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| Sujet: Coup de poker | Lazare. Sam 27 Sep 2014 - 16:39 | |
| Quand on passe quinze heures par jour au boulot, ce n’est généralement pas facile d’avoir une vie sociale. Si en plus de cela, vous avez une espèce de voix qui vous parle sans cesse dans votre tête, autant dire que c’est encore plus difficile. Heureusement que le commun des mortels n’est pas comme ça. Dans son cas, Khamis avait beaucoup de mal à faire des rencontres, et surtout beaucoup de mal à garder ses amis. Il y avait des soirées pendant lesquelles il allait relativement mal, il s’efforçait de sortir à ces moments-là. Il allait prendre l’air, s’arrêtait dans un bar, oubliait vite ses soucis en discutant avec n’importe qui, buvait à en perdre l’esprit et il se réveillait le lendemain, de nouveau en forme, paré pour des mois de travail acharné.
Malgré tout cela, il continuait d’aimer son travail, et continuait d’apprécier la compagnie de cette deuxième voix. Cela faisait quelques années qu’il s’était découvert cette maladie, car à ses yeux, c’en était une. Il se sentait moins seul depuis qu’elle était là, mais il avait cette impression qu’elle lui empêchait de se lier d’amitié avec certaines personnes. Ses collègues l’avaient bien remarqué, Khamis est bizarre, même s’il travaille bien, il réagit bizarrement, et se parle à lui-même.
Ce soir-là, Khamis avait besoin de sortir. Son chef avait refusé qu’il parle à la prochaine conférence, alors qu’il était à l’origine de la découverte qu’ils allaient présenter. Il avait souvent cette impression de rejet, et même si en cas normal, il s’en fichait, là, ce n’était pas le cas. Il aurait juste aimé être écouté, pour une fois. Skanda, sa seconde voix, avait refusé clair et net de parler en public, jugeant cela de « trop dangereux ». Imagine qu’ils t’entendent me parler ? Qu’est-ce que je vais devenir si jamais ils te repèrent, si jamais ils comprennent ?
Evidemment, Khamis ne voulait pas que cela arrive, sinon, il serait certainement envoyé dans un asile, il perdrait son travail, son appartement, ses recherches, sa place. Il serait enfermé comme une bête à écouter des hommes lui dire comment vivre, à avaler des pilules. Il serait très certainement seul, sans Skanda… Plus seul qu’il ne l’a jamais été, et ça, c’était impossible. Il préférait laisser la peur – et Skanda – dicter ses agissements, plutôt que finir seul.
Donc, Khamis est sorti. Il a enfilé sa veste et s’est présenté dans le premier bar qu’il voyait, le premier endroit animé de la ville. Il s’est posé au comptoir, a commandé un verre de bourbon en écoutant les gens rire entre eux, la musique en arrière plan, les verres frappant les tables. Au fond, des tables de jeu où étaient agglutinées des dizaines de personnes. Les gens venaient ici pour miser leur argent et repartaient, ou non, les poches pleines. Khamis n’avait jamais été un grand joueur, il connaissait évidemment les règles du poker, par exemple, mais pour y jouer, il fallait des compagnons de jeu, et il ne se voyait clairement pas jouer avec lui-même.
Il s’était approché de la table de jeu, son verre à la main, regardant les participants se débattre quelques billets. Il aurait bien aimé essayer de jouer, ce soir-là, même s’il savait qu’il allait probablement se faire dépouiller. Il s’annonce à l’un des joueurs, un peu au hasard, un petit sourire d'imbécile heureux au visage :
« Bonsoir, je te prends à la prochaine manche, si ça n’te dérange pas. » |
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| Sujet: Re: Coup de poker | Lazare. Lun 6 Oct 2014 - 7:31 | |
| Heureux au jeu... Cela faisait quelques jours que j'avais terrassé mon dernier vampire et je savais que du temps se passerait avant mon prochain combat. Il ne fallait pas que je me remette d'une quelconque blessure durant ce temps ; je n'avais subi aucun dommage physique grave. C'est juste qu'entre deux chasses il se passe très souvent un temps. Ce temps me sert à la recherche d'autres vampires, mais aussi à la détente. Pour moi la détente c'était traîner dans les bars. Pas toujours pour me saouler au point d'avoir une gueule de bois pendant une semaine. Non, parfois j'allais de taverne en taverne simplement dans le but de draguer une femme au comptoir ou jouer une partie de poker et me faire du fric sur le salaire des autres. Dit comme ça, mes deux plus grands loisirs me font passer pour quelqu'un de monstrueux mais j'aime voir le mauvais côté de mes actions en premier. ça me permet d'apprécier par la suite uniquement le positif. Ainsi, l'action de draguer des femmes peut aussi me permettre de faire de belles rencontres et finir sur une note d'amour qui peut durer. Et me connaissant, je suis fidèle, donc ça dure plusieurs mois. Quant au poker, c'est aussi le moyen d'aiguiser une certaine forme de mentalisme dans mes stratégies : deviner ce que je peux des autres pour mieux jouer mon jeu. Dénicher le bluff est un art que je manie d'ailleurs assez bien... Ainsi je plume des pigeons plus souvent qu'à mon tour. L'argent que je récupère n'est donc que la reconnaissance de ma stratégie. Ce soir, j'avais tout simplement envie de gagner un peu de pognon... Non pas que j'en manquais dans l'immédiat, mais je savais que si je n'avais pas de vampire à tuer le mois prochain, j'aurais alors du mal à payer mes factures... Ainsi je suis allé à cette taverne de Terraria, j'ai pris place autour du croupier et la partie commença. Certains joueurs voulurent parier plus que leurs jetons et lancèrent quelques billets. Mais le croupier était là pour garantir un bon jeu, tant que les billets avaient une valeur en jeton, il acceptait de servir. La majorité des gains me revinrent bien vite et une chance de cocu me souriait quelquefois. Nous n'étions plus que trois autour de la table quand je le vis arriver par la grande porte... Un mec, l’œil hagard, des cernes sous les yeux... Bref, sur son front était écrit en lettre d'or PIGEON... Je me dis alors : " pourvu qu'il vienne jouer " Il se dirige vers nous. " oui, vas-y ! " Je baisse les yeux pour qu'il ne me calcule pas - Bonsoir je te prends à la dernière manche si ça ne te dérange pas.Je relève la tête. C'est à moi qu'il s'adresse. "ça y est j'ai joui intérieurement." - Hmm, oui, quand cette partie sera finie. Ce sera avec joie !Je le vois troublé, presque déçu de ne pas entrer si vite. Mais je ne veux pas prendre le risque de perdre le moindre centime chez un autre. Je reviens au jeu. Mes deux rivaux ont misés et c'est moi qu'ils attendent. Dans mon jeu, j'ai déjà deux as. Un as, un 4 et un roi sont déjà sur la table. L'un d'entre eux fixe le roi de trèfle pendant que l'autre fixe les mains du croupier. Je fixe alors le 4 de carreau timidement. Le croupier pose sur la table un roi de cœur... Ok j'ai un full et là celui qui regardait le croupier fixe les deux rois et pousse la moitié de ses jetons. Il a sans doute un roi dans son jeu, tout comme son compère qui pousse également la moitié de ses jetons. Mais un brelan de roi et plus faible que le full à l'as que j'ai... Je pousse alors une partie de mes gains équivalente aux trois quart des jetons qui reste au plus faible. Le courageux me suit et l'autre aussi... Les idiots. Un huit inutile sort de la main du croupier... J'ai gagné. Mes adversaires se retirent avec encore quelques jetons. J'offre un billet à chacun de mes donateurs pour qu'ils aillent boire à la santé du poker et je me retrouve face à face avec mon nouvel adversaire. Passant ma canne d'une main à l'autre, je lui lance d'un ton fier pendant qu'il convertit quelques billets en jeton : - Alors étranger, je ne t'ai jamais croisé dans cette taverne, que fais-tu dans ce recoin de la ville ? |
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| Sujet: Re: Coup de poker | Lazare. Mer 19 Nov 2014 - 20:43 | |
| Coup de poker.
~~~~ ><((((°> ~~~~ Évidemment, Khamis n'allait pas non-plus t'arracher de ta partie juste parce qu'il voulait jouer avec toi, ç'aurait été un manque total de politesse à l'égard des personnes que tu t’apprêtais à dépouiller. Il avait évidemment regardé la fin du jeu et la dernière manche, comme quelques autres personnes qui désiraient, tout comme Khamis, se confronter à toi. Il se dit que vu la chance dont tu faisais preuve pour la partie précédente, il allait très probablement être difficile de te battre, d'autant plus qu'il n'était pas un très grand joueur, voire même pas du tout ! Il ne sait ni bluffer, ni faire semblant, peine à avoir les automatismes de ce jeu et ne sait pas lire non-plus sur le visage des autres ce à quoi ils pensent, alors il ne pouvait compter que sur son ultime chance, et même là-dessus, ce n'était pas gagné.
Il ne se dégonfla pas pour autant. Il se fichait de l'argent, il passait le temps à sa façon et n'avait rien à perdre. Non pas qu'il était riche, mais il n'était pas pauvre non-plus. Il n'avait pas besoin de cet argent pour payer son loyer ou pour manger ce soir, il n'était pas accro non-plus aux jeux au point de miser toute sa fortune. Ce n'était qu'une partie comme cela, sur un coup de tête ; une façon pour lui de faire des rencontres, parler avec des inconnus dans l'espace d'une soirée, rire, peut-être faire de belles connaissances, profiter d'être entouré de monde. Le milieu du jeu était excellent pour s'intégrer à un groupe.
Même s'il t'avait choisi parmi les autres joueurs au hasard, il sentait chez toi un genre d'aura amicale, chose qui déplaisait à sa très chère voix intérieure, Skanda. Il ne comprenait pas ce besoin qu'avait Khamis de parler avec les autres, de faire leur rencontre, ce besoin d'être entouré de monde. Il ne cessait de lui dire de partir d'ici, qu'il ne pouvait pas s'intégrer à ce milieu, mais Khamis n'en faisait qu'à sa tête. Ce qui énervait le plus Skanda, dans l'histoire, c'est qu'il ne pouvait rien faire pour éloigner son hôte des hommes.
Pour les femmes, Khamis avait d'abord cru à une malédiction ou une malchance terrible. Il en avait fréquenté quelques unes, mais ça s'était toujours soldé par un échec ; quand, de chaleur, elles tombaient dans ses bras, il ne pouvait s'empêcher d'avoir la nausée, au point d'en vomir par moments. Il a fini par se dire, avec le temps, qu'il devait éprouver un certain dégoût pour elles, au point d'en vomir. Son hypothèse était justifiée par sa « seconde personnalité », misogyne au possible. Il pensait tout simplement que Skanda n'était que le reflet de ses émotions refoulées, et même s'il n'était pas d'accord avec ses paroles, il avait fini par cesser de fréquenter les femmes.
Khamis aurait aimé, lors d'une soirée comme celle-ci, rencontrer quelqu'un qui lui aurait plu, quelqu'un avec qui il aurait pu se sentir désirer, même s'il ne s'agissait que d'une fougue d'une soir, peu importait. Il avait l'impression, depuis qu'il était tombé malade, de ne plus avoir pris de temps pour lui, de ne plus avoir eu le temps de se passionner pour quelqu'un, d'avoir oublié ce que c'était que de se faire draguer et de draguer en retour. Au fond, il ne te trouvait pas moche, et il avait l'impression, certainement à tort, que tu étais quelqu'un d'assez ouvert sur le sujet.
Il mit un temps à répondre à la question que tu lui avais posée. Skanda était trop sur ses gardes, vis-à-vis de toi, et tentait de soudoyer Khamis pour qu'il ne te réponde pas de choses trop personnelles. S'ouvrir à toi était selon lui un danger pour son intégrité. Mais Khamis lui ria au nez, tandis qu'il échangea son argent contre des jetons, s'asseyant à ta table en laissant les trois autres joueurs s'installer à leur tour.
__« En réalité, je ne sors pas beaucoup, mais comme je suis de repos demain matin, j'ai décidé que j'allais me distraire un peu. Et... Ce recoin de la ville n'est pas si perdu que cela, j'habite à cinq minutes d'ici. »
Après tout, il ne mentait point. Il était là pour la distraction, mais aussi un défouloir, une façon de se détacher de ses différences pour s'intégrer dans un milieu plus... Normal. Aussi, osa-t-il clore sa réponse par un :
__« Cela dit, je débute. Je connais les règles mais n'ai jamais eu le temps de les appliquer contre de vraies personnes. J'espère connaître cette fameuse chance du débutant ! »
Proie facile pour des joueurs aguerris comme ceux qui s'étaient installés à cette table. Des rires amusés sortaient des lèvres des autres joueurs, qui regardaient Khamis avec un air supérieur. Il pensaient sûrement pouvoir se gaver sur le pauvre petit nouveau. La fortune sourit aux audacieux, après tout.
La partie peut commencer, c'est le moment de déposer les premières mises pendant que le croupier vérifie les cartes, avant de les battre comme il se doit. Petite mise pour Khamis qui ne sait pas encore trop ce qu'il doit vraiment faire, qui ne sait pas contre qui il joue ni avec quelles cartes il va jouer. Avant que le croupier ne distribue les cartes, Khamis observa les hommes autour de lui, un petit sourire aux lèvres, te fixant à un moment. Il essayait, d'une façon ou d'une autre, de comprendre ce à quoi tu pouvais penser. Il n'était pas très doué pour cela, au final, et se mit à penser que cette partie était loin d'être gagnée. Attendant les cartes, il engagea à nouveau la discussion.
__« … Et sinon, vous jouez depuis longtemps ? Enfin, je veux dire, vous avez l'air d'être un habitué ici. » |
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| Sujet: Re: Coup de poker | Lazare. Lun 15 Déc 2014 - 12:54 | |
| Un jeu pathologique J'aime mon flair. Ce que j'avais dit aurait pu être perçu comme une attaque au poker. Dire d'un joueur qu'il est étranger en fait une cible. Mais ce petit bonhomme me répond comme s'il s'agissait d'une conversation... Et en plus il balance de lui-même que c'est un débutant. Personne ne voit le moindre trait de mensonge sur son visage. Comment ne pas sourire alors à ses paroles. Quelque part, je suis touché par sa candeur. Comme s'il pensait que le poker était un jeu convivial. Non, pour moi le poker était avant tout un jeu d'argent qui récompensait le meilleur stratège. Un jeu sérieux qui mettait les sens en éveil. Mais c'est comme si cet étranger partait avec un handicap dans la vie, une sorte de stupidité innée qui le bloquait dans ce jeu. « Oui, toi mon petit, je te plumerais en dernier si tu ne fais pas quelque chose de stupide aux premiers tours. » C'est là qu'il me prend à mon propre jeu en me demandant à mon tour si je joue depuis longtemps... Les rictus sont déjà loin dans le temps. Un des autres joueurs me regarde du coin de l'oeil quand les deux autres me toise droit dans les yeux. Je souris et regarde droit dans les yeux le jeune curieux. - Disons que j'ai appris les règles il y a un moment maintenant. Mais je ne fais pas partie des meubles comme ce pilier de comptoir par exemple, dis-je en pointant un ivrogne assis aux bars. Non, moi je joue lorsque j'en ai l'envie.Après cela je ne dis plus un mot de la partie. Les cartes sont distribuées plusieurs parties. Un premier joueur se fait plumer en trois tours. À quelques reprises je perds volontairement de l'argent pour faire durer le débutant plus longtemps dans la partie. Je gagne, si bien que les deux autres hommes de la table perdent leurs économies et se cassent sans faire d'histoire. Il ne reste plus que lui et moi à la table. Je peux enfin jouer contre MON pigeon et récupérer tout le pactole. Je regarde les cartes qu'il surveille et ne détecte jamais rien. Je ne sais presque jamais quel est son jeu et lorsque j'ai une piste, je me trompe. Qu'est-ce qui cloche chez ce type. Depuis qu'on est tous les deux, je n'arrive pas à lui soutirer des jetons et le peu que je récupère des miens disparaît la partie suivante dans ses gains. Je continue à jouer et à chaque fois je reprends mon monologue. « Non, ce n'est pas possible, je vais me refaire... Quel est son point faible ? Il se gratte quand il a une mauvaise main ? Non, ça n'a pas l'air d'être ça. Qu'est-ce que c'est ? Reprends-toi Lazy. Contrôle tes émotions et analyse les siennes... Tu as une paire dans la main. Et ça fait un brelan avec le roi sur la table, mise. Il n'y a pas de danger, le roi est la seule tête sur le tapis. Pose cent jetons de plus, c'est de l'argent facile là. NON MAIS C'EST PAS VRAI ! Comment j'ai pu loupé qu'il y avait une couleur. Ce me va me plumer ! Non, ce n'est pas possible, je vais me refaire... » Je deviens fou, il me rend dingue. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Pourquoi je perds contre ce novice ? Aurait-il mentit ? Est-ce en réalité un joueur plus expérimenté que moi qui avait une tête de novice... Non, ce n'est pas possible. Il aurait répondu à ma question en l'éludant plutôt que d'enchérir sur le fait que c'était un débutant et il ne nous aurait pas mentit pour commencer une partie. Quelqu'un aurait griller un tel bluff à la table. Non. Non. Nooonnn ! Je continue de perdre. Ce n'est pas possible d'avoir autant de chance. Ce n'est pas possible. Et pourtant... Je sais que je devrais arrêter de miser, de gaspiller tout mon fric amassé ce soir, mais je continue, la chance va tourner je le sais. Je le veux ! |
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