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Face à face

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Nidhögg

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MessageSujet: Face à face Face à face EmptyDim 26 Juil 2015 - 14:25

Face à face

Le danger de la négligence, c'est de laisser voir pire qu'elle-même.


Ses yeux déchirent le voile sombre de minuit et me jugent en silence. Sans âme, sans vie, l’ambre des iris me crie de ne pas souiller le corps à qui il appartient. C’est une supplication muette qui ferait frissonner les innocents et vomir les âmes sensibles. Mon cœur, lui, en bat la chamade. Pourtant, ce n’est pas de dégoût, de peur ou de panique. Au contraire. Je vibre de la tête au pied, une énergie qui afflue pour me revigorer sans aucune culpabilité pour m’étouffer. Ce type de regret, je n’en suis jamais affecté. En revanche, ce regard livide me dérange à un point tel que je prends une courte pause dans mon ravitaillement. Le visage couvert d’un rouge framboise et le parfum de fer imprégné à la peau, je tends ma main gauche vers ces yeux vides. Le bout de mes doits glisse sur les paupières qui se referment et lentement, mon attention se détourne vers la monture reposant tout près sur le sol. La bête blanche est tachée d’un rouge vin que j’ai moi-même fait couler avant d’embrasser la chair humaine. La laisser à l’agonie, hennissant sa mort, n’aurait pas été digne d’une créature telle que moi. Gardien de vie ou de mort, d’une rivière abandonnée ou d’un monde oublié, je n’en demeure pas moins ce que j’ai toujours été; une bête intelligente dotée d’une empathie à deux revers. Le ying et le yang ne pourraient être mieux représentés.

La négligence dont j’ai fait preuve m’a amené à dévorer un repas à même la terre, dans cette forêt que je traversais pour la énième fois depuis des siècles. La dernière fois où je me suis permis de goûter la chair humaine date d’il y a trop longtemps. C’était incroyable de ma part de penser que je pourrais tenir plus de trois mois sans m’en délecter, alors que je n’ai pris aucune gorgée de sang depuis près de six semaines. À vive parmi les humains, j’en oublis presque ma vraie nature. C’est pourtant l’odeur de l’homme et les plaintes de l’animal qui m’a rapidement attiré ici lorsque j’ai approché des bois, après avoir quitté une réunion de la WWB. Comme un prédateur, j’ai sillonné entre les arbres et les feuilles, me mêlant à la forêt, pour découvrir ce beau tableau. Je soupçonne un règlement de compte ou une agression sur un simple voyageur. Peu importe, il a trépassé et il est mien.

Enivré par la saveur et l’énergie pure que m’apporte ce repas, je me berce dans le parfum des roses qui vole jusqu’à moi. L’effluve du jardin perce mon odorat avec douceur avant que le sang ne se mêle à la fragrance. Mes dents aiguisées recommencent à déchirer, mais un élément imprévu me fige. Sur mes gardes, je relève légèrement mes yeux cyan pailleté d’or, à la recherche de la bête qui dégage cette odeur aussi forte. Un chien ? Impossible. La terre humide et la forêt m’agressent le nez à un point tel que j’ai l’impression d’être de retour chez moi, dragon roulé dans le sol d’hiver. Le regard perçant, je me fais violence en attendant que la créature daigne se montrer.                        

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Dernière édition par Nidhögg le Lun 3 Aoû 2015 - 23:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Face à face Face à face EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:24



Le Corbeau n’était pas venu taper aux carreaux ce soir. Très bien. Ce soir, il chasserait seul. Il avait laissé jean et chemise fraichement lavés à l’orée de la forêt. De tous les territoires, celui que les Hommes appelaient la Cité Terrestre était le plus abondant en proie en tout genre aussi bien sauvage qu’engraissés par l’Homme. Fenrir n’avait aucun scrupule à voler sa proie à plus faible que lui –et ils étaient légions- et s’il appréciait tout particulièrement l’exercice de la chasse, en solitaire, il était souvent réduis à se nourrir de lièvres et autres proies de petites envergures.  

Il n’avait dévoré qu’un lapin lorsque l’odeur s’était fait sentir. Le sang. Beaucoup de sang, une proie que l’on déchiquetait à la limite de son odorat. Une invitation pour un prédateur de son acabit. Non. Une nécessité. Truffe en l’air, Fenrir en suivi la piste sur plusieurs centaines de mètres, avalant la distance de ses longues foulées de géant, s’enivrant de cette seule odeur. Bientôt il put distinguer le cheval, frissonnant d’excitation à son râle d’agonie et l’homme, dont l’odeur s’étiolait déjà.. Affamé comme il l’était, c’était surtout la chaire, le sang qui prenait toute la place, saturant son odorat alors qu’il accélérait l’allure. Instinctivement, son aura se fit grandissante.

Fenrir n’avait encore jamais rencontré quel qu’animal que ce soit capable de lui tenir tête lorsqu’il est en chasse aussi, moins qu’une nécessité, c’était la Faim qui s’exprimait. Et s’il se faisait plus menaçant, lui qui n’en avait jamais eu besoin jusqu’ici, c’était uniquement pour qu’il n’ait pas à s’encombrer des quelques charognards qui auraient été attiré par une telle odeur. Mais bientôt il y eu une autre odeur. Une odeur qui avait toujours été présente mais qu’il avait négligé jusque-là. Une odeur que son instinct lui hurlait de prendre en compte mais déjà le sang se faisait plus présent, toujours, le grisant complètement. Il n’y a que les Hommes pour négliger les avertissements de leur nature profonde. Et cette fois ci, Fenrir se fait violence, et le Loup se refrène. Il oblige son corps à ralentir l’allure, distord son aura pour la rendre presque imperceptible et frotte son museau plusieurs fois contre ses antérieurs avant de se concentrer et d’humer profondément l’air environnant.

Le Sang. Encore. Enivrante et délicieuse odeur dont il peine à se détacher pour se concentrer sur cette odeur légère au parfum étrangement familier. Il ne lui faut d’ordinaire qu’un centième de seconde pour reconnaitre une odeur qu’il a déjà croisé de par le passé et peu importe que cela ne remonta à plusieurs siècle de cela ! Mais cette fois ci l’odeur semble tant et si bien ténue, brouillée presque, qu’elle semble lui échapper sans cesse. Et le sang n’arrange rien et le déconcentre. Il s’entête pourtant, se focalise sur cette dernière alors qu’il avance avec une prudence nouvelle.

Nidhogg !
Un homme ?

Il se fige. C’est la première fois que ses sens semblent se jouer de lui sous cette forme. Homme. Dragon Ancestral du panthéon Nordique. C’est comme si leurs essences avaient été fondus l’une dans l’autre depuis trop longtemps qu’elles en devenaient méconnaissables. Maintenant qu’il l’a clairement identifié Fenrir se rend compte qu’il s’est déjà trop avancé. C’eut été stupide de penser pouvoir se fondre dans la nuit pour disparaitre maintenant. De plus, la Faim et la curiosité l’en empêchait.

Aussi s’avance-t-il, assez pour être vu tel qu’il est, la tête haute mais l’attitude neutre, prudente même. Ni dominant ni dominé.
Mais le sang lui agresse les narines avec plus de force encore à cette distance et Fenrir n’a pas pour habitude de se contenir bien longtemps, surtout le ventre vide. Dans un grognement agacé, il se métamorphose donc pour prendre forme humaine, sans s’approcher davantage, ignorant que, contrairement à lui, le dragon n’est pas capable de passer aussi aisément d’une forme à une autre..

« Nidhogg qui chasse sous forme humaine.. si je m’attendais à cela.. Tes proies sentent à des miles à la ronde…»

C’est bien la première fois qu’il se voit soulagé de l’odorat déplorable des bipèdes qui lui offre une nouvelle lucidité. Ses vêtements étant toujours à l’orée du bois, Fenrir est complètement nu et manifestement très à l’aise ainsi. De toute façon, l’autre est une créature, il n’y a donc aucune raison pour qu’ils s’encombrent des us et coutumes humaines.  

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MessageSujet: Re: Face à face Face à face EmptyJeu 6 Aoû 2015 - 5:21

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Mes sens me jouent des tours. Depuis combien de temps suis-je resté dans cette enveloppe charnelle qui n’est pas mienne, qui n’est pas ma vraie nature ? Combien d’années sans daigner reprendre ma forme originelle de géant ? Je n’ose pas y réfléchir sérieusement. Vingt ans, peut-être trente. Ou frôlais-je la quarantaine ? Dans un coin sombre de mon esprit, je me persuade d’une chose; je devrai reconnecter mon corps et mon âme dans les mois qui suivent afin d’éviter le pire. Que je perde la piste de cette forte odeur de terre humide devrait déjà m’exaspérer, mais être surpris dans une telle position m’inquiète bien d’avantage que ce petit détail agaçant. Laisser mon instinct bestial contrôler mes faits et gestes témoignent déjà de mon imprudence. Après plus de mille ans d’existence, je devrais pourtant avoir appris la leçon. Pourtant, vivre parmi les humains endort mes sens. Malgré tout, je suis trop fasciné et impliqué dans leur monde pour m’y extirper aussi facilement.

Et voilà que je me retrouve à attendre au-dessus de ce corps en sang, déchiqueté. Un beau calvaire à couvrir, une belle saleté à cacher six pieds sous terre. Toute mon attention se détache de mon repas de fortune, dirigée vers les arbres qui se collent les uns aux autres. Ils forment un mystérieux rempart perdu dans la nuit, une noirceur que mes yeux ne savent pas percer. Je ne peux qu’écouter les craquements et le frôlement du sol, sentir le parfum âcre qui me brûle soudainement les narines. Mon nez se plisse, mon regard se fait sévère, mais ce n’est en rien comparable à mon corps qui crépite d’une intéressante froideur. Ravitaillé d’une nouvelle énergie, le creux de mes mains ne demande qu’à laisser jaillir les lueurs de glace qui bleuies ma peau.

Je peux t’assurer que ce n’est pas en voyant ta silhouette de loup que j’ai envie de décrisper tous mes muscles Ne jamais sous-estimer son adversaire. Et jusqu’à preuve du contraire, tu n’es qu’une bête apte à m’égorger si je ne prends pas ta présence au sérieux. Bien que j’aime prendre les choses à la légère ces derniers temps, tu es sans contredit un sujet délicat. Tout ce que je peux affirmer en cet instant est ta nature. Nul doute que tu es une créature, mon énergie se mêle presque à la tienne. Plus sauvage et brute que la mienne, elle me convainc de me retourner lentement vers toi afin d’épier chacun de tes mouvements. Tu t’avance avec détermination, mais sans onze d’agressivité à mon égard. Rien d’assez convainquant pour baisser ma garde. J’en profite pour analyser ton odeur qui brasse des souvenirs lointains, des mémoires enfouies que j’ai peine et misère à déterrer. Plus je me perds dans tes iris, plus j’ai la désagréable sensation de frôler ton nom du bout de ma langue.

Je mentirais si je disais ne pas être envieux de la facilité avec laquelle tu t’es métamorphosé sous mes yeux. En un claquement de doigt, dans un grognement d’agacement, tu as retrouvé forme humaine. Stupéfiant. J’aimerais énormément pourvoir en faire autant, mais le souvenir de la douleur qui accompagne mes transformations me rebute. L’envie de retrouver ma forme originelle s’envole aussi rapidement qu’elle est venue. Et au lieu de passer un commentaire sur ta tenue d’Adam, je me choque à entendre mon nom sortir de ta bouche. Ais-je Nidhögg d’écrit dans le front pour que je sois si reconnaissable, ces derniers temps ? Après le petit voleur à Marina, voilà que c’est un loup à Terraria. Je n’en finirai pas.

-C’est pas comme si j’avais couru après, soupirais-je, agacé.

Je m’assois sur le sol, passant vaguement la manche de mon gilet sur ma bouche. Elle se recouvre de sang, de chair; un beau tableau qui confirme ma vraie nature. Malgré mon attitude décontractée, je sens toujours mes mains se refroidir de cette lueur bleuâtre. On n’est jamais trop prudent. Tout le monde a ses secrets et ses propres raisons d’éliminer les leurs.

-J’ai négligé mes besoins, enchaînais-je en rivant mon regard sur toi. Il était déjà mort, mais j’ai dû achever la bête. Ils retourneront à la terre.

Je jette un bref coup d’oeil sur le cadavre derrière moi, comme si la fin de mon repas pouvait disparaître tout bonnement.

-Whatever ! Comment sais-tu qui je suis ? demandais-je en déposant un coude sur mon genou plié. Ton identité m’échappe, comme si elle n’était qu’un vieux souvenir. Notre rencontre ne date pas d’hier, hm ?

Un subtil sourire, moqueur, se dessine sur mes lèvres ensanglantées que je ne cherche plus à nettoyer. Et puisque je suis dans le mood, je m’amuse à te détailler de la tête au pied. La pudeur, tu ne connais pas. Ou ne l’as-tu pas apprise ? Quoi qu’il en soit, je serai bien le dernier à me plaindre.                    

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MessageSujet: Re: Face à face Face à face EmptyMar 18 Aoû 2015 - 18:33

Le dragon n’a pas baissé sa garde. Sans chercher à le chasser non plus. Chacun observant l’autre comme deux prédateurs jaugeraient les forces en présences.

Le Loup à faim. Fenrir se passe la langue sur les lèvres, machinalement. Avec envie. Sous forme humaine, l’odeur est moindre mais suffisante et il ne quitte pas l’équidé du regard que l’autre surplombe. L’homme dragon passe sa manche sur ses lèvres ensanglantées et Fenrir retient un gémissement entre ses lèvres alors qu’il s’interdit d’approcher tant que l’autre ferra encore mine de manger. C’est moins la lueur bleuté qu’il distingue vaguement au niveau de ses mains que son instinct qui l’enjoint à la prudence. Mais la faim le ronge et cela fait bien longtemps qu’il n’a plus rencontrer de créature où l’affrontement ne pencherait pas en sa faveur. Et le sang coule, épais et chaud. Il a pris forme humaine en une ultime tentative de résistance : cette forme aux sens amoindris, à la vision nocturne pitoyable, à l’ouïe grossière et à l’odorat quasi inexistant n’est qu’une muselière d’infortune qu’il s’inflige. Pour l’instant.

Nidhögg s’assoit, délaissant ses proies. Une plainte sourde échappe au Loup pour se glisser entre les lèvres de l’homme dont il a pris la forme et résonner faiblement dans la nuit.
Les muscles roulent sous la peau tannée lorsqu’il change de position pour s’accroupir légèrement, une position qui lui est agréable parce qu’elle est, a son sens, la seule qui permette d’utiliser au mieux la musculature de sa forme humaine tout en lui permettant de s’étirer le dos.  D’autres y verraient l’attitude d’un prédateur qui se ramasserait pour bondir sur sa proie. Aussi. Mais Fenrir ne comprend pas pourquoi Nidhögg à cesser de manger lorsqu’il s’est montré ni si sa désinvolture à l’égard de ses proies indique que le dragon est rassasié ou est-ce son propre estomac qui voudrait qu’il en soit ainsi ?

- Tu as fini ? Il désigne le cheval du menton en se léchant les lèvres une nouvelle fois. Ses dents se sont déjà faites plus pointues, queue et oreilles ont refait leur apparition et son regard brille d’une lueur sauvage qui n’a plus rien d’humain alors qu’il prend manifestement sur lui pour poser la question plutôt que de se servir directement comme à son habitude. Fenrir est impertinent mais pas suicidaire.

- Je répondrais à tes questions lorsque j’aurais le ventre plein.

D’autant plus que l’enfant monstre à également des questions à lui poser mais à l’heure actuelle, il n’était plus véritablement en état de s’en souvenir. Nidhögg a tout juste esquisser un geste qui pourrait passer pour un oui que Fenrir s’est déjà métamorphoser pour reprendre sa véritable forme et se jeter sur l’équidé avec un plaisir évident.

Combien de temps cela lui a-t-il pris de dévorer le cheval ? Il n’aurait su le dire. Il a mangé jusqu’à apaiser la Faim qui lui dévorait les entrailles –lorsqu’on a été créé pour dévorer l’univers en même temps..- puis par gourmandise, un peu, en surveillant le dragon, et quelques bouchées en plus pour le faire attendre mais pas assez pour le mettre en colère. Ainsi est Fenrir.

Une fois cela fait, il ne restait plus de l’animal que le squelette aux endroits où les os étaient les plus solides et les parties les moins accessibles. Mais il n’avait pas touché à l’humain. Le Loup géant s’allonge à moitié sur ce dernier sans la moindre forme de respect avant de relever deux yeux vifs sur l’homme dragon et le fixer pendant plusieurs minutes. « si je reste sous cette forme tu ne me comprends pas ? non ? Par les restes d’Odin cela ne m’étonnes même pas, ton essence et ton aura empeste l’humain comme si tu t’étais oublié ! » Dans un grondement sourd, le Loup se redresse et se métamorphose de nouveau en affichant un regard sombre.

- Je digère moins bien sous cette forme… presque boudeur. D’ailleurs la transformation n’est pas parfaite, il a conservé griffes, queue, oreilles, une peau plus sombre encore et une physiologie quelque peu.. animale.  

Pour ce qui était de la digestion, ce n’était pas tout à fait vrai, mais Fenrir accusait sa forme humaine de tous les maux. Instinctivement, il lécha le dos de sa main pour s’en essuyer la bouche avant de regarder son avant-bras avec lassitude. Soit. Il se laverait plus tard.

- Tes questions maintenant.. Je t’ai reconnu à l’odeur de ton Essence, même si j’ai eu étonnamment du mal à la distinguer alors que je la connaissais… Il plisse les yeux, entre curiosité et impertinence, mais n’insiste pas. On est du même panthéon après tout.. reprend-il, désinvolte et de bien meilleur humeur maintenant qu’il avait le ventre plein. Mais il est vrai que cela remonte à plusieurs siècles. Il faut dire que l’on m’a longtemps privé de ma liberté : les Dieux se montrent un brin… excessifs.. lorsqu’ils sont effrayés.. son sourire se fait plus sauvage alors qu’il ne quitte pas Nidhögg du regard, cherchant à déceler l’infime changement d’expression chez ce dernier lorsqu’il remettra son identité.

- Ah et j’aurais une question moi aussi. Pourquoi est-ce que tu te nourris sous cette forme ? Elle te prive du gout de la viande pourtant…Je me souviens que ta véritable forme était considérable mais. La forêt est vaste et depuis la « disparition » des Dieux, elle a dû s’amoindrir….considérablement.. Il n’y a qu’à voir à quoi il était réduit lui-même : un loup de la taille d’un poney lorsqu’il avait été craint des Dieux eux même de par sa puissance !


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MessageSujet: Re: Face à face Face à face EmptyLun 14 Sep 2015 - 1:25

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Sauvage. Aucunement dompté, prêt à craquer sous l’excitation que te procure ce butin qui est mien. Tu es devant moi comme une bombe prête à exploser à la moindre turbulence. À ma connaissance, la difficulté que tu as à garder ton calme en présence de cette tendre chair n’est pas si étonnante. À de multiples reprises, il m’a été donné d’observer  les effets secondaires de la famine et de la perte de contrôle chez plusieurs créatures; maîtriser ses pulsions est une discipline sévère et elle ne pardonne pas. J’en suis la preuve même ce soir, à me gaver de ce corps sans aucune pudeur. Pour la classe, on repassera, Nid.

Je m’assois nonchalamment en répliquant, un peu agacé par ta remarque. N’en rajoute pas, j’en suis déjà peu fier. Tout comme à ta place je serais embarrassé d’avoir laissé un gémissement aussi sincère franchir mes lèvres. T’as faim, mon loup ? La position accroupie que tu adopte ne laisse aucun doute sur l’instabilité de tes désirs. Depuis combien de temps n’as-tu pas dévoré un repas convenablement ? À t’observer, des jours ont dû s’écouler. C’est si peu probable que j’en viens à me moquer ouvertement de toi avec ce léger sourire malicieux. Allons, nous devrions faire causette un peu. Il n’y a pas le feu.

Maintenant, si.

Tu essais d’être courtois avec tes propos directs et pressés, mais je ne vois que ta douce effronterie. Elle avait lentement emplie l’air dès que la faim avait grignoté la raison, tout comme elle venait de dévaster l’espace entre nous alors que ton apparence humaine se soumettait à la sauvagerie du loup. Un spectacle qui ne m’a pas été donné de voir depuis un temps, je dois l’admettre. Je m’en amuse, désormais. Aussi, j’ai à peine l’ombre d’un geste de posé vers l’animal gisant au sol que tu te propulse sur lui en carnivore affamé. Je ne peux réprimer un léger mouvement de recule par instinct, puis j’étouffe les lueurs bleuâtres de mes mains dans la terre humide. Tu n’as aucune gêne, c’est évident. Néanmoins, je ne te sens pas menaçant et j’en profite pour terminer moi-même mon repas, non sans te garder à l’oeil.

-J’ai failli attendre, dis-je en m’étirant, le ventre plein et l’énergie électrique.

À côté du corps que j’ai enfin délaissé pour de bon, rassasié comme jamais, je patiente. C’est ce que je sais faire de mieux à la WWB, avec les jeunots qu’on me colle à Marina ou avec les vagabonds que je tire de la rue. Je suis loin de m’en plaindre, me rendre utile et aider mon prochain est tout ce que je désir. Quand même, y en a qui en profite pour me faire chier. Et toi, tu n’as pas l’air de manquer de répartie en allongeant ton encas nocturne. Je serais resté sagement là, attendant que tu daigne reprendre ta forme humaine, si tu n’avais pas commis cette faute. Un manque de respect flagrant. Une grossièreté pire que tout ce que j’avais pu imaginer jusque là.  Tu t’étends sur l’humain sans aucun respect.

À mes yeux, ce faux pas est inacceptable. Scandaleux. Et je te jure que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas te sauter à la gorge. L’air roule dans ma gorge, mon regard s’embrouille d’une sévérité éclatante et le sang bouille dans mes veines comme les flammes d’un feu de forêt. Dévasté par la colère, je te regarde sans te voir. De loup à humain tu te transforme et je t’écoute sans t’entendre. Les mots dansent autour de moi, mais je ne saisis pas leur porté, trop fermé à tes propos pour en tenir compte. À force de t’entendre piailler, je me redresse. Je te vois encore allongé sur le cadavre déchiqueté et les sentiments que font naître cette vision m’empêchent d’adoucir et de fondre complètement mes traits de dragon sur mon visage. Le nez légèrement froncé, les dents aiguisées, le sang étampé et les yeux dorés reptiliens, je te confronte sans décence.

-Je te prierais d’avoir un peu plus de respect pour celui qui t’a offert sa monture en repas, le loup, dis-je, la voix rauque et tranchante. Si tu ne respecte pas le corps d’un mort, tu n’es pas digne de lui, même en respirant encore.

Je t’ai coupé dans ton élan. Autant pour moi.

-Le moins que tu puisses faire maintenant, c’est de m’aider à creuser pour les enterrer. Je répondrai à tes questions lorsque t’auras commencé à te salir les pattes, ajoutais-je en te narguant.

Et pas avant, que je sois bien clair.                         

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MessageSujet: Re: Face à face Face à face EmptyJeu 22 Oct 2015 - 18:59


L’homme loup pourrait lui dire qu’il vient lui-même de lui manquer de respect en le coupant ainsi, lui dire qu’il manque de respect au règne humain et animal de manger ainsi comme les premiers mais sous la forme des seconds, offrant un spectacle que les humains désapprouveraient sans le moindre doute. Mais Fenrir s’occupe moins de cela que de l’attitude de l’homme dragon, maintenant plus proche de la bête que de l’homme, quand bien même il n’en aurait pas encore la forme. L’enfant monstre sait reconnaitre une menace d’intimidation lorsqu’il en voit une. Et Nidhogg sont de ces rares créatures avec lesquelles il lui faut faire attention. Du moins jusqu’à ce qu’il en sache un peu plus quand à ce qu’il reste de la puissance originale du Dragon.

- Je le gardais simplement au chaud pour les charognards~ ce serait quand même indigne de nous de ne pas faire profiter de cette viande au plus grand nombre.. Il y en a même encore un peu sur le cheval..

Bien sûr qu’il n’en est rien. Il ne prend même pas la peine de dissimuler un sourire en coin, lui que Loki a éduqué. D’autant plus que de mémoire de créature, Fenrir n’a jamais vu aucun prédateurs, montrer a un autre l’emplacement de sa viande qu’il enterre. Toutefois il se redresse, comme pour s’exécuter.

- le sacrilège serait de la gâcher en l’enterrant, toi qui peux chasser et déchiqueter la plupart de ce que cette forêt compte de créatures.

Note bien : la plupart. Pas toutes.

Se battre le ventre plein, ça aussi c’est un manque de respect pour le cheval qu’il vient de dévorer. Et Fenrir se retourne pour regarder le cadavre avec la désinvolture de ceux pour qui sang et entrailles agrémentent leurs plus beaux souvenirs.

- Mais… Pourquoi se préoccuper de celui-ci particulièrement ? un ami à toi ? il adresse au dragon une œillade impertinente et malicieuse : l’attrait de Nidhogg pour les bipèdes dont il porte l’odeur jusque dans l’Essence même de son être l’intrigue.. Il se demande jusqu’où elle va..


Oh oui Nidhogg, jusqu’à quel point aimes-tu les humains ?
Tous les humains ? Ou bien…
Ne me dis pas que tu as tes préférences.. si ?
Une petite famille peut être ?


- Et que fais-tu de ceux qui nourrissent déjà la terre et sur lesquels on marche, fornique et défèque à longueur de journée ?

Parce que les deux mondes sont liés. Qu’importent qu’ils ne soient plus visibles dans ce monde, ils sont là. Poussière, il redeviendra poussière. Sais-tu combien de gens, humains et créatures confondus sont déjà mort ici, juste sous nos pieds ? Combien avons-nous tuer nous même, nous qui chassons depuis si longtemps.. ?

D’autant plus que de mémoire de créature, Fenrir n’a jamais vu aucun prédateurs, montrer a un autre l’emplacement de sa viande qu’il enterre.

- et de toi à moi, le respect des humains qui ont massacré la Terre et se sont détourné des Dieux en dépit de l’aide que ces derniers n’ont cessé de leur apporter.. je m’assois dessus.. mais… le rictus provocateur et carnassier s’estompe dans un sourire sympathique, comme s’il s’était entrainé avec un enfant. …pour un cheval, je veux bien t’aider à creuser un trou, si cela peut t’aider à te détendre~ Tu le veux où ?
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