La jeune femme ne savais pas depuis combien de temps elle était allongée là par terre inconsciente, bouger semblait être un véritable supplice, elle ne sentait plus aucune de ses membres engourdies par le froid, elle ne pouvait même plus lever ses paupières gelées par la température glaciale de cette cité. elle n'avait qu'une seule peur, celle de mourir là, par terre toute seule sans rien pouvoir y faire. Il n’y avait pas pire fin que de se voir mourir sans rien pouvoir y faire. De cela, elle en était bien persuadée!
Puis une voix, douce, calme, mais quelque peu inquiète parvint à son esprit à moitié emporté dans le néant d fit entendre. Au moins, il semblait qu'elle n'était plus seule, mais bien que la voix lui fût clairement perceptible, elle n’en était pas capable d’en comprendre le sens dans l’état où elle se trouvait. Cependant, une vague d’espoir la parcourut, en même temps qu’elle sentis quelque chose de doux et de chaud parcourir ses narines… Mais c’était quoi ? Après plusieurs minutes, elle parvint à bouger un peu sa tête pour la redresser un peu, mais c’était vraiment très fatigant… Tout ce qu’elle voulait c’était dormir, dormir et manger … elle avait si faim… Si froid, un seul mot parcourut ses lèvres bleues de froid :
-F-fffrrrroidddd…
Sur ce mot à peine audible qui avait parcouru ses lèvres dans un souffle, sa tête se posa sur le banc geler chaque geste, chaque parole lui coûtait en énergie, elle ignorait pendant combien de temps elle allait réussir à se tenir éveillé, mais elle était sûre de n’avoir que quelques minutes. Cela faisait vraiment très peur, malgré sa volonté de vivre ses forces faiblissait peu à peu, à tels points que… Elle n’avait plus la force de garder forme humaine, des oreilles de renardes d’un noir de j’aie se fis voir sur sa tête, tandis que une queue dont la fourrure était v au niveau du bas de son dos, inerte sur le banc, ce qui n’était pas bon signe.
Même si elle s'en serait rendu compte elle n'aurait rien pu y faire dans son état de toute manière, son énergie était à un seuil vraiment mais alors vraiment très critique, seul la présence étrangère qui tentais de lui insuffler un peu de chaleur, lui permettais de rester encore un tant soit peu éveillée.