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sobek . chaque marigot à son crocodile.

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MessageSujet: sobek . chaque marigot à son crocodile. sobek . chaque marigot à son crocodile. EmptyMar 8 Juil 2014 - 2:10





Sobek
« Il allait être ému par ses larmes quand il aperçut son sac en crocodile. »
plus de mille ans ∞ divinité ∞ Sobek de afmtgn.
hétérosexuel ∞ masseur-kinésithérapeute
Que peut-il faire contre sa nature ? Lui, dieu antique, force primaire. Animale. Rien que son physique avertit ceux l’approchant. Bestial, âpre. Deux mètres et onze centimètres de muscles et poils. Des cheveux coupés au couteau et un regard perçant, mordant. Son visage basané est sans âge, la joie lui donne vingt-cinq ans et la tristesse, quarante. Sobek est intemporel, inhumain et se demande si un jour, il périra. En attendant sa fin il mange, boit, dort, copule. Comme il a toujours fait, crocodile que rien n’inquiète.

Veuillez à ne pas troubler l’eau dans laquelle il baigne, Sobek est quelqu’un d’irritable, prompt à s’emporter au moindre remous. Un nerveux, que certains qualifient même d’instable. Mais ce dieu est plus sensible que vilain. Il éprouve la peur, la haine, la pitié, la honte en une même minute. Plus humain qu’on ne pourrait le penser… Sobek a toujours eu ce côté changeant. Aujourd’hui encore, le dieu crocodile évolue, aucunement enfermé dans des prérogatives spécifiques qu’on lui aurait confiées, il y a de cela des millénaires. A sa naissance, dans les eaux frémissantes, il était cette bête violente, hypersexuelle, aux sentiments (déjà) inconstants. On lui faisait des offrandes mais en échange, on ne pouvait rien attendre de lui : Sobek n’en faisait qu’à sa tête. Et c’est encore le cas, tiens. L’homme divin ne cesse de se mettre dans des situations délicates, agissant en suivant ses sentiments et non pas sa raison. Derrière ses airs de crocodile se cache un cœur, on ne peut nier cela. Un cœur qu’il possède depuis des siècles, qu’il parfois apprécie et d’autrefois, déteste. Dieu énigmatique, Sobek est l’incarnation des pulsions bestiales et un protecteur qui fut adoré par beaucoup. Certains pharaons étaient considérés comme étant son incarnation terrestre et il fut même fusionné avec le majestueux Horus, dieu solaire. C’est au contact de ce dernier que le crocodile évolua, passant de la bête crainte et révérée au dieu protecteur, compréhensif.

On pardonne facilement à Sobek ses sautes d’humeur pourtant trop fréquentes, car ses desseins sont sans cruauté. Oh, il lui arrive de se venger, mais jamais d’attaquer quelqu’un d’innocent ! Ne venez pas troubler le reptile qui sur la berge du Nil se repose et rien ne vous arrivera… ne faites pas non plus les idiots en venant vous agiter sous son nez, enduits de jus de viande ! Sobek est moqueur, mesquin même. Ses mots peuvent faire bien plus mal que ses coups… le dieu n’aime pas les personnes plus hautaines que lui, ceux sans force ni vaillance et ceux qui portent sur eux la peau d’un crocodile mort. Les sacs et chaussures en cuir de reptile, Sobek voit cela comme une attaque à sa personne ! Mais si vraiment il vous blesse sans raison, sachez que le dieu viendra s’excuser, pour mieux se disputer avec vous ensuite.

Pardonnez-lui alors sans fin, car c’est quelqu’un qu’il vaut mieux avoir de son côté. Divinité violente, certes, mais aussi protectrice, il est capable de repousser les forces maléfiques et porte chance à ceux qui le suivent. C’est d’ailleurs un excellent gardien, que ce soit de trésors, secrets ou personnes. Et quand il décide que vous êtes de sa responsabilité, apprêtez-vous à l’avoir toujours derrière vous ! Dommage que son culte ait été réduit à néant… voilà un dieu qu’il est bon de servir ! D’ailleurs, se faire servir, Sobek aime cela. Il aime être le centre d’attention, il aime se faire choyer. L’adulte n’hésite pas à surjouer ses maux pour se faire consoler et ne cache jamais sa mélancolie, dans le seul but d’attirer la compassion sur sa personne. Pauvre crocodile, perdu dans ce monde nouveau ! Pauvre dieu, oublié des humains –mais pas des chasseurs, hélas. Voyant, intriguant et même envoûtant bien que loin d’être le plus beau de tous, il est facile de comprendre qu’il y a quelque chose de sacré en Sobek… ce qui ne l’arrange pas. Il n’y a qu’à regarder sa glorieuse crinière, resplendissante ! S’il sait se battre, le dieu crocodile préfère largement faire la sieste au soleil, ou boire une bière en regardant les demoiselles passer sous ses fenêtres. Ah, qu’est-ce qu’il aime la compagnie des femmes ; bien meilleure que celles des chasseurs !

  Biographie

Quand on lui demande d’où il vient, Sobek dit venir du ventre de Neith. Une divinité souventefois présentée sous des traits féminins, mais aussi capable de prendre la forme d’un homme. Une divinité s’étant elle-même créée à l’aube du monde, capable de procréer seule et de ce fait, d’à tout jamais rester vierge. Indépendante de tout homme, jamais mariée. Mère de Ra, Isis, Horus et Osiris. Protectrice des Hommes et des Dieux, divinité du tissage et de la guerre. Son nom veut dire eau et c’est d’ailleurs bien de là que s’est extirpé Sobek.

Avant, ce n’était qu’une petite oasis, entourée de lézards et buissons épineux. Il faisait chaud, le dieu crocodile se mit à suer à peine s’était-il extirpé du ventre aqueux de sa mère. De sa sudation, qui coula de tout son corps vers le sol, devint un lac qui coula vers la mer, formant un fleuve à la couleur des écailles de Sobek. Un bleu-vert changeant, où le soleil faisait frémir des reflets dorés, éclatants. La vie se développa tout autour et dedans. Main dans la main, la mère et le fils donnèrent vie à ce qui n’était qu’avant qu’un désert de sable et de rocs. Et Neith fit de son fils le roi de ce lieu. Le dieu tout puissant. Il y vivait heureux, les poissons pullulaient et il s’y créa une cour reptilienne, faite des plus grands crocodiles de la terre. Puis vinrent des Hommes, qui s’installèrent sur les rives vertes de ce grand fleuve. Eux aussi avaient vus les beaux poissons qui le peuplaient et voulaient en profiter. Ils virent aussi Sobek, qui dans sa malice engloutit plusieurs de leurs enfants venus barboter dans ses eaux. C’était son royaume et ces grands singes sans poils n’étaient que des intrus. Mais petit à petit, ils gagnèrent le cœur du dieu ravageur, en faisant coulant dans le fleuve le sang de belles génisses et celui de moutons dodus.

Sobek fut de plus en plus intrigué, attiré par ces animaux qui semblaient être savants et qui le traitaient si bien… il sortit des eaux et pour aller à leur encontre, se défit de sa peau écailleuse pour en prendre une, douce et hâlée comme la leur. Sa crinière à la couleur des eaux de son fleuve trahissaient qui il était ; sa grande taille et ses dents pointues prouvaient qu’il était le dieu crocodile, gardien de ce royaume. Il fut reçu dignement par le peuple s’étant installé là. On lava ses pieds qu’il avait Sali en marchant sur les rives, on habilla son corps nu de doux tissus, bien plus seyants et agréables que les écailles dont il avait l’habitude. Il eut le droit à des mets gras et des femmes jeunes. Il profita de ces richesses sans aucune honte et, pour remercier ses serviteurs, leur offrit sa protection. Ce lieu était convoité par des peuplades voisines, qui désiraient s’emparer des richesses végétales de ce long oasis miraculeusement apparu au milieu de ce désert. Sobek apprit à ses protégés, qui n’étaient alors que des éleveurs, l’art de la guerre. Tout crocodile le possède, car tout crocodile a en lui la rage de vaincre.

Un jour, on dit qu’au nord d’autres Hommes s’étaient installés mais que ces derniers étaient pacifiques. Ils avaient la science des champs et non pas celle des armes. Ils savaient faire pousser et stocker le grain, ce qui intéressait fortement les suiveurs de Sobek. Mais ce dernier ne supportait pas l’idée que d’autres peuples pouvaient ainsi s’installer sur les rives du fleuve qu’il avait créé de sa propre sueur, alors que son frère Ra, dieu solaire, l’accablait de son chaud rayonnement. Ce n’est pas pour rien que certains écrits racontent que si le soleil ne fait que passer chaque jour dans le ciel, c’est parce qu’un crocodile le poursuit… voilà un épisode de désamour fraternel qui reste encore au travers de la gorge de Sobek.

Le dieu reptile monta une armée et se dirigea vers le nord, là où se trouvait le peuple agraire qu’il désirait alors exterminer. Sa soif de sang et de violence était alors immense et le savoir que possédaient ces derniers ne l’intéressait guère. Il n’aimait que la viande, il ne connaissait pas encore le vin et la bière, que seuls les cultivateurs peuvent créer. La source de leur savoir ne tarda pas à se mettre en travers du chemin de Sobek : il s’agissait de Renenutet, la déesse cobra de la fortune, protectrice des champs, des mères et de leurs enfants, au regard qui fait fuir tout ennemi. Elle apporta du vin à Sobek qui le but, devint ivre et fut incapable de mener son armée plus loin. Les deux dieux passèrent leur nuit ensemble et conclurent, par leur mariage, un pacte unissant les deux tribus humaines.

Sobek trouvait tout ce dont il avait besoin en Renenutet, mais il eut quelques aventures lors de ses escapades guerrières qui offensèrent son épouse, divinité maternelle cherchant à avoir près d’elle son foyer. Il eut des aventures avec beaucoup d’humaines mais aussi quelques déesses, comme Hathor, Heqet et Taweret. Il devint très proche d’Isis, qu’il aida à accoucher d’Horus – et Renenutet le suspecte même d’être le père de ce dernier. Il faut dire que Sobek a toujours été très proche du dieu faucon. Par exemple, il alla secourir ses fils Imsety, Hapy, Duamute et Qebehsenuef. De plus, Horus capable de se transformer en crocodile… et Sobek insista, quand on commença à construire un temple pour lui et son épouse, qu’on y rajoute un autel pour Horus. Renenutet crut perdre définitivement la tête quand une ville voisine fit ériger une statue de Hathor et son fils, Khonsu, avec auprès d’eux Sobek. Hathor répondit aux questions de la déesse cobra, avec un affreux, rictus, que c’était pour remercier Sobek. Le remercier de quoi, voilà la véritable question !

Renenutet, se sentant trahie que tout le monde ait des enfants avec son mari sauf elle, se mit à lancer pour rumeur que Neith n’aurait pas conçue seule Sobek, mais qu’il serait aussi le fils de Set – une divinité, en ces temps, déjà crainte et même haïe. Les dieux et leurs serviteurs, aveuglés par les mensonges de Renenutet, se mirent à de plus trouver des traits communs entre Set et Sobek. On se rappela d’à quel point il pouvait être sauvage, destructeur ! On oublia ses bons côtés et tous ses actes furent vus comme mauvais. Petit à petit, on cessa de croire en Sobek… on cessa de l’aimer. Il perdit beaucoup de ses pouvoirs et, par répercussion, il en fut de même pour Renenutet. Leur fin arrivait. Ainsi que celles d’autres dieux.

Le dieu crocodile fut complètement absents des préparatifs pour ce qu’il voyait être comme sa mort. Il régressa, reprenant sa forme de crocodile, s’enfermant dans son mutisme animal et fuyant les reproches de sa femme, qu’il aimait pourtant tant. Renenutet avait toujours été à ses côtés. Elle avait adouci ses mauvais côtés et avait fait de lui un dieu puissant, protecteur des Hommes et nourricier ! Mais il était trop tard. Dans ses derniers instants, devants quelques-uns de ses derniers fidèles, réunis autour des eaux dont il s’était extirpé, ce fut Taweret, une de ses amantes, qui le porta sur les berges de son lieu de naissance. Sa bouche animale ne pouvait pas réclamer les doux bras de Renenutet, ses baisés mouillés, ses mots rassurants. Mais pour lui elle avait créé des vampires, sensé à jamais protéger les eaux où on l’enfouissait. Son temple primordial, le ventre de sa mère, Neith. Elle l’aimait toujours, cette force instinctive aux longues dents et au dos écailleux, mais ne voulait plus s’occuper de lui. Abandonné par les Hommes, par sa femme et par les autres dieux… il ne restait plus que celle qui avait été son amante et qu’il avait appris à voir comme une sœur pour l’aider, Taweret. Quant aux vampires, déjà, Sobek ne les aimait pas. Mais il ne pouvait rien faire à ce moment-là ; faible et désolé, il devint statue au moment où son corps toucha les eaux de son fleuve.

***

Il n’avait pas la moindre idée du nombre d’années pendant lesquelles il était resté assoupi, au fond des eaux à présent croupies du fleuve qui, jadis, avait été si large et profond. Ce n’était, à présent, plus qu’une oasis qui, lors des périodes les plus chaudes, ne ressemblait qu’à un marais miniature où les moustiques pullulaient autour de la végétation desséchée. Comprenez l’ahurissement de Sobek quand, une nouvelle fois, il s’extirpa des eaux pour faire face à ce paysage aussi accueillant que celui qu’il avait connu, à sa naissance… sauf que là, il avait beau suer, aucun fleuve ne naissait. Il était… épuisé. Faible, hagard. Où était sa puissance ? Ne devait-il pas ressortir des eaux que fort, puissant ? C’est ce qu’on lui avait promis. Qu’on ne le réveillerait que quand l’humanité se serait de nouveau tournée vers lui, pour le chérir et lui offrir leurs forces. Où étaient les vampires sensés garder sa couche ? Il n’y avait, rien. Il n’y avait personne. Est-ce que tout cela avait été une erreur ? N’aurait-il pas été mieux éveillé pendant toutes ses années, bien que faible ? Peut-être aurait-il évité, ainsi, qu’on l’oublie. Car oui, on l’avait bien oublié. Là, dans ce désert. Son royaume était mort, sans sa présence. Le fleuve s’était desséché, sans son créateur. Et sans son épouse, les champs avaient disparus… il ne restait plus que du sable.

Une chance pour lui, trois jours après sa renaissance, des marchands se dirigeant vers Kalel firent une halte dans l’oasis où se trouvait Sobek, resté allongé sur le sol chaud, sur les rives de ce qui restait de son ancien fleuve. Et sa mère, Neith – où était-elle ? Et sa femme, et tous les autres dieux ? Ces nouveaux arrivants donnèrent des habits en tissu rêche à Sobek et de l’eau pour qu’il se désaltère. Le dieu comprenait ce qu’ils disaient, mais des mots, des concepts nouveaux lui firent se dire, rapidement, que le monde avait bien changé… mais bien que cela le rendait méfiant, il n’avait pas d’autre choix que de suivre ces êtres qui en aucun cas ne le traitaient comme ce qu’il était. Un dieu. Il arriva à Kalel où il resta avec un de ceux l’ayant trouvé à l’oasis, faute de pouvoir dire où il devait aller. Ce dernier laissa l’immense crocodile chez ses parents – une mère apothicaire, un père masseur-kinésithérapeute. Oui, c’est bien là que le dieu déchu apprit ce qui devint son gagne-pain, dans ce monde où on ne lui permettait plus de rester oisif !

Les premiers temps, Sobek fit profil bas. Se retrouvant sans royaume, il avait de ce fait compris qu’il n’avait plus, non plus, de serviteurs. Quant aux vampires… peut-être avaient-ils fondus sous le soleil du désert ? Peut-être avaient-ils, tout simplement, laissé tomber. Une pensée qui se révéla être exacte, ce qui fit bien du mal au dieu. Voilà qui était vexant ! Avaient-ils oubliés pour quoi ils avaient été créés ? Voilà que, d’après les on-dit, les légendes urbaines, les rencontres étranges, Sobek apprit que ces derniers se prenaient pour les nouveaux dieux. Ah, ils étaient bien contents que les anciens aient disparus ! Sa revanche, il se jura de la prendre sur ces êtres détestables.

Mais pas maintenant. Sobek, encore aujourd’hui, prend ses marques dans ce monde tout nouveau. Quelques années se sont écoulées depuis son éveil mais tant de choses lui semblent encore si étranges ! Il doit porter des baskets… et des gens ont pour couleur de cheveux celle des grains de maïs. Trop bizarre. Et, il doit faire attention à ne pas faire n’importe quoi… Sobek a eu le malheur de, parfois, prendre trop ses aises et voilà que d’étranges personnes sont venues tenter de s’en prendre à lui. Heureusement, la chance a jusque-là toujours été de son côté et jamais rien de grave ne lui est arrivé. Mais, conscient que rester un peu plus longtemps à Kalel pouvait nuire à son bien-être et attirer trop l’attention du fait des rumeurs circulant sur lui, le dieu crocodile se mit sur les routes de Breath… à la recherche de tranquillité, de vampires et de croyants. Et puis, de son épouse.

   
Pouvoirs & Armes

SECONDE NATURE ∞ que serait Sobek s’il ne pouvait pas se transformer en ce qu’il a toujours été à savoir, un crocodile ? Ce pouvoir, il le maîtrise parfaitement mais ne réfléchit pas toujours avant de l’utiliser… ce qui fait qu’il s’est déjà couvert d’écailles en public, ou a déjà fait grandir ses dents pour menacer une pauvre âme ayant osé lui refuser quelque chose. Le dieu est si à l’aise avec ce don qu’il n’éprouve pas la moindre fatigue à l’utiliser. Etre un crocodile est une seconde nature chez lui ! Sobek peut prendre la forme d’un reptile mesurant au maximum dix mètres, montrant par sa grande taille sa nature de prédateur divin. Ses écailles prennent la couleur de ses cheveux, un bleu tirant à certains endroits sur le vert, aux reflets dorés. Il est à savoir que c’est une bête d’eau douce, qui peut survivre dans les eaux saumâtres mais étouffe rapidement dans les flots salés des mers et océans. D’ailleurs, même sous forme humaine, ces étendues d’eau saline l’incommodent. Le sel lui gratte la peau, la dessèche et la fend. Il peut aussi se transformer partiellement et même, de façon désordonnée : Sobek peut tout à fait transformer sa main en tête de crocodile s’il le désire. Quitte à être monstrueux, autant l’être jusqu’au bout ! Il adore prendre cette forme animale, qui lui semble plus naturelle que sa forme humaine. Si vous voyez un crocodile en pleine ville, il y a de grandes chances que ce soit Sobek !

BONNE ETOILE ∞ Oui, cette créature violente, agressive, primaire, est une divinité protectrice considérée comme porteuse de chance. Et cela n’est pas qu’un mythe. Son épaisse crinière, fournie et légèrement ondulée… ses cheveux à la teinte changeante, qui lui arrivent à mi-cuisses sont un véritable trésor dont Sobek évite de se vanter. Il suffit de tresser avec eux un vœu pour qu’il se réalise mais plus la demande est grande, plus la mèche doit être épaisse… et même, pour certains, c’est carrément la tête de Sobek qu’il faudrait couper. La perspective de finir décapité est loin de réjouir le dieu, qui est sur ce point bienheureux que son mythe soit tombé en désuétude. Surtout qu’à l’époque, on disait qu’un œil du roi crocodile pouvait rendre la vue à un aveugle s’il le mangeait, que son sang offrait une force surhumaine… des choses que Sobek s’est bien tenu de tester, peu enclin à se mutiler pour le bonheur de quidams. Rien que de donner des mèches de sa superbe chevelure est difficile ! Pourtant, parfois, le reptile le fait. Il suffit de tresser quelques cheveux ensemble en pensant à ce que l’on désire, puis de la couper et de l’attacher sur soi. Quand la mèche se défait naturellement, le vœu se réalise… cela peut prendre du temps et il reste une part de hasard dans tout cela : si la boucle prise à Sobek n’est pas suffisante en comparaison de la demande, le vœu ne peut se réaliser qu’à moitié. Mais si elle est trop importante, tout peut échapper au contrôle de l’auteur de la demande ! Imaginez demander qu’une personne tombe amoureuse de vous et cette dernière devient si passionnée qu’elle tue vos parents pour que vous n’aimez qu’elle… chouette. Aussi, il y a plus de chance que le vœu se réalise correctement s’il porte sur quelque chose que maîtrise, par ses pouvoirs, Sobek et si ce dernier est volontaire dans la réalisation de ce dernier. Si vous obligez le dieu crocodile à vous laisser tresser une de ses mèches, le bonheur attendu deviendra un grand malheur ! Mieux ne vaut pas jouer avec la chance de l’infâme reptile toujours décoiffé… et on comprend pourquoi, à présent. Ce don de porter chance influence aussi la vie de Sobek, qui gagne souvent aux jeux de hasard et se sort miraculeusement de situations incroyablement difficiles. Une bonne étoile le gouverne, bien que parfois, elle lui joue des tours.

CERVEAU REPTILIEN ∞ Il est le dieu des instincts primaires et a, de ce fait, une certaine maîtrise sur ces derniers. Ce qu’il peut contrôler se limite aux fonctions que régit le cerveau reptilien (le tronc cérébral, chez l’Homme).  Cela concerne l’homéostasie (le maintien aux normes de différentes constances physiologiques comme la tension artérielle, la respiration, la température), les besoins primaires (comme l’alimentation, le sommeil, la reproduction), les réflexes innés (comme la déglutition,  le sursaut, la marche) et les instincts de conservation (comme la fuite, les peurs primitives, le comportement grégaire). Sobek a du mal à influencer l’homéostasie, s’amuse beaucoup avec les besoins primaires, ne s’est jamais réellement préoccupé des réflexes innés et prend un malin plaisir à modifier les instincts de conservation d’autrui… oui, il est encore loin de maîtriser parfaitement ce pouvoir qui lui échappe bien souvent. Si le dieu crocodile a peur, il y a de fortes chances que toute personne dans un rayon de dix mètres autour de lui ait aussi peur… pareil s’il est affamé ou exténué, ce qui peut amener à des situations bien étranges. Vivre auprès de Sobek, c’est vivre à son rythme ! Ce pouvoir est celui qui a le plus marqué les personnes le vénérant. En un claquement de doigt, le reptile humanoïde peut faire disparaître la peur de la mort chez un guerrier et le rendre intrépide à en être dangereux. Voilà d’où vient sa qualité de dieu guerrier ! Tout comme vient de là la vision qu’il est un dieu se complaisant dans la luxure et la gourmandise… des orgies, Sobek en a connues. Ou plutôt, en a déclenchées. Mais à présent, il tente de faire profil bas, préférant sa tranquillité au faste dans lequel il vivait autrefois. Hélas, résister à ses instincts est difficile et ne pas pouvoir exprimer sa nature librement a tendance à rendre mélancolique le crocodile.


Il s'éveillera

POINT FAIBLE ∞ Un pouvoir que Sobek ne se sait pas encore avoir, mais qui petit à petit se manifeste. Il faut dire qu’avec le choc que le dieu crocodile a subi, en apprenant qu’il n’était plus qu’une divinité déchue et qui plus est, pourchassée, il a dressé, instinctivement, de nouvelles barrières autour de lui. Aucunement rassuré par le monde l’entourant, complet ingénu face à toutes ses nouveautés et bien facile à berner de ce fait, le crocodile a inconsciemment mobilisé toutes ses forces (physiques et psychiques) pour rester alerte et éviter qu’on lui marche trop sur les pieds. Ce pouvoir n’est que le résultat de cela : capable de maîtriser les peurs naturelles, pourquoi ne pourrait-il pas les deviner ? Mais plus encore, Sobek est capable de deviner tout point faible : que vous ayez simplement peur du noir, que vous craignez qu’on s’en prenne à votre jeune sœur ou que vos genoux soient faibles, le dieu aqueux est capable de le deviner. En théorie. Pour le moment, Sobek est juste capable de pressentir quelle peur primitive une personne est incapable d’affronter, sans que cela aille plus loin. Il faudrait le pousser un peu plus pour que vraiment, un déclic arrive et qu’il comprenne l’étendue de ce pouvoir, duquel il ignore jusqu’à la présence, se contenant de penser qu’il a de la chance lorsqu’il trouve le point faible d’une personne. Toutefois, ce pouvoir ne lui permet pas, directement, d’attaquer quelqu’un sur ses faiblesses ; il doit trouver un autre moyen de les atteindre. Que ce soit grâce à ses autres dons, sa force physique ou son intelligence. Ce pouvoir ne se déclenche, pour le moment, que lorsqu’il se sent menacé par une personne et n’agit que sur cette dernière. Il y a de grandes chances que plus tard, Sobek se révèle capable de deviner le point faible de qui il désire, d’un seul regard.


Écran magique

e.b (ethmoid.bone ou endives.braisées, comme vous le voulez) ou parfois afmtgn, rpgiste depuis plus de cinq ans. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ma personne, à part que j’aime le rose, les reptiles et l’art contemporain. :Hikari: ()

Code:
[b]Personnage[/b] de [i]afmtgn (OC)[/i] est Sobek.
 




Dernière édition par Sobek le Jeu 17 Juil 2014 - 20:59, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: sobek . chaque marigot à son crocodile. sobek . chaque marigot à son crocodile. EmptyVen 18 Juil 2014 - 0:27


FÉLICITATIONS ☠
Tout est okay de mon côté. J'ai bien ri sur ton RP test, et ton histoire est touchante.
Amuse-toi bien parmi nous !

Maintenant que tu es officiellement entré dans le monde de Breath, il te faut remplir quelques paperasses administratives mais facultatives. Toutefois, vaut mieux les remplir quand même. Je te propose donc remplir ton profil et le tenir à jour suivant l'évolution de ton personnage et tout le tralala.

Ensuite, je t'invite à venir créer ton topic de rps et ton relationnel. Et aussi venir chercher ton portable et faire une demande pour créer ton blog ! Tu peux aussi t'inscrire sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter o/. Bon rp parmi nous !
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