Pour des céréales

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Pour des céréales.

soif dérangeante

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Guillaume lâcha un soupir, son rêve l'avait cloué quasi sur place, il savait que penser au final, c'était un peu brouiller l'air de rien. Il grogna en se grattant le cou avant de chanter une petite chanson joyeuse, il croisa sa jeune servante, il lui sourit aimablement avant de filer dans les rues, il avait besoin de sang, mais son calice fuyait, il n'avait plus qu'une solution en trouver ou trouver de quoi calmer un peu la soif qui le tenaillait, ses yeux était rouges ça faisait deux jours qu'il avait ses pupilles dans cet état. Il n'en pouvait rien, il avait soif, très soif. Il ne pouvait presque plus attendre, il s'empressa dans les rues, il ne trouverai pas de sang, il le savait, mais il pouvait essayé de se rabattre sur la nourriture humaine. C'était la solution provisoire. Il passa une main dans ses cheveux. Si c'était aujourd'hui qu'il allait rencontrer ce chat brun ? Il en avait marre de courir après le lapin blanc, il se nommait pas Alice, il n'avait pas vraiment la patience de courser ce genre de choses. Il tourna à sa droite et porta son attention sur le super-marché, un jus de tomate ferrait-il l'affaire ? Il rit un peu en imaginant boire du jus de tomate. Rien ne remplaçais le sang, et il avait soif, donc il tenta de plus y penser. Il entra dans la supérette, ses yeux écarlates ne dérangèrent absolument personne, c'était temps mieux dans un sens il se dirigea vers les jus. Une étiquette l’intrigua, bloody tomato, il en prit, il ne perdait rien à essayer après tout. Il siffla un petit air, il devait trouver l’équivalent de la chair humaine, il tromperait ses sens autant de possible, sauf qu'il oubliait ses pulsions primaires. Mordre était une chose naturelle pour les vampires. S'en priver pour faire plaisir à un type fuyant allait l’énerver, il se promettait que si comme le chat blanc, il allait voir ailleurs, il ferait de la pâtée pour chien. Il arriva au viande, elle était froide, elle imitait la peau, mais il manquait cette chaleur, celle caractérisait les hommes, il sortit de cette endroit, froid et alla voir les céréales, il en vit une boite avec toutes les couleurs cela amusait follement le vampire. Il se mit sur la pointe des pieds pour l'attraper, mais il y arrivait pas, cela le faisait chier. Il sauta un peu pour attraper ce qu'il voulait. Il était tout près de l'avoir, il n'avait plus qu'à tendre encore plus le bras. Il grogna un peu.

-Fichu truc, ne me fait pas perdre patience, sinon je me fâche, tu vas venir à tonton Guigui, crois-moi.

Guillaume parlait à un paquet de céréale, tout allait bien. Non, il n'était pas fou, juste qu'il était déterminé à avoir ce qu'il voulait et là c'était paquet de choses étrange, bien qu'il pas goût au chose humaine, il pouvait en sentir l'odeur sucrées. Il sourit quand il sentit le carton avant de sentir un peau chaude contre la sienne.

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Tu avais la dalle. Tu avais même carrément la dalle. Ta mère avait oublié d'acheter ton paquet de céréales qui te permettait de tenir pendant les périodes de crises : les jours où tu n'allais pas en cours parce que tu étais encore bourré malgré les 10h de sommeil. Alors c'est la tête dans le coltar - pour parler bien - que tu te diriges vers la supérette la plus proche, les mains dans les poches, le jean tombant sur tes hanches et un t-shirt avec des noms de groupes de musique dessus.

Sérieusement, il fallait que tu penses à te calmer sur l'alcool quand même. Ouais, bon, en fait non. Dans une autre vie, quand même. Tu tenais vraiment beaucoup à ton rôle de pilier de comptoir. Puis, comme t'étais toujours dans les mêmes bars ou boites de nuit, à force, on te connaissait bien.

Tu arrives aux rayons des céréales beaucoup moins rapidement que d'habitude, mais tes pieds te portent d'eux-même à ce rayon que tu convoites tant aujourd'hui. Tu ne fais pas attention au mioche - car oui c'est un mioche - qui tente désespérément d'attraper le dernier paquet de ton paquet de céréales préférées et, tu tends le bras, attrapes le paquet et fais volte-face, prêt à repartir, sans même lancer un regard au gamin derrière toi. Merde, hein. C'était ton paquet, t'avais mal au crâne, tu voulais juste t'allonger dans ton lit en bouffant tes céréales.

HRP:

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soif dérangeante

Cette main sur la boite, ce sucre qui lui tendait les mains, lui échappait de peu, il fusilla du regard le jeune homme, oh non Guillaume n'était pas de très bonne humeur, vu que son ancien calice s'était fait la malle, il avait soif et cet homme le tentait. Alors il poursuivait le jeune homme avant de saisir son bras avec la force qui l'habitait. Il le fixait dans le yeux, près à utiliser son pouvoir de l'hypnose s'il le fallait. Il tenait dans ses mains le paquet qu'il avait convoité quelques instants plus tôt, bien que la nourriture pour humain ne lui faisait plus rien depuis bien trop d'années. Il tenait dans sa main cet homme, de l'autre un jus de tomate et la viande. Il le regardait.

-Gamin, tu as le choix, soit tu donnes ce paquet de céréales, soit tu fouis comme un lâche, sache que je te poursuivrai dans ce cas. Soit tu offres gentillement ton sang, tu piges, si j'ai l'air d'un gosse, mais je suis bien plus âgé que toi. Donc, tu donnes ce truc et tout de suite.

Guillaume n'en avais pas besoin, mais il devait trouver de quoi calmer sa soif, ce besoin qu'il faisait taire pour le bien de son ancien calice, s'il le retrouve, il l'égorge et tout ce qu'il allait avec. Il tenait fermement le brun, avant qu'il tilte sa couleur de cheveux à nouveau, son rêve... Il secoua la tête et vit bien qu'il n'allait pas abandonné son paquet, apporter les choses gentillement, pas besoin de l'hypnose, n'est-ce pas ? Il devait se débrouiller seul, sans l'aide de personne, boire du sang et être vampire, quel calvaire, il avait assez. Ses crocs était déjà sortit cette chaleur sous sa paume lui donnait envie de mordre, il se retenait parce qu'il était encore poli. Il n'allait pas se montrer impoli, juste par soif. Il savait que les humains sont fragiles, un après un magicien, le voilà en train courir après un humain tout à fait normal, dans un sens, ce n'était pas plus mal, peut-être serait-il moins fuyant que l'autre, il serra un peu, au risque le marquer, montrant qu'il était sérieux. Ses yeux rouges et ses dents pointues ne disait rien de bon.

-Fais ce que tu désire gamin, mais au final, j'obtiendrais ce que je veux. Ta fuite me défoulera, car je te rattraperai et ferai subir des horreurs que tu n'imagines même pas, ces céréales tromperont mes sens et ton sang apaisera ma soif. A tout les coups je suis gagnant.

Guillaume avait soif et boire son sang serait de la folie furieuse, il le savait que trop bien, il avait essayé une fois et plus jamais, il le ferai, même en cas d'urgence comme celle-ci. Pourtant, il avait ses raisons pour mordre cet étranger et en profiter un maximum, la soif, il risquait sûrement de presque vider sa prochaine victime. Il avait presque de la peine pour cette personne. Il grogna un peu. Il l'aurait son repas, d'une manière ou d'une autre.

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Tu n'as pas le temps de faire trois pas, vraiment pas. La prise te fige, te fait mal, te fait peur. Ton coeur s'accélère, ton sang pulse dans tes veines. Tu te sens vivant. Le temps d'un instant, tu te sens vivant. Tu es là, face à lui alors qu'il te tient toujours le bras d'une force dont tu n'aurais jamais soupçonné l'existence. Il est là, face à toi, à te tenir comme si sa vie en dépendait. C'est un paquet de céréales, juste un paquet de céréales, merde ! Mais tu ne peux bizarrement pas bouger, tes jambes ne veulent pas bouger, tes pieds sont fixés au sol autant que les murs du lycée le sont.

Tes paupières frémissent et tu ouvres la bouche pour parler, pour lui dire de te lâcher parce qu'il te fait mal. Il te fait mal mais tu te sens vivant. Il te fait mal, vraiment, et tu sais que tu vas avoir un énorme bleu par la suite mais tu te sens vivant. Tu as oublié ton mal de crâne, ta cuite pas encore passée, tu as oublié que tu avais la dalle et que tu voulais absolument bouffer tes céréales préférées. Tu as juste oublié, et tu te sens juste vivant. Tu l'écoutes attentivement, trop par rapport à d'habitude. Jamais tu n'aurais écouté quelqu'un comme ça, tu ne les écoutes pas, les autres, tu t'en fous, des autres. Alors pourquoi lui tu l'écoutes ? Peut être parce que ses menaces ne sont pas fausses ? Peut être parce que tu te sens en danger, dans cette petite supérette où personne ne fera un pas s'il y a vraiment une bagarre.

Gamin ? Il est plus petit que toi, et il doit même pas avoir 16 ans. Mais tu te sens en danger, vraiment. Et tu te sens vivant, surtout. Et ça t'énerve. Ca t'énerve, bordel que ça t'énerve. Ca t'énerve tellement ! Ses yeux rouges, ses... crocs. Ca te fait flipper, mais ça te fait te sentir vivant. Tu te donnerais des claques. Soit intelligent, laisse toi faire et peut être qu'avec de la chance, t'en sortiras indemne ou au moins vivant !

« T'es complètement taré... »

C'est sorti tout seul. Mais c'est toi qui est taré, Oliver, pas lui ! C'est toi le taré dans l'histoire, c'est toi qui le croit pas... ou du moins, qui le croit mais qui pousse le vice un peu plus loin, parce que ton sang pulse dans tes veines si fort, parce que l'adrénaline te fait te sentir en vie, comme rarement tu te sens vivant. Tu as envie de pousser le bouchon un peu plus loin, de voir jusqu'où il pourra tenir, jusqu'où tes nerfs pourront tenir.

Le grognement te fait te mordre la lèvre inférieure. Ton coeur rate un battement, peut être deux. Au delà, tu sais que c'est humainement impossible et que tu serais allongé par terre en train de faire un infarctus.

« C'est qu'un paquet de céréales, y'en a quarante millions d'autres. »

Tu sais très bien que si c'était lui qui te disait ça, tu serais en train de lui faire un scandale. Mais quand même ! Puis, merde, il avait des crocs et des yeux rouges ! Pas que ça te choquait, mais ça surprend quand même ! Il allait faire quoi, te bouffer dans la ruelle derrière la supérette ?! L'idée te faisait faire une montée d'adré - encore - mais quand même merde ! Tu voulais rester en vie encore un petit moment ! Même si ton comportement prouvé à 100% le contraire.

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soif dérangeante

Guillaume avait ce gars à portée de bras et donc de crocs, il le tenait bien trop fermement qu'à son habitude, lui qui n'était pas violent pour son propre plaisir. Il le fixait de ses yeux rouges, la soif le rendait fou, il devait faire quelque chose pour lutter contre ça. Trouver une autre personne pour lui servir de garde-manger, à défaut d'avoir une personne dans sa vie, lui qui aimait avoir son calice pour le serrer, se sentir moins seul dans ce grand château qu'il habitait. La solitude était ce qui l'attendait au final. Il sentit son cœur se serrer, il voulait pas être seul. L'autre disait que le vampire était taré, il était tombé sur le mauvais moment, il le mena contre lui. Si monsieur cherchait la petite bête, il aurait ce qu'il veut, la violence. Il ajoutait que c'était qu'un paquet, avait conscience de la faim qui rongeait le sang-bleu. Il n'en pouvait plus, il devait mordre, pas lui, il lui apporterait que douleur aussi, était-il possible d'aimer normalement ? Il roula de yeux en serrant son bras de sa main, il était à présent si proche, cette soif, cette douleur, quand s'arrêterait-elle pour lui ? Il devait mettre un terme à tout cela.

-Pas pour moi, ça trompera mes sens, tu comprends pas la faim qui me ronge en ce moment gain, j'ai besoin de sang, mais ces calices sont même pas capable de rester en place sous prétexte que je suis trop gentil. Vous savez quoi allez tous vous faire foutre.

Guillaume serra si fort qu'il entendait presque les os se brisé, il le lâcha et le projeta, le laissant avec son paquet de céréale. Il le fusillait du regard une dernière fois avant de partir du magasin, payant tout de même ce qu'il avait pris, ses yeux rouges exultait la soif, impossible à étanchée, pourtant, il avait essayé. Il se laissa tomber dans la rue, contre un mur, il prit le jus de tomate. Il planta la paille rageusement dans le berlingot, le liquide rouge voyagea brièvement dans la paille en plastique, rien n'y faisait, la soif toujours là. Il sentait même pas liquide couler dans son ventre, il était à la limite de ces capacités de retenues. La folie, voilà ce qui attends ce sang-bleu d'un certain âge. Il ne deviendrait pas froid comme ses semblable. Il se leva avec la force qui lui restait, il puisait dans ses réserve depuis trois jours. Priver un vampire de boire, il finira par se laisser dépérir. Trouver une pauvre victime, même animal pour calmer cette faim. Un chat passa devant ses yeux, il pouvait pas faire cela. Il caressa l'animal qui se mit à ronronner doucement, il sentit des larmes l'envahir, mal, il avait mal. Si mal, il avançait dans les rues en se traînant comme un misérable, ce qu'il n'était pas dans le fond. Il était même l'inverse, un frisson le parcourrait tout entier. Il se laissa choir, retrouvant le sol minablement, il pouvait faire le fier, ses limites étaient dépassées depuis bien trop longtemps. Qu'on l'achève.

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Vous êtes proches, tellement proches. Ta respiration s'accélère sans que tu ne t'en rendes compte, ton coeur bat la chamade. Pourquoi te sentais-tu vivant, maintenant ? Pourquoi tu n'arrivais pas à flipper, à avoir peur ? Pourquoi tu étais si heureux de ressentir ça ? Pourquoi... ? Pourquoi tu étais comme ça ? Tu ne comprends pas vraiment ce qu'il te dit. Ce monde t'était inconnu, carrément inconnu même. Mais tu comprends que c'est important, pour lui du moins. Toi, qu'est-ce que t'en as à foutre, hein ? Tu le connais pas, il peut crever que merde, t'en as strictement rien à foutre. Comme toute la population à peu prêt. Tu t'en fous, tu t'en fous. Tu es indifférent. Carrément indifférent. Les voir souffrir te fait sourire, les voir agonir te fait jouir. Qu'est-ce que t'en as à foutre, hein ?

Psychopathe.

T'étais carrément un psychopathe. Il fallait t'enfermer, obligatoirement. Il fallait t'enfermer, ne plus t'approcher. Il te propulse contre un rayon et tu es sonné un long moment, quelques minutes même. Des gens te regardent de loin, mais aucun ne t'approche. Vous voulez ma photo, connards ?! songes-tu en voyant presque les oiseaux qui tournent autour de toi. Presque, mais par contre, les lumières sont plus fortes et ta respiration s'est calmée, presque coupée pendant un court instant. Dès que tu sais que tes jambes ne tremblent plus - et pourquoi tremblaient-elles, au final, hein ?! - tu te redresses. Tu laisses le paquet de céréales que tu étais venu chercher et tu quittes le magasin, les mains dans les poches. Marchant pour rentrer chez toi.

Les écouteurs vissés dans les oreilles, ton regard est attiré par une personne assise dans une ruelle. C'est lui. Ton coeur recommence à s'accélérer. Pourquoi ? Pourquoi cette peur te fait vivre ? Pourquoi la peur te fait te sentir vivant ? Pourquoi tu as tant besoin d'adrénaline pour vivre ? Ta langue claque contre ton palais et tu laisses pendre tes écouteurs en sortant ton couteau papillon de ta poche. Tu joues avec, parce que tu ne sais pas quoi faire, parce que tu réfléchis, et que, pour réfléchir, il faut que tu fasses quelque chose de tes mains. Tu t'accroupis à côté de lui, regardes son profil. Tu te frottes la nuque avec la pointe du couteau et marmonnes alors :

« T'as besoin de quoi, exactement ? »

Du sang, si tu avais bien compris. Mais en quoi toi, tu pouvais l'aider ? Et pourquoi tu voulais l'aider, au final ?! Merde. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre. Tu joues de nouveau avec ton couteau puis tu l'arrêtes au même moment que tu demandes :

« Tu souffres ? »

Il y aurait presque quelque chose de malsain dans la question. Une jouissance malsaine, en fait. Oui, il souffre, ça se voit, et pourtant, tu n'as aucune pitié pour lui, tu veux juste ressentir cette adrénaline une nouvelle fois, tu veux juste ressentir cette peur encore une fois. Juste ça. Et tu te hais pour ça, vraiment. Tu lâches un long soupir puis tu articules légèrement :

« J'veux bien t'aider. Une fois. »

Une fois et c'est tout. Une fois parce que tu m'as fais sentir vivant. Une fois parce que j'ai pu sentir mon coeur battre dans ma cage thoracique. Une fois parce que mon coeur palpite, une fois parce que mon sang coule dans mes veines à une vitesse hallucinante.

Une seule et unique fois.

Mais tu ne sais pas encore que ça ne marche pas comme ça.

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La haine grandissante

Allongé minablement sur le sol, il serra les poings, il n'avait pas la force de se relever. La fin, c'était la fin, il aurait bien ris, mais il n'allait pas le faire, ses réserves étaient à sec, il ne tenait que par la force de son caractère celui qui laissait jamais libre pour le bien des autres mais aussi celui du sien. Il entendait une voix lointaine, ce mec, il revenait à la charge, l'espace d'un instant Guillaume cru à son salut, il jouait avec un couteau, il connaissait ce bruit, il fallait pas le prendre pour un con. Le pauvre type demandait ce qu'il avait besoin avant de dire avec un rire dans sa voix qu'il souffrait. Ce gars est malade mental, et pourtant le sang-bleu avait des malade dans sa carrière de psychologue. Puis le gars disait vouloir t'aider pour cette fois, quel con, ça n'allait pas comme ça à moins que monsieur se tranche les veines. Le mordre ? Non, il ferai pas d'un maso son calice. Il tenta de révéler la tête pour le fusiller du regard. Il ne réussissait pas à le faire, trop faible, il tenta de parler mais une râle sortit de sa gorge, soif, horriblement soif, ce sang était là à portée de crocs. Ne pas se lier avec ce type.
Son instinct décidait à sa place en mordant violemment le poignet du jeune homme qui jouait avec le couteau, il avait pas choisi une veine importante d'instinct, il ne serrait pas lié à son casse-croute. Il le regarda ses yeux écarlate en buvant, seigneur,ça faisait combien de temps qu'il n'avait plus bu, trop longtemps. Il grogna de plaisir, c'était un peu amer, mais c'était bon. Il buvait plus que de raison, il savait que même là, il pouvait mené cet homme jusqu'à un état de faiblesse proche de l'anémie. Il le déposerait à l'hôpital et rentrerait chez lui. La vie pourrait reprendre jusqu'à ce que le besoin se fasse à nouveau ressentir. Même pas lié, il savait qu'il voudrait encore goûté à ce sens, un maso qui ne ferai le chercher et faire dépasser ses limites, il n'aimait pas ça. Ses crocs s'enfoncèrent encore plus dans la chair, il aurait une méchante trace, mais il n'en avait rien à faire.
Sa soif serrait étanchée, finis l'appitoyemment, il voulait être amoureux, bien sûr, mais depuis un moment ce souhait lui était refusé. Il jura sur ces ancêtres qu'il se vengerait et il n'était pas bon de croiser Guillaume en colère. Là il n'était plus que haine, son côté gentil avait disparu. Il buvait longuement, il se mit correctement pour profiter de son festin, un vampire, mon gars, voilà ce que tu as mis en colère. Un simple humain ne ferai pas long feu face à sa force, casser un bras était si site arrivé. Il était tenté de le faire. Il leva sa t^te, la bouche en sang, l'hypnotiser le tentait. Il le fixa du regard. Mettre sa vie en danger ne le dérangeait pas, il pouvait le faire, colère sourde du à son manque et cet abruti.

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Une fois parce que je vais me sentir vivant une nouvelle fois. Une fois parce que je veux pouvoir réitérer l'expérience. Une fois parce que je ne sais pas quoi faire de ma vie. Une fois parce que vivre dangereusement, ça me plaît. Une fois parce que risquer ma vie ne me fait rien. Une fois parce que j'ai besoin de l'adrénaline dans mes veines. Une fois parce que je veux pouvoir vivre, et non pas survivre comme je le fais tous les jours. Une fois, rien qu'une fois.

Ca fait mal. C'est ce que tu penses. C'est ce que tu penses quand les dents déchirent ta chair, quand le sang passe de tes veines à sa bouche. C'est ce que tu penses quand tes jambes fléchissent et que tes genoux retrouvent le sol plus violemment que tu ne l'aurais voulu.

Ca fait mal, mais ton cœur bat plus vite. Ca fait mal, mais tes yeux se ferment d'un plaisir malsain que tu n'arrives pas à contenir. Ca fait mal, et tu lâches ton couteau qui tombe sur le sol crasseux dans un bruit métallique. Ca fait mal et ton poing libre se referme sur ta cuisse, tes doigts se crispent sur ton jean. Ca fait mal. Ca fait mal. Ca fait mal.

Tes yeux papillonnent. Tu te sens faible, d'un coup. Ta respiration s'est calmée, lentement, doucement. Comme si tout ton corps lui faisait confiance. Comme si tu étais ailleurs. C'était un peu comme si tu montais doucement dans un état de transe, un peu comme quand tu prenais quelques drogues douces. Ouais, ça faisait presque le même effet. Tu ne sens presque pas quand il resserre ses crocs autour de ton poignet, parce que tu as juste fermé entièrement les yeux, fatigué, ta tempe gauche s'est appuyée contre le mur et tu attends juste qu'il ait fini.

Et tu ne penses plus à rien.

Tu ne penses plus à rien, du tout.

Il n'y a rien autour de toi, il n'y a rien autour de vous. Tu ne réfléchis même pas, tu ne sais même pas combien de temps il te pompe le sang comme ça. Tu sens à peine ses dents se retirer de ta chair, et ton bras retombe sur tes jambes tremblantes et qui ne te porteraient pas si tu te levais. Tu sais qu'il te regarde, mais tu n'as pas le courage d'ouvrir les yeux, tu es fatigué, d'un coup. Tu veux juste dormir un peu, oui, juste un peu.

Tes grands yeux bleus se ferment et au lieu de voir le monde, tu ne vois qu'un écran noir. Et comme vos corps étaient proches, et que, de toutes façons, tu es bien trop fatigué pour penser à quoique ce soit, ton corps s'approche automatiquement du sien et ta tête vient se poser contre son épaule. Deux secondes. Juste...

« ... deux petites secondes... »

Murmure presque inaudible. Mais tu veux juste rester deux secondes, là. Juste deux petites secondes, le temps de te réveiller un peu, le temps de pouvoir te lever parce que là, tu n'en es pas capable.

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Pour des céréales.

La haine grandissante

Guillaume avait bu plus que de raison, il était toujours en colère mais au moins il ne mourirait pas en pleine rue, il eu presque un rire en le voyant faiblir, quand ses jambes flanchèrent sous la perte de sang imposante. Il avait mal et le vampire n'en avait rien à foutre, il avait pu boire de tout son saoul. Le gentil qu'il était d'ordinaire était bien loin de toute cette scène. Il avait fini, il pouvait voir l'état dans lequel il avait mis ce pauvre humain, mais un sadique comme celui-là, il en avait rien à faire. Il le regardais avec toute sa haine. Le malade s'appuyait sur le sang-bleu, il était fatigué, vu ce qu'il avait bu, c'était normal. Le suceur de sang lâcha un petit soupir. Il était presque endormi. Le psychologue souleva le corps du jeune homme et l'installa sur le banc, il se sentait lié à lui, et merde, il avait pris trop de sang et le voilà lié à lui. Il ne voulait pas, sacrebleu. Il caressa ses cheveux avec tendresse, geste inattendu de la part de l'homme qui avait fait un festin du sang du brun. Il n'avait plus soif, il sortit un miroir d sa poche, ses yeux avait retrouvé leur couleur dorée. Il sourit, il avait plus l'air d'un monstre avec ses yeux rouges brillant presque. Se priver de sang était comme cela.

-Bordel de merde, mon gars, tu est vraiment pas normal dans ta tête, trouve un sadique, car moi, je ne peux combler ton besoin de douleur que par ma morsure. Vu ce que je t'ai pris faudra un moment pour te rétablir.

Guillaume se leva et frotta ses cheveux, encore un mauvais calice... Il en avait plus qu'assez de faire ce genre d'erreur, il avait besoin avant tout d'être stable, lui qui aidait les autre, il avait besoin d'une base solide sur laquelle se repose de temps à autre. Il avait été grossier, mais ses sentiments étaient là. Il roula des yeux, un lien avec un maso, il ne manquait plus que cela. Il lâcha un soupir, deux secondes trop près de lui, comment stoppé son attachement à son calice, il se gratta la nuque en grognant. Il en avait assez vu, mais il se sentait coupable de l'avoir mis dans cet état, mais ce qui est fait, l'est, pas de retour en arrière,surtout dans un cas comme celui-ci. Il s'installe à à ses côtés, son côté assoiffé était apaisé.

-Merci pour ce sang, j'en avais besoin, vraiment besoin, c'est être un vampire après tout. Rétablis-toi vite petit humain.

Guillaume savait qu'il cherchait simplement la douleur, il ne pouvait toujours lui donner, il le savait, il était bien trop gentil pour prétendre être violent, bien qu'il avait des moments où on pouvait douter de cela. Mais il restait quelqu'un de bon, il le resterait à presque deux mille ans, il ne pouvait pas changer des masses, même si le changement était un bien comme un mal. Il était comme il était, qu'importe ce qu'on lui disait.

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Il te soulève avec une facilité déconcertante puis, de toutes façons, tu n'as pas le courage de dire ou de faire quoique ce soit. Tu as trop fatigué. Vraiment trop fatigué. A croire que tu étais totalement défoncé, que t'étais en descente et que tu avais passé trois jours sans dormir. Oui, c'est vraiment ce qu'on aurait dis. Mais plutôt crever que de l'avouer ! Il te caresse les cheveux, comme un geste de tendresse, comme si tu comptais pour lui alors qu'il y a moins d'une demie-heure, vous étiez en train de vous disputer pour un paquet de céréales. Putain, qu'est-ce que t'allais dire à ta mère pour cette morsure ? Une fille un peu folle, ouais, un peu tarée, et comme ça, elle te laissera tranquille.

Pas normal.

Il venait de te sucer le sang, et c'était toi qui était pas normal ?! Tu laisses échapper un rire et un « Tu peux parler, hein... » à demi-mot. Sérieusement, il venait de te bouffer au moins un litre de sang là ! Et sans exagération quoi ! Il était moins normal que toi, dans l'histoire. Y avait plein de gens comme toi dans le monde, plein de gens qui avaient besoin de douleur pour se sentir vivant et... Ouah... Le mal de tête là, ça faisait aussi parti du contrat ?

Ta main vient se poser sur ton front, et quelques tâches de sang viennent couler sur ta peau. Dieu merci, tes vêtements y avaient échappés.

Petit humain ?

« Oliver. Je m'appelle Oliver. »

Tu glisses légèrement pour pouvoir poser ta tête sur le dossier du banc quand tu la balances lentement en arrière. Tu prends une grande inspiration et tentes d'essayer de reprendre vie : chose difficile, tu étais dans un état lamentable, mais pas question de l'avouer, ça non !

Tes yeux s'ouvrent doucement et tu observes avec attention le ciel. Il commençait à faire frais, là, et ton t-shirt n'allait bientôt pas être suffisant pour garder ta chaleur corporel. Faudrait que tu rentres chez toi rapidement. Tu te mettrais dans ton lit, et tu dormirais. Ouais, ça, c'était un bon programme.

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Pour des céréales.

La haine grandissante

Guillaume ne pouvait rien faire de plus qu'attendre un peu, histoire de vérifier que personne en profiterai pour blesser le pauvre type, bien qu'il soit capable d'aimer cela. Il roula des yeux à cette pensée. Vraiment, ce type est tout sauf normal, quand bien même il lui avait dit qu'il pouvait parler. Un vampire ça bois du sang, il devait le savoir, c'était un truc logique. Il disait son nom, un masochiste du nom d'Oliver, il savait qu'il retiendrait, du fait de tout ce qu'il avait bu, combien de temps s'était-il privé pour se lier à un type pareil. Il lâcha un soupir sans s'en rendre compte, dans un piteux état, il avait bien bu, son nom, peut-être pas nécessaire, après tout, il voudrait le fuir comme l'autre avant lui. Il grogna un peu en se grattant le cou, aller à l'hosto, il devrait expliquer son cas, il ne restait pas qu'à le faire dormir dans une chambre du château. Le voir ne ferai que réveiller son côté un peu sombre. A moins que... Nan, mauvaise idée de tomber amoureux d'un type pareil. Il soupira à nouveau.

-Guillaume, je suis un vampire, tu sais, pour ça que j'ai besoin de sang, sans lui, je peux mourir et devenir fou, comme tu l'as vu un peu plus tôt. Si tu veux te reposer, je te paye l'hôtel, tu est si mal au point et te voir dans mon château risque pas de m'enchanter surtout si tu me cherches.

Guillaume pouvait dire ce qui voulait, il se savait lié, bordel de trou de cul, ça l'emmerdait, il n'avait l'intention de se voir en colère en permanence, il préférait passer son temps à aider ses patients, pas avoir un cas à ses côtés. Il roula des yeux avant de croiser du regard les cheveux bruns du jeune homme, comme ce chat dans son rêve comme c'était étrange, il eut un rire nerveux en voyant cela. Il caressa ses cheveux doucement, avant de laisser tomber son bras le long de son corps, il était trop attaché, il devait mettre une distance, mais il sentait que cette distance le rendrait fou, comme l'autre avant lui. Il était dégoûté par son obsession d'être proche de ses calices en ce moment. Il serra le poing. Il se mordit la lèvre, pas à sang, il n'avait pas l'intention de montrer son sang bleu comme le ciel. Il mit une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille. Il se sentait vraiment très attaché, foutu lien, jamais avant ses rencontres,il l'avait autant maudis.Ces deux personnages avaient changé sa vision du monde, de cette relation. Il se mit à réfléchir, il avait tellement envie de serrer quelqu'un dans ses bras avec tendresse, pas pour l'étrangler, il en avait envie à cause de sa façon d'être.

-j'espère que tu m'en voudra pas après tout cela. Ce n'était pas mon attention d'en faire autant, je dois m'être retenu bien trop longtemps, vraiment navré, repose-toi bien, jeune homme. Tu en as besoin, vraiment.

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« Tu parles trop. »

Tu parles trop pour mon cerveau, actuellement. Tu parles trop pour que je puisse réfléchir clairement. Tu parles trop pour que je puisse discuter avec toi. Tu parles trop. Tu parles beaucoup trop.

Toi, tu aimes le silence, tu aimes les journées calmes, les silences pesants ne te gênent pas, ils n'existent pour toi, aucun silence n'est pesant de ton point de vue. Le silence, c'est bien, le silence, ça te permet de décuver, ça te permet de reprendre tes esprits, ça te permet de calmer le mal de crâne horrible qui vient titiller tes tempes. Connard de mal de crâne.

Il te caresse les cheveux, dans un geste tendre que tu ne comprends et tes grands yeux bleus le détaillent. Ils détaillent ses yeux dorés, ils détaillent sa peau blanche, ils détaillent chaque parcelle de peau, chaque petites imperfections. C'était quoi, ça ? C'était quoi, cette tendresse ? C'était quoi, ce sentiment de dégoût que tu avais, d'un coup ? Pourquoi tu te dégouttais ? Pourquoi tu te dégouttais autant ?

Tu te dégouttes parce que tu ne peux pas apprécier.

Tu te dégouttes parce que, là, à cet instant précis, tu n'arrives pas à apprécier le geste, mais quand sa main se retire, quand ses dents s'attaquent à sa lèvre, tu te dis que tu aurais aimé que ça dure plus longtemps, pour que tu puisses comprendre, pour que tu puisses tenter d'apprécier. Au moins ça.

Tu recommences à prendre des couleurs, tu recommences à retrouver ta répartie, c'est pour ça que tu réitères, ton regard planté dans le sien :

« Oliver. »

Il était qui pour t'appeler jeune homme ? Même tes profs t'appelaient plus comme ça.

« Puis j'peux pas me lever, donc j'suis obligé d'me reposer, hein. »

Si tu te levais, tes jambes allaient te laisser tomber au sol, donc bon.

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Pour des céréales.

La haine grandissante

Guillaume n'en croyait pas ses oreilles, il parlait trop, sérieusement ce mec cherche la bagarre pour des queues de cerise, pas sûr que ça soit bon d'ailleurs, les queues de cerises, après tout rien sauf le sang n'avait de goût et la drogue n'était pas le trip du vampire, qui malgré tout aurait de quoi oublié. Le maso le regardait, il se demandait bien pourquoi il le détaillait ainsi. Il souleva un sourcil. Il comprendrait jamais cet homme décidément, c'était un mystère qui se devait de résoudre ou pas. I n'avait pas trop envie pour le moment. Il se sentait complètement dégoûté. Il entendit l'humain insister sur l'utilisation du prénom. Il lâcha un petit soupir, i devait rester calme et ce malgré les provocations du jeune homme. Il disait l'évidence qu'il devait se reposer.

-Ne te repose en pleine rue mec, tu va juste réussir à attraper un rhume, j'y tiens pas, allez hop, je t’emmène, pas discussion. Oliver, si tu veux, si tu insiste.

Guillaume le soulevait sans aucune difficulté, il était léger pour lui. Il le porta pas comme une princesse, ce n'était guerre séant pour un homme, quand bien même celui-ci était le dernier des crétins masochistes. Il le conduisait doucement à son château, il parlait trop, donc il allait se taire. Il n'aimait pas le laisser ainsi dans le vide, mais avait-i seulement le choix. Un imbécile qui se laisserait choir sur un banc, alors qu'il y avait des criminels. Bien qu'il pourrait apprécié cela, le fou, le malade mental. Il roula des yeux, ne faisant pas pas attention aux passants, i pouvait le regarder comme il voulait, il en avait rien à foutre. Puis il s'arrêta devant une pâtisserie, il eut à cet instant une idée, il se mit à sourire, il était dit que le sucré aidait dans les cas de fatigue du à la perte de sang, il voulait vérifier cela de lui-même, il déposait le jeune homme le banc.

-Attends-moi,je reviens avec du sucre, parait que c'est bon pour ce que tu as. Je reviens très vite, ne bouge pas.

Guillaume se sentait vraiment proche de cet inconnu, il s'était disputer pour un paquet de céréales, résultat, il avait bu du sang, bien mieux que ce jus de tomate totalement infect. Il s'en souviendrait longtemps. Il poussa la porte de la boulangerie, il prit diverses pâtisserie, après tout, il ne savait pas ce qu'il aimait, il devait marqué un coup, se lier à un crétin était son dernier désir, mais il n'avait plus le choix. Il revint à lui avec une caisse remplie de sucreries en tout genre. Il sourit en se mettant à sa hauteur, son silence respectueux de son désir de silence, il aimait pas vraiment parlé, mais il n'aimait pas les moments de vide, il parlait pour les combler. Il passait une main dans ses cheveux, il n'arrivait même plus à retenir cette pulsion de rapprochement. Il luttait pour son bien, mais aussi parce qu'il savait qu'il aurait sûrement du mal à supporter un caractère pareil.

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C'est de ta faute si je suis dans cet état, je te rappelle. Mais tu restes silencieux, n'ayant pas le courage d'en discuter vraiment. Après tout, qu'est-ce que ça pouvait lui faire, hein, que tu te reposes dans la rue ? Tu avais déjà dormi dehors, après tout. Comme une merde, dehors, dans la rue, sous un pont pendant qu'il pleuvait. Tu l'avais déjà fais, alors une fois de plus ou de moins, ça n'allait pas changer grand chose de ton point de vue. Bon, okay, il faisait légèrement froid, mais quand même, tout de même, tu pouvais résister une heure dans le froid avant de rentrer chez toi, tu prendrais ensuite un long, très long bain bien, bien brûlant, c'est tout.

Il te soulève comme si tu n'étais qu'une feuille de papier et ta langue claque contre ton palais. Sérieusement ? Il ne pouvait pas te laisser tranquille, merde ? T'allais pas crever de toutes façons. Il te porte pour te reposer... trois bancs plus loin. Sérieusement ?! Sérieusement ?! MAIS IL SE FOUT DE LA GUEULE DE QUI PUTAIN ?!

Calme, reste calme, Oliver. Calme toi, voilà, respire.

Une fois assis, tu lâches un long, très long soupir. T'aurais pas du sortir de chez toi. Tu savais pertinemment que tu n'aurais pas du sortir de chez toi. Il faut jamais que tu sortes de chez toi, au final, il t'arrive que des couilles quand tu sors. Et celle là, c'était le pompom : tu te faisais bouffer par un vampire. Magnifique. Magnifique Oliver, tu devrais nous en faire des comme ça un peu plus souvent, de façon à c'qu'on rigole plus, tu vois ! Quel con, quel con Oliver.

Tu étais dans un état de nerf proche de la haine, en fait. Tu allais craquer, tu allais hurler, tu allais faire quelque chose, forcément. Mais tu ne pouvais pas rester calme sans qu'il ne se passe rien, tu ne pouvais pas rester calme si longtemps sans exploser, c'était trop, beaucoup trop pour toi.

Le voilà qui revient, avec ses pâtisseries. Il pose la caisse pleine - sérieusement, une caisse entière ? Il te croyait goinfre ou quoi ? - sur le banc et passe de nouveau un main dans tes cheveux. Cette fois-ci, tu ne retiens pas le geste de recul. Cette fois-ci, tu éloignes ta tête dans un geste instinctif de défense.

« T'auras pas ma mort sur la conscience, donc tu peux partir. »

Tu es méchant, tu as peur, tu veux rentrer chez toi, tu veux qu'il te laisse tranquille. Mais tu ne comprends pas pourquoi il reste là, pourquoi il s'occupe de toi.

« C'était qu'une seule fois, compte pas sur moi pour recommencer. »

Et tu te lèves avec difficultés, tes jambes encore un peu tremblantes, mais tu avais vécu pire, et tu vivrais sûrement pire.

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Pour des céréales.

La haine grandissante

Guillaume le voyait, il exhalait la colère, pourquoi lui en voulait autant, il sentit son cœur se serrer, avec force. Il ne l'aimait pas, il le savait, pourquoi ça lui faisait mal. Il ne comprenait plus rien. Il s'éloignait de sa main, il retenait ses larmes, pourquoi voulait-il pleurer. Il se sentait si mal. Il pestait, lui disait de partir, il baissa la tête, il croyait lui faire plaisir. Il voulait plus du psychologue. Il voulait qu'il soit loin. Il aurait droit plus qu'à aucun de sang. Il avait le cœur lourd. Il avait du mal à marcher. Il devait l'aider, mais il voulait pas de lui. C'était une véritable torture pour l'homme aux yeux dorés. Il en pouvait plus. Il déposa un bref baiser sur sa joue.

-Désolé de t'avoir forcé dans ce cas, je ne sortirai plus pour éviter de me mettre en danger et éviter de boire le sang du premier imbécile qui me tombe dessus, je suis le pire des imbéciles. Le pire c'est qu'avec ça tu va me manquer crétin. Bref, je cause trop sûrement pour monsieur. Il y aura une prochaine, sûrement.

Guillaume voulait se donner un espoir, il prit la caisse de pâtisserie, il alla vers un groupe de sans abri, il leur sourit doucement et leur disait qu'il offrait tout ce qui était dans la caisse, bande de vieux qui puaient s'en approcha avec un air mauvais sur le visage, puis un prit une pâtisserie et remerciait le vampire. Au moins, il avait pu faire des heureux, même si il aurait voulu combler Oliver, mais pourquoi ? Il le méritait pas, ce masochiste qui avait juste chercher la douleur. Bien loin de la douceur qu'il pouvait donner à qui le voulait. Il passa une main dans ses propres cheveux, c'était lui qu'il voulait touché, fichu lien à la con. Il en pouvait rien. Il était déjà bien trop attaché à cet homme, il en pouvait définitivement plus rien, qui plus est, avec ces deux calices fuyants, il allait bientôt perdre raison encore une fois. Cette soif qui le tenaillerai, avec une force sans limite. Comme un vieille rengaine, prendre son indépendance par rapport à ses parents c'était un truc, mais manquer de mourir de soif en était une autre. Il était un vampire, ce sang, il devait l'avoir, il forcerait avec ce lien que un de ses calice se présente à lui, il n'aimait pas abuser de ce lien. Mais avait-il seulement le choix, incapable de se nourrir à cause de leur personnalité dissidiantes Il lâcha un soupir et s'installa sur le banc. Etais-ce si compliqué d'aimer à présent ? Il en savait rien, il devait se pencher sur la sociologie de cette époque. Il serait plus à même d'aider ses patients et il gagnerait plus d'argent par ses moyens, non pas vivant que de ses acquis. Comme ses ancêtres, il voulait être utile à cette société. Ne pas se sentir inutile, passer son temps à guider ses patients. Il lâcha un soupir à nouveau. Il laissa les larmes lui échapper, crétin.

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Tu le repousses, violemment, sauvagement. Il a dépassé les limites, il a dépassé ces barrières que tu mets à tout le monde. Il n'a pas le droit d'approcher, il n'a pas le droit de s'incruster dans ton espace vital, dans ta vie. C'est de sa faute ! Sa faute si t'es dans cet état, qu'est-ce que tu vas lui manquer ? Il ne te connaît pas ! Il ne sait pas qui tu es, il ne sait pas comment tu es, comment tu réagis ! Il ne sait pas qui tu es ! Qui es-tu, hein ?! Tu as envie de l'insulter, et maintenant, il s'en va !

Reviens ! Reviens ! Reviens que je puisse te cracher dessus, que je puisse t'emmerder jusqu'à ce que tu crèves ! Reviens pour que je puisse te détruire ! Je veux te détruire, je vais te détruire !

Tu vas le détruire. Doucement, lentement, tu t'en fais la promesse. Tu vas le détruire, mentalement parlant, physiquement parlant. Qui est-il pour arriver dans ta vie, comme ça ? Qui est-il pour s'immiscer dans ton semblant d'existence ?! Il n'est rien ! Rien ! Il n'est rien d'autre qu'un mec bizarre, qui boit le sang des autres, il n'est rien, rien ! Il ne sera jamais quelqu'un...

Mais si, il est quelqu'un, ce n'est pas toi.

Et toute ta haine s'envole. Tu rejettes ta tête en arrière, regardes le ciel qui se couvre de nuages gris. Il va neiger. Tu soupires, un nuage de vapeur s'échappe de tes lèvres entrouvertes.

Tu ne sais pas si tu dois le haïr ou non. Déteste le, déteste le, déteste le !

« Déteste le, déteste le... » murmures-tu en regardant le ciel.

Déteste le, détruis le. Fais en sorte que sa destruction soit ta nouvelle motivation pour survivre un peu plus longtemps dans ce monde. Fais en sorte que tu puisses le détruire, l'emmener dans ta déchéance. Fais en sorte de pouvoir le regarder couler, sans que personne ne puisse le récupérer. Déteste le, détruis le.

Détruis le.

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Pour des céréales.

La haine grandissante

Guillaume sentait la haine, ce sentiment qui lui était destiné, il lui lacéra le cœur, il détestait cela du plus profond de son être. IL avait à lui deux solution, la fuite ou lui remettre les idées en place. Car il pouvait sentir ses sentiment aussi clairement que si monsieur les hurlait. Cela faisait d'ailleurs assez mal, son calice le détestait, après un fuyant, il se coltinait un calice qui ne l'aimait pas, il les accumulait. Il Grogna et se mit à hauteur du jeune, il n'était pas difficile de le rattraper dans son état actuel, tant mieux ou tant pis, tout dépend dans quel camp on se place. Il pouvait le détester encore plus après ça, mais il allait mettre les choses au clair, car il est peut-être très gentil, c'est sans compter sur le côté descendant d'ancestraux qui reprenait le relais. Il prit le jeune homme par le col. Si monsieur aimait le provoquer, il allait comprendre sa douleur très vite. Il le souleva du sol, il le fusilla du regard. Marre qu'on le prenne pour une carpette.

-Alors monsieur décide de m'en faire voir de toutes les couleurs pour me voir sombrer dans la dépression, pas de bol mon gars, tu oublies notre lien dans l'addition, hé oui, monsieur le masochiste, car nous sommes liés, nos sentiments sont un peu près partagé, ça te fout sur le cul n'est-ce pas. Alors au lieu de chercher à me faire mourir, tu devrais plutôt trouver ce qui ne va pas dans ton esprit, je peux t'y aider, faut bien que mon diplôme de psychologue serve à quelque chose, ton cas n'est pas désespérée, penses-y Gamin, oui, gamin, j'ai presque deux mille ans, j'ai autre chose à foutre que déprimer parce qu'un gamin n'est pas content car aider monsieur vampire fait mal. Je parles trop ? J'en ai rien à foutre de ce que pense, pigé, gamin ? Maintenant, vois le positif de cette relation, tu y gagnera au change. La douleur et des sentiment à moins que monsieur en soit dépourvu ?

Guillaume était fâché, terriblement fâché, il parlait beaucoup, il était vrai, il aurait pu être violent par les coups, mais le frapper n'était pas une option, du moins pour le moment. Ce genre d'idée viendrait sûrement à la suite. Il n'était pas méchant, il en juste marre qu'on le prenne pour un bouche-trou, il était à la limite de vouloir s'envoler dans l'espace et aller très loin de tous ses soucis. Peut-être se faire tuer par l'autre rouquin aurait mis fin à ses souffrances. Ses patients deviendront quoi sans lui ? Bien pire, ses patients, son boulot le faisait pas vivre, mais l'empêchait de sombrer dans l’obscurité mise en place par ces calices. IL déposa l'humain sur le sol et lui donna une baffe bien sentie sur la joue. Il tourna les talons, passablement en colère, mais au moins la soif ne lui ferait plus mal avant un moment, peut-être le temps que cet imbécile comprenne qu'il pouvait en rien lutter contre ce lien.

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Il t'attrape, te parle. Il te menace, te dit les solutions. Tu ris. Oui, un rire t'échappe. Tu es fou, t'es totalement cinglé. Il pourrait te briser, il pourrait te tuer, mais c'est ça qui est excitant. Il pourrait te détruire autant que toi tu veux le détruire, mais tu t'en fous, c'est marrant, ça te fait te sentir vivant. Pas longtemps, mais quand même un peu. Tu n'es rien. Il n'est rien. Il n'est personne. Détruis le, ou éloigne le. Il n'y a pas d'autres solutions. Il n'y en a aucune autre.

« Y'a aucun lien, aucune relation. Y'a que dalle. »

Tu n'es personne. Tu n'es rien pour moi. Ne m'approche pas. J'ai dis une fois, une seule fois. Je voulais bien t'aider qu'une fois. Fiche moi la paix, fous le camp. T'es personne.

Mais ta voix ne veut pas sortir, tu es trop fatigué pour ça, ta tête te tourne et tes tempes font résonner chaque battement de coeur. Tu veux juste qu'il te laisse tranquille, et s'il le faisait, tu le laisserais tranquille aussi. Merde ! Tu ne demandais rien d'autre que la paix, toi. Et un peu de drogue et d'alcool. Et de déchéance. Merde. Tout ce que tu pouvais trouver tranquillement à trois pâtés de maisons de chez toi, donc. Qu'il te fiche la paix, et que tu puisses rentrer tranquillou, merde.

Il te lâche enfin et tu te rassois sur le banc en soupirant. Qui est-il pour te faire chier comme ça ? Il ne te connaît pas, y'a pas de sentiments à avoir. Il ne sait pas qui tu es, il ne sait pas comment tu es, il ne peut pas être attaché à toi, il ne peut pas y avoir une quelconque relation. Alors qu'il te fiche la paix, merde.

Qu'on te laisse en paix.

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Pour des céréales

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