La cité marine, un lieu magnifique n’est-ce pas ? A tel point que les rendez-vous se faisaient en masse ici, d’ailleurs…Que diantre faisais-je ici ?! Ah oui, mon père m’avait confié ou plutôt forcé la main pour effectuer une mission à sa place et je ne préférais même pas vous expliquer comment il avait réussi à me faire bouger… Du moins, j’étais émerveillais par la beauté du parc aquatique. Seul problème…C’était plein d’eau ! Il avait fait exprès c’était pas possible, pourtant c’était bien lui qui m’avait dit qu’on devait éviter les grandes sources aquatiques, alors pourquoi ?! Ne pensant plus à cela, je me mis à marcher, visitant ainsi ce parc qui me faisait rêver. Il fallait avouer que tous ces animaux étaient si splendides, qu’ils m’installèrent un sourire dès plus enfantin. Je ne pouvais m’empêcher de m’éparpiller vers toutes ces créatures, quand soudain ! J’esquivais instinctivement une balle qui venait d’être tiré, qui venait de faire ça ? Et pourquoi ? Je m’orientais lentement vers la zone de tir et de là, je vis des hommes costumés. Des ennemis de mon père ?!

"Bien esquivé petit, mais la prochaine sera la bonne."

Bon sang, j’étais à moitié perdu et tout ce que je pouvais faire c’était…Arqué les sourcils, tout en me demandant ce qu’ils me voulaient. J’entendis un coup de tir que j’esquivais en me téléportant à la vitesse de la lumière, un sourire s’afficha sur mon visage. J’apparu un peu plus loin de ces gens, fouilla mes poches et sortis les X-Gloves pour en suite les porter. De leur côté, les hommes grognaient en voyant que j’étais encore vivant et soudain, l’un d’entre eux pesta un « saloperie de Raven ». Mes yeux s’écarquillèrent, comment ça ?! Ils savaient ce que j’étais, mais alors…C’était eux qui figuraient dans ma mission. Sur le coup, la flamme source émana de mon front et mes yeux devinrent déterminants. Les choses sérieux allaient commençer.

"Je vois, je suis navré d’avoir croisé votre route, mais… Vous avez une sérieuse dette envers le Kyuudaime de la Raven Famiglia donc, s’il faut utiliser la force…"

A ce moment, je plaçai mes mains gantées juste au niveau de mon front pour les embraser de mes flammes. Les voyant se défiler, je me mis à leur poursuite à la course à pied. Ils pouvaient avoir honte de fuir un jeune garçon de quinze ans, mais où diantre étaient passé leurs testicules ? Bande de lâches ! Je continuais à les poursuivre quand un sceau d’eau fut jeté droit sur moi. Déclarant un « Hiiii », je me retrouvais trempé de la tête au pied. Les hommes costumés en profitèrent pour m’échapper, j’étais prêt à les poursuivre de nouveau, quand je fus heurté par quelqu’un. Retombant sur mon postérieur, je perdis mon regard et frotta le bout de mon nez.

"Veuillez m’excuser, je ne vous avais pas vu."

Dis-je en fermant également un œil, je n’avais pas encore posé mon regard sur la personne. Mais son aura me paraissais familière.

Sérieusement, où est le dixième du nom, j'ai beau le chercher partout, il 'est nul part, pourtant là, je devrais être à ses côtés pas me balader comme un touriste. Je grognais shootant dans un caillou, je le faisait exploser. Je souriais un peu en la voyant en milles morceaux. Puis qu'est-ce que je fout dans la cité marine, sérieusement, comme si le dixième du nom était ici sérieusement, ça serait le plus gros troll qui existe. Je lâchais un petit soupir. Il ne me restait plus que me détendre et le parc me tentait bien, souci, je n'avais pas un rond, donc pour rentrer, on va la faire en mode filou. Je regardais les alentour, bon, les boules de feu ou l'explosion, la deuxième option me semble plus tentante. Je posais une main sur un objet, je le lançais, je regardais son parcours avant de prononcer le mot magique. A panique créée autour de mon œuvre me permettait de rentrer gratos, pourquoi dépenser des sommes astronomique pour faire trempette, puis ça plaisait pas à l'autre parasite l'eau. J'étais un hôte d'un dieu chieur, qui est moche comme pas possible qui plus est. Je grognais à nouveau en voyant des gosses s'amuser. Je les aurais bien exploser, mais le neuvième m'avait dit de pas blesser des innocents, du moins intentionnellement. Je me grattais le menton. Je voyais un type aux cheveux bruns courir, il ressemblait au neuvième, mais what ? D'où il lui ressemble ce mec, je vais lui faire la leçon, personne n'imite la classe internationale du neuvième, à part le dixième bien sûr. Le cri qu'il poussait était digne d'une fille. Il courait, je haussais les épaules et avançais quand le brun me heurtait sérieusement, je vais l'exploser, ce mec copie et il me bouscule. Il s'excusait, c'était déjà ça. Il semblait perturbé, je sentais chez lui l'aura du neuvième, attends, ce mec c'est le dixième ? Quoi ? Mais ! Wow, putain, je dois seconder un gamin pareil, le neuvième a grillé un fusible, non il devait avoir ses raisons, résolument, je le prenais par les épaules.

-Tu as de la chance gamin, tu ressemble trop à quelqu'un que je connais pour que je te fasse quoi que ce soit par contre ses types derrière n'auront droit à aucune pitié.

Je balançais une dizaine de boule de feu dans leur direction, je souriais en les voyant fuir comme cela. Bon j'ai fait ma bonne action, je peux retourner à mes occupations, c'est à dire me détendre sur un transat grillant tranquillement une cigarette, si c'était interdit, je m'en fichais un peu, je pourrai es faire cramer, j'avais bien trop de public pour faire exploser les choses, je le dirais qu'au dixième du nom. Personne d'autre, il peuvent aller se pendre et de suite. Je m'installais sur le transat avec un sourire mauvais sur le visage. Ses muscles à peine dessiné étaient plutôt mignon, mais j'ai d'autres priorités. Mon boulot en premier, le plaisir des yeux après, bien après tout cela.

On pouvait dire que c’était vraiment mon « jour de chance » aujourd’hui, me retrouver tremper de la tête au pied et être priver de ma magie phare, la vie était belle… Et comme-ci cela ne suffisait gère, il avait fallu que je me heurte à un impulsif de pur souche. De toute façon, je ne comptais pas me battre contre lui, j’avais plus important à faire de me battre dans le vide…Jamais de la vie, déjà que je n’appréciais pas faire couler du sang d’innocent en général. Je me décidais à me relever en me frottant l’arrière train avec délicatesse, le sol ne m’avait pas du tout raté. Aie que j’avais un de ces mal de chien dit donc ! Je comptais reparti, quand je sentis des mains se cramponner à mes épaules, je clignai alors des yeux avant s’orienter lentement mon regard vers ce grand garçon aux cheveux argentés. Tient, il me semblait avoir déjà vu ce visage autrefois, sans doute plus rajeunit mais… Non, je me faisais surement des idées qu’est-ce que mon frère adoptif viendrait faire ici bon sang, il explosait tout ce qui bouge et l’eau n’avait pas une chose intéressante à exploser. A ce moment là, je n’avais pas trop écouté ce qu’il avait dit, j’étais un peu autre part, à savoir si Armany était étanche. Vous êtes marrant vous, vous ne connaissiez pas ma mère, elle tenait énormément à ce que ses offres matérielles ou psychique restent intacts et sans fail, un peu comme son mariage avec mon père, celui qui à essayer de s’y opposer à fini en marionnette de collection. Effrayant pouvoir qu’elle pouvait avoir et si j’en avais hérité, j’aurai fini sans âme ?! Tandis que des boules de feu s’échappaient du jeune garçon, j’orientais mon regard là où les hommes costumés s’était échappé. Un lourd soupir sortit alors et résonna, il fallait vraiment que je sèche, même les X-Gloves ne servaient à rien à l’heure actuel.

"Bon sang, si ces hommes m’échappent, je risquerai de ne pas m’en remettre. Surtout que Père va encore m’attacher à un arbre avec des cordes… Ah Diantre !"

Le simple fait de prononcer ce mot me fit frissonner de peur à m’obligea à dire inconsciemment « diantre », le Kyuudaime avait horreur de voir s’échapper des hommes qui salissent le nom de la Mafia et moi de même. Un déclic ! Je venais à peine de m’en souvenir, Ils m’avaient traité de saloperie ça je passais, mais Raven derrière méritait que je ne retienne gère ma colère si endormie en moi. Fronçant les sourcils, je sentis mon corps se chauffer à l’intérieur, j’essayais de réactiver ma magie. Mais tenter de faire face à l’eau semblait être une mauvaise idée et Armany ne le fit rapidement savoir en déclarant :  « Jeune Parrain, ceci est un risque mortel, veuillez ne pas insister je vous prie ». La femme avait toujours le dernier mot non, alors j’exécutais et j’arrêtai en soupirant encore. Mes flammes ne sortaient plus, mais mon regard déterminant si et ma détermination de digne Parrain avec.

"Au nom des Raven, je jure de les mettre hors service ! "

Si on m'avait dit que me détendre dans un parc aquatique aurai pour conséquence de percuter un mec qui parlait tout seul, même moi, je ne fais pas, je discute avec l'autre qui squatte dans mon corps, c'était totalement différent. Il s’inquiétait pour ses armes, l'air de rien avoir un dieu qui habitait son corps avait ses avantages dans ces cas. Je n'était pas un mage du feu comme le neuvième et son fils. Cordes ? Ce gosse à parler de cordes ? Non mais ce n'est pas possible ça. Je n'en croyais pas mes oreilles. Il se concentrait, il avait la classe, je le regardais, ce gamin était presque digne du parrain que je cherchais, puis sa phrase m'achevait, c'était lui. Je tombais, mes fesses sur le sol. J'avais agressé mon patron. Quel homme je faisais. Je serrai les dents et regardais le garçon, il ressemblait à son père, en plus petit, ce qui lui donnait un air mignon et ce malgré son regard déterminé qui me faisait fondre sur place. Je secouais la tête. Je me mettais à ses côtés, un sourire vint prendre naissance sur mon visage. Par le plus grand du hasard, on s'était trouvé. Il était vraiment un peu près comme son père, une douceur émanait de lui, mon cœur rata un battement. Je devais avant tout le protéger et rendre honneur aux Raven.

-Ne vous en faites pas Dixième du nom, je leur donnerai une leçon dont ils s'en souviendront pour toujours, vous voir ici, c'est tellement inattendu, la place n'est pas à l'émotion, mais à l'action, on discutera de tout cela.

Je m'inclinais brièvement avant de pourchasser les hommes. Je préparais mon pouvoir de tout exploser, un sourire resta figé sur mon visage, je faisais exploser les clés du gars pour montrer à quel point j'étais sérieux, bien sûr, j'avais murmuré mon mot de passe qui permettait de la faire ce genre de choses. Les hommes avait peur, cela se voyaient dans leurs regards, ils étaient regroupé, mon sourire était toujours, comment je pouvais être de mauvaise humeur, le dixième était juste là. Je pouvais être à ses côtés, nos yeux pouvaient se croiser. Il n'a pas la classe du neuvième, il a quelque chose qui le rend différent. Héphaïtos me hurlait que c'était l'amour, mes joues prirent une teinte de rouge. Ce n'était pas ça, je devais pas pensé à ça, la famille avant. Puis il devait se trouver une dinde pour faire prospérer le noms des Raven. Je me tournais un peu peu vers le jeune homme.

-Il ne manque plus que votre feu vert, je les explose. Je ne ferai rien, vous allez comprendre votre douleur, on touche pas à la Famille.

Je faisais craquer mes articulations, j'étais prêt à en découdre si il le fallait. J'avais louché sur le dixième, quel idiot, je suis, je ne devais pas m'enticher de mon patron, il méritais mieux que le déchet que je suis. Je serai un bon bras droit. Le meilleur qu'il soit.

Qui à ne pas en croire ses yeux, moi j’en croyais à peine les miens. Même mouillé, j’étais prêt à les retrouver pour leur coller une bonne raclée avant de retourner à mes occupations primaires, celle de trouver les piliers de ma family avant de venir l’ultime parrain de la Mafia. Ceux qui ne me connaissait que de loin ne savait pas encore que je détenais déjà ce titre, savaient-ils au moins que j’existais ? Pourquoi me le demander puisque le type de tout à l’heure pesté mon nom devant moi alors que je ne lui avais rien dit. Soudain, le garçon aux cheveux argentés m’interpella suite à des paroles des plus surprenantes. « Dixième du nom », il savait où j’étais classé ? Comment cela se était possible, bon sang il semblait trop naïf et je m’en foutisse pour tenir une information pareil ?! Il m’aurait sorti Raven directement ou encore Parrain, j’aurai rien bronché, mais là…Une seconde, il venait de s’incliner devant moi. Ca alors, alors il appartenait à la Mafia si tel était le cas…Attendez un peu, il disait que c’était inattendu de me voir ici…Fire ! Oui non, pas mon nom l’un des siens, ce garçon était Veridiano ! Diantre comment ais-je pu ne pas le reconnaitre plus tôt, quel honte ! J’étais tellement pris par mes émotions que je ne fis plus attention à rien l’espace d’un instant. Sérieusement, que feriez-vous si celui qui vivait chez vous depuis tant d’années révélait enfin son visage au grand jour ? Je n’avais jamais compris pourquoi je ne le voyais jamais et pour une fois, je ne soupçonnais pas Père d’être derrière cela. Peut-être était-ce…  « Jeune Parrain, votre corps reprend sa chaleur initial, réusage de la flamme source dans trente minutes ». Sérieusement, encore trente minutes ! Bon au moins ce fut plus rapide que les autres fois où je me mangeais de l’eau en pleine face.

"Je suis ravi de te rencontrer enfin après toutes ces années, Grand frère Veridiano. Je comprends ta rage, mais il va falloir la jouer fine, ce parc ne doit pas être impacté."

J’avais affiché un sourire en posant ma main sur son épaule, puis mon regard changea au milieu de ma seconde phrase pour devenir plus dissuasif. De là, je m’avançais vers ces hommes qui semblaient bien suicidaire puisqu’ils étaient encore là. Malheureusement pour eux, ils m’avaient chauffé dès le début en tirant vers ma direction. Je frappai mon poing sur la paume de mon autre main et déclara.

"Fuir un « sale gosse » ne vous fait gère souffrir au niveau de la fierté ? Qu’importe, si vous ne voulez pas payer votre dette, nous vous mettrons hors service."

Sur le coup, je murmurai le nom de mon frère ainé adoptif pour lui donner le feu vert et disparu. Du moins, je venais de me téléporter, mais comme temporairement personne ne pouvait me voir, c’était la même chose. Etant non loin, j’apparu juste sous le nez du boss à moins de quelque centimètre et de mon regard je le fusillais. En un temps éclair de je lui mis un uppercut des plus violent grâce à l’alliage des X-Gloves, le faisant tomber à terre ses compagnons braquèrent tous leur arme sur moi. Vous pensez tous que j’ai peur et bien non, je me contentais de ne plus bouger et attendis en souriant. Un Raven ne pouvait pas mourir aussi facilement, je disparu une fois de plus pour apparaitre sur la branche d’un arbre. J’avais mis le boss hors service, en tant que Bras droit c’était à Veridiano d’infliger le coup de grâce. Et puis, il semblait être en manque de massacre.

Je voyais le jeune homme, mon dixième du nom, j'étais un peu ému. Une vague d'hésitation passait dans ces yeux. Je ne lui poserai pas de questions, il devait penser à des choses importantes, que moi, son bras droit ne devait pas savoir. Puis il parla, il avait une petite voix, mais cela lui allait bien. Cette dernière muerait sûrement pour devenir presque aussi grave que le neuvième, rien que d'y penser, j'avais des frissons partout. Il était ravi de me rencontrer, c'est merveilleux, prends-toi ça le bubble gum. La jouer fine, ouais, c'est possible. Deux secondes, il m'a appelé grand frère, je ne méritais pas un tel honneur. Il s'avançait près des sales types, il leur faisait peur, ça c'était le parrain que je devais servir. Il était magnifique. Je devais calmer les battement de cœur de bâtard. Il se téléportais, ça c'était classe. IL faut dire qu'à part les boules de feu et les explosions, je n'avais pas gané grand chose en pouvoir. Peut-être j'en développerai un. Il avait la classe, mais je restais pas immobile, car je prenais les quelques voyous, les explosant avec un bonheur sans borne, j'avais du sang sur les mains depuis bien trop longtemps pour que ça m'arrête. Je m'approche du bras droit de ces manants. La Famille Raven était la meilleure, il n'y avait pas à chipoter.

-Vous auriez du payer vos dettes à la famille Raven, mais soit. Tu vas mourir ici même.

J'activais mon pouvoir à nouveau en posant une main sur son cœur, je disais le mot tout bas, il explosa dans une belle gerbe carmin. Je souriais avant de retourner près de mon boss. Dire que servais un gars plus petit que moi, ça me dérangeais pas plus que cela, mais je m'inquiétait un peu pour lui. Je devais le protéger, c'était mon devoir en tant que bras. Droit. Le sang se mélangeait à l'eau cristalline, la teintant d'un rouge léger. Je regardais les dégâts et lançais un peu de feu dessus, il fallait pas qu'on remonte jusqu'à nous. La Famille Raven est un groupe de l'ombre. Il le restera et ce malgré le bruit que je pouvais faire.

-Dixième du nom, je ne mérite pas votre reconnaissance, je ne suis pas vraiment votre frère. Le neuvième m'as adopté,certes, mais il n'aurait pas du, j'apporte que des ennuis. Je suis à votre service, tant que vous le voulez.

Je m'inclinais à nouveau devant ce jeune homme, il méritait mon respect. Le neuvième lui avait confié l'organisation des Raven. En me mettant à ses côtés, ce qui était un peu fou de sa part, mais il devait avoir une raison pour le faire. On me disait intelligent, je demandais à le croire. C'était un peu inimaginable. L'odeur de brûlé vint à mes narines, comme une agression. Il l'avait bien cherché, ils serait un exemple, personne ne touchait le dixième du nom, même moi. Pourtant je pourrai, non, je ne devais pas le souiller avec mes mains. Moi son frère ? Vague plaisanterie.

Veridiano avait parfaitement bien gérer la situation, père l’avait bien décrit comme ça et il ne s’était pas trompé. Et comme j’avais pu le remarquer sans jamais le voir il était vraiment… Explosif et ce n’était pas qu’une façon de parler dit donc. Le tour était joué et la partie terminée, je descendis de ma branche en atterrissant sur mes appuys avec légèreté. Je commençais à sécher à vue d’œil, bon sang je n’y croyais plus pour aujourd’hui. Sans mes flammes, un magicien du feu se serait suicidé en se noyant de l’eau…Non j’exagérais autant pour moi. Je vins à peine vers mon ainé que ce dernier s’inclina devant et déclara qu’il ne méritait ma reconnaissance et blablabla…Oh attendez une seconde ! Pas question de remettre ma reconnaissance en jeu surtout pas quand c’était en toute sincérité voyons. Ah oui, j’oubliais qu’il n’avait pas du tout confiance en lui c’était un fait. Je poussais un soupir, puis je m’accroupis juste devant lui. Je devais être à quelque centimètre de son visage, je lui fis relever sa tête de ma main et le regarda droit dans les yeux en souriant.

"Mon père n’est pas n’importe qui, il y a longtemps qu’il ne fait plus d’erreurs aussi grosse que celle de faire confiance à un garçon comme toi. Tu ne portes certes pas le nom Ravenshield, mais à partir de moment où tu as mis les pieds au manoir…Tu es de-ve-nu mon frère."

A cette dernière phrase, je m’étais avancé vers son oreille pour lui chuchoter fermement ceci. S’il rappliquait je me réservais le droit de sortir l’une de mes influences spéciales que je tenais de l’homme le plus pervers et le plus influent de la Mafia…Mon père qui d’autre. Je me redressais pour orienter mon regard vers les hommes de tout à l’heure, je n’aimais pas me servir sans permission, mais ceux-là avaient vraiment de gros problèmes financiers avec la Mafia et je ne pouvais faillir à mon titre actuel. Je m’avançais vers le boss et ouvrit à peine sa veste que j’y vis es pierres précieuses. Ah la la, j’aurai préféré garder des billets, les pierres étaient gênantes niveau discrétion.

"Dis Grand-frère, aurais-tu de quoi garder des pierres précieuses sur toi ?"

J’avais fait exprès de le renommer ainsi, il allait devoir s’y faire qu’il le veuille ou non. Je regardais dans toutes les directions, personne à l’horizon mais il fallait partir au plus vite. Je n’étais en état d’assumer les brigades maintenant et fuir devant eux ? Jamais de la vie ! Armany me signala leur position, ils n’étaient même pas dans le secteur mais ils pouvaient très cacher leur aura mieux valait être prudent.

"On part de là, faisant connaissance dans une autre zone du parc. C’est tout de même étrange que je ne t’ai jamais vu au manoir non ?"

J’avais commençais à m’avancer depuis le temps et à mon interrogation je m’étais mis à ricaner.

Je le respectait en m'inclinant comme cela, mais bien vite, je sentais une main me relever. Je rougissais comme une tomate en plein soleil. C'était sa main, celle du dixième du nom, une boule se fait sentir dans mon estomac. Il me touche, je me sens tout chose. Il parla du neuvième et de ma condition. Profondément troublé, je sentais que sa main sur mon visage, mon cœur battant si fort. J'étais son frère pour lui. Mais je ne méritais pas cette place, il m'avait chuchoté dans le creux de l'oreille le dernier mot, son souffle sur mon oreille me rendait tout bizarre, je rougissais comme une poulette, je me sentais tout chose, je voulais qui disent d'autres choses dans cette dernière, mais je ne me le permettrai pas. Bien vite, il m'oubliait pour s'occuper des types qui devait de l'argent à notre superbe mafia. Je le voyais soupirer en voyant des pierres précieuses, il me demandait si je pouvais garder des pierres précieuses. Qu'importe si ce n'est pas discret, je les porterai pour lui. Il voulait partir de là, il valait mieux dégager la zone un moment, il faut dire qu'on avait fait un sacré grabuge. Faire connaissance avec le dixième, c'était trop d'honneur, Il s'étonnait qu'on s'était pas vu. Il riait, c'était trop adorable, bien qu'un peu flippant, comme si il pensait à autre truc, normal pour un parrain. Je marchais à ces côtés. Fier comme un paon.

-J'ai toujours des poches sur mes vêtements, même si j'ai ce pouvoir de tout exploser, j'ai pris l'habitude d'avoir des tas de poches, dixième du nom. Si on s'est pas vu, c'est que je ne devais pas vous rencontrer avant maintenant, dixième du nom. Je suis content de vous voir, me rencontrer quand j'étais petit aurait été dangereux, je suis le pire des hommes, dixième du nom. Tempérament de feu. J'espère être à la hauteur, dixième du nom.

Je m'inclinais un peu en signe de respect. Il le méritait, il était le parrain, moi son bras droit oui, j'imagine que ça me mets en haut de l'échelle, serais-je à la hauteur, merde j'ai envie d'une clope. Sans elles, je ne suis pas grand chose. Je fouillais mes poches et les trouvait, mais devrais le faire sans demander au dixième cent fois non. Je rougissait en repensant à sa main si douce, combien d'autre mains étaient si agréable, une autre celle du neuvième... Je suis le pire de tous, je m'éprends des parrains, je ne mérite pas ma place. Mes mains se mettent à trembler. J'ai peur, je suis qu'un gamin sans importance.

-Dixième du nom, cela vous dérange t-il si je fume un peu ? Si vous refusez, je vous en voudrais pas, c'est normal que vous teniez à vos poumons, dixième du nom. Je vais me retenir.

J'avais envie de fumer, mais je devais faire attention à mon parrain, pas sûr qu'il apprécie mon addiction. Mais sans elle, je pense que je pourrai être encore plus explosif, enfin je crois...

Bonne nouvelle, il avait des poches. Eh bien, impossible de dire qu’on ne pouvait pas compter sur ce cher Veridiano malgré son manque de confiance en lui. J’avais demande pourquoi l’on ne s’était jamais croisé et d’après lui c’était mieux ainsi.  Il était vrai que quand il était petit, j’entendais mille et un grabuges causés par lui et chaque fois c’était ma mère qui m’expliquait l’origine du bruit sans jamais vérifier. Bon sang à croire qu’elle avait des yeux dans tout le manoir, c’était possible… Diantre être épié dans chaque recoin, non j’aurai aimé ne pas y penser du tout là. Bref, il était content de marcher à mes côtés et moi j’étais ravi de l’avoir enfin rencontré. Tempérament de feu, j’émis un léger rire à ce moment-là. On voyait parfaitement le manipulateur de flammes rien qu’à cette réplique. Les holders du feu, tous à sang chaud apparemment. Pourtant le mien je le sentais froid et celui de mon père je ne le sentais pas tout court, un mort vivant que croyaient vous, il n’était pas Parrain pour rien ce timbré.
Il s’inclinait encore, décidément il était respectueux, m’enfin bon. J’avais l’habitude depuis le temps mais autant de fois par la même personne en un jour c’était spécial. Soudain, Armany me déclara :  « Régénération des flammes complètes ». Ah enfin, je commençais à en souffrir de ne plus sentir mes flammes mais les voila de retour. Je détournai un moment mon attention sur Veridiano pour émettre une boule de feu mais…Sans détermination, il n’y avait qu’une flammèche que sortait de mon doigt. Poussant un soupir je comptais l’éteindre quand Veridiano me parla. Il voulait fumer ? Je fronçai soudainement les sourcils et pointa mon doigt à flammèche près de son pif.

"Refus instantané, pas question de fumer surtout à ton âge. Veux-tu mourir tôt ? Si je vois une seule cigarette dans ta bouche, je t’enfile à un potto !"

Mon père avait les fils et les cordes, moi j’avais les fils et croyez-moi c’était pratique. Au moment où j’évoquai les fils, j’en sortis un rouleau de mon autre main et de là, un sourire sadique s’afficha sans que je ne le remarque. Mince j’étais vraiment taré ? Non je n’y crois pas, je suis un gentil garçon. Tout sage, tout mignon, tout… Non pas innocent en fait, surtout pas avec l’éducation que j’ai reçu.

"Maintenant que le Parrain et le bras droit se sont rencontrés, je sens que je vais vraiment devoir m’impliquer dans mon rôle et trouver mes autres piliers comme l’a dit mon père."

A ce moment-là, mon regard se perdit droit devant mon chemin, je regardais le vide et mon esprit se concentra sur le sujet.

Je regardais le dixième du nom, cette classe qu'il avait, on pouvait pas nier sa place au sein de la famille, le neuvième avait bien fait de lui donner les rennes de la mafia, j'étais fier d'être son bras droit en cet instant. Je doutais de moi, naturellement, ce n'était pas aujourd'hui que j'aurai une totale confiance en moi. Je le voyais jouer avec des flammes, petites, certes, mes des flammes, c'est classe, l'air de rien. Avant que j'entende sa voix, elle me disait de pas fumer, je faisais la moue, j'avais envie de fumer, sinon, j'allais finir par m’énerver devant lui. Je ne voulais pas faire honte au dixième du nom avec ma caractère à la con. Il voulait m'enfiler dans un poteau, drôle d'idée, après les cordes, les fils, c'était bien le fils du neuvième. Il avait ce sourire, je le regardais, j'avais presque envie de subir, masochiste ? Nan, j'aimais beaucoup le neuvième, le dixième c'était pire, il avait toute ma reconnaissance, toute mon admiration, j'aimerai le serrer, mais ce n'était pas correct, ce n'était à un bras droit de faire cela, mais une fiancé, si une poulette l'approche, je l’explosé, directement sans forme de procès. On n'approche pas du sixième du nom ainsi. Il parlait de la mission prochaine de rassembler des piliers, il devront passer sur mon corps, le dixième avait besoin d'une famille forme, pas une bande d'éclopés. Je grognais un peu, putain, me faut une clope, j'en sortais une, c'est plus fort que moi, puis les mots du dixième vint à moi.

-Dixième du nom, je comprends que vous vouliez pas que je meure jeune, mais j'ai besoin de cela pour me sentir moins minable, ce que je suis au fond. Je suis un homme faible dixième du nom, enfilez-moi si vous le désirer, je suis pas un homme de confiance.

Je disais cela bien sûr en m'inclinant encore, j'étais un sous-homme, je ne comprenait pas ma place, comment un gars comme moi pouvais avoir cette place, je suis colérique, j'ai aucune confiance en moi, ce n'était pas maintenant que j'en aurai une. Je sentait ma gorge se serrer, je voulais fumer, avec force, j'étais accroc à ses choses, je savais pourtant que ce n'était pas bon pour moi, que cela me rendrait stérile, comme si j'avais besoin de gosses de toute façon. Un homme si minable que moi, je ne plaisait pas à ceux dont j'avais le faible, je n'était pas à leurs hauteurs. Je serai le poing.

-C'est qui détruirait son corps.
-On ne t'as pas causé le vieux.
-J'ai envie que tu garde ton corps en santé, écoute ton cher patron. Je t'en serai reconaissant, déjà que tu n'as presque pas de souffle quand tu cours.
-La ferme, je suis cap de m'exploser.
-Je t'en empêcherai.

Je grognais, fichu dieu, sans lui, j'avais aucun pouvoir. J'étais donc coincé condamner à subir la leçon de morale de l'autre moche. Il était laid physiquement et m'avait choisi parce que j'étais plaisant, pitié quoi.