La journée m'agace. Entre plusieurs histoires et les affaires de famille, ça commence à dégénérer. Récemment, je me suis frité avec une certaine demoiselle de mon rang, une certaine Madoka Shuhei. Une sacré chieuse. Mais passons, c'est terminé n'est-ce pas ? Me calmant, je cherchais un lieu où être en paix. Un endroit où je pourrais réfléchir sans être perturbé par un ou une salop(e) d mon rang. Les vampires m'agacent et à la longue, je me demande si je n'ai pas des envies de meurtre. Entre ma mère qui veut tuer ma soeur, mon père qui fait la sourde oreille et les emmerdeurs, je suis au top.

Devant chercher quelque chose, au final, je termine par opter par aller à des sources chaudes. J'allais en avoir besoin. Soupirant de lassitude, je me hâte à y aller pour mieux être seul. Effectivement, je le suis le propriétaire me le dit. En même temps, qui ose y aller alors qu'il fait froid ? Pour ma part, n'ayant pas peur du froid, je me contente de prendre ma place et me mettre dans presque mon plus simple appareil. Par la suite, vêtu d'une simple serviette qui va dans l'eau autour de la taille, je sort et entre directement dans ces bains chauds. La vapeur baisse la visibilité dans le lieu, mais je m'en fiche. Me m'allonge presque dans l'eau, seul ma tête dépassant. Je redeviens enfin zen.

Respirant l'air chaud des alentours, je me concentre uniquement sur l'eau qui commence à me détendre. J'oublie les tracas et tout ça,  je me vide enfin l'esprit. Me mordillant la lèvre, il ne manque plus qu'un joli massage et tout est bon. Gémissant de plaisir, je me cale contre le rebord et je regarde doucement le ciel qui s'assombris. Un vrai plaisir. Souriant, je ferme alors un instant les yeux, cherchant quoi faire et quoi dire. Et si... Je me taisais tout simplement ? Succombant au plaisir de la détente, je m'endors presque tranquillement. Cela fait du bien de ne rien faire en faite.

Je commence à somnoller doucement, mais sûrement. Si cela continu, je vais réellement fondre dans ces bains chauds. Il me fait une occupation. Cherchant dans ma caboche, je ne trouve rien. Merde... Je change donc de coin pour aller face à la sortie. Ainsi, je verrais quiconque entre dans le bain, enfin je crois. Souriant en coin, je ne me rend pas compte de mon envie de dormir se faisant plus pressante. Je suis fatigué mais je le cache.