garçon » trainant dans les bas-fonds de nuit comme n'importe qui, et jouant des masques de jour pour gérer un hôpital. Ce dernier aspect était trop étrange à mon goût, où je devais complètement me déguiser pour jouer les PDG : costard, cravate, pantalon bien repassé, chaussures en cuir cirées, bref, le style « VIP ». C'était si rare de me voir ainsi, que ça choquait ceux qui n'en avaient pas l'habitude. Pour les autres, ils ne feraient même pas le lien entre ces deux personnages aussi différent que le jour et la nuit, belle figure de style. Mais je savais que ce déguisement ne suffirait pas à aller à l'hôpital incognito pour garder un œil sur cette chasseresse. Elle avait beau avoir deux de tension, l'instinct des chasseurs pouvait se montrer redoutable. Et si je me présentais à elle ainsi, je grillerais ma couverture. Aussi, je n'avais que cette recommandation à lui faire, mais cela engendra de nouvelles questions. Je me sentis acculé, lassé de l'entendre posé ces interrogations et je me disais que si je lui répondais, il me laisserait en paix.

Cependant, il ajouta quelque chose qui me déplut : « dans le genre d'endroit où je vais le soir... » ? Dans Froënbourg, les quartiers qu'on pouvait tout juste dire qu'ils étaient chaud, tellement la neige était de la ouaffe, salie par les clandestins aussi sombres que les heures auxquelles ils sortaient ? Il avait osé y mettre les pieds,sans connaître les dangers qui rôdaient, inconscient des évènements qu'ils pouvaient se dérouler. Là-bas, c'était la loi de la jungle, et j'y étais en quelque sorte un roi, effrayant, imposant, charismatique. On m'y connaissait que sous un surnom, pour garder l'anonymat entre entre le royaume nocturne et le diurne. Il ne savait pas ce qu'il en était, et je ne lui en parlais pas, il n'avait pas besoin de savoir ce que je forniquais en ces lieux. Mais la crainte s'empara de moi et je fronçais de nouveau les sourcils, mon regard flamboyant, et ma voix s'articula lentement, retenant la colère qui s'insinuait en moi :
« Qu'est-ce que t'es allé foutre là-bas ?! T'as rien à y faire. Si tu veux rester sain, traine pas là-bas. De toute façon, je n'y étais pas. »
La question était stupide, il venait de dire qu'il y était allé pour me chercher. Mais comment savait-il quels endroits j'étais susceptible de fréquenter ? Certes, j'aimais trainer dans les quartiers de plaisirs, certains soirs, j'y avais plus facilement ma place ; car personne ici-bas n'avait d'identité, tous les chats étaient gris et on ne posait pas de question, c'était comme une grande famille. Pas forcément des plus respectables, mais on ne se mentait pas. Personne n'avait confiance en personne, mais on s'amusait à se débaucher, pour se détendre l'espace d'un instant, pour se séparer de la réalité si éprouvante, si lassante... Mais parfois, je cherchais... la solitude, tout simplement, le besoin de voir ailleurs...

J'avais tenté de détourner la conversation un instant, mais je savais que ce n'était pas utile, il reviendrait à la charge. Niveau entêtement, mon frère pouvait largement m'égaler, quand il avait une idée en tête, et je n'avais pas réellement la force de lutter, éprouvé par tous ces évènements. Curieusement, je scrutais les tâches de sang appartenant au DeadLine, et cacha lentement mon bras qui avait transpercé le corps du fou furieux.  D'un air revêche, je bougonnais, répondant enfin à quelques unes de ses questions :
« Je suis tombé dans un guet-apens... Des chasseurs... Elle a bien failli m'avoir, cette salope... »
Un sourire angoissant s'afficha sur mes lèvres, tandis que mon œil révulsé fixait droit devant, mes phalanges devenant blanches à force de serrer le poing nerveusement. Je l'aurais un jour...
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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyDim 26 Jan 2014 - 2:03


    Parfois je me demande ce qui lui traverse l'esprit. Il s'attendait à quoi ? Il connaissait notre lien, il savait pertinemment bien comment il fonctionnait. Alors quel était son plan ? Rentrer à la maison, incognito, laisser des taches de sang dans le hall et dans le salon....et ne rien dire ? Avait-il imaginé ce genre de scénario ? Hélas, je n'étais ni maman, ni papa. Je n'avais pas l'attention de le regarder saigner sur la moquette, avec détachement et cette expression déplaisante sur le visage, comme lorsque le chien a sali le tapis mais qu'au final ce n'est qu'une petite contrariété, vu que ce sont les domestiques qui vont se charger de nettoyer et ramasser les morceaux. Non, je ne comptais pas le laisser faire avec indifférence, ni le traiter avec négligence.


    J'étais stupide. Je pensais que si je lui faisais comprendre que ce que je disais, ce que je faisais, c'était par amour pour lui, peut-être qu'il changerait ses habitudes ? J'avais tort sur toute la ligne.


    Les questions s'enchaînaient et ne s'arrêtaient pas. Il faisait semblant de ne pas m'entendre mais je le voyais à l'expression de son visage...Il était emmerdé. Comme un gamin pris la main dans le sac, sans explication et sans justification.


    Pourquoi s'acharnait-il à me rendre invisible ? Parce que je le dérangeais ?


    C'est ce qu'il faisait tout le temps. Quand il en avait besoin, j'étais là. Le petit Bertie, son petit souffre-douleur avec lequel il pouvait s'amuser sans s'attendre à des représailles, enfin parfois, mais mes efforts lamentables avaient plutôt tendances à l'amuser, comme un chat qui se joue de la souris qu'il s'apprête à croquer. J'étais l'homme de ménage, le divertissement, la source de nourriture. Et quand je sortais de ce rôle, lorsque je devenais quelqu'un , enfin, un être humain, un individu doté de personnalité et avec un pouvoir potentiel sur sa destinée... Il détruisait tout. Il faisait tout s'effondrer, comme un château de carte. Et comment ? Il me rendait invisible.


    Pas physiquement bien sûr. Non. Il m'ignorait. Il ne m'écoutait pas. Il ne me calculait pas. A ses yeux, j'étais réduit à l'état d'un être mouvant, même pas un animal. Si un cactus pouvait se déplacer, j'en serai un. Il niait mon existence, il m'emprisonnait dans cette invisibilité, me cachait du reste du monde et de lui-même.


    Et je détestais ça.

    Mais ce soir, il ne me réduirait pas au silence en m'ignorant. Je poursuivais, sans lui laisser de répit. Jusqu'à ce qu'une de mes paroles attire son attention. J'ai vu son oeil se tourner furieusement vers moi et m'affronter. J'ai perçu la menace et la colère dans le fond de sa voix.


    « Qu'est-ce que t'es allé foutre là-bas ?! T'as rien à y faire. Si tu veux rester sain, traine pas là-bas. De toute façon, je n'y étais pas. »



    Et là, c'était la partie du scénario ou je devais baisser les yeux, courber l'échine face à sa domination, à sa présence écrasante. Mais dans ma tête j'entendais :


    Tu es invisible Bertram, bientôt tu seras muet, réduit au silence. Et qu'est ce qu'il te restera ? Tu seras déjà comme mort. Tu l'es déjà, à chaque fois tu te sens...mourir un peu.


    Alors je n'ai pas baissé mon regard. Mais j'étais loin d'être défiant. Je déglutissais difficilement pour tenter de faire passer la boule que j'avais dans la gorge.


    «....Et comment je pourrais le savoir ...?» Si ma voix pouvait véhiculer une quelconque émotion elle aurait été plaintive. Mais là tout de suite, il ne s'agissait que d'un mince filet de voix, éteint, éthéré. « ...Comment je pourrais le savoir, Chris ?»


    Certains aurait appelé ça une question rhétorique. En réalité, c'était un aveu de faiblesse. Chris, je ne te connais pas. J'ai essayé de découvrir ce que tu me caches ce soir et je n'ai rien trouvé. C'est pire. J'aurai préféré savoir qu'imaginer. Je ne te connais pas. Tu es mon frère, la seule personne qu'il me reste, ma seule famille et tu es devenu un étranger.


    C'est peut-être ce que j'aurais dû te dire clairement, à ce moment là.


    Mais c'était probablement inutile. Il le sait. Avec notre lien, il le saura. Ou bien ferait-il la sourde oreille, comme pour le reste ? A me réduire, à m'étouffer, petit à petit dans cette obscure invisibilité ? Muet, aveugle et bientôt inexistant ? Et tout ça pour quoi ? Pour ne pas blesser son orgueil surdimensionné. Pour ne pas que je sache, pour me laisser dans le noir. Et que je prenne les coups en double, comme le brave sacrifice que j'étais.


    Enfin, il se décida à répondre à certaine de mes questions. Je ne pouvais pas m'empêcher de remarquer qu'il masquait son bras ensanglanté. Il y avait...beaucoup de sang.


    « Je suis tombé dans un guet-apens... Des chasseurs... Elle a bien failli m'avoir, cette salope... » finit-il pas dévoiler.


    J'étais surpris. Des chasseurs de vampires ? Je connaissais leur existence mais heureusement, je n'en avais jamais rencontré. Sinon, je ne serai probablement déjà plus là. D'un côté ça m'aurait peut-être évité bien des souffrances....De toute évidence, la bataille avait été rude, et mon frère s'en était sorti de justesse. Apparemment cette Dan Derlion faisait partie de ce groupe d'assassins fanatiques - car oui selon moi, ils méritaient cette dénomination. Je prenais la menace très au sérieux. Mon frère avait probablement dû se battre pour sa survie. Tout ce que je souhaitais - sans vouloir le savoir - c'est qu'il n'y avait pas eu de dommage collatéral, voire pas de dommage du tout.


    « C'est sérieux Chris !» m'exclamais-je d'une voix normale. «Des chasseurs de vampires....Tu aurais pu...»


    Je soupirais. Je ne voulais pas y penser. Lentement, avec précaution, ma main droite se leva comme tout à l'heure et rayonna d'une douce lueur au dessus de la blessure de mon frère. Son coeur aurait pu être transpercé au lieu de son épaule...Je me pinçais la lèvre inférieure en pleine réflexion.


    «Il serait préférable que tu ne te montres pas pendant quelques temps... Et si jamais elle est à l'hôpital...il faudrait l'en éloigner le plus vite possible.. »


    C'était le plan. Il fallait faire profil bas, agir comme d'habitude et éloigner ces dangereux individus de notre piste. Qu'ils cherchent ailleurs, ils ne nous trouveront pas. Je suis invisible, après tout. Qui pourrait me remarquer ?

    Vous voyez ? On s'y habitue.
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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyDim 26 Jan 2014 - 16:17




La nuit, tous les chats sont gris.
Il avait vraiment les paroles pour me toucher, c'était ça qui m'énervait chez lui. Il savait comment m'atteindre, me faire culpabiliser, briser cette glace dans laquelle j'avais enfoui mon cœur avec le temps, à force de n'avoir été qu'un objet de distraction pour des parents lassés de la vie. Oh que oui, je les avais sans doute distrait, suffisamment longtemps pour qu'aujourd'hui ils me laissent tranquille... Cette solitude que j'avais ressenti dès la naissance, que j'avais compris pendant mon enfance et que j'avais essayé de pallier avec ce gamin qui était devenu mon frère... Elle était encore présente, mais non pas contre ma volonté, en fait c'était moi qui fuyais maintenant, pour ne pas revivre encore une fois ce désespoir d'avoir blessé la seule personne qui représentait quelque chose à mes yeux. J'avais essayé sans cesse de m'éloigner, tout en sachant que notre lien était désormais indestructible, et à chaque fois, je devais revenir, dépendant de lui comme une drogue. C'était ma drogue, je ne savais plus m'en passer comme dans l'enfance.

Si tu savais combien je regrette...

Ca, tu ne le sais pas, Bert'. Et dans ma nature, le caractère que je possède n'acceptera pas de l'admettre, par fierté, ou orgueil. Se sentant misérable à cette condition, de devoir dépendre des humains, si faibles pourtant par rapport à nous, nous ne pouvions admettre cette défaite. C'était contre nature, nous, race si fière. Je baissais le regard, arrêtant là ma colère contre lui qu'il ait eu l'idée d'aller fourrer son nez dans ce milieu. Il ne pouvait pas savoir. Mais je me demandais encore pourquoi il était venu me chercher... Ne pouvait-il faire abstraction de notre lien, de ces sentiments qui s'insinuaient en nous provenant de l'autre ? Non... Ce n'était pas le genre de Bert', il était empathique, il écoutait tout le monde, et je savais qu'il avait toujours le cœur ouvert si un jour, il adviendrait que je me confie. Le jour n'était pas venu, il faudrait encore bien patienté, j'étais jeune et borné, il ne fallait pas attendre grand chose de moi. Mais s'il se mettait dans de telles situations parce qu'il s'inquiétait inutilement... Que faire ? Lui parler de ce que je faisais ? Certainement pas, il en serait outré, et s'il y a bien une chose que je refuse, c'est qu'il soit déçu. Ironique, n'est-ce pas ?

Je devais alors lui avouer, lui dire peut-être quelques trucs. Mais lorsqu'on a pas l'habitude de se confier, cela reste maladroit, on cherche ses mots, on ne sait pas communiquer, et les sentiments s'exacerbent parce qu'on ne les contrôle pas, on a pas appris à les contrôler dans ce genre de situations. Les confidences, ce n'était pas mon fort, j'ai plutôt toujours aboyé des ordres, ou parler avec dédain. Parler de moi, c'était... pas pour moi, un truc de gonzesse, sans doute. Mais le cœur lourd, les émotions ressortent sans que je ne puisse les retenir, se traduisant par un grincement des dents, avec des mots qui sortent tout de même d'entre les lèvres, et le corps qui réagissait en se contractant sur lui-même.

« Je sais ! J'aurais pu... Mais je suis là, alors raconte pas de conneries ! »


Je savais que j'aurais pu y passer. Cette mèche de cheveux cramé aux pointes en était la preuve, cette balle m'avait un peu trop effleuré, mais l'astuce avait bien fonctionné, et j'avais pu m'échapper un peu. Sans plus. Elle, elle aurait pu m'avoir, je n'avais pas été assez prudent. Les images repassaient indéfiniment dans ma tête, et je me sentais faiblir, la fatigue, la nervosité qui descendait de nouveau. Mais je ne pouvais pas dormir, ces images ne me laisseraient pas en paix ce soir.

Mais une douce chaleur se répandit lentement sur mon épaule me soulageant aussi bien de la douleur de la blessure que des tourments qui me hantaient. Mes bras se détachèrent l'un de l'autre pour se laisser tomber au sol. La tête collée aux genoux, je me sentais défaillir, mes yeux se fermèrent et je respirais profondément, en l'écoutant. Je hochais la tête lentement, en répondant d'une voix pataude :

« Je compte sur toi. Fais attention. »


Fais attention à toi.

S'il se retrouvait mêlé à ces histoires, je n'accepterais pas de le perdre. Encore une fois, je ne l'admettrais pas, mais il était le fourreau à la bête qui sommeillait en moi, celui qui récupérait les conséquences de mes conneries, qui endurait tout ce que je lui faisais subir, sans broncher. Que se serait-il passé si je ne l'avais pas choisi à cette époque, si je n'avais pas eu ce caprice ?

Un long silence s'interposa entre nous, laissant les seuls bruits de la ville, de l'eau qui coule dans la tuyauterie, du frigo qui se met en route, et des pas feutrés du chat sur le parquet grinçant, la respiration de mon frère. J'écoutais tous ces sons qui me rappelaient que j'étais ici, chez moi, dans ma famille. Le tournis me prit la tête, mais sans douleur, plutôt dans un état d'euphorie, faisant monter les émotions. La nuit, on ne voyait rien, alors, on oublie ce qu'on ne voyait pas. Je pouvais me permettre de laisser tomber les masques et dans un élan, je me laissais tomber contre son torse, pour entendre la vie qui palpitait en lui, articulant dans un murmure rauque :

« Je n'ai rien fait... Je te le jure... »


J'ai eu peur, au contraire, mais ça, il a dû le ressentir. Même ses émotions, je le sentais, il l'avait ressenti en même temps que moi, même si je tentais d'y faire abstraction, ça avait plutôt tendance à se décupler, c'était handicapant. M'enfin, nous étions en vie, et nous le savions.
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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyMar 28 Jan 2014 - 14:12



    Je sais vous pensez probablement que je suis un masochiste, ou encore une victime de ce qu'on appelle en psychologie " le syndrome de Stockholm". Je ne suis pas sûr. Je ne suis certain que d'une chose, et c'est que l'idée que mon frère aurait pu mourir, qu'il aurait pu tomber entre les mains de ces fanatiques, me secouait. Evidemment qu'il m'énervait. Evidemment qu'il était insupportable et parfois même inutilement cruel. Mais....C'était mon frère. Je l'aimais d'une certaine façon. Je ne voulais pas qu'il meure. Je ne voulais pas redevenir un orphelin....

    Mais le problème c'est qu'il mesure rarement la portée et les conséquences de ses actions. Quelque chose de grave aurait pu se produire ce soir, et je n'aurai pas pu lui venir en aide. Et pourquoi ? Parce qu'il s'amusait probablement à traîner dans les mauvais quartiers et surtout parce qu'il souhaitait me le dissimuler. Avec un peu de chance, il finirait par réaliser qu'il agissait de façon inconsidérée, peut-être qu'il changerait ses habitudes, qu'il donnerait plus de valeur à sa vie.

    Mais ce n'était qu'un beau rêve. La mort, il l'avait déjà frôlé une fois et ce petit flirt ne lui avait pas vraiment changé les idées. Quoique...Il s'était un peu assagi depuis. Il s'était montré plus docile vis à vis des plans des parents. Alors qui sait ? Peut-être que je ne devrais pas renoncer à cet espoir insignifiant.

    « Je sais ! J'aurais pu... Mais je suis là, alors raconte pas de conneries ! »


    Oui, je pouvais le deviner à son comportement, il avait eu peur. Peut-être même avait-il vraiment vu la mort en face, peut-être qu'il y avait pensé aussi. Je l'observais attentivement. Il avait l'air au bout de sa vie, comme je l'avais rarement vu. D'habitude il traînait nonchalamment dans le salon, paresseux. Là, il semblait épuisé, physiquement et mentalement. Je le laissais donc en paix, lui suggérant simplement de faire profil bas entre temps. La paume de ma main rayonna au dessus de la blessure. A cause du sang séché je ne parvenais pas à voir quoi que ce soit, mais je continuais, par sécurité.

    « Je compte sur toi. Fais attention. »

    Je relevais les yeux vers lui et j'acquiesçais en silence. Il était inutile d'en dire davantage, nous étions tous les deux épuisés. Et puis je savais qu'il n'ajouterai rien. Je me contentais de rassembler mes dernières forces mentales dans ce rayon curatif, préoccupé par ce que j'avais entendu. Comment devrais-je réagir si cette personne si dangereuse devait se présenter à l'hôpital. J'espère qu'elle ne connaît pas son nom. J'espère que Logan restera sagement à la maison et qu'il ne fera plus de vague. Mais bien sûr je ne pouvais pas trop compter là dessus, le connaissant. Et puis il y avait toutes ces taches de sang à nettoyer....

    Doucement il commençait à se détendre, et sans prévenir, sa tête vers se heurter contre mon torse. Je le regardais inquiet, m'apprêtant à lui demander ce qui n'allait pas. Etait-il blessé ailleurs ?!


    « Je n'ai rien fait... Je te le jure... »murmura-t-il.


    Je refermais les lèvres. Non, il allait bien. Je fermais doucement les paupières, et je laissais mon autre main suspendue au dessus de l'arrière de son crâne, se mouvant en dessinant la courbe de son crâne et de son cou pour dispenser de cette lumière apaisante.


    Ca ira....


    Il était rare pour Chris de réagir de cette façon. Je ne savais pas quoi faire. Pendant de longues minutes je restais silencieux pour ne pas briser ce moment. Il s'agissait bien d'une confession, d'un aveu et désormais je n'avais plus de raison de ne pas le croire. Je sais, peut-être que je tombe facilement dans un piège très travaillé pour qu'il me garde à ses côtés. Mais je doute qu'il soit sournois à ce point. Et je crois en mon instinct. Chris, tu es encore un gamin. Tu ne sais pas ce que tu fais, tu ne comprends pas. Tu veux jouer au grand méchant loup ? Comme tu veux. Maintenant je sais qui tu es même si je ne te comprends pas toujours. Tu es mon frère, tu es toujours le même gamin, celui qui sentait sa solitude peser sur lui la nuit.


    Mais moi, j'ai grandi. Je n'ai plus peur de noir. Mais ça ira. Je suis là.


    « Je te crois.»

    Je laissais quelques minutes de silence passer, et j'arrêtais doucement le rayon, sa blessure ne présentait plus aucun danger. Moi aussi je n'en pouvais plus. En plus je devais aller bosser demain matin. Enfin...avec ce qu'il me restait de la nuit. Je pressais mes doigts contre ses épaules pour le faire reculer.

    « Tu devrais prendre un bain et aller te coucher. Je vais m'occuper de nettoyer le sol. »

    Je me relevais prudemment, ressentant la douleur de mes muscles fatigués. Je me rendais dans la cuisine ouverte où le chat m'attendais. J'esquissais un faible sourire. Avec tout ça j'en avait presque oublié la normalité. Je le caressais d'un geste, pendant que je regardais l'eau chaude couler dans le sceau.

    Oui, c'était mon rôle. pensais-je en coupant l'eau avant que le sceau déborde.

    Demain serait un autre jour.

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MessageSujet: Re: [Achevé] I'm Shadow, you're Light - [Achevé] I'm Shadow, you're Light - EmptyMer 29 Jan 2014 - 9:58

Confessions
Lointaine était l'époque la dernière fois où je m'étais réfugié dans les bras de quelqu'un, pour un simple réconfort, dans le besoin d'être rassuré, même le jour où j'y avais perdu mon œil, je n'avais pas eu la force de chercher une présence qui aurait pu me valoir ce bien, même s'il était là, il était toujours là, je n'avais pas pu tendre le bras. Aujourd'hui, l'enjeu n'était pas le même, mais les émotions s'en était approché, bien que je sois légèrement suicidaire parfois, ça n'avait pas été le cas, l'enchainement des actes avait été tel que je m'étais laissé embarquer sans pouvoir fuir, sans avoir eu de choix. Le seul qui m'avait été permis, je l'ai pris, au bon moment, la fuite avait été mon salut. Je ne me laisserais pas avoir si facilement. Non mais vous vous rendez compte ? Qu'est ce que ferait Bert' sans moi ?

Je sentais cette chaleur sur mon crâne, glissant lentement sur mes cheveux, atteignant la nuque, comme un massage, c'était comme si on m'envoyait dans un nuage doux et soyeux, chaud, où il n'y avait rien, pas de pensées, pas de paroles, le silence apaisant. Je somnolais, non pas de ce sommeil agité que je me coltinais ces derniers temps, celui-ci était profond, rassurant, j'aurais pu dormir ainsi pendant des années. Etait-ce ce qu'on pouvait comparer à ce sommeil que faisait parfois les vampires ? A tout bien réfléchir, je n'en voudrais pas, de me réveiller alors que je risquais de louper tant de choses, de voir changer le monde au bout de ces années, de perdre des gens...

On me sortit de ma somnolence, sentant ses doigts se presser contre mes épaules, avec des paroles qui me firent redescendre sur Terre. C'est fou ce que ce pouvoir pouvait être plus euphorisant que l'alcool, ce n'était même pas le même brouillard, demain, je ne me réveillerais pas avec la gueule de bois.

A sa suite, je me levais, obéissant sans rechigner à son conseil. J'aurais voulu avoir un peu plus la forme pour utiliser ma forme féline, et prendre mon « bain », ou simplement me dévêtir sans efforts, pour aller, éventuellement prendre un vrai bain, mais je n'y pensais même pas et de toute façon, même mon corps ne répondait qu'à un instinct, la flemme de réfléchir par moi-même, et me laisser guider par ce que me disait les personnes autour de moi. Je sais, ce n'était pas moi, mais sérieusement, je n'avais pas envie de reprendre mon masque diurne ce soir, j'avais eu trop d'émotions, j'en étais tout retourné. Par contre, les vieilles habitudes ne se perdent pas, je laissais ma cape à l'abandon au sol, dans le salon et me dirigea lentement à pas incertains jusqu'à la salle de bain, rencontrant parfois des murs, en m'appuyant dessus avec mon épaule, pour reprendre un équilibre dans la démarche.

Pour la suite, il n'est pas vraiment nécessaire de raconter le rituel du bain que tout le monde connait, cependant, je le fis couler, pour m'y étendre après m'être laver le bras pour éviter de souiller l'eau avec un sang qui appartenait à un DeadLine. Mon linge avait été simplement éparpillé dans ma vision de l'organisation dans la pièce, sans véritable logique de rangement, une chemise par-ci, une chaussette par-là, c'était presque incroyable que Bert' arrive toujours à me remettre la paire en état dans mon placard.

Les yeux clos, j'étais simplement allongé dans le liquide chaud et parfumé, entouré de mousse aux parfums de fruits à la limite de l'écoeurement, mais relaxant tout de même, laissant mes muscles se détendre lentement. Tout mon corps était masqué par cette « neige » légère, de sorte que les nombreuses cicatrices de mes expériences passées devenaient invisibles aux yeux du monde, cette peau trop pâle se mélangeait si facilement à cette crème... J'avais ôté mon cache-oeil, pour soudainement plongé la tête sous l'eau après quelque minutes de silence, lui faire profiter d'un bain à lui aussi. Et là, dans cet univers où le son ne parvenait plus à mes oreilles, je restais un moment immergé, tant que mon souffle me le permettait. D'après vous, combien de temps pouvait tenir un vampire sans respirer ? Pouvions-nous nous suicider de cette façon si ridicule ? C'en serait plutôt marrant, un jour, je tenterais l'expérience avec un DeadLine, pour voir si nous pouvons mourir de cette façon, tout le monde aimerait savoir. Une minute s'écoula, et je remontais à la surface brusquement pour reprendre mon souffle. Mon ouïe était revenue et je pouvais entendre les mouvements de Bert', sans pour autant deviner ce qu'il faisait. Allait-il se coucher ? Sans doute, s'il devait travailler le lendemain... Devrais-je peut-être lui accorder des vacances obligatoires ? Il ne m'en demandait jamais, et surtout après ce soir, je pouvais sentir combien il était fatigué, entre la boisson sanguine et la course, je me demandais dans quel état il allait se lever au matin. Et puis, il y avait l'éventualité qu'il croise Dan Derlion aussi... Tout cela ne me disait rien qui vaille...

Je sortais de mon bain, sans plus attendre, l'eau n'était pas vraiment mon élément et y rester plus d'une demi-heure me faisait me dessécher, étrangement, je me sentais étourdi, oppressé par un élément trop dense. Je m'essuyais, normal, avant d'enrouler la serviette autour de ma taille pour sortir de la salle de bain. Et là, je croisais Bert', je l'interrompais dans sa marche  sans doute pour aller se coucher, en le prenant par l'épaule et scruter son visage trop fatigué. Je fronçais les sourcils, conscient que l'humain était plus fragile que le vampire et je lui disais d'une voix calme, mais autoritaire, pour qu'il ne puisse refuser :

« Prends un congé. »


Il ne faudrait pas qu'il tombe malade. Mais je sentais que, comme il savait être borné parfois, il se lèverait dans mon dos et se rendrait à l'hôpital. Rien que pour être sûr que je n'irais pas. Et pourtant... S'il était malade, je serais obligé de me rendre sur place pour le garder à l'oeil. C'était un peu une menace alors.

Je le lâchais et me rendais moi-même dans... ce que je pouvais appeler ma chambre, enfin, là où il y avait mon lit, au milieu de ce tas d'immondices qui représentaient mes affaires. Je ne perdais pas une seconde pour m'endormir, en oubliant même de m'habiller... La suite au lendemain, il faudrait que j'arrive à me lever, mais là... Pas avant les coups de midi, vu l'heure à laquelle nous nous étions couché...
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