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OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya.

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MessageSujet: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyDim 5 Jan 2014 - 17:51



Oksana Sasha Anya Bouravtchikova

18 ans ∞ magicienne du sang ∞ hatsune miku | vocaloid
pansexuelle ∞ mercenaire en recherche de reconversion
Tomber dans les abysses de ton êtres c'est côtoyer ces grands glaciers qui vous brûlent jusqu'à la moelle; Derrière des sourires puériles et ton attitude décalée, tu caches autre chose que de la simple folie -bien que la folie ne puisse être considérée comme simple. Tu souris comme une idiote, une enfant, même couverte de l'éclatante vie que tu viens de voler, même quand tu souffres et fais mal; tu souris, car voilà une échappatoire facile et lâche. Peut être, finalement, un brin de raison as échoué lors de ton long voyage, ou sûrement devrais-je dire; tu as tant fait souffrir, tu t'es tant blessée que tu en es venue à te détruire. Tu n'es rien qu'une idiote qui sourit en toute circonstance, et ce de préférence dans les situations les plus morbides qui soient. Tu tues, tu voles, tu bas pour vivre; mercenaire que voilà, tu l'as laissée traîner depuis longtemps, ta dignité, elle est égarée, ton humanité; tu es un animal qui s'accroche à la vie, tu y tiens tant, à cette vie, à ce droit absolu qui te fut accordé à ta naissance, qu'à tes yeux tout est acceptable afin de préserver ce droit. Tu n'aimes pas ce que tu fais, certes, mais tu as appris à grandir ainsi. Alors tu restes une enfant déstabilisante et morbide.

Un brin tordue blasée par les abrutis que tu croises le plus généralement dans tes jobs, insensible à la douleur d'autrui, peut être trop égoïste pour l'être, tu es trop préoccupée par ta solitude pour t'attarder sur des supplications vides de sens; cruelle, tu peux paradoxalement être quelqu'un de bon. Tu aimes aider, bien qu'écouter autrui ne soit pas ta tasse de thé -surtout si le gens en question se plaint. Tu n'es pas avare en amour, cependant; tu n'as juste personne à aimer un tant soit peu autour de toi, et un immense trou dans le torse. Il te manque quelque chose, que ta mémoire a emporté avec elle, avant de fuir le plancher, et tu as secrètement peur à l'idée d'avoir perdu la notice. Pourrais-tu réapprendre à aimer ? Le respect, tu l'as intégré, mais l'amour, tu sembles l'avoir oublié.

Il y a pourtant une chose que tu aimes : le violoncelle. Tu redeviens si fragile, si vulnérable, accessible, une fois l'instrument près de toi, une fois que les notes se mettent à flotter autour de toi; tu redeviens une véritable enfant. Voilà tout ce qu'il te reste d'avant; d'avant que tu n'oublies, d'avant que tu ne deviennes « personne ». Tu aimes jouer, et tu es plutôt bonne; l'expérience se sent à tes gestes, à l'émotion qui semble t'habiter, aussi, plus grande qu'aucune autre habitant ton corps de jeune femme. Tu deviens moins farouche, moins dangereuse, moins folle, aussi; tu sembles stable, normale, même, belle. Tu es belle, quand tu joues. Tu ressembles à un ange. Un ange qui se casse la gueule dés qu'il repose son archet.

Tu es sauvage, tu es farouche, tu ne sais te comporter en société. Être en face de quelqu'un étranger à ton monde est limite exotique à tes yeux, et tu les envies secrètement. Tu dis être très heureuse comme tu es, mais tu mens, tu mens parce qu'en plus d'être lâche, tu es une menteuse. Tu es une menteuse, et malgré tout ce que tu peux dire, et tout l'effort que tu y mets pour te rendre un minimum crédible, tu n'aimes pas cela. Tu es déstabilisante, tu souris, tu as juste l'air folle, et tu es crédible. Mais grattez un peu, grattez un peu et vous en verrez une autre. Parce que, Oksana, si tu tapes, parfois, c'est pour cacher ta précieuse petite boîte, celle que tu ne regardes pas toi même, celle qui contient tes doutes et ce qui reste d'humain en toi.

Toujours joyeuse bagarreuse, tu ne laisses rien transparaître de ton malheur; ton ego te l'interdit, toi qui n'est pourtant plus digne, tu arrives encore un tant soit peu à avoir un amour-propre; tu te protèges en permanence, cachant dans les abysses de ton cœur tes doutes et questions. Dans ton cocon, tu acceptes difficilement de l'aide -à vrai dire, personne ne s'y est jamais essayé sans en ressortir indemne- et rejette tout attachement -trop peur, trop peur de si facilement aimer pour de nouveau tout oublier. Ne doutais-tu pas de ta capacité à aimer de nouveau ? Alors tu te montres enjouée, vive; tu es une hyper-active qui a besoin de bouger en permanence, une chieuse qui n'aime franchement pas que l'on ne la cherche trop, qui tapes vraiment facilement; tu es violence, tu es colère, tu es tristesse, tu es vie, aussi. Tu peux même paraître assez spontanée parfois, bien que tu n'agisses jamais sans mûre réflexion -l'expérience t'as appris à contenir ta spontanéité, vois-tu.

Cela s'appelle survivre.
pouvoirs & armes
contrôle sanguin; Oksana est une magicienne de sang, et en cela présente un contrôle de ce dernier. Elle peut en effet le durcir pour en faire une multitude d'armes, préférant cependant la matérialisation de multiples pieux qui vous transformera en porc-épic. C'est relativement épuisant, mais surtout, elle ne peut puiser que dans ses propres réserves et n'a pas une régénération des globules incroyablement rapide, en fait, c'est normal. Donc elle est limitée par ses propres réserves -et sa survie aussi, tiens- mais l'utilise admirablement bien. Elle peut ainsi parer des coups en durcissant son sang, ce qui lui fera une coquille de protection, etc. C'est super pratique, mine de rien.
force décuplée; Oksy, elle vous tort le bras sans s'en rendre compte. Elle ne juge pas sa propre force, et tout ce qui l'entoure et par conséquent, assez effrayant à ses yeux; elle a peur de tuer les gens en les enlaçant par exemple. Non pas qu'elle soit si forte, mais... Bah si tout de même. Imaginez un bus qui vous roule dessus. Trois fois. Et vous aurez Oksy quand elle vous prend dans ses bras avec un peu trop d'enthousiasme. Non, ce pouvoir ne lui bousille pas la vie. Un tout petit peu.
lecture du passé; Oksy peut lire votre passé. Pour cela, malgré tout, elle nécessite un contact physique jumelé d'un contact visuel. Le combo des deux est mortel -pour elle. Dans le sens où ce n'est pas des plus agréables. Car déjà, elle ne choisit pas ce qu'elle veut voir, ensuite, cela la met dans une sorte d'état de transe. Elle perd contacte avec la réalité et prend du temps avant de... Bah d'atterrir. Comme si entrer en contact avec ce flot d'images et de son, ce noeud chaotique, était similaire à la prise de stupéfiants. Et elle n'aime franchement pas cela, contrairement à ce que la prise d'une drogue qui vous rend accroc. Elle elle évite ça. Par tous les moyens. A savoir qu'elle ne comprend pas forcément ce qu'elle voit, et ne choisit pas non plus. De même, elle ne peut accéder qu'à des souvenirs présents, les choses oubliées, elles ne les verra pas.
il s'éveillera
contrôle des liens; Ou le pouvoir de gros troll. Oksy n'a pas encore découvert ce don, ou plutôt, n'en a pas conscience. Des fois, des gens qu'elle n'aime pas se retrouvent à aimer des thons ou autre, bien que cela soit temporaire. Elle veut être aimée d'une quelconque façon par X ? Cela arrive. Quelque chose comme 24 heures, mais tout de même. Tellement drôle. Pour l'utiliser, elle doit être en présence de cette personne -soit dans la même pièce qu'elle qui ne soit pas le Hall de Versailles- et connaître son nom et prénom exactes. Les vrais, quoi, ceux avec lesquels la personne est naît -nom de jeune fille par exemple. Si on lui donne un faux nom ou même si on ne le connaît pas, cela ne marchera pas. Et ce n'est pas spécialement fatiguant.

Le vide peut parfois faire aussi mal que les plus profondes brûlures; Oksana Sasha Anya Bouravtchikova, tu es une tueuse. Mercenaire qui s'accroche à la vie, la tienne est de ces immenses montagnes russes mortelles. Dans les virages les plus serrés, tu frôles la mort et vos yeux se croisent et se fixent, toi et cette Grande Faucheuse qui t'attend patiemment, et que tu crois visiter à chaque remous. Ta vie, c'est simple, c'est un immense capharnaüm sanglant. Tu n'es qu'ombre et sang, larmes et violence, et tu espères secrètement avoir connu autre chose, avant. Parce qu'Oksana, la nuit, tes rêves n'ont de visage ni de voix, la nuit, ce sont des souvenirs qui te hantent, mais des souvenirs que tu ne reconnais pas, des souvenirs incomplets et flous qui ne t'apportent pas la moindre réponse, parce que ce ne sont pas des souvenirs, mais des images que ton esprit entaillé t’envoie pour te vriller un peu plus les tympans ; parce qu'Oksana, à force, tu es devenue insomniaque, fuyant encore et toujours ses personnages sans visages qui te fixent et attendent patiemment une réaction qui ne viendra jamais. Oksana, tu es lâches, et tu fuis.

L'amnésie est à tes yeux le pire des maux, parce que voilà, elle est ton bourreau. Elle est celle qui t'entrave, qui « t'as » tout pris. Même si « tu » n'existe pas. Et cela fait mal. Tellement mal. Parce que « tu » es né quand « elle » est morte. « Elle », elle s'appelait Freya Ada Torbjørn.

First Step ✂ child of a solitary happiness;

Freya se leva de son lit, la tête pleine de nœud, mais déjà aussi réveillée que s'il avait été midi et qu'elle avait quitté le pays de Morphée depuis un moment déjà. Elle sauta sur ses pieds, défonça la porte en sortant, et courut jusqu'à la salle à manger, ouvrant à la volée la porte du salon. Puis le silence vint l'assaillir. Ses parents n'étaient jamais là, après tout. Mais elle n'en ressentit qu'une once de tristesse mêlée de colère même pas dissimulée, avant de s'avancer vers la cuisine américaine, avec vue donc sur le salon, et saisit un bol, du lait... Et le rituel du petit déjeuner pouvait commencer.

Freya Ada Torbjørn était la fille d'un couple très connu, avec un père acteur au sommet de sa popularité et une femme mannequin dans toute sa beauté et aimée. Freya, elle, était très loin de ce qu'avaient tous attendus venant de l'aînée de l'union d'un tel duo. C'était une brute. Une fille qui n'en était pas tant une, dans son comportement. Un rien sauvage, elle passait sa vie à se battre et disait bonjour aux hôpitaux assez souvent pour cela. Mais pas que. Parce que Freya, c'était avant tout une grande sœur. Une grande sœur étouffante, une grande sœur autoritaire, mais une grande sœur qui aimait juste beaucoup et qui le surprotégeait du fait de sa faiblesse. Elle était ainsi, elle écrasait de son autorité, et étant enfant, ne connaissait pas vraiment les remises en question. Et ce petit frère, ce petit trésor, c'était Sven Lukas Torbjørn, d'un an son cadet. Il était achromate, faible et docile. Et surtout, surtout, c'était le petit frère le plus mignon au monde. Et Freya l'adorait, l'adorait juste. Et lui, faible, était souvent le fruit des moqueries. Et elle, violente, était souvent celle qui faisait regretter aux idiots qui avaient eu le malheur de mal regarder son frère leur action. Ils étaient deux doigts de la mains et vivaient seuls, toujours seuls, dans cette grande maison.

Parce que papa et maman travaillent. Ce qu'elle haïssait cette phrase, Freya. Elle ne faisait pas vraiment attention au regard que Sven lui portait alors, triste, juste profondément triste. Parce qu'il aimait leur père et leur mère, tout comme elle. Mais elle, c'était plus la rancune que l'amour qui primait dans son cœur. Ils n'étaient jamais là. A quoi bon faire des gosses, si c'est pour les abandonner ? Un ok, c'est un accident. Mais deux, c'est deux accidents ? Et l'avortement, ça existe. Et qu'on ne vienne pas dire que c'était pour l'image -ou cela expliquerait le fait qu'ils les cachaient du mieux qu'ils pouvaient. Parce que leurs gosses, ils pouvaient pas vraiment les afficher fièrement, ça la tâcherait, leur image. Après tout, ils avaient une brindille et un bulldozer. La fille étant le bulldozer et le mec la brindille. Paye ta bonne image.

Alors ils étaient toujours tous seuls à la maison, enfants d'une joie solitaire cachée dans un château de carte peint à l'or fin, dans cette maison, cette grande maison, très grande maison. Un coin riche et luxuriant, un coin qu'ils ne visitaient jamais seuls, cependant. Il ne fallait pas trop faire honte à papa et maman et rester sagement à la maison. Et quand papa et maman rentrait à la maison, ils savaient à quoi s'attendre : Freya, elle ne se gênait pas à leur cracher sa rancœur au visage. Elle hurlait, et les disputes fusaient, à tel point qu'on aurait pu penser que s'ils ne venaient plus du tout, c'était de sa faute. Mais quand on est une gamine, on ne les connait pas, les remises en questions. Et quoi qu'ils disent, c'est aux adultes de faire de leur mieux pour guider les enfants et les aider à grandir. Freya, elle grandissait toute seule, et avec pour seul but dans la vie de protéger son cadet, son petit Sven.

Second Step ✂ just fall;


Mais tu sais, Sven, il est peut être fragile mais cela ne te donne pas le droit de l'étouffer. Parce que Freya, son petit frère, elle l'écrasait de toute son autorité. Elle ne le faisait peut être que dans le but de le protégeait, mais elle l'étouffait. Elle l'empêchait de grandir, le petit Sven, elle lui interdisait sans même se rendre compte tant de chose, elle était despote sans même le vouloir. Mais elle n'était rassurée qu'ainsi. Et puis, elle n'avait que lui. Que lui... Il était en lui-même toute sa vie, son passé, son présent, son avenir, et rien ne comptait plus que cette tête blonde. Sauf, peut être, son orgueil, son écrasant égoïsme qui lui faisait fermer les yeux sur la douleur du garçon, quand elle se débattait dans les fils invisibles d'une société qui avait déjà tout écrit d'avance pour eux. Elle ne voulait pas la voir, cette douleur qui se reflétait dans les prunelles de son cadet lorsqu'elle se disputait après ses parents, lorsqu'elle bandait ses membres couverts de bleus et de blessures après une énième bagarre sans but précis, provoqués uniquement par des colères soudaines. Parce que Freya était aveugle, parce que Freya était égoïste. Oksana, te reconnais-tu un peu ?

Il était normal, alors, que ce jour vienne. Il était normal, alors, que le petit grandisse un jour. Il était normal, alors, qu'il ne se rebelle contre une autorité trop présente. Mais Freya, elle ne l'acceptait pas. Elle n'acceptait pas ce droit à son frère de vouloir respirer, elle ne le lui céderait pas. Il était trop précieux pour qu'elle ne le perde, même un peu, et ne concède qu'il avait raison. Parce qu'il avait raison. Mais, en plus d'être égoïste, elle était possessive et surprotectrice, et elle ne voulait pas lui lâcher ne serait-ce qu'un peu du leste. Alors qu'il grandissait, il restait à ses yeux un gosse de cinq ans fragile qui se devait de rester à sa place. Freya, elle était un peu comme ses parents, même si elle aurait préféré mourir que voir les choses en face. Elle voulait qu'on lui obéisse, elle voulait qu'il lui obéisse.

Et puis voilà qu'il grandissait, envers et contre tout, malgré tout ce que Freya pouvait y dire ou y faire. Vers ses 10 ans, son caractère s'affirma un peu plus. Oh, rien de notable, mais juste assez pour qu'il ne lui tienne un peu tête. Et cela ne plus guère à Freya, qui se débattait comme un beau diable à garder un semblant d'emprise sur son cadet. Elle ne pouvait pas savoir pourquoi il lui résistait un peu plus, anormalement plus que d'habitude, parce que voilà, ce n'était pas normal. Ce n'était pas grand chose, mais ce n'était pas normal. Et vint la dispute qui détruisit Freya.

Ce n'était pas de sa faute, au petit Sven, ni à la leur, à leur parents, ni même à celle de Freya. Ce n'était pas de leur faute. Cela ne commença que par une fois de trop, une fois de trop pour le garçon qui étouffait. Une fois de trop pour le garçon qui lui tint tête une fois de trop, une fois de trop pour la fille qui disparut, une fois de trop, juste une fois de trop. Douze ans, c'est jeune, pour se perdre. Douze ans, c'est jeune, pour disparaître. Douze ans, c'est jeune, pour fuguer. Mais ça, c'est parce que Freya ne fugua pas.

Ils s'étaient disputés, juste disputés, et elle était sortie se changer les idées, la petite Freya, la petite Freya de douze piges, la petite fille qui se croyait plus forte qu'une montagne. La petite fille qui a découvert que les adultes, c'était plus fort qu'elle. Le petite fille, la gamine, la pré-ado qui l'a découvert en la personne d'un simple inconnu qu'elle percuta en s'en allant, en s'en allant prendre l'air, tout simplement.

Et Freya ne rentra jamais à la maison.

Third Step ✂ birth;


Et parce que Freya est morte, tu es née. Tu es née dans une pièce sombre, et ces même premiers souvenirs de « ta » vie restent flous, incompréhensibles. Tu ne sais pas. Tu ne sais pas, tu ne peux qu'observer : voilà ce que tu es devenue, Oksana. Tu es une magicienne, bien que tu n'en saches rien, ou du moins du comment, et du fait que tu es loin d'être la seule. Tu n'as après tout rencontré qu'une personne comme toi, sans jamais oser lui demander ce que tu étais toi-même. Peut être ce que tu as vécu dans cet endroit ont juste effacé Freya, sans qu'il n'y ait de logique. Tu as juste oublié. Et quand tu t'es finalement réveillé, et ce pour de bon, tu n'étais plus dans cette pièce sombre. Tu avais réussi à t'en échapper, mais même là, les souvenirs ne semblaient vouloir coller à la pellicule, et tu ne gardes aucun souvenir.

Quand tu t'es réveillée, vraiment réveillée, le soleil t'a brûlé la rétine. Mais la douleur au niveau de tes yeux n'était pas grand chose, en comparaison de celle qui t'assaillait de toute part et te mordait violemment chaque membre. Et cette douleur même ne te perturbas que les première minutes. Parce que vite, ce vide qui habitait ton être te fit rouvrir les yeux. Tu étais toute vide, rien qu'une coquille vide. Ton regard se perdit, cherchant à comprendre où tu te situais. Déjà, tu étais allongée. Allongée dans un lit. Allongée dans un lit chaud, confortable, sous pleins de couettes. Ok, check. Tu relevas les yeux. La pièce faisait assez vieillotte. Du papier peint vieilli par les âges aux motifs fleuris, orné de cadres qui ne semblaient eux-même pas très récents, exhibant des photos en noirs et blanc. Tout semblait bien dater, et rien ne répondait à tes questions.

Tu t'installas avec difficulté en glissant sur le côté, et t'assis sur le rebord du lit. Tu voulais te lever. Et tu ne te levas pas. Tes jambes frêles te dirent poliment d'aller te faire voir et tu goûtas à la saveur du parquet froid. Ou, en l’occurrence, à ton propre sang, puisque tu te mordis la lèvre au passage. Ce que ce goût de métal pouvait te déplaire... Tu essayais de comprendre, mais voilà qu'un bruit sourd te paniquas : quelqu'un arriver, surement alarmer par le vacarme que tu venais de provoquer en te vautrant la gueule par terre. Quelques minutes de pure frayeur s'écoulèrent, quelques minutes de pure frayeur durant lesquelles tu tentas de te relever, quelques minutes de pure frayeur qui s'achevèrent en un regard, quand une bonne vieille femme ouvrit à la volée la porte. Cette bonne vieille femme, c'était Anya Bouravtchikova.

Anya était une retraitée vivant avec son mari modestement. Elle était douce et très attentionnée et t'avais retrouvée, alors que tu allais certainement mourir d'une hypothermie, dans la neige. Elle t'avais, avec son mari, ramenée, même si tu ne voyais pas trop comment ils s'étaient débrouillés, au vu de leur âge déjà relativement avancé. Ils avaient jadis eu un enfant, mort dans un accident, et t'installèrent dans sa chambre, qu'ils n'avaient eu le courage de vider, mais qu'ils étaient heureux de voir revivre un peu, même si ce n'était que temporaire.

Le médecin ne put affirma qu'une chose : tu avais nécessairement moins de seize ans, mais tu ne faisais pas beaucoup plus jeune, surement entre quatorze et quinze. Ton visage lui était vaguement familier, sans qu'il ne mette un nom -bien sûr, il les connaissait, tes parents, tout le monde les connaissait, suffisait de regarder la télé. Alors, comme tu n'étais « personne », les Bouravtchikova te donnèrent leur nom. Oksana était l'hééroïne du feuilleton préféré d'Anya, et te plut beaucoup, puis Sasha était le prénom de la mère d'Ivan, le mari d'Anya. Enfin, tu décidas de porter Anya en troisième prénom, parce que tu lui devais tant, à cette bonne vieille femme. Ils te recueillirent et décidèrent de t'élever. Mais tu ne restas que quelques mois à leurs côtés.

Four Step ✂ decline;


Ta grande ennemie, cette Grande Faucheuse, te pris ta nouvelle famille, dans un accident. Ils moururent comme leur fils, les Bouravtchikova. Dans un accident. Et toi, trouillarde, tu mis les voiles. Tu aurais pu rester. Quoi, tu aurais été récupérée par les services sociaux ? Cela aurait été une douleur moindre, non ? Au moins, ta vie serait intacte. Au moins, ton être serait intact. Mais tu n'y savais rien, mais tu avais peur, mais tu t'en allas quand même. Et comment vivre, quand on est une enfant qui n'existe pas ? Comment survivre ? On commence par voler, oh rien de bien méchant. Puis on découvre que l'on est plutôt bon bagarreur, en plus d'être bon sprinteur. On rackette. On se découvre des capacités intéressantes... Et on intéresse.

Oksana, au début, tu n'étais rien de plus qu'une petite frappe dont les gens se plaignaient autant que d'un moustique. Rien, tu n'étais rien, rien de plus qu'un simple nuisance. Puis vinrent tes capacités, la maîtrise de ton sang. C'était étrange, tu ne comprenais pas trop. Mais c'était pratique, cela te protégeait. Même si ceux qui voyaient ton sang se durcir sous leurs coups ou encore se transformer en armes multiples te traitaient de monstre. Il ne te fallut pas longtemps pour contrôler cette capacité, sans que tu n'en saches rien, et alors qu'elle ne t'effrayais pas le moins du monde. Après tout, tu étais déjà vide. Et alors, vinrent des hommes intéressés par ce que tu étais. Qui te proposèrent un toit, de quoi manger... A condition que tu ne travailles pour eux.

Tu acceptas, évidemment. Tu t'y accrocher, à ce droit absolu qu'était la vie. Ton premier meurtre fut similaire à un suicide; la pire douleur, celle qui écrasa ton être tout entier, le brisa, le broya. Voilà que tu devenais un monstre, et tu en rais, tu en riais parce qu'il te fallait te protéger. Tu devins une mercenaire, une criminelle, rien de plus. Tu enchaînais sans difficultés les contrats, laissant paraître un mélange explosif de folie et de cruauté, comme si la vie n'avait à tes yeux que la valeur dictée par tes employeurs. Tu te cachais, tu te cachais derrière le visage d'une enfant tordue, et peu à peu, le masque vint se fondre et devenir réel; tu étais juste tordue, juste malsaine, juste morbide. Tu n'avais juste rien d'humain.

Ton dernier gros travail fut pour une famille de la mafia installée sur Terraria. Les Christians. Tu y servis de garde du corps pour leur parrain, participas même la descente de plusieurs familles rivales. Jusqu'à ce qu'une autre ne s'occupe de descendre les Christians. Parce que ce monde là, c'était comme la bourse : rien n'est constant, tout est aléatoire et glissant; on peut être un jour millionnaire puis le lendemain être enterré dans la fausse commune. Ou, ici, dans un endroit désert et où on ne retrouvera pas votre corps.

Liée à cette famille, tu fus traquée, et n'emportas avec toi qu'une chose, en plus des économies que tu gardais de côté : ton violoncelle. Impossible pour toi de le laisser de côté. Oui, ce fut la fuite la plus chiante de ta vie, avec un instrument relativement imposant sur le dos. Notez à quel point c'est stupide, on s'en fout, tu doutais de pouvoir t'en racheter un dans les semaines qui viendraient. Surtout d'aussi bonne qualité.

Tu fis appel à un de tes contacts pour te trouver un endroit où te planquer un temps. Tu obtenus de lui -qui ne t'aimait pas des masses, il faut le dire, disons que c'était très neutre et chaotique- les clefs d'une piaule délabrée dans les bas-fonds de Froënbourg et t'en contentas. Tu en avais déjà vu de toutes les couleurs, alors il n'y avait pas de doute que tu t'adapterais... Même si la lassitude commençait à naître et que tu rêvais parfois de n'être qu'une citoyenne normale, sauvage enfant qui ne sait agir en société.


la roleplayeuse ∞ Kingyo-chan;
en quelques mots; moi feinéante qui c/c ce que j'avais dit sur ma première version. mais je vous love krkr. ♥
Moi, c'est Kingyo-chan, mais tu peux m'appeler Kin', Kingyo, ou même Oksy. J'ai connu le fofo... Via SOH (frérot ne m'avait pas donné le lien avant, tss. ee) et j'aime beaucoup beaucoup ♥♥♥ Y avait trop de choix, c'est duuur xD Pour ce qui est du code, il a été validé par Sharmal la Magnifique. Love u hu hu ♥ Owi, aime-nous *^* Bon bah je vous zaime alors ♥



Dernière édition par Oksana S. Bouravtchikova le Lun 21 Juil 2014 - 19:12, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyDim 5 Jan 2014 - 19:24

Alors, je te souhaite officiellement la bienvenue sur Breath! même si je te l'ai déjà dit sur la Cb magique x)

Concernant la capacité offerte, je te laisse le choix entre Répétition, qui permet de faire répéter une action autant que l'on veut et tant que le lanceur n'est pas trop fatigué parce que, oui, au plus tu fais refaire l'action, au plus tu consommes d'énergie et Contrôle des liens, qui permet de modifier à souhait les liens entre les gens (ton pire ennemi amoureux d'une plante ? C'est possible. Ton meilleur ami amoureux de toi-même ? Yep.) Heureusement que les liens retombent à la normale après un certain temps...

Bonne continuation ♥
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyDim 5 Jan 2014 - 19:26

OMG les deux étaient tentants xD Mais j'ai arrêter mon choix sur Contrôles des liens, parce que faire tomber amoureux ton pire ennemi d'une plante, j'aime trop /bim/ Je rédiges tout ça et je finis l'histoire et ce sera bon :3
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyLun 6 Jan 2014 - 17:01

Je l'ai déjà dit sur la Chatbox mais bienvenue o/
On a deux pouvoirs en commun (contrôle des liens + contrôle du sang), je veux absolument un lien entre nos personnages. C'est un ordre /pan.
En plus t'as Miku Hatsune, raison de plus.
JE TE NEM DEJA 8D

Je suis pas folle c'est pas vrai.
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyLun 6 Jan 2014 - 17:41

SHAWN ? D8 ♥

Sinon, bienvenuuuuue ! :D
HIH MIKU *W*
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyMar 7 Jan 2014 - 17:11

El'; hu hu, cela va de soit ♥ Merci x)
Hika; oui ♥ MIKU MIKU MIKU. /dead/
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyMer 8 Jan 2014 - 15:12

SOEURETTE JE T'AIME.

Et comme tu dis si bien : ce message était très constructif o/
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyMer 8 Jan 2014 - 17:20

FREROT JE M'AIME AUSSI JE T'AIME TOO ♥

Très très. Très très très. XD *repart à son histoire*
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyDim 12 Jan 2014 - 21:47

(désolée du DP QQ")

J'AI FINIIIIIIII *va danser de joie*
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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. EmptyLun 13 Jan 2014 - 18:51


FÉLICITATION ♥
Pas de soucis pour le DP x) j'aime beaucoup ta fiche, c'est très fluide et tu maintiens bien l'intrigue. J'ai hâte de voir ce que cela va donner.

Maintenant que tu es officiellement entré dans le monde de Breath, il te faut remplir quelques paperasse administrative mais facultative. Toutefois, vaut mieux les remplir quand même. Je te propose donc de venir faire un tour du côté du bottin des avatars. Ensuite, il te faut remplir ton profil et le tenir à jour suivant l'évolution de ton personnage et de tout le tralala.

Pour finir, je t'invite à venir créer ton topic de rps et ton relationnel. Et aussi venir chercher ton portable et aussi créer ton blog ! Bon rp parmi nous !
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Penses-tu que
Contenu sponsorisé respirera encore longtemps ?



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MessageSujet: Re: OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. OKSY ▬ Vivre n'est pas une punition, Anya. Empty

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