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Say hello to your Nightmare | PV Lukas

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MessageSujet: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyLun 5 Mai 2014 - 11:17


You're here, at last...
Feat. Lukas A. Vethala

C’est une douleur atroce qui me brûle la gorge. Encore. Comme si de lourds crocs s’enfonçaient dans ma chair. Mes pupilles se déchirent. Ça me brûle. Ça fait horriblement mal. Et puis soudain, plus rien. Le noir total. Le vide.

Un bruit de casse. Je me réveille dans ce fracas énorme. Mon corps trop agité avait provoqué le mouvement de mon bras qui, par inadvertance, avait violemment heurté la lampe de chevet. Le son des éclats de l’ampoule sur le sol m’avait alors tiré de mon sommeil perturbé. Encore et toujours ce cauchemar. Il devient de plus en plus virulent. Oppressant. Ma tête reste enfoncée dans l’oreiller et ma main palpe ce visage moite de sueur. Ça devient lourd. Pesant. S’en est assez. Il faut que tout ça cesse et la seule solution pour apaiser ces songes est de le trouver. Il était peut-être temps d’arrêter de se voiler la face et de réellement commencer des investigations pour trouver la source de ces malaises enfouis. Ces malaises que j’étais le seul à ressentir, à voir et à comprendre. Mais pas aujourd’hui finalement. J’ai d’autres projets pour terminer mon séjour au cœur de la Cité Marine.

Ce temps est arrivé, ne t’en fais pas. Il est là. Tout près. Il t’a pisté et a enfin retrouvé ta trace. Savoure tes dernières heures de liberté.
Je me lève sur le champ. Impossible de compter se rendormir. De toute façon, j’ai assez dormi. Si je veux profiter de ma dernière journée de congé, glander dans le fond de mes draps n’est pas la solution parfaite. Je n’aurais fait que ruminer ce mauvais rêve et ça m’aurait pourri la fin de mon séjour. Cet ennemi tant attendu ne s’est jamais montré et je doute qu’il se pointe maintenant. Je prends une douche rapide avant d’aller ouvrir les rideaux de cette chambre d’hôtel. Le soleil déstabilise une de mes prunelles, mon œil se plisse alors pour s’adapter. Il fait plutôt beau. De quoi aller profiter encore quelques heures du calme marin avant de repartir pour ces villes plus bruyantes que Terraria ou Froënbourg.

Ça frappe. Tiens… ? Je n’ai pourtant rien demandé ce matin. J’enfile ma chemise et ouvre la porte.

« Excusez-moi de vous déranger mais du courrier est arrivé pour vous. »

Du courrier ? Ça doit être une erreur. Personne ne sait que je suis ici. A moins que ce ne soit mes collègues de boulot qui fouinent pour savoir où je suis et venir m’emmerder même ici. Peut-être cette charmante demoiselle à la chevelure blanche qui n’a pas trouvé mieux que de me harceler pour me faire payer mon affront au gymnase du lycée. Faut vraiment être un acharné pour aller vérifier mes destinations de vacances dans ce cas. Ce que je doute la concernant. Je prends le courrier et je referme limite la porte au nez du messager. Ma curiosité me pique tout de même et j’ouvre la lettre avec impatience, balançant le reste de l’enveloppe à terre.

« Qui est l’abruti qui m’écrit ic… »

Plus aucun son ne sort de ma bouche. Mes doigts se crispent sur le papier. Mes pupilles se dilatent telles celles d’un chat qui a trouvé sa proie… Une lettre. Simple. Sans fioritures. Mais les seules lignes qui sont inscrites provoquent soudainement en moi un malaise incontrôlable. Un sourire nerveux et je chiffonne avec rage la feuille qui tombe sur la moquette. J’enfile ma veste et je quitte la chambre sans demander mon reste. Je ne peux pas rester ici.

[Cela faisait une éternité mais je t’ai enfin retrouvé.
Tu ne peux plus m’échapper.]
Il n’y a pas de signature mais je n’ai pas besoin de ça pour comprendre ce qu’il se passe. Est-ce que c’est un traquenard encore ? Une mauvaise blague ? Je n’en sais rien mais il est peu probable que ce soit un message à prendre à la légère. Qui sait ici ce qui me taraude depuis dix-neuf  ans… ? A part Logan, personne. Et je pense que ce dernier à autre chose à faire de ces journées que de me faire une connerie pareille. Non, je ne fuis pas. Si je me dépêche ainsi c’est pour le trouver avant qu’il ne me trouve. Je ne veux pas être la victime. Jamais. Je quitte le bâtiment mais… que faire maintenant ?

Quel idiot. Où vas-tu poursuivre ta route si tu ne sais pas où chercher ?
Je peste intérieurement. Ce… fouineur, peu importe son identité, m’a dans son champ de vision en ce moment même, j’en suis sûr. Mais où… Je décide d’aller plus en avant, de toute façon, il faut que je bouge. S’il est là, il finira par me le faire comprendre. Je perds légèrement patience. Je ne suis pas dans mon état normal, je le sens et ça me perturbe. C’est indignant et frustrant.

Qu’est-ce qu’il te prend… Tu as peur ? Toi ? Adrian ? Celui qui a toujours crié haut et fort que tu étais « invincible » ?
Jamais. Je n’ai aucune peur. Mais je ne suis pas prêt. Cette rencontre ne devait pas se faire maintenant. Je marche un peu plus puis je m’arrête. Inutile. Je ne le trouverai pas comme ça. Il doit probablement se fondre dans cette masse matinale. Je suis à mon grand désavantage et je me rends compte, comme un débile né de la dernière pluie, qu’en sortant du bâtiment en trombe comme ça, je n’ai fait que satisfaire les projets de mon inconnu. Il voulait à coup sûr que je sorte en lisant cette lettre et moi, j’ai mis le pied en plein dedans.

Quel con.
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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyMar 6 Mai 2014 - 16:48

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Let the game start...    



Cette journée promet d'être intéressante...


Adossé contre un mur, caché par la foule, je regardais le petit peuple qui passait devant mes yeux en cette claire matinée. Il y avait du monde qui se pressait dans les rues illuminées par la faible lueur du soleil en ce début de journée. Et ce n'était pas pour me déplaire. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que je n'attendais pas là par pur hasard, oh non loin de là.
Il se trouve qu'hier en me dirigeant vers le bâtiment où se trouve actuellement ce qui me sert de bureau de consultation pour mes quelques patients -ou devrais-je plutôt dire victimes-, j'ai vu marcher devant moi une silhouette qui m'était bien trop familière. En la regardant plus attentivement j'ai vite compris pourquoi j'avais cet étrange sentiment de connaître cette personne. Le temps avait beau avoir changé son corps fébrile en celui d'un homme d'âge mûr, je ne pouvais pas me tromper et même au milieu de mille personnes je l'aurais reconnu. Le garçon de la famille Spade. Celui qui m'avait échappé il y a de cela près de vingt ans alors que j'avais tué la plus grande partie de sa famille. J'avais finalement réussi à avoir le père dix ans auparavant, mais son rejeton m'avait de nouveau filé entre les doigts. Il ne restait que lui, c'était le dernier et il ne perdait rien pour attendre de subir le même sort que ses proches. Pourquoi m'attaquais-je ainsi à sa famille ? Je n'en avais strictement aucune idée. Elle s'était trouvée sur mon chemin au mauvais moment, c'est tout. Mais maintenant que j'avais commencé, il était hors de question d'abandonner tant que je ne les aurais pas tous exterminés totalement. Il m'était insupportable de voir un travail inachevé. J'aime lorsque tout est clôt et exécuté selon mes règles et désirs. J'ai voulu leur mort, alors, je l'aurais.

Mais maintenant que je l'avais enfin retrouvé, j'avais disons...très envie de m'amuser avec lui. Après tout, il m'a fait attendre vingt ans. C'était peut-être futile dans ma vie quasi éternelle, mais cela faisait beaucoup dans sa vie humaine, et je n'avais pas l'éternité pour me satisfaire de lui avant sa mort. Il m'en a donné du fil à retordre, alors je ne vais pas me gêner pour le lui faire regretter. Je venais déjà de lui envoyer un petit cadeau qui allait sans doute lui plaire, je n'en doutais pas une seconde.  Un petit mot, histoire qu'il se souvienne de moi. Oh le petit ne m'avait pas oublié, ça j'en étais certain, mais je voulais qu'il ressente à nouveau l'angoisse d'autrefois en se disant  que j'étais là, près de lui, quelque part où il ne me voyait pas, mais que je demeurais comme une menace prête à frapper à tout instant. J'étais l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête.


Je suis toujours sur ta trace, jamais tu ne m'échapperas.


Enfin une silhouette sortit en trombe de l'hôtel situé juste à côté du bâtiment où je m'étais installé. Un homme à la longue chevelure noire avançait d'un pas rapide à travers la foule. Un sourire se dessina sur mes lèvres.


«Te voilà enfin mon garçon, hmhmhm~»


Le pauvre petit semblait tout stressé. Même de loin j'arrivais à voir à quel point il était perturbé et je devais avouer que cette vision était tout à fait délicieuse à mes yeux.
Il venait d'entrer sur mon plateau de jeu et il m'offrait déjà un divertissement des plus plaisants. C'est si amusant de le voir chercher vainement autour de lui où je me trouvais, parce que je savais qu'il me cherchait, moi. Le gosse avait peut-être envie de venger son père ? Qui sait...Cela ne rendrait le jeu que plus excitant.


«Alors mon petit, prêt à jouer avec moi ? J'attends ça depuis longtemps tu sais...que le meilleur gagne. »


Et le meilleur c'est moi hmhmhm~


Il était temps pour moi d'avancer mes premiers pions. Mais comme tout grand acteur que je suis, ce n'était pas encore le moment pour moi de monter sur scène. La tension du jeune homme était palpable et il était sur le qui-vive. Il ne lui manquait pas grand-chose pour perdre pied. Il prendrait la première personne qui viendrait l'approcher comme une cible ou un suspect et c'était sur cela que j'avais très envie de jouer. Et pour cela j'avais des cartes dans ma poche. J'allais utiliser mes très chers vagabonds et miséreux. Ces personnes étaient très sensibles psychologiquement et peu intelligentes du fait de leur manque d'éducation. Elles étaient donc faciles à manipuler. On leur donnait trois sous et ils étaient prêts à vous suivre jusqu'au bout du monde. J'avais une préférence pour ces bouseux que pour ces riches qui m'horripilaient. Peut-être parce qu'eux au moins ne me rappelaient pas ma détestable famille ou qu'ils ne se croyaient pas supérieurs à tous. Ils étaient à leur place en bas de l'échelle, en dessous de moi, comme tout le monde.
Enfin, j'avais donc quelques connaissances dans le bas peuple et ceux-ci suivaient mes ordres à la lettre. J'avais donné des habits pour mon premier homme afin que son rang ne se fasse pas remarquer dans la foule. Il était positionné à l'intersection de la rue adjacente, attendant mon signal que je lui donnais. Aussitôt il partit en direction de mon petit Adrian. Il passa derrière de lui et je vis ses lèvres remuer, murmurant les mots que je lui avais donnés avant de continuer son chemin.

"Je suis là"

Je souris malicieusement, observant la scène de ma cachette. Je me demandais comment allait réagir ce cher Adrian dans l'état où il était. Et ce n'était que le début, je ne faisais que préparer mon entrée.


Soit patient...j'arrive



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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptySam 10 Mai 2014 - 19:45


Come on and show me what you got
Feat. Lukas A. Vethala

Dégouté par cette erreur de débutant que je viens de faire, je tente de me calmer pour rattraper la situation. De toute façon, c’est trop tard pour reculer, je suis repéré, c’est une évidence. Je dois maintenant faire avec. Et continuer de m’agiter comme un pauvre désespéré et paniqué de la vie ne fera qu’aggraver ma situation. Que de points faibles mis en avant. C’est ridicule, je ne me reconnais pas. C’est raté pour une première impression envers l’ennemi. Je sais être calme mais certaines situations ne font que faire naître impatience, instabilité et nervosité. Les angoisses enfouies ressurgissent.

Un autre contact. Moins percutant que le premier mais je sens que l’on m’effleure tout de même. Est-ce lui ? J’en sais foutrement rien. Je ne suis décidément pas en mesure de prendre quelconque dessus sur la situation et ça m’enrage de plus en plus. Je n’ai aucun visuel. Aucune piste. Aucun point d’accroche pour espérer reconnaitre mon pseudo agresseur. Incapacité, qui plus est, à vraiment savoir s’il s’agit d’une blague ou pas. Ma patience est difficilement contenue et le pire est à prévoir, je le sens.

« Je suis là. »

Bingo. Mon cœur ne fait qu’un tour. Ni une ni deux, je ne réfléchis pas et ma victime n’a pas le temps de continuer son chemin que je me retourne déjà pour la saisir sans ménagement. Je n’ai plus le temps de me poser des questions pour savoir si je m’en prends à la bonne personne ou non. Peut-être est-ce simplement un passant de bas étage qui se mange avec véhémence toute ma folie meurtrière qui se dévoile maintenant sans aucune retenue. Je veux la peau de cet enfoiré avant qu’il ne puisse étaler sa force alors je ne pense pas, j’agis.

La tête de l’homme entre mes mains a déjà heurté violemment le sol et mes doigts serrent brutalement la peau du cou déjà légèrement abîmé de celui que je pense être mon tortionnaire. Mes pupilles sont dilatées et ce mélange de haine et d’anxiété me donne des airs de tueur. Mais en cet instant, rien ne m’importe. Même ces quelques dizaines de personnes en délire qui n’apprécie guère mon geste. Apeurés, alarmés, ils commencent même à chuchoter entre eux. Très mauvais pour moi. Après tout, je suis le premier qui vient d’attaquer. Rien ne tourne en ma faveur. Mais encore une fois, je m’en contrefous. Ce n’est jamais difficile de berner la populace fragile de la société. Surtout quand on sait que le don d’hypnose peut s’avérer être un atout considérable dans ces situations délicates.

Je ne suis pourtant pas malin dans mon geste. Je me suis laissé emporter par mes pulsions sans réellement bien fouiller l’identité de cette personne agonisant au sol suite à sa chute précipitée contre le bitume. Quand mon regard se pose dans le sien, je sens tout de suite la fraude. Trop terrorisé pour un soi-disant vampire. Egalement bien trop maigre, mal foutu. Il quémande presque ma pitié pour pas que je l’achève. Celui qui pensera que ce paumé est un vampire est un crétin. Un sourire entaille mes lèvres. Un rictus habile mais mauvais. Ce petit enfoiré joue avec moi. L’ennemi me teste et attend, tapis dans l’ombre, quelque part autour de ces bâtiments qui dressent son terrain de jeu pendant que je m’énerve sur la mauvaise cible. Soit. Tu veux jouer, hein ? Et bien jouons.

Je force ma poigne sur ce mec qui n’est qu’un pion sur tout cet échiquier géant. Il sait probablement tout donc je le ferai parler. Il parlera. Il n’a pas le choix s’il tient à la vie. Quelques personnes autour sont déjà parties par peur. D’autres hésitent à intervenir. Et d’autres encore regardent de loin sans aucune intention d’apporter de l’aide à ma proie.

« Je te conseille de me dire ce que je veux savoir car je peux te garantir que je serai bien moins clément que celui qui te paie pour ce que tu fais. »

Il refuse. Apparemment, il risque la mort s’il le fait. Il la risque avec moi également de toute manière. J’insiste. Il ne veut toujours pas parler. Alors ma pupille se rétracte, me brûlant légèrement et ce don si pratique fait ses preuves rapidement. Une hypnose trop facile à gérer car cet homme est faible d’esprit. Ma voix le perd déjà dans ses délires, lui tirant sans difficulté les vers du nez.

« Nous… Nous sommes plusieurs comme ça à vous attendre… ! »
« Où est-il… »
« Caché… plus loin… ! »

Un râle de mécontentement m’échappe. Forcément qu’il est caché, je ne suis pas con et je l’ai deviné. Je ne lâche en rien le pigeon. Au contraire. Même s’il est franc, sa réponse ne me convient pas et l’envie de tordre le cou de ce vampire de merde me taraude de plus en plus. La violence émerge. Je renforce mon étreinte qui devient dangereuse et mortelle. Son dernier souffle passe entre mes doigts. Mort par suffocation. J’en souris amèrement, la tête encore baissée sur son cadavre chaud, quelques mèches assombrissant mon regard agressif. Je me relève avec une satisfaction provocatrice et je tourne mon regard vers les arrières de la scène. Je le cherche tout en lui faisant comprendre que son pion est définitivement muet. Non. Je n’intimide pas mon ennemi. Il s’en fout royalement, j’en suis persuadé. Mais cette virulence et ce regard qui perce au loin sont bien adressés à lui. C’est un défi que je lui lance. Qu’il vienne me voir maintenant. Les jeux sont bels et bien ouverts.

Et cette foule qui t’a vu faire ?
Comme je l’ai dit. Les berner ne sera pas difficile. Je n’ai aucune crainte la dessus.
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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptySam 17 Mai 2014 - 21:56

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Now it's my turn...    




Que vas-tu faire maintenant mon petit ?...


J'observais de ma cachette ma très chère proie qui semblait perdre tout sang-froid. C'était si amusant...je sentais son stress jusqu'ici. Maintenant que je venais d'envoyer mon leurre, j'attendais de voir comment il allait réagir face à celui-ci, face à cette phrase dont je savais pertinemment qu'il n'allait pouvoir l'ignorer. Et la réponse fut assez rapide.  
Adrian attrapa la personne qui était passée derrière lui et la plaqua au sol si violemment que le pauvre homme ainsi que la plupart des autres membres de la foule autour ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Ses doigts se resserraient autour du cou de mon pion, mais ce garçon était plus perspicace qu’il n’en avait l’air au premier abord. Il semblait comprendre, maintenant qu’il croyait tenir entre ses mains l’assassin de sa famille, qu’en réalité ce n’était pas moi. Seul un imbécile aurait pu confondre un va-nu-pied avec un vampire de mon rang, et savoir que mon très cher adversaire n’en était pas un me satisfaisait davantage. C’était bien plus amusant d’essayer de le berner s’il faisait preuve d’un peu d’intelligence et donc de résistance.
Cependant il ne desserrait pas son emprise et au contraire la renforçait en commençant à s’adresser, non sans antipathie à son prisonnier. Je lisais sur leurs lèvres. Il essayait de lui faire cracher le morceau quant à savoir où je me trouvais, mais bien entendu mon vagabond refusa de divulguer quoi que ce soit. Il avait tout autant peur de moi que de mourir maintenant , étranglé par un inconnu.


«Hmhm…Tu n’obtiendras rien de lui...il sait qu’il aura plus à souffrir avec moi s’il me déçoit. »


Alors il se passa quelque chose que je ne pu voir, étant trop loin, mais j’étais certains qu’il s’était passé quelque chose d’inhabituel, car mon petit pion se mit à parler. Je connaissais trop bien le fonctionnement de son esprit faible et fragile pour savoir cependant que même dans cette situation où il risquait de mourir, il n’aurait pas parlé. Qu’avait donc bien pu faire Adrian pour le forcer ainsi ? Cela m’intriguait. Il avait quelque chose de particulier. Ce petit devenait de plus en plus intéressant.
Mais apparemment il ne lui avait pas dit suffisamment pour qu’il puisse me localiser car le jeune homme laissa échapper le bruit de son mécontentement.


Alors ? Tout ne se passe pas comme tu l’espérais ? Bien sûr que non. Mes pions sont plus coriaces que tu ne le crois...


J’observais toujours la scène. Qu’allait-il faire maintenant qu’il voyait bien qu’il ne récolterait pas plus d’informations de mon homme quoi qu’il fasse ? La réponse vint bien vite de nouveau. Ses doigts se resserrèrent davantage sur le cou du miséreux qui finit par suffoquer et rendre son dernier souffle sous l’emprise sans pitié de son meurtrier.
Je regardais impassible le jeune homme se relever au-dessus du corps sans vie de sa victime tandis que la foule s’excitait sous la panique autour de lui. La droiture impeccable, cela ne semblait pas le gêner le moins du monde qu’il ait ôté la vie à un de ses semblables. La vie des humains lui était elle tout aussi futile à ses yeux qu’aux miens ?


Le petit garçon a bien grandi...


Il venait de m’offrir un spectacle des plus attrayants avec sa petite part de surprise. J’en découvrais un peu plus sur mon adversaire qu’au fond je ne connaissais pas si bien que cela. Après tout, nous étions de parfaits inconnus pour l’un autant que pour l’autre, bien que j’avais l’avantage de l’apparence. Ma cible se révélait être plus combative et sérieuse que je ne l’aurais cru. Il n’avait pas peur de se salir les mains et cela, je devais l’avouer, me plaisait bien chez lui. Décidément, j’avais bien fait de le pourchasser sans relâche. Notre affrontement promettait d’être intéressant. Il n’était pas comme toutes les autres victimes que j’avais eues jusque-là. Il m’avait donné du fil à retordre, et je commençais à comprendre pourquoi. Il me tardait d’en savoir plus sur son compte.

Mais que croyait-il ? Me déstabiliser avec cela ? Faire tomber à l’eau tout mon plan ? Haha…mais mon plan c’était cela. Qu’il réagisse, qu’il perde pied et se laisse aller à la colère. Si celui-ci n’avait pas marché, j’avais en réserve d’autres pions qui semblaient d’ailleurs maintenant bien apeurés à l’idée d’avoir à agir. Ils savaient que s’ils s’approchaient de cet homme ils ne donneraient pas cher de leur peau. Ils n’avaient sans doute pas imaginé qu’ils risquaient d’être tués lorsque je les avais sommé de cette tâche. Mais peu importait qu’ils se dégonflent maintenant. Je n’avais plus besoin d’eux.

Le jeune homme souriait , l’air satisfait. Je voyais son regard qui scrutait la foule. Un regard sombre, provocateur. Un regard qui m’était destiné.
Un sourire s’afficha sur mon visage. Il me défiait. Alors il était prêt à jouer. Je venais d’avancer mes pions et lui avait fait son coup. Maintenant c’était à mon tour.
Et il était grand temps que je fasse mon entrée sur la scène. Grand temps que je m’avance sur le plateau de ce jeu bien plus réel qu’il n’y paraissait.
La foule était en panique. Sans aucun doute certaines personnes affolées s’étaient déjà précipité pour aller avertir les forces de l’ordre de cet assassinat public. Il fallait que j’agisse vite avant que l’on ne m’ôte d’entre mes doigts ma très chère cible. J’avais encore envie de m’amuser avec elle et je n’allais pas la laisser à ces flics. Il n’y avait que moi qui pouvait jouir de mon jouet.
J’avançais d’un pas décidé vers le cercle qui s’était formé autour du jeune homme. Personne n’osait le franchir comme si une barrière invisible s’était créée et que si on la dépassait, on en mourrait.
Je passais entre deux personnes et entrais dans cette aire défendue, dans cet espace vide désormais empli de ma personne. J’entendais quelques voix derrière moi, inquiètes, qui me disait de reculer, d’autres dire que j’étais fou, mais un peu de folie n’était pas à rejeter. Sans doute me regardaient-ils apeurés mais moi je n’étais obnubilé que par mon cher Adrian. Je jetais à peine un regard vers le cadavre à nos pieds et m’avançais avec précaution vers lui, sachant qu’il était sous tension et qu’il s’en prendrait sans doute à nouveau à la première personne qui l’approcherait. Mais cette fois-ci il ne saurait à nouveau si j’étais un leurre. J’allais rentrer dans la peau de mon personnage.


- «Bonjour monsieur »


Je le regardais l’air compréhensif, avec même un petit sourire, prenant soin de lui parler lentement pour ne pas l’exciter davantage. Je mettais un masque, le masque que j’arborais dans cette ville, celui d’un psychologue attentionné, du moins au premier abord. –une gêne reste toujours présente lorsque l’on me regarde-


- «Je suis psychologue…je peux sans doute vous aider. Ce que vous venez de faire est un délit grave…aussi vous avez sans doute des raisons..mais pour l’instant je vous conseillerais de vous calmer...la police risque d’arriver d’une minute à l’autre…»


Alors mon petit Adrian. Que vas-tu decider maintenant que tu t’es mis la foule à dos et que tu risques de te faire embarquer dans quelques minutes ? Que vas-tu faire maintenant que tu es dans une situation où tu sais que je t’observe mais tu ne sais pas où ? Que vas-tu faire maintenant que tu ne sais pas si la personne que tu as sous tes yeux est celle que tu cherches depuis si longtemps ?


Vas-tu me reconnaître sous cette apparence ?




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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyVen 6 Juin 2014 - 22:47


Stop playing with me
Feat. Lukas A. Vethala

La foule commence vraiment à paniquer. Le brouhaha qui s’installe me tape sur le système. Je suis assez énervé par ce qu’il se prépare et les entendre pigner pour pas grand-chose m’agace plus que tout. Pour pas grand-chose ? Tu viens d’assassiner un innocent... Un innocent qui n’a malheureusement pas choisi le bon camp et qui a décidé de jouer avec mes nerfs sur un terrain de jeu qui le dépasse totalement. S’il avait su ne serait-ce qu’un instant dans quoi il s’était fourré, il n’aurait jamais eu l’idée d’accepter ce rôle de pigeon. Il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même depuis l’au-delà maintenant. Ce n’est plus mon problème. Tu t’entends… ? Es-tu réellement un meurtrier ou laisses-tu simplement ta colère t’aveugler ? Tu es si… facilement manipulable pour un manipulateur. C’est triste. Ta gueule.

Mes iris cherchent toujours mon inconnu. Qu’est-ce qu’il fout… Il a peur ? Laissez-moi rire. Ca serait vraiment un vampire de bas étage s’il n’osait pas se pointer après un geste pareil de ma part. Une lopette, comme on dit. Je garde au fond des mes tripes cette angoisse qui s’anime de plus en plus encore. Le temps s’écoule, mon ennemi ne se montre toujours pas. Et je me rends compte que la foule se bouge, s’impatiente, est apeurée et court après l’autorité. Merde. Pas maintenant. Je lâche un râle d’insatisfaction pour finalement perdre du regard les horizons et me concentrer sur ces personnes en délire. Je ne peux pas me laisser prendre comme ça. C’est débile.

Je perds ma vigilance face à ce vampire fantôme pour gérer cet amas de personne. Je n’ai pas le choix que de les hypnotiser tous en même temps si je veux empêcher la panique de s’étaler davantage. Je tourne le dos à la direction que je visais pour percer de mes pupilles l’assemblée agitée. Mon globe oculaire me brûle. Fortement. Je n’ai jamais atteint un palier si important pour berner plusieurs personnes à la fois. Je dois faire vite. Tu risques gros… Ça peut te blesser gravement. Et te désavantager pour la suite. Tant pis.

Mon effort à peine commencé, j’entends des chuchotements au plus près de moi. Bien qu’une muraille d’êtres en folie se soit construite autour de moi, il semble qu’elle se déforme pour laisser passer un homme. Et il vient vers moi. Avec un air plutôt assuré qui plus est. Il passe à côté du cadavre tout frais sans même broncher. Comme si… c’était un spectacle habituel pour lui. Je fronce les sourcils et pivote légèrement pour faire face à l’intrus. Qui est se débile… Un malade ? Un autre pigeon… ? Impossible. Ou alors ils sont tous cinglés. Ils savent ce qui les attend maintenant si je n’ai pas en face de moi mon ennemi dans la minute.

Ce crétin se présente enfin. Un air bien trop hautain à mon goût. On dirait que ce mec va se foutre de ma gueule. Pourquoi tant de vulgarité encore… ? Tu sembles crispé. Bien sûr que je suis crispé. Celui qui a égorgé ma famille se trouve dans cette putain de foule et il me nargue en m’épiant alors que je suis incapable de le trouver ! Et tu veux que je sois le plus zen possible ?! Tu devrais. Tu t’enfonces encore plus dans la bêtise et les filets de ton tortionnaire se referment sur toi, lentement mais sûrement… Fais attention, mon ami.

Mon regard s’intensifie et je pénètre sa pupille de la mienne avec une véhémence sans précédent. Un psy ? Qu’est-ce que j’en ai à faire, sérieusement. Je me tourne totalement vers lui et le toise avec un sourire malsain au coin des lèvres. L’échauffement de ma pupille s’est apaisé mais sa couleur alarmante est toujours là, prête à renforcer ma cruauté du moment.

« Un délit… ? Il n’a pas l’air de bien te choquer ce… délit. Vu comme tu te trimbales avec autant de calme à côté d’un macchabée. Laisse-moi deviner. Tu vas me faire croire que c’est ton quotidien et que tu es habitué où alors tu  me prends pour un crétin né de la dernière pluie ? »

Et sans plus attendre, mon arme est déjà pointée vers lui. Adrian… Tu es au milieu d’une foule qui… Au diable la foule ! Ce mec cherche quelque chose pour oser me prendre pour un con comme ça ! Ce n’est pas un être basique qui s’est détachée de cette assemblée, ce n’est encore moins un psychologue, j’en suis persuadé. Soit c’est un autre pion. Soit c’est… Lui. Mes doigts se crispent sur le manche de mon Trident à cette idée qui effleure mon esprit. Impossible pour moi de savoir si c’est réellement mon ennemi ou non. Je n’ai pas cette capacité à ressentir quoi que ce soit pour le discerner de cette population. Mais ce que je peux remarquer c’est que son standing est déjà bien plus approprié pour ne plus faire partie des ces pigeons testeurs. Et ce visage trop innocent et empli d’une fausse candeur. Mon sourire s’efface et je le menace plus sérieusement.

« Tu as quelques secondes pour me dire ce que tu veux ou bien… me dire ce que je cherche à savoir peut-être. Sinon, je n’hésite pas à commettre un second meurtre. En crevant ta cervelle, par exemple. »

Une pointe de sadisme illumine mon iris rougeâtre et mon sourire revient. Je saurai bien vite s’il est la personne que je cherche ou non. Les flics en route, ce pot de colle ne les laisserait pas m’embarquer, contrairement à cette cohue en émoi.
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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyMer 25 Juin 2014 - 18:15

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You'll never frighten me...    



Je le regardais se tourner vers moi et me toiser de son regard suspicieux.  Il semblait tout aussi surpris que la foule qui nous entourait de me voir ainsi pénétrer cet espace hostile, et de me tenir sans peur devant lui. Pourquoi moi aurais-je peur ? C’était lui ma victime et non le contraire. Mais ça personne autour ne pouvait le savoir, et pas même encore ce cher Adrian.  Mais je le laissais encore dans l’illusion qu’entre nous deux c’était lui le maitre. Il ne fallait pas que je me découvre de mon masque aussi rapidement. Laissons le patauger encore un peu.

Sinon le jeu serait beaucoup moins amusant~

Il écoutait mon discours  mais ne semblait pas vraiment y adhérer et pour cause. Sa tension était encore si forte que je la ressentais encore plus maintenant que je n’étais plus qu’à quelques pas de ma cible. Il avait peur, il ne savait pas qui il avait devant lui. Il me cherchait toujours se demandant où j’étais, si je m’étais approché ? Si j’étais cette personne devant ses yeux ? Mais comment le savoir, c’était ça qui lui faisait défaut. Comment pourrait-il m reconnaître, par quel moyen ? Il n’en avait aucun, à part que je me dénonce ou que je lui montre mes jolies canines. Mais elles étaient bien là où elles étaient, rangées et cachées de la vue de tout être humain. Le doute ne pouvait que planer sur lui.  Et c’était si amusant de le voir si perdu.  Il devait s’en poser des questions dans son esprit vivace.

Ses yeux croisaient les miens et je remarquais quelque chose d’étrange dans son regard. Mon petit protégé avait des yeux vairons dont l’une des pupilles était d’un rouge sang magnifique. Enfant maudit comme beaucoup auraient dit. La populace avait souvent eu l’habitude d’assimiler ce genre de particularités comme le signe distinctif d’un être à part mais surtout d’un monstre. Pourtant j’étais bien placé pour savoir que ce gosse était le rejeton de deux être humains plus que normaux. Bien entendu, les mœurs ont changé au fil des siècles et aujourd’hui cela n’a plus la même connotation et je doute que ce soit encore assimilé à toute forme de superstition, et pourtant.  Je trouvais à cet œil quelque chose de bien particulier.  Je ne savais pas vraiment encore pourquoi, mais il m’intriguait et il me semblait être bien plus que ce que l’on pouvait croire. Cette pupille brillait d’une étrange façon. Était-cela qui avait déstabilisé mon leurre ? Je le découvrirais tôt ou tard.


« Un délit… ? Il n’a pas l’air de bien te choquer ce… délit. Vu comme tu te trimbales avec autant de calme à côté d’un macchabée. Laisse-moi deviner. Tu vas me faire croire que c’est ton quotidien et que tu es habitué où alors tu  me prends pour un crétin né de la dernière pluie ? »

Son petit sourire malsain au coin des lèvres, il me ressemblait presque. À croire que toutes ces années passées à fuir ou pourchasser l’horrible créature qui avait tué sa famille, l’avait transformé en cette même créature immonde.

Ce n’est pourtant pas moi qui t’ai élevé petit, nous nous connaissons à peine.

Oui, il était devenu quelqu’un de froid et cruel à ce que je voyais. Au fond, sans s’en rendre compte, il était devenu petit à petit, à force de haine, mon portrait craché.

Je posais mon regard sur le corps encore chaud étalé à nos côtés. Bien sûr que non, cela ne me faisait ni chaud ni froid de voir un cadavre à mes côtés vu que la plupart du temps c’était moi qui étais la cause de ce vulgaire état dans lequel était ce pauvre homme. Autrefois c’était un déchet, maintenant c’était un déchet inutile alors à quoi bon lui accorder une quelconque importance ?
Tandis que je relevais mes yeux vers ce cher Adrian, quelque chose vint se loger au creux de mon cou. En regardant plus attentivement je découvris les trois pointes de son trident me menacer, tandis que le sourire s’effaçait sur le visage de mon assaillant pour laisser place à un sérieux sans failles. Voilà une mine bien fermée, je préférais nettement celle plus sournoise, ou celle rongée par la peur.

« Tu as quelques secondes pour me dire ce que tu veux ou bien… me dire ce que je cherche à savoir peut-être. Sinon, je n’hésite pas à commettre un second meurtre. En crevant ta cervelle, par exemple. »


À cet instant, son iris rouge brilla de nouveau d’une lueur malsaine et son sourire s’étala une nouvelle fois sur son visage. Il semblait apprécier de tenir ainsi entre ses mains la vie de quelqu’un et comme je le comprenais ! Ô quel délice de se sentir ainsi maitre de l’existence d’une chose. Mais le petit ne m’effrayait pas loin de là.

Je penchais ma tête légèrement, ne me départissant pas de mon sourire, qui devait paraître irréel dans une telle situation. C’était un peu comme si j’étais un enfant qui ne se rendait pas compte de la gravité des évènements. Mais je lui souriais, mes lèvres étirées dans cet air innocent que je savais si bien jouer. Je soufflais un petit rire très léger avant de reprendre la parole de ma voix toujours aussi mielleuse et pleine de bon sens.

- « Allons, c’est malpoli de menacer quelqu’un qui est si gentiment venu proposer son aide. »

Je le scrutais de mes pupilles qui le regardaient intensément, comme si j’attendais qu’il voit plus que cet air faussement gentil que j’arborais toujours. Ma cruauté se camouflait dans ce que j’appellerais de l’amusement.
Mais je ne pus le dévisager ainsi très longtemps car autre chose attira mon regard. Du mouvement derrière la silhouette de ma cible. Des policiers s’avançaient parmi la foule dense dans notre direction. Et bien, ils n’avaient pas mis longtemps. Il était grand temps de ne pas s’attarder davantage. Je relevais ma tête et saisit le bout de son trident faisant semblant d’en juger la solidité, puis je me dégageais de celui-ci comme si ce n’était qu’une contrefaçon en plastique. Je me reculais et derrière moi la foule s’ouvrait comme si elle ne voulait pas qu’un des deux fous que nous étions la touche. Mon regard ne quittait pas celui d’Adrian et dans celui-ci il pouvait y lire comme un air de défi.

- « Hmhm…Allez suis-moi...Adrian…»


Un petit rire sortit de ma gorge et je m’élançais aussitôt dans une course qui nous mènerait loin de toutes ces forces de l’ordre. Il allait me suivre c’était certain, surtout après que j’eus prononcé son nom. Pour ma part je marchais rapidement dans les rues à la recherche d’un coin plus tranquille. Où allais-je l’emmener…dans mon bureau peut-être ? C’était sûr que ce petit avait bien besoin d’une consultation, surtout par le psychologue que je suis.

Ce petit jeu m’amuse fort bien Adrian…j’espère que tu as l’intention de le continuer~




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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyMer 30 Juil 2014 - 12:24


Sure it's you, little bastard.
Feat. Lukas A. Vethala

Bien que mes pupilles amorcent une maitrise totale, mes intestins ne font que démontrer le contraire. Les nœuds qu’ils forment sont significatifs d’une poussée d’adrénaline très peu contrôlée de ma personne. Mais je garde ce sourire jaune sur mes lèvres ainsi que mon arme contre la pomme d’Adam de mon potentiel agresseur pour éviter d’afficher un sérieux trop formel qui pourrait vendre mon impatience. Tout faire pour ne pas te faire griller… Inutile. Ton adversaire est loin d’être dupe. C’est lui… Tu commences à ne plus en douter une seule seconde. J’appuie juste un peu plus pour le faire ciller mais comme je m’en doute, ce fou ne bouge pas. Au contraire. Il rit. Un rire enfantin qui a le don de rajouter une couche de spasmes violents au sein de mes tripes. Il est trop sûr de lui pour être un pion. J’aurais  donc enfin mis la main sur cette… chose que je cherche depuis des années ? Ne te réjouis pas. C’est lui qui a mis la main sur toi.

Cet inconnu suicidaire ne me répond pas. Trop lent à la détente ou cherche-t-il un moyen de parer mes vociférations pour se défendre ? Non. Je remarque une légère déconcentration d’une demi-seconde de la part de mon pseudo psychologue. Il me scrute. Son regard est face au mien, aussi étrange qu’un enfant qui possèderait une anomalie physique. Mes doigts se crispent sur le manche de mon arme alors que mon iris s’habille d’un rouge toujours aussi vif. La situation en soit me réconforte légèrement. Cet usurpateur aura peut-être finalement compris comment j’ai pu maitriser la situation face à son larbin. Encore faut-il qu’il soit bel et bien l’homme qui m’a envoyé cette missive à l’hôtel. Mais j’en doute de moins en moins.

« Allons, c’est malpoli de menacer quelqu’un qui est si gentiment venu proposer son aide. »

Son aide. Plutôt me couper la main moi-même que de croire à des conneries pareilles. Ce type est louche. Bien de trop. Aucune réaction affolée de sa part. Quelqu’un qui semble plutôt bien accueillir la situation et surtout… quelqu’un qui n’efface pas ce sourire sarcastique de son visage faussement juvénile. Encore pire. Il rit niaisement comme un môme qui croit que l’on est dans une cours de récréation. Je tique en effaçant de nouveau mon rictus. Ça commence à bien faire.

« A d’autres. Un mec normal serait déjà entrain de crier au scandale et d’appeler les flics. »

Oups. Je redresse doucement la tête transformant mon regard belliqueux en un regard presque scandalisé quand ma tête se tourne vers ce nouveau bruit très peu accueillant. Merde. Les flics. Sale détail que j’avais déjà oublié tellement j’étais concentré vers cet abruti. La foule s’écarte d’un côté comme pour fuir la peste que nous incarnons, mais elle s’écarte aussi de l’autre pour nous vendre comme des truands venant de faire le plus beau coup du siècle aux forces de l’ordre qui s’agitent comme des poux surexcités à l’idée de ramener deux racailles au poste. Ce qui n’est pas faux, dans un sens. Te voilà dans de beaux draps. Que faire ? Tenter de nouveau une hypnotisation commune ou… ? La fuite ? C’est ce à quoi pense ton adversaire en tout cas.

« Hmhm…Allez suis-moi...Adrian… »

Mes yeux se plissent soudainement et je fais volte face pour avoir comme une approbation de ce que je viens d’entendre. Je n’ai pas rêvé. Ce mec a bien prononcé mon nom et de façon si… naturelle. En plus de se débarrasser de ma menace métallique avec aisance sans même broncher face à une arme de cette ampleur. Plus aucun doute possible. Un énervement et une angoisse qui ne font que s’amplifier. Vu mon état, je serais capable de commettre tous les meurtres du monde possibles pour apaiser ce qui m’envahit au fur et à mesure. Idiot. Tu tombes dans un piège aussi grand que ta débilité. Ouvre les yeux et calme-toi sinon tu vas te faire dévorer.

Il s’en va. Je le suis sans hésiter. Mais à peine l’écart entre nous et la foule agrandi, je m’emporte dans une rage incommensurable. Ça suffit. Ma patience a des limites et mon incompréhension mêlée à ma colère me font lâcher tout le lest qui entrave mes actions. Je choppe violemment mon cher psychologue  par le col et le claque violemment contre un mur d’une rue plus éloignée. Ce n’est plus mon trident qui le menace mais bel et bien ma voix et mon globe oculaire qui amorce une brûlure significative de la mise en marche de mon don.

« C’est fini la plaisanterie maintenant. Dis moi qui tu es où je verse tes intestins sur ce trottoir dans la minute. »

Ma tête tourne, mon œil me fait atrocement souffrir. J’ai tenté d’utiliser ma capacité d’hypnose bien trop souvent et je me suis épuisé sans m’en rendre compte mais je suis aveugle à tout ça. Je continue. Je percerai le secret de ce petit con. Peu importe le reste.
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MessageSujet: Re: Say hello to your Nightmare | PV Lukas Say hello to your Nightmare | PV Lukas EmptyVen 15 Aoû 2014 - 15:11

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That will not work on me...    


Mon petit Adrian ne semblait pas vraiment apprécier cette fameuse « aide » que je venais lui porter, et pourtant, il s’était bel et bien mis dans de beaux draps non ? Tuer un homme de sang-froid en pleine rue publique…cela équivalait à combien d’années en prison ? N’était-ce pas la perpétuité ? Hm…Ce qui n’était certes pas un temps considérablement long pour un simple mortel qui allait très vite rendre son âme dans ces geôles, je devais l’avouer~
Mais pour ce pauvre garçon, cela lui ferait perdre toute son existence, et c’était bien dommage pour lui. Ne voulait-il donc pas me pourchasser, moi, l’assassin de ses proches ? Ce serait donc parfaitement idiot de se retrouver bloqué derrière des barreaux de cellule plutôt que libre de me poursuivre comme bon lui semble.

Enfin, c’était à lui de voir s’il voulait être aussi bête ou non, mais j’osais tout de même espérer que ce gamin que j’avais traqué pendant dix ans valait au moins un peu plus que ces pathétiques créatures qu’étaient tous les autres membres de son espèce, et qu’il choisirait la bonne solution, tout du moins, la bonne pour lui et surtout pour moi.

« A d’autres. Un mec normal serait déjà entrain de crier au scandale et d’appeler les flics. »

Un mec normal ? Oh…aurait-il donc finit par comprendre qui j’étais ? Il n’était peut-être pas si stupide en fin de compte, et je n’attendais que cela.

Allez, montre-moi ce que tu vaux mon petit~

De toute manière il n’allait pas être dupe très longtemps, une personne de ma race se remarque assez facilement quand elle le veut, et bien que j’avais très envie de jouer avec les nerfs de mon petit Adrian, je trouvais cela encore plus amusant de lui laisser vaguement entendre quelques petits indices quant à ma réelle identité.  Cela le faisait réfléchir, le mettait dans l’embarras, le faisait se perdre dans mille et une réflexions et au final, je le voyais perdu dans sa propre conscience. Et plus il se perdait, plus il s’énervait et plus je me régalais~

Alors comme cela, d'après lui j’aurais normalement dû crier parmi toute la foule pour appeler les flics hein ? Mais il ne semblait pas se rendre compte que quelqu’un l’avait fait  ma place et qu’ils étaient déjà là.

Et puis pourquoi te voudrais-je derrière les barreaux, je préfère m’amuser avec toi~

Dans tous les cas, la flicaille ne faisait pas partie de mon plan et elle n’était bonne ni pour lui ni pour moi alors il fallait que l’on quitte cet endroit et que mon petit Adrian me suive. Et pour cela, je lui avais envoyé l’appât idéal.
Il avait retourné si rapidement son regard vers moi en m’entendant prononcer son nom. Je le sentais encore plus perturbé et enclin à une angoisse et une haine terrible. Ses émotions commençaient à le rogner petit à petit et c’était un spectacle des plus trépidants. Jusqu’où allait-il ainsi perdre ses esprits pour se plonger dans une colère irraisonnée qui le perdra plus qu’elle ne le fera vainqueur ? Allait-il savoir se contrôler ou ses sentiments négatifs envers moi étaient bien trop fort pour être étouffés ? Il me tardait déjà de le savoir…

Je m’élançais dans cette course folle dans les rues de plus en plus désertes de la ville. Toute la foule s’était rassemblée autour du lieu d’agitation si bien qu’il ne rodait plus beaucoup d’âme dans les alentours. Il allait être bien plus aisé de se trouver un petit coin tranquille juste pour ma cible et moi.

Ma cible qui semblait d’ailleurs plus impatiente encore que moi car à peine avions-nous parcouru suffisamment de distante pour nous séparer de cette foule bruyante et en pleine excitation que je sentais quelque chose agripper mon col et me projeter violemment contre le premier mur qui se trouvait non loin de ma personne. J’eus tout le loisir alors de regarder le visage défiguré par l’incompréhension d’Adrian, qui me dévisageait avec une haine visiblement très forte. Pour ma part j’arborais toujours mon petit sourire enfantin comme si tout ceci ne m’atteignait pas le moins du monde.
Il avait laissé tomber son arme comme s’il s’était enfin rendu compte qu’elle était inutile sur moi s’il voulait me faire flancher, et semblait penser que ses paroles et son regard seraient plus dissuasifs. Je me demandais ce qui lui faisait dire cela, mais c’était intéressant, je voulais voir comment il allait se débrouiller et ce qu’il avait dans la tête.

« C’est fini la plaisanterie maintenant. Dis moi qui tu es où je verse tes intestins sur ce trottoir dans la minute. »

Mmm, quelle belle menace. Je devais avouer que je doutais que beaucoup de personnes devaient sauter de joie à l’idée de retrouver leurs entrailles formant une sublime flaque rouge et flasque au sol.  Ça aurait peut-être pu marcher sur un humain ordinaire, qui sait ? Surtout que ses yeux en cet instant prouvaient bien qu’il ne s’amusait pas à plaisanter et qu’il était réellement prêt à le faire. Pour ma part, cette phrase me fit plus rire qu’autre chose. Le son résonnait dans ma gorge comme si on venait simplement de me lancer une blague risible. Je le regardais alors amusé, levant un sourcil l’air malicieux.


- « Mais voyons je l’ai déjà dit…je suis un humble psychologue qui est venue vous aider~ »


Je savais qu’il n’allait pas me croire et que cela allait le rendre encore plus fou que je ne me décide toujours pas à décliner ma véritable identité, mais j’aimais tellement le voir tourner autour du pot, le voir si incertain. Après tout, plus je le faisais languir et plus il risquait de perdre définitivement le contrôle.

Mais je n’étais pas pour autant au bout de mes surprises avec ce gamin. En effet, je sentis bientôt quelque chose qui semblait comme tenter de rentrer dans ma conscience. Je fronçais légèrement les sourcils. Qu’était-ce donc ? J’avais l’impression de sentir une présence tenter de s’immiscer dans mon esprit, restant bloquée aux portes de fer qui fermaient tout accès à ce qui se trouvait à l’intérieur de ma tête. Je plongeais alors mon regard dans les yeux de mon interlocuteur et je découvris à quel point sa pupille rouge sang luisait encore plus que ce que j’avais pu voir précédemment.

Il n’y avait aucun doute, c’était mon petit Adrian qui essayait vainement de se créer un chemin vers mon esprit. Voilà une surprise à laquelle je ne m’attendais pas mais qui me valut un sourire de satisfaction. Il était bel et bien différent. Un adversaire à ma taille…Oh bien sûr, il n’était toujours pas prêt de me vaincre, qu’est-ce qu’un humain comme lui pouvait contre un vampire de mon rang. Mais ou moins, je savais désormais qu’il allait m’offrir un divertissement digne de ces longues années d’attente. Lorsque j’attends un plat, j’aime qu’il soit parfaitement à mon goût lorsqu’on me le sert enfin~

Ne le lâchant pas des yeux, j’affrontais son regard d’un air moqueur. Peu importe le pouvoir qu’il détenait et dont je ne connaissais toujours pas la réelle identité, je pouvais cependant en voir les conséquences sur son hôte. Il semblait en user un peu trop et le contrecoup l’affectait physiquement. Je le voyais dans ses petits spasmes de douleurs quasiment invisibles qui parcouraient les traits de son visage. Il forçait trop, mais n’abandonnait pas pour autant.

Tu es combattant, voilà ce qui me plait chez toi.

Mais ma carapace était bien trop solide, surtout depuis que j’avais remarqué qu’il utilisait un pouvoir. Prendre conscience d’un danger, c’est déjà le parer.  Je soutenais son regard, ne tentant pas pour l’instant de me défaire de son emprise. Il croyait avoir le dessus parce qu’il me tenait ? Quelle douce illusion…laissons-le s’y bercer encore un peu.
Transformant mon air amusé, je pris soudainement un air de défi et de légère mise en garde insouciante.


- « Es-tu sûr de vouloir faire ça ?»


Tournant légèrement mon visage pour l’observer différemment, je le laissais dans la réflexion qu’incitait ma phrase. Était-il sûr de vouloir me transpercer le ventre maintenant sans connaitre mon identité, mais surtout, était-il sûr de vouloir persévérer à entrer dans ma conscience alors que cela semblait le tuer à petit feu…


Et oui mon petit Adrian, j’ai remarqué ce que tu tentais de faire…mais cela ne marchera pas avec moi~





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