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[Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro]

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MessageSujet: [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] EmptySam 26 Avr 2014 - 21:32

lot of shit

feat. Takehiro Hamada


Soirée de merde, il ne savait pas quelle heure il était désormais, mais le voyage semblait avoir duré que quelques secondes, juste le temps de fermer les yeux pour les réouvrir. Le chauffeur l’observait d’un air inquiet mais n’avait rien osé dire jusqu’au moment où il s’était arrêté, devant l’immeuble où il résidait avec son colocataire. Mais, même si c’était hors de son service, il était inquiet et voyait bien le tissus rougir sous la main de son client et il lui suggéra d’aller à l’hôpital. Mais le dieu n’avait pas que ça à faire. Il était nouveau-né en ces temps actuels, il ne savait pas de quoi il en retournait dans ce genre de situation car il ne savait pas combien le corps humain était faible. Pour lui, demain ce sera soigné, tout simplement. Il fit un geste vague de la main et déposa les billets dans la main du bon samaritain qui ne redémarra pas tout de suite, mais attendit que la silhouette de l’homme aux cheveux blancs disparaisse dans le hall de l’immeuble…

Il ne prit pas la peine d’allumer la lumière, mais profita du confort de l’ascenseur menant à son étage, se traînant jusqu’à sa porte, contre laquelle il s’appuya pour reprendre son souffle. Levant la tête au plafond, il esquissa un sourire douloureux et se chuchota à lui-même.

« Là, il va m’achever, cette fois. »


Lâchant sa blessure, il appuya sur la sonnette à plusieurs reprises pour être sûr de réveiller Takehiro. Il ne restait plus qu’à attendre la sentence. Il avait fait le mur, il avait bu et ça se sentait, et il revenait dans un état miteux, qu’est-ce qu’il allait se prendre comme branchée. Mais il s’en foutait en fait. Il ne regrettait pas, mais il n’était pas tout là, non plus, il était euphorique et niaiseux. Il pourrait essayer de laisser la place à Ludwig, mais, il n’aurait pas répondu à l’appel, Freyr n’avait donc pas le choix, il devait rester pour ne pas abandonner le corps ici, ce serait encore plus malsain.

Un cliquetis retentit dans le silence du couloir, de l’autre côté de la porte, et il s’écarta du panneau pour la laisser s’ouvrir sur son passage. Avec un grand sourire innocent, il déclara simplement :

« Salut. J’ai oublié de prendre les clés et on m’a attaqué dans la rue. Tu peux faire en sorte que ça arrête de saigner ? Sinon, Lud’ va avoir une drôle de surprise demain. »


Non, il ne se rendait pas compte de la gravité des choses… Pourtant, Takehiro pouvait le voir, la veste ensanglanté qui devait masquer plus ou moins la blessure à son épaule gauche. Si on la retirait, il verrait la chemise trouée, avec une longue coulée de sang descendant jusqu’au ventre, tandis que le liquide commençait vaguement à sécher aux alentours de la plaie. Une plaie bien dégueulasse, trois trous proches, non, une longue ouverture du côté du dos, et un trou plus petit devant… Ca faisait mal.
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MessageSujet: Re: [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] EmptySam 26 Avr 2014 - 23:09




Form is Void, Void is Form

feat. Freyr



Ma conversation avec Ludwig concernant ses pouvoirs s'était révélée plutôt unilatérale. Il avait accepté les faits, ou du moins, était contraint de les accepter. Il n'avait fait aucune remarque concernant les tests à venir, il avait juste...acquiescé. Il avait eu l'air presque absent, découragé, résigné. Tant mieux, car il allait lui falloir pas mal d'abnégation pour supporter ce que je préparais avec les scientifiques. Et si jamais ça fonctionnait, si on était capable d'identifier le pourquoi du comment....ça pourrait changer pas mal de choses...Qui pouvaient également tomber entre de mauvaises mains.

Ce soir là, j'étais donc dans ma chambre, après un long coup de fil d'une heure et demi avec les partenaires du labo pour déterminer les méthodes que nous allions employé. J'étais  un peu fatigué et je comptais aller me coucher tôt, comme d'habitude. J'ouvrais la fenêtre, et j'allumais une cigarette, observant les étoiles pendant un instant. Le goût amer qui se répandait sur ma langue était toujours aussi déplaisant. Mais désormais l'addiction s'était installée. J'en avais besoin. Je cherchais ce goût, l'inhalation de la fumée âcre dans mon système respiratoire, dans ma gorge, comme une douce punition à laquelle j'aspirais. Chaque bâton qui se réduisait en cendre grises représentait mon espérance de vie qui diminuait. Et je ne ressentais rien à propos de ça. Rien qu'un "bien fait."

Et pourtant....ce goût déplaisant amenait quelque chose de nostalgique. Un goût de l'interdit. Une saveur douloureuse mais qu'on ne peut s'empêcher de savourer encore et encore, comme un masochiste aime se faire saigner. Je ne pensais plus tellement à Chiyo désormais. Je n'avais plus tellement le temps de penser à moi et à mes problèmes, quant tout mes neurones étaient dévoués à l'expérience et à mes deux colocataires. Et pourtant, en regardant les étoiles, et en fumant ce petit bâton de tabac, je me rappelais un autre goût , lointain, comme s'il venait d'une autre époque. Le goût d'une langue étrangère et désirée, les nuits sous les draps froissés après l'étreinte interdite. Les nuits où je pouvais dormir sur mes deux oreilles, avec le sentiment d'être complet  bien que coupable d'un crime.

Je poussais un soupir, et je reprenais une autre bouffée, pensif et résigné. Je chassais cette image de mon esprit mais ce fut mon frère qui attira mon attention ailleurs. Il était là, dans la pièce. Je pouvais le ressentir, il s'agitait, non loin de mon bureau

Qu'est ce que tu essaies de faire ? De me hanter ? Devenir un poltergeist ? songeais-je avec un sourire mélancolique.

Je m'approchais du bureau : j'avais le sentiment qu'il essayait de me montrer quelque chose, quelque chose d'important. Quelque chose que j'avais oublié. Comme il insistait, je cherchais dans les couloirs, jusqu'à ce que ma main se pose sur la couverture d'un livre et qu'un faible courant électrique chatouilla mes doigts. Je soulevais l'ouvrage et le tournait dans le sens de la couverture.

Oh ? C'est ça que tu voulais que je retrouve ?

Un livre sur le bouddhisme. Le sutra du coeur. J'en avais quelques uns dans le genre, je m'y était attaché mais cela faisait une éternité que je n'avais plus parcouru ces pages énigmatiques et lourdes de sens. Curieux de ce qu'il voulait me montrer, je tournais rapidement les pages, attendant le signe sur lequel je devais m'arrêter. Et trouvais les vers. Et j'avais l'impression d'avoir le vertige et de me retrouver face à un gouffre. J'allais m'asseoir sur mon lit avec le livre entre les genoux, récitant ce mantra à voix basse. Et tout retrouva une place. Rien ne dure. Tout est éphémère. Nous vivons dans un monde d'illusions.  Je et je ne suis pas en même temps, car je ne suis pas la même personne qu'il y a 1 minute. Nous sommes inconstant, changeant, comme l'eau de la rivière. Et tant que nous n'acceptons pas cette impermanence, il nous est impossible de voir la vérité.

J'avais la sensation qu'un poids venait de s'envoler hors de ma poitrine. Je suis et je ne suis pas. La forme est différente du néant et pourtant ils sont pareils. La souffrance ne dure pas. Ni le bonheur. Et ce que j'ai fait...ce que je ne peux pas expliquer autrement que par la non action, c'est éphémère aussi. Mon identité fluctue. Mes préférences aussi. Je dois l'accepter...Je refermais le livre avec un léger sourire.

Tout cela c'était bien beau...Ca me soulageait mais... ce n'est pas ça qui me permettra de garder la tête haute, ni ce qui me permettra de retourner à la maison. Peut-être n'y reviendrais-je jamais ? Peut-être que mes préférences vont vraiment dans ce côté. De toute façon cela risque de changer. La meilleure façon d'aborder les choses... c'est de laisser faire. De choisir le chemin du Tao. L'action par la non action.

Cette nuit-là, j'allais me coucher avec un sourire, envoyant mes remerciements à mon frère pour m'avoir montré le chemin. Et j'ai bien dormi. Jusqu'à 4h du mat, quand un imbécile s'est amusé à tripoter la sonnette, la faisant résonner dans tous l'appartement. J'allumais la lumière, maudissant le crétin qui trouvait ça marrant d'emmerder les gens à cette heure-ci. Je remettais mes lunettes sur mon nez et je quittais mes draps pour aller ouvrir la porte en pyjama.

Et quelle surprise ! Je vous le donne en mille.  Sa seigneurie Freyr en personne, avec un grand sourire et une chemise en sang. Je pouvais presque voir son visage  avec plus de clarté que d'habitude, comme des marques, des tatouages sur la peau de LUdwig.  Je suis resté paralysé pendant deux longues secondes, à me demander ce qu'il foutait là. Si c'était pas un cauchemar. Il est rentré l'air de rien . J'avais envie de hurler, de le frapper mais il était tard, et la dernière chose dont j'avais besoin c'était que quelqu'un appelle les flics.



« Qu'est ce qui s'est passé putain de merde ?! Qu'est ce que tu foutais dehors d'abord espèce d'imbécile ?! Et qu'est ce que tu veux dire tu t'es fait " attaqué" ?!»


Je l'attrapais par la chemise et je réalisais qu'il saignait beaucoup.


« Assis »
articulais-je entre mes dents serrées.

La vision du sang me paniqua un peu. J'ouvrais sa chemise et je la tirais. Le sang coulait sur son torse et sur soon ventre à partir de son épaule. Une plaie à l'avant et trois à l'arrière. Profondes, mais pas mortelles, je sentais le stress et l'anxiété remonter en boule dans mon estomac. Nom de Dieu. Putain de bordel de merde. Il n'y avait pas de juron pour exprimer mes sentiments de haine envers Freyr. Mais le pire dans tout ça, c'est que c'était moi qui allait être tenu pour responsable.

« Comment tu t'es fait ça ?! »


Je passais une main nerveuse dans mes cheveux, réfléchissant à la suite des évènement. Il fallait qu'il arrête de saigner, il en mettait même sur le sol. Mais ce genre de blessure, ça demandait des soins plus avancés...il fallait que je l'emmène à l'hôpital. Et surtout je devrais le dire au labo. J'avais une forte envie d'étriper Freyr à ce moment là, mais j'ai décidé d'utiliser cette énergie pour courir chercher le kit de premier secours dans la salle de bain,  d'éponger un peu le sang, de l'asperger généreusement de désinfectant avant d'appliquer maladroitement des compresses que je faisais tenir à l'aide de grandes bandes de papier collant.

« Il va falloir que je t'emmène aux urgences... Han putain... »



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MessageSujet: Re: [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] EmptyDim 27 Avr 2014 - 9:55

martyrdom

feat. Takehiro Hamada


Freyr entra sans laisser le temps à Takehiro de réagir, mais celui-ci l’interrompit dans sa démarche pour l’attaquer avec des questions suspicieuses, et le dieu, avec son mal de crâne, calma le jeu en répondant toujours avec sa voix angélique, en cherchant quelque chose autour de lui, un peu aveuglé par la lumière.

« Une question à la fois, s’il te plait. »


Mais pas plus de réponses que cela. En fait, il n’avait pas envie de se justifier, il était un dieu, et il n’avait jamais eu besoin de la permission de quiconque pour faire ce qu’il voulait, alors pourquoi ça changerait aujourd’hui ? La différence était que Takehiro voulait garder le contrôle sur quelque chose de trop puissant pour lui, mais il fallait qu’il se rende compte que Freyr n’était pas le plus obéissant des dieux. Il était certes conciliant, dans la mesure où ça l’arrangeait, lui. En l’occurrence, qu’on lui refuse de prendre l’air n’était pas dans ses habitudes, alors il se le permettait.

D’ailleurs, il obéit sagement à l’ordre que son colocataire lui lança comme s’il était un chien, poussant un profond soupir de soulagement, comme il se sentait faiblir sur ses jambes, il s’affala simplement dans le canapé qui était à sa portée et ferma les yeux en respirant profondément. Mais le scientifique ne lui laissa pas de répit et lui fit retirer sa chemise pour découvrir la blessure qui suintait encore de rouge. Freyr l’observa d’un air curieux, et tendit son doigt dessus, comme un gosse qui voulait voir si ça faisait mal… Mais là, pareil, le brun s’enquit à éponger le sang ce qui lui tira une grimace de douleur. tandis qu’il essayait de ne pas y penser en répondant à sa question finalement :

« Je suis tombé… urh… Sur un … dieu ou un demi-dieu qui m’a chassé. Il voulait ma peau, l’enfoiré... »


Et tout cela avec toujours le même sourire insouciant. Mourir, pour lui, c’était retourné dans sa statuette, ce n’était pas la fin du monde, à part qu’il dormirait encore quelques temps, alors il ne craignait pas tant que ça la mort, c’était son ami, sous le nom de Hrund, donc il pouvait s’arranger avec lui au pire, s’il s’était réveillé.

Punaise, Takehiro n’y allait pas de main morte, en plus d’être maladroit, Freyr pouvait sentir tous les reproches qu’il lui faisait dans ses gestes brusques, comme s’il faisait exprès de lui faire mal dans une pulsion de sadisme pour voir le visage se déformer sous l’expression de la douleur, accompagné bien sûr de gémissement qu’il retenait pour ne pas crier, serrant les dents. Mais au bout d’un moment, il craqua et grinça :

« Putain, tu peux pas y aller plus doucement ?! Ca fait mal ! »


Qui l’eut cru qu’un dieu pouvait se retrouver si chochotte sous le coup du désinfectant… Mais il ne fallait pas omettre qu’avant, son corps était immortel et il ne ressentait pas les blessures de la même façon, d’ailleurs, elles se regénéraient, avant. Mais là, ce n’’était pas le cas, et l’idée d’aller aux urgences l’étonna.

« Quoi ?! Ca se soigne pas tout seul ? Allez, j’en ai pas besoin, une bonne nuit de sommeil et demain il n’y aura plus rien… »


Difficile de se faire à un corps humain. Il observa le pansement qui n’avait pas été si mal fait, bien qu’il aurait peut-être préféré être avec une femme pour lui faire, mais bon, pour le coup, il fallait se contenter de ce qu’on avait. Et en dehors toute la haine que Takehiro pouvait ressentir pour lui, celui-ci ne s’était pas montré si méchant et avait bien fait son travail, il pouvait le féliciter :

« Bravo. Avec ça, ça ne devrait plus saigner, n’est-ce pas ? »


Mais il avait encore mal. L’idée de ressortir à cette heure, après toutes ces aventures ne l’excitait pas plus que ça, pour le coup, surtout pour aller à l’hôpital. Il se demandait si, du coup, ils allaient pas lui toucher encore la plaie, pour lui faire mal, donc il n’était pas plus tenté que ça pour faire l’expérience. Mais il n’aurait pas le choix, il s’agissait du corps de Ludwig et si Takehiro trouvait les bons arguments sur ce plan, il le suivrait et endurerait, parce que son hôte ne pouvait pas.

D’ailleurs, en voyant le visage de son infirmier par intérim, il pâlit un peu et baissa les yeux.

« Ah ouais… Vous êtes fragiles, vous, les humains… »


Il se leva et était prêt à suivre Takehiro. Mais en se mettant sur ses pieds, il eut comme un vertige et se rattrapa sur lui, le tenant par les épaules, et soupira en fermant les yeux.

« Quelle plaie... »


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MessageSujet: Re: [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] [Achevé] Eight arms to hold you [PV Takehiro] EmptyDim 27 Avr 2014 - 13:18




Same fool, another mistake

feat. Freyr


En quelques heures, mon sentiment d'harmonie et de soulagement s'était envolé pour laisser place à de la colère, à de la panique et à de la peur. Freyr rentrait blessé dans l'appartement alors que selon moi, il était censé être en train de dormir bien sagement dans sa chambre. Les questions excédées fusaient dans ma tête et hors de ma bouche, agressant l'idiot qui osait se pointer dans cet état, après avoir délibérément désobéi au bon sens - et le tout avec un sourire innocent bien entendu. Je crois que c'était son arrogance, ce sourire à la con et l'atmosphère nonchalante qui se dégageait sans cesse de lui qui m'irritait à ce point. Il avait même l'audace d'essayer de me modérer. Il ne prenait pas conscience de ses responsabilités, il avait tendance à les fuir et à laisser la patate chaude à Ludwig. D'ailleurs ça m'étonnait un peu qu'il soit encore là. Ca n'allait sûrement pas tarder, demain matin c'est Ludwig qui se réveillera blessé et avec la douleur.

Et ça ne me plaisait pas.

J'avais défait sa chemise pour voir l'étendue des dégâts et malheureusement il ne s'agissait pas d'une égratignure. Cinq trous profonds dans l'épaule, un devant et quatre derrière. Cinq plaies qui saignaient encore et qui me faisait frissonner d'horreur. Et s'il se vidait de son sang ?  Je sentais les emmerdes venir à des kilomètres. Evidemment, c'était moi qui allait me faire virer après une connerie pareille...

J'écoutais ses justifications, trop affolé par le sang pour pouvoir y réfléchir clairement. Un dieu, un demi-dieu qui souhaitait le chasser ? Mais pourquoi ? Ca n'avait pas de sens...Le connaissant il s'était sûrement trompé. Il s'était juste fait agressé par un type suffisamment fort pour lui faire croire qu'il s'agissait d'un des membres de son espèce et rien de plus. De toute façon je n'avais pas le temps de réfléchir à ça, ni à 'éventuelle perte de mon job. Si je ne prenais pas les bonnes décisions toute suite, ces hypothèses risquaient de devenir réalité.

Seulement...l'hôpital se trouvait assez loin. Je ne pouvais le laisser comme ça sans rien faire en le laissant pisser le sang. Je l'aspergeais généreusement de désinfectant ce qui eut pour réaction de lui tirer une grimace de douleur, chose que je n'avais jamais vu auparavant avec le visage de Freyr. Ca lui faisait si mal ? Sa blessure avait dû être bien plus douloureuse....Quelle chiffe-molle.


« Ta gueule ! J'essaie de réparer tes conneries. Serre les dents, espèce de bébé  »
répliquais-je aussitôt,en lui lançant un regard assassin derrière ses lunettes.


« On récolte ce que l'on sème »
ajoutais-je par la suite.

Bon d'un autre côté, je n'étais pas particulièrement délicat dans mon empressement, avec mes doigts qui tremblaient un peu sous l'effet de la nervosité. Mais il n'avait pas à se plaindre. Il n'avait qu'à pas désobéir. Il connaissait les règles du jeu et il avait triché. J'appliquais les compresse sans trop presser et pourtant elles se tâchèrent presque immédiatement de rouge. C'était pas bon du tout ça, pas bon du tout. Je me pinçais les lèvres, essayant de retrouver mon calme qui semblait s'être fait la malle. L'autre imbécile suggéra de dormir dessus, que tout irait bien.  Je secouais la tête négativement m'exclamant d'un ton exaspéré :

« C'est pas comme ça que ça fonctionne,  idiot ! Tu n'es plus un dieu ! Ca ne suffira pas... »


Putain mais quel con. Mais quel con !

Je me redressais.. Si je voulais l'emmener à l'hôpital je devais au moins enfiler un pantalon décent et des chaussures. Mais c'était sans compter sur l'initiative de l'autre idiot, qui se leva d'un coup et manqua de me tomber dessus. Il m'attrapa par les épaules, et j'ai eu le réflexe de faire de même, avant de me rappeler qu'il était blessé et de le soutenir par les côtes. Evidemment qu'il était dans un sale état. Et encore, je ne savais pas d'où il revenait, ni depuis combien de temps il était blessé.  Il était si proche de moi que lorsqu'il soupira je pouvais sentir son souffle.


« Et évidemment, t'es ivre.   »


Cerise sur le gâteau. Tant qu'on y est...ça ne faisait plus tellement de différence. J'aurai presque pu en rire si son état n'était pas aussi sérieux. J'avais envie de le repousser, lui et son souffle alcoolisé, qu'il ait mal en retombant sur le canapé. Mais ça aurait été vraiment cruel. Je l'aidait à se rasseoir un instant, le temps de courir à l'étage pour enfiler un pantalon, et revenir en bas pour mettre mes chaussures ainsi que mon manteau. Au passage, j'emportais celui de Ludwig que je posais doucement sur ses épaules. Je l'aidais à se relever et à l'installer dans la voiture. Aussitôt je mettais le contact, et je partais sur des chapeaux de roues, en excès de vitesse, mais tant pis.

Mais la discussion ne s'arrêta pas là. Je ruminais ses paroles en silence pendant de longues minutes avant d'exploser à nouveau, puisque désormais je pouvais crier et je me lançais dans un petit monologue :


« Mais comment t'as fait pour sortir, putain ?! .... Imbécile.... T'aurais pu te faire tuer !  C'est ce que tu veux, hm ? Oh évidemment tu t'en fiches de mourir - mais je te rappelle que tu tuerai Ludwig, c'est ce que tu veux ? Espèce d'inconscient ?!  Sortir tout seul alors que t'es incapable de te débrouiller... Tu es humain maintenant, tu te souviens ?!.Même moi je pourrais te mettre à terre et te tabasser si je voulais. Ton petit couteau t'aiderait pas !  »



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