AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez

Prophétie [PV Freya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Penses-tu que
Invité respirera encore longtemps ?

Invité

Profil




Prophétie [PV Freya] Empty
MessageSujet: Prophétie [PV Freya] Prophétie [PV Freya] EmptySam 8 Nov 2014 - 21:10


   
Get up and walk


Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Les paupières papillonnent, une inspiration profonde marque l'éveil de la conscience, comme si elle reprenait son souffle après une longue immersion. Une immersion dans les ténèbres. Tes pas ont suivi le chemin, pas celui vers la lumière comme on aurait pu le croire, tu le connaissais ce chemin, tu l'empruntais régulièrement dans cet autre monde qui t'appartenait, celui vers la lumière ne menait pas à ta réalité, non, c'était l'inverse, la lumière était trompeuse.

Mais quel était ce monde d'où tu ressortais ? Tu avais longtemps marché, sans rencontrer les paysages habituels, sans pouvoir, tes jambes devenaient lentement lourdes, jusqu'à ce que tu t'allonges dans la terre, une terre sombre, poussiéreuse où la vie ne poussait pas.

Et tu es revenu.

Le respirateur artificiel maintenait ton souffle régulier, l'électrocardiogramme qui t'était relié indiquait les pulsations de ton coeur, faible, mais constant. Tes doigts bougèrent dans un réflexe, sentant le contact d'une personne. Mais tu ne pouvais pas la voir, tu étais dans le flou, tes yeux étaient aveuglés par la lumière trop intense du jour. Tu les fermes de nouveau et remues, resserrant l'étreinte de tes mains, comme si tu voulais la retenir, au moins pour la voir.

De nouveau, tu ouvris les yeux pour regarder, tes pupilles roulèrent dans leurs orbites, comme sonnés par la découverte de la réalité. Tu devais cligner plusieurs fois des yeux pour distinguer, effacer ce brouillard et voir. Un son s'échappa d'entre tes lèvres, faible, mais tu voulais articuler, tes lèvres, ta langue étaient pâteuses, incapable de faire mieux :

« Hu… »

Des pas indiquèrent l'arrivée d'une autre personne, au costume, il s'agissait d'une infirmière, ou une aide-soignante, peu importe, peut-être même un médecin. Tu ne comprenais pas ce qu'elle disait, mais elle opéra quelques gestes qui montraient qu'elle analysait ton état, prenait des notes, sans s'alarmer.

Ton ouïe devint un peu plus conciliante et sur la fin de la consultation, tu pouvais comprendre qu'elle disait à ton hôte qu'elle pouvait alerter s'il y avait le moindre souci, mais pour l'instant, tu avais besoin de calme. Il y avait autre chose que tu n'avais pas l'air de comprendre, mais ton visage se tourna pour voir la professionnelle disparaître derrière la porte qu'elle referma pour vous abandonner dans un cocon protecteur.

Hésitant, ton regard d'un bleu profond, changeant de nuances à cause de ton état psychologique incertain, se plongea dans celui de l'invitée, et tu remuais les lèvres, toujours aussi faiblement, mais des mots sortirent cette fois. Tout te semblait si confus, tu mélangeais tout…

« Fr… G… Gwenaëlle… ? »

© Halloween sur Never-Utopia

   
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Penses-tu que
Invité respirera encore longtemps ?

Invité

Profil




Prophétie [PV Freya] Empty
MessageSujet: Re: Prophétie [PV Freya] Prophétie [PV Freya] EmptyDim 9 Nov 2014 - 22:21

Forever and ever, embracing the fragments
That downpour into my hands
I already knew the  
Strength of smiling till the end:




Freya & Sohan
"Prophétie"

Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux, —
Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire
Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas
Les illusions dissipées



DES RÊVES BRISÉS

Des sourires effacés par la grâce que vous apportent les autres et leurs actions. Lorsque eux sont à leur tour frappés, ils se complaisent dans leur plainte sans se douter qu'auparavant eux aussi, ont envoyés dans les abysses infernaux de la tristesse d'autres bien avant. Mais le mal est toujours plus facile à plaindre lorsque nous-mêmes sommes touchés. Cependant, des exceptions existent. Elles se matérialisent par des fleurs, des lettres, des mots rassurants ou des gestes doux. Ils sont les idéaux que l'on veut tous avoir durant ces moments de peine ... surtout quand l'on est confronté à l'univers macabre qui règne parfois dans ce bâtiment ; l'hôpital lieu où toute vie humaine peut se retrouver à pencher d'un côté de balance plus qu'un autre et être changée à jamais.

Ici, l'on entend geindre à certains coins de couloirs. Des blouses blanches volètent et claquent tant le vêtu de cet apparat presse soudainement le pas. Durs sont les regards qui vous sont portés, faible compassion donnée aux proches ayant perdu celui qu'ils étaient venus voir. Et au milieu de cet incessant ballet où recul, pression et jeux de mots règnent, se trouve une blancheur, bien plus lumineuse que les murs blancs frappés par la lumière du jour. Elle vient juste d'arriver, demoiselle cachée sous son épaisse écharpe et son long manteau noir. Dans ses mains se trouve un étrange bouquet. Pas de fleurs qui faneront une fois coupées et séparées de la terre qui les a vu grandir ... non, les couleurs existent bien sur ces fleurs-ci mais elles sont éternelles. Bleus changeants comme les yeux qu'elle put observer le jour où tout fut chamboulé, les cristaux teintent en de petites clochettes douces et relaxantes et de ce qui put se poser en neige sur leurs tiges, tout tomba aux pieds de sa propriétaire.

« Mademoiselle ? »

Ses grands yeux où pensées et mélancolie se mélangent se relèvent quelque peu pour fixer la personne qui l'interpelle. Un médecin sans doute, vu sa stature ; pourtant il n'inspire pas vraiment confiance tout du moins de prime abord. Sec, fermé, un peu ridé et le teint blafard, cet homme aux cheveux poivre et sel ausculte la nouvelle venue et va même jusqu'à prendre entre ses larges doigts le fin menton. Elle ne bouge pas, bien trop occupée à se soucier de ce qui la ronge intérieurement.

« Vous êtes sortie bien tôt de l'hôpital avec accord de votre ... agent, mademoiselle Duval. » , dit-il en faisant claquer sa langue sur son palais

Pas un frisson de peur, pas un éclat ne fuse du regard de la dénommée Duval. La blanche dame ne fait que soupirer et clore ses paupières. Mais que se passe-t-il au bon dieu dans sa tête ? Ce qui la tracasse a un prénom. Ce qui l'angoisse est ce qu'elle risque de voir, d'entendre quand elle franchira le pas d'une de ces chambres. Encore une fois l'éminence grise l'observe, cherchant à tout prix une quelconque marque de contusion ou une plaie infime. À part quelques pansements ça et là sur les mains bras et joues, rien de plus n'apparaît. Étrange mais bientôt la pensive lui répond sans grande conviction

« La période de repos demandée vu mes blessures superficielles n'allait pas au delà de deux jours. Je me trompe monsieur ? »

Ces pupilles qui se plantent dans les siennes, aussi noires soient elles, reflètent bien plus que de la mélancolie. Un agacement. L'homme n'insiste donc pas tandis que Élise se remet à marcher vers l'accueil de l'hôpital. Droite et fière jeune femme, belle mais pas pour autant idiote comme le veut le stéréotype. Le blanc de cheveux n'est point blond, le cerveau ne se trouve pas dans la poitrine. Quoique son cerveau n'était pas au rendez-vous ces jours-ci ... trop à penser trop à régler. Les événements d'il y a de cela environ une semaine ont bouleversé la Marina et la nouvelle s'était vite répandue dans les autres cités. Léon de Belmont était mort et les articles pointant sa cupidité, son hypocrisie et ses affaires frauduleuses font bon train. Et le fait que l'écrivaine ait été victime de cet "ennemi public de la semaine" n'arrangeait pas les choses. Interviews, protections renforcées pour garder l'anonymat de Sohan, son planning de base ; éreintant pas d'autres mots ne lui viennent pour qualifier cette recherche de potins, sur une histoire de base moins futile que cela.

« Bonjour. Je voudrai savoir où est la chambre de Sohan Nour Rêhorakhty, s'il vous plaît »


SILENCE


Élise, patiente de nature attend donc jusqu'à ce qu'une infirmière qui l'a prise en charge lors de son passage l'interpelle

« Mademoiselle Duval ! Venez par ici, je vais vous conduire »

Juste un hochement de tête et un sourire, puis Élise suit le rythme de marche de la soignante. Dans les couloirs, en fonction des chambres devant lesquelles passent les dames, l'ambiance est plus ou moins agitée. Mais ce qui focalise l'attention de l'écrivaine est plutôt sa compagne de route, qui lui déblatère mille éloges, parle de l'affaire, du fait qu'elle soit soulagée de la voir en bonne santé. Et Sohan dans tout cela ? Ne devait-elle pas plutôt se soucier du malade que du guéri parti depuis un moment ? Non pas que la jeune femme n'apprécie pas cet acte de gentillesse, mais elle le trouve exagéré. Puis enfin, elles arrivent devant la chambre. La tension la prend à la gorge, se resserre comme si l'on la torturait via un étranglement lent et sadique. Tout en Élise semble s'arrêter jusqu'à ce que de nouveau l'infirmière parle

« Vous pouvez entrer ! »


CE QUE L'ON VOIT HORRIFIE


Les plâtres qui soi-disant conservent les jambes, les bandages sur le bassin cachant les cicatrices d'une opération qui se révéla un échec. Et ce visage au teint blafard, sans ce sourire qui avait pourtant donné de nouveau confiance à la jeune femme, qui l'avait aussi charmée au point de vouloir le protéger ; Échec Ce mot revient sans cesse. Sohan est vivant, mais sans doute qu'il n'acceptera pas sa nouvelle condition. Lui le fringuant jeune homme de dix neuf ans, cloué dans un fauteuil pour un temps indéterminé. La seule à détenir la clé est celle que l'on a prié autrefois, celle qui soigna les plus grands maux à l'aide de ses connaissances dans le soin ; Freya mais la nordique déesse qui se tient dans cette chambre se sent humaine. Tout ces acquis, elle les a en elle, mais elle ne peut en user. Tant d'impuissance, peu de magie. C'est comme si la dame des neiges était redevenue un poupon encore innocent ayant appris à peine les bases que seront sa vie. Ses yeux embués de larmes, elle s'avance vers ce lit où dort paisiblement l'immobilisé. Le bouquet de cristal teinte et brille, en une glace faite de verre devenue un instrument à la douce mélodie. Puis il se tait, posé sur une tablette. Seul le bruissement du tissu en plus des bip de l'électrocardiogramme résonne dans la pièce. Les frottis des manches sur le veston s'arrêtent pour faire place à un geste simple, mais que beaucoup semblent rejeter dans cette société : prendre la main en un signe de réconfort, chauffer de sa peau celle que l'on trouve froide et triste. Elle soupire, la belle aux cheveux de neige et s'affaisse, joue posée contre ces draps à la senteur chlorée. Elle se sent inutile

Soudain, les soubresauts du corps jusque là endormi atteignent ses doigts et Freya se redresse pour observer ce qu'il se passe. Malheureusement, alors qu'elle tente de se reculer quelque peu, les mains se plaquent contre la sienne. C'est donc bloquée que la déesse observe la scène. La médecin en charge de Sohan prend des notes, vérifie les constantes cardiaques et confirme bel et bien que malgré leurs nombreux efforts, le jeune homme est hémiplégique. De frustration, son tic revient, celui de se mordre la lèvre inférieure. Si seulement son Seid était complet, si seulement elle avait pu contenir l'éboulement ... que des "si" qui auraient sans doute pu se conclure sur la même fin. Ce n'est point pessimiste, juste réaliste. Si le destin en a décidé ainsi, il ne faut pas le contrarier, surtout quand l'on n'a plus le pouvoir de le faire pencher d'un côté.

« « Fr… G… Gwenaëlle… ? » »


SOHAN ...


C'est ce prénom que tu aurais voulu dire, lorsqu'elle l'a entendu te nommer ... par un mensonge. Son propre mensonge. La demoiselle ferme légèrement les yeux, le regardant avec soulagement, mais aussi tristesse.  

« Bon retour parmi nous »

Cela sonne faux. Il n'y a rien de bon à ce qui va suivre. L'humain est si imprévisible après tout, quand on lui retire quelque chose ou qu'on lui ment, pour son propre bien.

« Et ... je ne m'appelle pas Gwenaëlle ... Je suis Élise ... Duval ... ou plutôt ... non. »

Courage, Freya ... les responsabilités, toujours les responsabilités

« Je vous ai menti parce que ... je voulais fuir un instant la constante pression qui est sur mes épaules. Être un moment une fille normale. »

Il faut le dire, même si tu soupires et que tu essaies de te retirer lentement de l'étreinte de cette main que tu ne mérites pas. Ce tutoiement qui était marque de rapprochement, tu ne te l'autorises pas.

« Et au final, nous voilà dans un hôpital ... à cause de mes erreurs. Sachez ... simplement que même si vous le refusez, je ... je veux vous protéger parce que ... »

Parce que quoi ? Parce que tu as été charmée par un garçon au combien bien plus jeune d'âge que toi ? Charmée ... par sa joie de vivre, son franc parler ... ces choses qui te semblent bien rares en ce monde. Mais tu ne les mérites pas. Et tu t'affaisses, mains apposées sur ton visage pour qu'il ne puisse pas voir ce liquide qui à présent tombe en abondance de tes yeux

« Je suis vraiment désolée Sohan ... je ne voulais pas ça. Le baiser, si cela peut vous aider, vous pouvez l'oublier »
« Ne lui dites rien. Vous allez le déstabiliser ! »

On la fait sortir avant que cela ne perturbe le nouvel éveillé. Même si la jeune femme garde contenance et que les larmes sont cachées, l'infirmière l'invite à aller se chercher une boisson chaude. C'est donc ainsi que se retire la fautive, avec ce joli sourire qui ne va pas vraiment avec ses yeux larmoyants. Elle part vers la machine, boit un capuccino. Les souvenirs de ce bref instant où elle s'était sentie sereine, sans toute la tension que lui apporte son statut revient et lui offre une nouvelle pique au coeur, même si la boisson la réchauffe, même si elle se sent soulagée d'avoir dit une partie de la vérité. Et maintenant, elle s'adosse près de cette porte entrouverte, redoutant la nouvelle confrontation ... et surtout les réactions du jeune homme. Sa main se pose sur le bois, puis elle entre, lentement, hésitante.


PUIS ELLE S'ASSOIT, LOIN DE LUI, ET ATTEND
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Penses-tu que
Invité respirera encore longtemps ?

Invité

Profil




Prophétie [PV Freya] Empty
MessageSujet: Re: Prophétie [PV Freya] Prophétie [PV Freya] EmptyLun 10 Nov 2014 - 21:21


   
Get up and walk

Perdu, abasourdi, c'était sans doute ce qui caractèrisait ton état à ce moment-là en la découvrant elle, à ton réveil, plutôt que ta mère, ou ta soeur, ou un proche. Tu as le sentiment de revivre un moment, une impression de déjà-vu dans une vie antérieure, ou peut-être la comparaison avec un souvenir suffisamment proche : ta rencontre avec une divinité dans tes rêves, non, pas dans tes rêves, dans un univers où tu n'avais aucun contrôle, qu'elle contrôlait elle, et qui t'avait offert ce don que tu ne maîtrisais pas encore.

Ton interlocutrice du jour te parle, elle te corrige sur son véritable nom. A vrai dire, tu ne sais plus trop où tu en es par rapport à tout ça. Tu doutes de son nom, après, cela arrive que les artistes décident de prendre un pseudonyme pour garder l'anonymat dans la vie réelle. Tu le comprends, mais tu te mélanges les pinceaux car ton esprit n'est pas très clair, sortant de l'inconscience à l'instant, tu es encore dans le brouillard, rassemblant lentement tes souvenirs des derniers évènements.

Elle te dit des choses que tu ne comprends pas, mais tu sens sa voix se briser, brisant par la même ton coeur, sentant les émotions de l'auteure qui te touchent au plus profond de ton être. Tu aimerais pouvoir la rassurer, mais tu es faible Sohan. Tu peux à peine te relever. Tu essaies une première fois, mais tu sens tes bras endoloris qui ont du mal à s'articuler à cause des articulations. Et puis tu as ce bandage à l'épaule, tu t'en rends compte après avoir senti la douleur te transpercer, tu retiens le cri, tu l'étouffes, mais le réflexe te fait amener ton autre main dessus, pour la serrer et calmer le mal.

« Ungfh… Urh… »

Mais à peine as-tu tenté qu'on fait sortir ton hôte sur un ton nerveux, on te cache quelque chose et tu arques un sourcil, observant l'infirmière, outré de sa manière de faire. Tu tends la main pour la retenir, mais il est trop tard, on vous impose cette séparation sans qu'on ne t'explique pourquoi. Tu restes là, surpris par tout ce remue-ménage et cherche à comprendre.

Les minutes passent, tu restes seul, dans ton lit, abruti, encore sous le choc de ce qu'il venait de se passer. En attendant, tu avais retenté de te relever encore, mais tes membres ne répondaient pas comme tu le désirais. Non pire, tu ne les sentais pas. Dans le doute, d'un geste brusque, appuyé sur le coude, tu retiras le drap qui te recouvrait les jambes pour découvrir ce qui se tramait. Tes jambes étaient bel et bien là, entière, mais tes doigts de pieds ne répondaient pas. Rien du tout.

Ton visage pâlit et la mémoire revint rapidement. La douleur lancinante dans le bas du dos qui t'avait immobilisé, tu ne sentais rien. Sans doute, tu étais sous morphine pour calmer tout cela, mais pas au point que tu sois immobilisé, n'est-ce pas ?

Paniqué, tu regardes autour de toi, cherchant une personne qui puisse t'expliquer, te rassurer. Les larmes perlent au coin des yeux, mais tu serres les lèvres, croisant le regard de la belle qui attendait du côté de la porte. Tu n'osais pas l'appeler, mais tu avais besoin d'un soutien, qu'elle te dise, qu'elle parle. Ton regard s'affole, mais tu ne sais pas appeler à l'aide, seul tes yeux expriment la détresse.



© Halloween sur Never-Utopia

   
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Penses-tu que
Invité respirera encore longtemps ?

Invité

Profil




Prophétie [PV Freya] Empty
MessageSujet: Re: Prophétie [PV Freya] Prophétie [PV Freya] EmptyMer 10 Déc 2014 - 17:01




Freya & Sohan
"Prophétie"

Sourire ; pour certains cette simple action semble facile. Ils vous diraient de le faire jusqu'à ce que se dessine sur vos lèvres une chose qu'ils appellent une "circonstance". La société le veut en ce monde après tout. Mais comment pouvaient-ils se forcer durant ce genre d'événements, eux les humains qu'elle avait toujours protégé. Perte de foi, égoïsme, mensonges ... tout cachait le simple sentiment qu'un jour, eux les divins, leur avaient accordé. Et à présent ce n'était que des masques de théâtre. Rien que d'y penser, Freya a envie de vomir. Cette pression au coeur lui est insupportable, en plus de ce regard qui se pose sur sa personne. Combien elle peut comprendre en cet instant Atlas, ce dieu qui lui porte le poids d'un monde ébranlé par tant de vices ... bêtise c'est le mot qui lui vient à l'esprit. La demoiselle millénaire se sent bête d'être impuissante face à la détresse de Sohan.


TENDRE UNE MAIN


Elle oublie cet acte simple dans son désespoir. Mais pourquoi être aussi désespéré pour un jeune homme qu'elle connaît à peine ... ? Loki lui rirait au nez et l'humilierait. Odin resterait froid. Et Freyr serait le seul à la comprendre, comme toujours. La dame des glaces l'espère, au plus profond de son être. Freyr ne doit pas être souillé par l'idiotie humaine. Pas comme Sohan ... Des gémissements la font sortir de cette atroce léthargie qu'elle même s'inflige. Car elle sent que sa sagesse n'est pas assez forte pour combattre ce nouveau monde, un monde où les dieux sont considérés comme des mythes par certains tandis que d'autres les prennent pour des jouets ou cobayes ; mais lui l'appelle il ne la rejette pas. Il ne l'a jamais rejetée. Ce fringuant rêveur avait même essayé de la protéger sans savoir ce qu'elle était vraiment. Alors il n'y a aucune raison de rester si loin de lui n'est-ce pas ... ? Ces iris reflétant la beauté d'un nord glacé se plongent dans ceux écarquillés de l'immobilisé et ...


ELLE PREND SA MAIN


Freya s'est avancée comme l'humaine qu'elle a appris à être depuis son éveil. Certains historiens s'offusqueraient face au fait que la valkyrie, la guerrière et la gardienne des Amours s'agenouille face à un simple mortel. Oui, la femme qui vit en son coeur de compassion lui ordonne de poser ses genoux à terre ; et d'enlacer de ses doigts glacés ceux de l'innocent Délicatement, se joignent ces mains de ce geste simple et réconfortant. Celle qui aime ne peut s'empêcher de déposer un léger baiser sur ce revers un peu pâli. Un baiser chaud et une seule parole, un seul

« Merci »

Pourquoi ne peut-elle pas sourire ? Pourtant sa raison le veut ! mais pas son coeur ; poids mort il est, poids mort il restera. Alors dans ces yeux aux lueurs si belles, aux cristaux bleus apaisants, ne se profile que larmes de tristesse. Non, elle ne peut pas combattre ce sentiment d'impuissance. Mais elle peut-être là pour lui et essayer de rester forte. Sohan brise en son esprit des barrières qui jusque là n'avaient jamais failli et qui maintenant se courbent face aux soubresauts de ses peurs. Cela lui rappelait les souvenirs de son éveil et de la première décennie de voyage.

« Je me doute que tout doit-être difficile ... (pause) mais sache que je suis heureuse que tu sois en vie. »

Cela suffirait-il à réparer une erreur que tu sembles porter seule Freya ? Après tout, le principal responsable est mort ... déchiqueté par une sorte de tourbillon d'eau. Le souvenir des dernières expirations d'air qui n'étaient que gargouillis reviennent à elle. Malgré tout, la norsk peut encore caresser cette main et regarder tendrement Sohan. Bientôt son corps se met à se mouvoir seul, le souvenir qu'elle incarne guide ses pas de l'autre côté du lit, l'obligeant ainsi à rompre le contact entre eux. Cela ne signifie pas qu'elle le laisse. Au contraire ; elle se rapproche

Ses doigts touchent le bouton pour faire tomber la barrière du lit, côté fenêtre. Mais bientôt, elle sort de son état de transe, l'aura de compassion et d'amour balayée par la tenue que se doivent les divinités lorsqu'elles sont visibles.

« Par ... pardon. Si tu as peur de tomber, je peux la remettre, si tu veux. »

Freya veut juste s'installer à ses côtés, dans ce lit et sans doute espérer lui apporter par le simple fait de s'enlacer. Il est une incarnation du premier amour après tout ... la déesse ne peut y résister. Garder contenance est impossible

« Ce sera mieux pour moi de discuter assise sur la chaise. Excuse mon impétuosité, s'il te plaît »

Et la dame sourit chaleureusement, remettant la barrière en place, afin d'aller ensuite chercher en suivant la fameuse chaise ... son coeur toujours alourdi par les événements qui les ont liés.


ELLE VEUT TROUVER UN MOYEN DE PANSER SES PLAIES. MAIS EXISTE-T-IL ... ?COMMENT SOIGNER UNE TELLE HORREUR ?


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas


Penses-tu que
Contenu sponsorisé respirera encore longtemps ?



Profil




Prophétie [PV Freya] Empty
MessageSujet: Re: Prophétie [PV Freya] Prophétie [PV Freya] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Prophétie [PV Freya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» FLASH BACK | Don't cry, sweety. [SVEN&FREYA]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Breath ! :: Goodbye... :: Archives rp's-