En fait, tu doutais sérieusement que Lilian le prenne bien. Mais, en l'occurrence, tu n'avais pas trop le choix, et puis bon, c'est lui qui était ton meilleur ami. Soit plus une responsabilité qu'autre chose, surtout dans le cas présent. Tu déboulas donc dans le hall de l'hôpital avec du sang de la tête au pied et paré d'un immense sourire, ce qui te fit plus passer pour un dingue qu'autre chose. Une infirmière se risqua cependant et s'approcha de toi, un tantinet craintive, tandis qu'une autre avait déjà placé sa main sur le téléphone et se préparait à appeler la sécurité ou même les flics au moindre geste un peu trop brusque. Tu ne t'en offusquas pas malgré tout, il fallait dire que oui, tu étais suspect. Mais... Vraiment.

« - Vous avez un problème, monsieur ? Ce-ce sang...
- Oh, ça ? C'est le mien, c'est rien. »

Et subitement tu passais de fou possiblement tueur à fou très surement masochiste. Hmm trop de sérieux. Tu balayas la salle du regard avant de le poser de nouveau sur la jeune femme et te souvins du pourquoi de ta présence.

« Je me suis mangé une bagnole, et le type s'est barré. Je me suis ouvert le crâne. Et ça saigne, la tête. Vous auriez pas, disons, des compresses, des fois ? »

Oui, parce que dans un hôpital, on ne sait jamais. Tu fronças les sourcils et, comme toujours, sorti une énième énormité qui fit écarquiller d'avantage les yeux de la demoiselle. Tu es assez excentrique.

« Mieux, elle est où la morgue ? »

Oui, parce que tant qu'à faire, aller directement à la case mort, comme ça le cadavre sera déjà sur les lieux, tu vois, même pas de frais de transport de la dépouille. Bon en fait non, tu venais voir Lilian, mais ça elle avait pas besoin de savoir. Toujours sans comprendre ton raisonnement -y en avait-il seulement un ?- elle t'indiqua la direction de la dite morgue avant de t'attraper par le bras, te surprenant ainsi un peu, et de t'entraîner vers une salle avec pleiiins d'armoires. Elle te fit t'asseoir, sortit des bandages et pansa ton crâne dans un silence un peu lourd. A la fin, tu lui offris un sourire rayonnant. Tu étais vraiment bizarre.

« Merci mademoiselle. ♥ »

Rougissant un peu, elle t'indiqua de passer des contrôles plus poussés, ce que bien sûr, tu ne ferais pas, même si tu lui affirmas tout le contraire. Tu insistas de nouveau quant à la direction de la morgue -tu n'y étais jamais allé directement, squattant plus chez lui directement que son lieu de travail- et elle finit par t'y emmener carrément. Arrivés à quelques pas de la porte, elle te l'indiqua du doigt ayant reçu un message d'urgence, elle s'excusa et fila. Voilà, c'était largement mieux, tu allais pouvoir affronter tout seul le dragon. A savoir qui dans l'histoire, entre Lilian et toi l'étais. Tu toquas poliment à la porte mais n'attendis aucune réponse pour entrer, découvrant un Lilian en plein travail précautionneux au dessus d'un cadavre qui ne leva pas tout de suite les yeux vers toi -Lilian hein, pas le cadavre, ça deviendrait inquiétant. Tu lanças un regard vers le corps sans vie sans ressentir le moindre dégoût et te rapprochas de ton ami. Il te fallut cependant attendre qu'il ne termine ce qu'il était en train de faire et, quand cela fut le cas, tu ne lui laissas pas le temps de l'ouvrir. En fait mec, t'es violent.

« Saluut ! Ca faisait un bail ! Alors comment vous allez, avec Steaf ? Un regard sur le corps Il est mort de quoi ce pauvre type ? »

Tu passais du coq à l'âne. Tu étais fouillis, illogique et toujours distrait. Tu es juste Nathanaël.

bonjour. avoue, tu es heureux de me voir. #lilian

Bonjour, avoue, tu es heureux de me voir

ft. Nathanaël

Tu regardes l'imbécile qui te sert de meilleur ami, un sourcil levé et un soupir au bout des lèvres. Non mais pourquoi est-ce que tu t'étonnes encore au fond ? Pour comprendre pourquoi tu te trouves dans un tel état de lassitude, il faut revenir juste quelques minutes en arrière. Mais vraiment pas grand chose. Tu travaillais, comme à ton habitude -et si tu te trouvais dans une morgue pour une autre raison, c'étai inquiétant-, penché sur le corps de l'une des victimes d'un incendie. Tu avais finalement récupéré le fameux dossier perdu et pouvait enfin te remettre au travail. Donc, tu étais penché sur ton "patient" lorsque l'on avait toqué à la porte, avant d'entrer sans ton autorisation. Où était l'intérêt de frapper dans ce cas ? Ça aurait du te mettre la puce à l'oreille, mais tu étais resté concentré sur ton travail. L'intrus t'a laisser finir et lorsqu'enfin tu as terminé et t'es tourné vers lui, tu t'es posé une question, une seule, teinté de toute la lassitude que pouvait t'inspirer cette personne. Mais tu n'as pas eut le temps de poser cette question, tu n'as pas eut le temps d'en placer une tout court d'ailleurs, que tes oreilles se faisaient agressées par un enthousiasme débordant.

"Saluut ! Ça faisait un bail ! Alors comment vous allez, avec Steaf ? Il est mort de quoi ce pauvre type ?"

Et déplacé aussi. Un sourcil plus haut que l'autre, tu regardes la tronche de couillon de ton meilleur ami, bandé et ensanglanté. Tu ne t'inquiètes pas outres mesures. Il faudrait un miracle pour qu'il cane de toute façon. Tu te pinces l'arrête du nez en fermant les yeux. Respire Lilian, respire. Ce mec est con, tu le sais, y a pas de raison pour que tu t'étonnes.

"Bonjour à toi aussi Nathanaël. Oui ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Personnellement je vais très bien et Steafan aussi. Je ne te retourne pas la question, la réponse est évidente. Quant à cet homme, je suis tenu au secret professionnel, mais je pense que même toi tu peux deviner."

Tu regardes un instant ton frère tourner autour de votre ami avant d'aviser le sang qui s'égouttait du pantalon de ton visiteur et peignait le sol en rouge. Avec un soupire, tu disparais de la salle pour aller au vestiaire, tu y prends des vêtements de rechange qui te sont destiné à la base et retourne vers ton meilleur ami avant de les lui fourrer dans les mains.

"Va te changer là-bas. Tu salis le sol et le sang c'est chiant à nettoyer. Et quand tu reviendras, tu me diras ce que tu as encore fait."

Non, il n'y a aucune accusation sous-jacente dans la phrase ci-dessus. C'est faux.

Ta trombine souriante devait certainement l'exaspérer, et ce au moins autant que tout ton être entier. A bien y regarder, Lilian et Felicia partageait beaucoup. Jusqu'à l'exaspération que tu leur apportais. Mais passons, tu savais bien que là mainenant tout de suite, il était grave exaspéré, et cela ne fit que te faire sourire d'avantage. Parce que t'es qu'un gosse chieur de toute façon. Enfin non tu peux être intelligent et mature mais... Non mais où était l'intérêt de toute façon ? Surtout là tout de suite, et encore plus devant Lilian. Tu le vis se pincer l'arrête du nez et souffler, tu le vis être franchement lassé de toi. Ouais mais c'était comme ça, il devait te supporter et puis voilà. Tu peux être fichtrement plus chiant et collant qu'une sang-sue. Et puis en plus, tu es une sang-sue. Donc il pouvait dors et déjà abandonné l'idée de te fuir, c'est impossible. Il te supporterait, point.

« Bonjour à toi aussi Nathanaël. Oui ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Personnellement je vais très bien très bien et Steafan aussi. Je ne te retourne pas la question, la réponse est évidente. Quant à cet homme, je suis tenu au secret professionnel, mais je pense que même toi tu peux deviner. »

Tu baissas de nouveau le regard vers le cadavre calciné avant de le lever furtivement vers Lilian et le redéposer sur le corps.

« Je sais pas, poison ? »

Bon ok, tu pouvais te la fermer. Tu toussotas, ce qui traduisit que tu blaguais, bien évidemment, et regardas de nouveau ton ami. Ok, tu étais con, ou immature plutôt d'ailleurs, mais il y avait des limites. Tu étais quand même prof, un excellent prof même, avait eu tous tes diplômes sans la moindre difficulté, tu étais super intelligent, juste gamin. Très gamin. Trop gamin. Donc oui, traduisons cela par cette simple remarque : tu es con. Mais pas aveugle. Et en parlant de cécité, n'en ayant pas, tu remarquas sa disparition subite dans une pièce adjacente avant de revenir avec des fringues propres. Tu arquas un sourcil et le regarda, un peu surpris, puis percuta. Tu regardas tes fringues teintée de ton sang et souris un peu gêné, oui, effectivement, tu allais refaire la déco sous peu si tu ne mettais pas des vêtements plus... Enfin moins imbibées de ton liquide vital. Il te les fourre dans les mains et tu regardes ce qu'il t'a passé, soit rien d'extravagant. Enfin. Lilian, extravagant... Oubliez juste ça.

« Va te changer là-bas. Tu salis le sol et le sang c'est chiant à nettoyer. Et quand tu reviendras, tu me diras ce que tu as encore fait. »

Tu quittes du regard les vêtements pour les redresser sur ton ami avant de le baisser de nouveau sur ses propres vêtements. En effet. Puis tu fronces les sourcils et soulève la tête. Tu prends assez mal la remarque.

« Hééé j'ai rien fait -pour une fois- ! A t'entendre on dirait que c'est nécessairement ma faute si je me pointe sur ton lieu de travail avec du sang de la tête au pied ! -et bien on ne peut pas dire qu'on t'ait mis un couteau sous la gorge tout de même- Déjà, si je suis là, c'est parce que tu bosses à l'hôpital, et que j'en ai juste profité pour passer, hein, et ensuite, quand un abruti te fonce dessus alors que tu traverses, non, ce n'est pas de ta faute. -pas nécessairement. »

Parce que oui, pour la première fois de sa vie, Nathanaël, tu t'étais mangé une voiture alors que tu étais purement innocent. Ce qui ne signifiait pas que tu t'était déjà pris des bagnoles sur le coin du nez, c'est une image, m'voyez ? Disons que tu avais bien mangé en ayant rien fait au préalable. Ce que la vie peut être injuste. Tu regardas de nouveau les vêtements, avec écrit en long en large en rouge et en fluorescent sur le visage "JE BOUDE." Tu vas alors à l'endroit que Lilian t'a indiqué et te change avant de ressortir quelques minutes plus tard fichtrement mieux. Et ce que cela peut faire du bien.

« J'peux te piquer une poubelle ? Je doute que cela se rattrape au lavage... »

Après qu'il ait plus ou moins acquiescé -il te semble qu'il l'a fait, de toute façon tu boudes là-, tu jettes tes fringues, adieu petits vêtements tous rouuuges, et te retourne vers lui. Bien. Une bonne chose de faite. Maintenant, il faut que tu te mettes d'accord sur le fait de continuer de lui faire la gueule ou non. De toute façon, c'est pas comme s'il avait raison, hein... Tu souffles et secoues la tête avant de venir t'adosser au mur. Bon. Deuxième option, t'arrêtes de faire la gueule. Cela aura été du boudage éclair.

« Et sinon, quoi de neuf ? Ça fait quoi... Trois mois que j'ai pas eu de nouvelles ? Bon certes, je t'en donnes pas non plus dernièrement, mais... »

Tu te redresses un peu.

« Mais disons qu'avec le travail c'est hard. Bref. C'est pareil pour toi, ou...? »

Parce que ça se voit pas comme ça, mais si, tu t'inquiètes pour Lilian. Et puis bon. C'est pas comme si tu n'avais absolument aucune raison de t'inquiéter.

bonjour. avoue, tu es heureux de me voir. #lilian

Bonjour, avoue, tu es heureux de me voir

ft. Nathanaël

Tu lèves les yeux au ciel à sa réponse. Sa bêtise ne t'avait pas manquée. Pas vraiment. Si ça pouvait parfois être amusant, c'était surtout consternant. Ou navrant. Ou lassant. Ou plein d'autres choses en -ant à connotation péjorative. Il toussote. Te jette un regard blessé. Non, tu t'en fiches que ce soit une blague. C'était stupide, point. Tu lui ramènes rapidement des vêtements. Tu tiens à la blancheur immaculée de ton carrelage.

"Hééé j'ai rien fait -pour une fois !" Tu hausses un sourcil. "A t'entendre on dirait que c'est nécessairement ma faute si je me pointe sur ton lieu de travail avec du sang de la tête au pied ! Déjà, si je suis là, c'est parce que tu bosses à l'hôpital, et que j'en ai juste profité pour passer, hein, et ensuite, quand un abruti te fonce dessus alors que tu traverses, non, ce n'est pas de ta faute."

Tu l'écoutes attentivement. Ah. Alors il s'est fait percuté par une voiture. Ça change tiens. Tu avises le bandage sur sa tête. C'est la seule blessure qui te semble visible. Il s'en est bien sortit en fait, pour quelqu'un qui s'est prit une voiture dans la tronche. Mais les imbéciles sont increvables, c'est connu. Il a peut-être chopé une commotion cérébrale...? Tu le regardes. Tu relativises. Si c'était le cas, il n'aurait sans doute jamais atteint la morgue. Pas vivant en tout cas. Il a sans doute juste perdu une poignet de neurones en plus. Bref, il va rester con. Rien d'inquiétant. Tu le regardes partir dans la pièce voisine en...boudant...? D'accord. Tu ne t'attardes pas dessus. C'est Nathanaël, c'est tout. C'est un gamin de 24 ans. Tu profites qu'il ne soit plus là pour recouvrir ton patient et le "ranger". Tu t'occuperas de lui plus tard.

"J'peux te piquer une poubelle ? Je doute que cela se rattrape au lavage..."

Tu sursautes légèrement. Tu ne l'as pas entendu revenir. Tu te retournes et regardes ses fringues. En effet. A moins qu'il ne veuille une nouvelle chemise rose pâle avec colorant très naturel, il vaut mieux qu'il les jettes. Tu hoches la tête. Tu le regardes les mettre à la poubelle et aller faire la gueule contre le mur. Bon. D'accord. Tu hausses les épaules et te détournes. Qu'il boude s'il veut, ce n'est pas ce qui va te déranger.

"Et sinon, quoi de neuf ? Ça fait quoi... Trois mois que j'ai pas eu de nouvelles ? Bon certes, je t'en donnes pas non plus dernièrement, mais... Mais disons qu'avec le travail c'est hard. Bref. C'est pareil pour toi, ou...?"

Tu lèves les yeux au ciel. Quoi ? Il a déjà finit ? T'as même pas eut le temps de travailler un peu. Tu te retournes vers lui en soupirant. Il est pénible.

"Ça...va. J'ai un nouveau locataire. Un enfant. Et vampire, comme toi. Stea l'aime bien. Je suis débordé au travail en ce moment. Trop d'arrivée. Je reçois beaucoup de visite en ce moment. Et pas uniquement des cadavres." Tu t'arrêtes un instant, repensant à la visite que tu as eut quelques jours auparavant. Il...te manque déjà. Tu soupires. "Sinon, de ton côté, ça va ? Comment vont Felicia, Abi et les jumeaux ? Comme d'habitude ? Ou bien il s'est passé quelque chose de nouveau ? Et tu as pensé à voir quelqu'un pour ça ?" Demandes-tu en pointant sa tête pensée. Il ne faut jamais sous-estimer les blessures à la tête. Ton frère est mort à cause de l'une d'elle.

« Et sinon, quoi de neuf ? Ça fait quoi... Trois mois que j'ai pas eu de nouvelles ? Bon certes, je t'en donnes pas non plus dernièrement, mais... Mais disons qu'avec le travail c'est hard. Bref. C'est pareil pour toi, ou...? »

Tu attends patiemment qu'il te réponde, balayant la salle du regard. Salle qui n'a strictement rien d'extraordinaire, d'un blanc éclatant et même blasant, tellement propre que l'on pourrait manger par terre -ce qui n'est pas nécessairement recommandé dans une morgue. Tu lèves furtivement les yeux au plafond, carrelé, aussi propre que chaque autre recoin de la pièce, et, ne trouvant rien de particulièrement passionnant là-haut, tu redescend sur terre. Mais bon, pas besoin de quoi que ce soit d'intéressant pour te perdre, concrètement, et tu fais déjà des efforts considérables pour ne pas être complètement larguer et à l'ouest. Rester sur Terre, rester sur Terre... C'est un manque de respect envers Lilian, attends ! Finalement, la réponse arrive.

« Ça...va. Je suis débordé au travail en ce moment. Trop d'arrivée. Je reçois beaucoup de visite en ce moment. Et pas uniquement des cadavres. »

Tu baisses les yeux de nouveau sur lui. Clignes des paupières. Quittes ton mur. Et te rapproches de lui nonchalamment, comme si ton attaque allait réellement être imprévisible et étonnante. Non mais on sait tous ce que tu vas dire, Nath. Tu es à quelques pas de lui, le fixant intensément, presque à la manière d'un carnassier, attendant qu'il ne poursuive ce qu'il disait. Son comportement t'intrigue. Il a un air... Franchement mélancolique, un rien douloureux. Tu ne connais que trop bien la douleur sur son visage -bien que tu ne l'ais pas vu... avant-, mais celle-ci te semble étrang...ère ? Il soupire, ne remarquant visiblement pas ton regard limite oppressant.

« Sinon, de ton côté, ça va ? Comment vont Felicia, Abi et les jumeaux ? Comme d'habitude ? Ou bien il s'est passé quelque chose de nouveau ? Et tu as pensé à voir quelqu'un pour ça ? »

Tu prends un visage blasé. Tu as très bien compris le message : il ne veut pas en parler, crève. Alors, il te lances sur autre chose. Tu te mets à te balancer d'un pied sur l'autre, légèrement distrait. Non, rien de nouveau à l'horizon. Pas dans le cadre familial du moins. Ni professionnel.

« Ça va. »

Réponse concise et des plus brèves, n'est-ce pas. Tu lèves les yeux vers lui. Tu te prépares déjà à être celui qui fait la conversation tout seul, en mode monologue. C'est une habitude, mais bon. Tu es comme tu es, Lilian est comme il est, donc c'est toujours comme ça. Mais là, pour une fois, tu aimerais bien comprendre. Parce que c'est flagrant qu'il est bouleversé, et tu ne sais pas trop comment t'y prendre. Est-ce que juste faire comme si tu n'avais rien remarquer est la bonne méthode ? Bah... Arrête de te prendre la tête, t'es pas bon pour ces choses là. Enfin... Tu as beau te dire ça... Non. Te prend pas la tête.

« Felicia et les jumeaux vont bien, même si je ne les vois pas souvent. Abi a élu domicile à la maison, comme tu le sais, et ça va bien de son côté... Bref, rien de nouveau. Tu souris. Et pour ça, j'irais voir, promis. ♥ Même si je pense pas craindre quoi que ce soit... »

Sérieusement. Ta mort serait conne, nécessairement, tu le sais. Et se prendre une voiture, c'est pas ce que l'on qualifierait de "mort conne", donc tu crains rien, voilà.

bonjour. avoue, tu es heureux de me voir. #lilian