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stelian&bonnie; shitty day ✘

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MessageSujet: stelian&bonnie; shitty day ✘ stelian&bonnie; shitty day ✘ EmptyMer 22 Jan 2014 - 20:00



stelian&bonnie; shitty day ✘ 943874IconRpBonnie

stelian&bonnie; shitty day ✘ 113289IconRpStelian
❝ Shitty Day ❞








Une journée, qu’est-ce que c’est ? 24h, 1440 minutes et 86400 secondes. 86400 secondes à se faire chier, 86400 secondes pour pester contre le monde entier, 86400 secondes et ne pas oublier. Oublier les horreurs que sont capable de faire les gens. Une personne, en particulier. Un garçon. Un vampire. Matthew. Matthew, cet enfoiré de vampire, ce putain d’gigolo, ce connard de moqueur. Un manipulateur dans l’âme qui ne s’intéresse qu’à sa petite personne sans se préoccuper de la pauvre nana dans son lit. Je repense encore à cette fille, aux longs et beaux cheveux blonds, allongée sur le matelas, à peine couverte d’un drap. Je me remémore mon meilleur ami, s’approchant de plus en plus du cou de la demoiselle endormie, les canines dévoilées. Son regard écarlate pulsait d’une lueur malsaine. Les désirs de Mat’ ne regardent que lui, mais je les trouve impures, sales. Même un vampire ne devrait avoir ce genre de pensée nécrophile : assouvir son plaisir sexuel tout en tuant une personne. C’est juste dégueulasse, écœurant, tous les adjectifs servant au dégout, c’est Matthew. Quoiqu’il en dise, il est comme un animal, à compter ses conquêtes. Je soupire et m’enfonce dans mon écharpe. Je cale mes mains, emmitouflées dans des gants en laine, dans mes poches. Une mèche de cheveux chatouille l’arrête de mon  nez. Mon messy bun ne tient que dalle de ma folle chevelure. Je finis par désespérée et par tirer sur mon élastique, laissant libre court à ma crinière noire de jais. C’est ma couleur naturelle, j’en suis plutôt fière car c’est une extrémité, comme moi. Je n’aurais jamais supporté d’être brune. Même en utilisant mon pouvoir de camouflage, je n’utilise pas cette couleur. Je secoue la tête, comme la fille dans la pub l’Oréal, puis souris, contente de mon action. Je regarde autour de moi : les personnes ne sont jamais seules. Elles sont toujours accompagnées par quelqu’un. Cette vision fait réapparaitre mon masque de dureté. J’ai l’impression que tous ces gens tentent de me rappeler que je suis vouée à être seule, moi, la fille d’Hadès. Finalement, j’en viens à me demander si je ne serais pas mieux avec mon père, en bas. Cette pensée morbide me fait sortir ma boite d’antidépresseur. Je dois prendre une pilule le matin, et une le soir, sauf que, moi, j’ai tendance à ne pas écouter mon psychologue et à me doper aux jolies petites pastilles de couleur. J’en prends trois, trois que j’avale sans défaillir.  Je ferme les yeux, attendant que la nausée me passe, puis les ouvre pour regarder autour de moi. Un mouvement circulaire me rappelle que je suis dans la rue, en face d’un passage pour piétons. Les voitures roulent, les gens rigolent, mais c’est flou. Tellement flou. C’est comme si tout ce beau monde était de l’autre côté d’une vitre. J’entends mal, je vois mal. Un sentiment de solitude s’empare de moi, me faisant prendre une nouvelle fournée de médicament. Je passe une main sur mon front et traverse. Un klaxon de voiture m’apprend que je ne vais pas assez vite et je ralentis, exprès pour le faire chier. De nouveau, le conducteur klaxonne et je lui lance un sourire éblouissant. Un vrai sourire ? Je ne saurais vous dire si je l’ai modifié ou non. J’aime bien mes dons mais ils sont trop vastes, tellement qu’ils m’embrouillent. Je ne sais pas vraiment qui je suis, je change de physique très souvent, je ne distingue plus les vivants des morts et je ne sais jamais si les sms, que je reçois, sont de mes amis ou juste de simple appel à l’aide. Par pur instinct, je sors mon Smartphone et fouille dans mes messages. Ca fait une semaine que je n’ai reçue de sms mortels. Je soupire, ça m’exaspère de ne rien recevoir, j’ai tellement l’impression d’être inutile. A peine, je lève la tête que je reconnais cette couleur. Indéfinissable, elle me surprend toujours. Je ne sais si c’est un mélange de rouge, de bleu, de jaune, de vert. Cette couleur est unique, je ne peux lui mettre de nom. En fin de compte, si, c’est la couleur de la Mort, celle que porte les revenants ou les âmes en peine. Dés que je vois cette couleur, je me sens nauséeuse, ma tête au bord de l’explosion. Elle me laisse un sentiment de vide, de néant, même les antidépresseurs ne peuvent rien contre cette sensation. Je ravale ma bile et m’approche du défunt.  Je n’ose le regarder.

« Pas besoin de passer par quatre chemins, vous avez passé l’arme à gauche. Expliquez moi votre dernier souvenir. »
« Vous me voyez ! V-Vous me voyez, comme ça me fait du bien de parler ! J-Je … HEIN, qu’est-ce que vous dîtes ! Je suis pas mort, vous me parlez ! »
« Ouais mais moi, j’suis un cas spéciale, v’voyez ? DONC, expliquez-moi votre dernier souvenir ! Je vais vous aider à rejoindre le royaume des morts. Si vous vous grouillez pas, j’me casse. J’ai pas qu’ca à faire. »

Sa voix fait tellement jeune, tellement adolescente, que j’en relève la tête.  Je croise le regard d’un jeune homme, environ âgé d’une vingtaine d’année, plus vieux que moi-même, des cheveux blancs comme neiges et des yeux verts. Ce qu’il me surprend le plus, chez lui, c’est le trou béant dans sa poitrine, les plaques en argent se balançant sur son torse et son sourire doux. Je ne peux m’empêcher de rester bouche bée devant cet individu. Le souffle me manque pour continuer, pour m’excuser devant cet ex-militaire. Si j’avais su, si j’avais pas regardé sur le côté, en lui expliquant son malheur … Je respecte énormément les militaires. Mon beau-père en est un et je l’admire tellement ! Il passe une main en travers moi, son visage se décompose, et pourtant, il garde ce magnifique sourire. Moi, je me sens faible, face à lui. J’ai beau répéter à qui mieux mieux que je n’ai pas peur de la Mort, qu’elle ne m’effraie plus, là, maintenant, j’ai juste envie de pleurer. J’imagine la douleur que ce doit être pour cet homme, pire, j’imagine que c’est mon beau-père. Je tends la main, réprimant un sanglot et touche son visage. L’illusion éclate et je me rappelle que c’est un inconnu. Je ne dois pas me laisser submerger par les sentiments. Je détourne les yeux et me racle la gorge. Je reprends mon masque impassible et le regarde, déterminée à ce qu’il trouve le repos. Quelque chose le fait se lancer dans un grand monologue que j’écoute attentivement. Son histoire est triste et, pourtant, je ne ressens pas le moindre besoin d’en rire : à cause de son statut. A la fin, je lui souris timidement. Son malheur me touche : il est mort d’une balle, faussement accusé de traitrise, il souhaite dire à sa fiancée que ce n’était pas sa faute et qu’il l’aimait. C’est tout. Il me fait penser aux princes de contes de fées, je ne peux que davantage l’aider. Il m’explique où ils habitaient, quel chemin prendre pour s’y rendre, qu’est-ce qu’il faut éviter. Nous commençons notre voyage et, bien vite, on se met à parler. Je lui parle de la météo, il me parle de ses amis restés à la guerre. Nous dérivons et je finis par lui révéler ma nature de demi-déesse pour lui expliquer mon problème avec Matthew. Ca le fait rire. Il a un rire viril qui me rappelle celui de mon meilleur ami. Nous continuons ainsi pendant dix minutes, se foutre de ma gueule est drôle, en compagnie d’un esprit. Nous aimons bien les têtes que tirent les gens lorsqu’ils croient que je parle seule.  Les humains sont tellement ignorants, c’en est décevant. Je passe devant le fantôme et me retourne, pour le voir. Je rigole, je parle, je me sens moins seule, je ressemble à tous ces gens bien qu’ils n’aperçoivent pas le blondinet. Il n’y a plus cette vitre. Finalement, je percute quelqu’un, ce qui me déstabilise. Je me retourne et cri sur cette personne.

« Putain ! Tu peux pas faire gaffe où tu vas là ! »


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Dernière édition par Bonnie-S. Marshall le Mer 29 Jan 2014 - 13:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: stelian&bonnie; shitty day ✘ stelian&bonnie; shitty day ✘ EmptyMar 28 Jan 2014 - 19:49



❝ Maybe ever’body in the whole damn world is scared of each other.
• feat. Bonnie S. Marshall •



Si il y avait bien quelque chose qui ne te plaisait pas, c'était de sentir l'ignorance poindre dans les yeux des gens qui te croisent. Tu as le besoin d'exister dans leur regard perdu et vide de sens. Le seul intérêt que tu trouves aux gens, c'est ton reflet dans leurs yeux limpides et ennuyés. Que tu es narcissisme, chéri. Chéri tu es imbu de toi-même et la seule ambition qui te mue dans cette prétention intangible est de sentir leur dos se courber à ton passage impérial. Chéri tu exige leur attention mais la réciproque t'est totalement inconnue. Tu es amoral. Totalement dénué de générosité et de bienveillance envers autrui. Chéri, tu es démon.
Tu t'élances dans cette rue et réclame l'attention d'un roi qui se pavane sous les yeux ébahis de sa cour. Tu te prêtes une distinction royale et majestueuse, tandis que tu clames risiblement ta prestance en dédaignant les réactions désintéressées. Ils ne te méritent pas, ces pauvres ignorants qui ne feignent même pas un semblant d'égard vers toi. Ce manque de considération t'atteint à peine, effleure cette élégance qui te sied à merveille.
Toi tu n'es pas un roi, tu es un courtisant.
Tu détiens le pouvoir et le respect de ta position, pourtant cette recherche permanente d'attention contredit le caractère majestueux qui est le tien. Tu te comportes comme un simple homme de cour qui séduit par n'importe quel moyen la reine. Quel manque évident de classe de ta part. C'en est presque décevant.

◊ Putain ! Tu peux pas faire gaffe où tu vas là !

Tu t'insurgerais presque de cette façon d'interpeller les gens. La prétention qui t'habite te pousserait presque à voir en ce ton une façon un peu marginale de t'attirer ton attention. La vanité qui revient en force et qui s'impose encore une fois dans tes relations avec autrui. Tu n'es même plus source de surprises, Stelian. Toi qui vomis les attitudes calculées et prévisibles, te voilà aujourd'hui semblable à tous ces gens que tu méprises. C'est peut-être ce temps indéfinissable auprès des humains qui te calque ce comportement à la peau et ce manque d'impulsion. Tu deviens banal, ordinaire, et le temps de t'en rendre compte, tu te bats encore pour marquer ta différence et sortir du conformisme réclamé par la société.

◊ « La politesse tu connais ? »

L'arrogance et la vanité incarnés en un seul être, tu étais celui-là. Un buveur de sang hautain et supérieur. Comment une femme sortie de nulle part pouvait oser s'adresser à toi de cette manière ? Tu te serais jeté sur elle et lui aurait arraché sa vie impétueuse si tu avais laissé ce trop plein de susceptibilité te gagner. Au lieu de ça, tu te contentes de te retourner vivement vers cette voix audacieuse et examine, calmement, celle qui venait de t'agresser verbalement. Moyenne, de longs cheveux bruns, fine et élancée, plutôt ordinaire mais relativement séduisante. Tu t'approchais légèrement pour pouvoir marquer un temps d'admiration vers la demoiselle, puis stoppa tout mouvement quand tu te remémorais son visage, que tu avais bien démarqué quelques instants plutôt. Elle parlait toute seule, il y a quelques secondes. Tu ne crois pas aux coïncidences, et tu te doutais vraisemblablement qu'elle n'était pas folle. Tu feins l'ignorance.

◊ « Pour une femme qui parle toute seule, tu la ramènes beaucoup. »

Cette insinuation aux airs d'accusation sous-entendait intimement qu'elle ne pouvait pas reculer et se dévoiler. Le jeu était facile. Ton arrogance t'empêche de croire qu'elle saurait se dérober suffisamment intelligemment pour éteindre tes soupçons. Si elle était un peu surprenante, tu aurais trouvé sur ton chemin un moyen de t'amuser un peu. Une femme, moins banale que les autres. Tu lui intimes secrètement de lui offrir un intérêt et de le divertir un tant soit peu. Tu es véritablement un con.

◊ La bienséance voudrait que tu t'excuses de m'avoir bousculé.

Tu aurais presque pu lui ordonner de t'appeler Majesté. Tu gagnerais en humilité avec l'âge.

HORS RP:


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MessageSujet: Re: stelian&bonnie; shitty day ✘ stelian&bonnie; shitty day ✘ EmptySam 1 Fév 2014 - 13:10



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❝ Shitty Day ❞








J’ouvre enfin les yeux, que j’avais fermés lorsque j’avais crié sur cet inconnu. Je croise un regard particulier, d’une nuance que je n’ai vu que quand j’utilisais la magie. J’hausse un sourcil et détaille l’homme en face de moi. Grand, beau, cheveux noirs de jais … CHEVELURE NOIRE ! Je m’extase devant cette couleur que j’aime tant, cette couleur extrême. Je reprends bien vite mes esprits : mis à part ces beaux cheveux et ses yeux étranges, il n’a rien de particulier. C’est un gars banale, quoi.  Enfin, un gars comme je les connais. Un mec hautain et, surement, coureur de jupon, comme Matthew, quoi. J’esquisse un léger sourire. Je pensais me changer les idées en allant voir mon photographe/styliste, oublier mon idiot de meilleur ami, mais, en fin de compte, je tombe sur un mec à la répartie excellente  –faut dire ce qu’il est-  qui à l’air d’un parfait connard, et, moi, pour seule compagnie, j’ai un fantôme, ce qui fait que je passe pour une cinglée de première, c’est pas trop dérangeant mais j’aimerais me fondre dans la masse, parfois. Pour récapituler tout ce qu’il se passe, c’est une journée de merde. J’ai envie de prendre une pilule, encore. Mes doigts me grattent, mon sourire est forcé et j’ai mal au ventre. Je veux cette pilule, je veux me sentir euphorique comme si je n’avais jamais bousculé cet homme. Mon sac est contre ma hanche, il ne me faudrait un rien pour que je puisse en sortir ma boite et piquer une pastille. J’écoute d’une oreille distraite ce qu’il se passe autour de moi. La tentation est trop forte. Je hisse ma main vers la fermeture éclair, de mon sac à main, puis le défunt me chuchote « Il a pas l’air commode, lui ». Je relève la tête et laisse retomber ma paume contre ma cuisse. Il n’a pas tort et ça me fait sourire. Il se place derrière le garçon et montre ses cheveux « Tout fillasse, mon chou, prêtes lui pas attention. Continuons notre chemin. ». A ces mots, il passe en travers du garçon et me fait un signe de main, je plaque une main contre mes lèvres et étouffe un rire. Très vite, je me calme. C’est surtout en entendant les mots « parle toute seule », « ramène beaucoup ». Mon visage se décompose et l’esprit vient se poser à côté de moi, sa main de brouillard sur mon épaule. Je peux lire des excuses dans ses prunelles, c’est dingue qu’un fantôme est plus de compassion qu’un homme. Décidément, je ne m’habitue pas aux vivants.

« La bienséance voudrait que tu t'excuses de m'avoir bousculé. »

Je regarde cet individu. Pour qui se prend-il ? Quel odieux personnage. Voudrait-il que je m’agenouille devant lui, que je prie sa grandeur, que je lui érige un temple ? Dieux, comment peut il y avoir des hommes pareils sur terre ? Il m’est rentré dedans et il me reproche sa faute. Je sens les commissures de mes lèvres monter lentement, formant un sourire méprisant. Je réprime un gloussement nerveux. Je n’aime pas les gens comme lui et qu’est ce qu’il me rappelle mon meilleur ami. Le contact brumeux du fantôme me fait redescendre de mes rêveries. Il attend, lui aussi, visiblement, une réponse. Je me ressaisis et essaye de prendre une allure posée. Tu vois, c’est une allure qui te donne l’air intelligente, sérieuse et enjouée. Elle montre l’ironie de tes paroles et à quel point tu te fous de la personne en face de toi. Ce qui démontre la surprise, c’est ce sourire que je sais tant bien faire. Un sourire qui te dit « Putain mais t’es con, ma parole. Ca m’fait bien rire d’ailleurs. ». Je lève mes mains, au niveau de ma poitrine, et les tourne vers le ciel. C’est une manière que l’on prend dans les bidonvilles, une manière qui veut dire que si tu continues à me chercher, ça va mal se terminer. C’est une manière de racaille un peu. J’entame.

« Et depuis quand les fous n’ont pas le droit de marcher dans la rue ? Hum ? Il n’y a aucune règle nous interdisant de nous promener. T’as un problème contre ça ? C’est pas parce que je parle alone que je suis différente de toi. »

Dans un moment colère, je l’ai tutoyé, mais je ne pensais pas qu’il allait me tutoyer à son tour. Il est irrespectueux, qui plus est.  Cet homme n’est vraiment pas différent des autres que l’on trouve dans la rue. Si on lui enlève ses belles fringues ainsi que sa façon de parler très bourgeoise, il est un garçon tout ce qu’il y a de plus normal. Il est banal, quoi. Un homme parmi tant d’autre. Je tourne la tête, dégoutée. Je n’ai pas envie de fréquenter d’humain, aujourd’hui. Ils m’énervent, ils me soulent, ils me blasent. Ils ont tous cette même envie que de se démarquer.  Je baisse le regard vers ma jupe plissée, que l’on voit quelque peu sous mon gros manteau, et remarque une petite tâche de poussière. Je fronce les sourcils. Je ne suis pas censée porter mon uniforme lorsque je ne suis pas à l’école. Si je me fais attraper par un surveillant, qui passe comme ça, je peux me prendre une exclusion de quelques jours.  J’échappe un Tschh et tente de nettoyer ma petite jupe. Ce n’est pas en vain, la tâche disparait un peu.  Tandis que je parle, j’essuie très vite mes jambières. Mes bottines, je les nettoierais une fois dans ma loge. De toute façon, je ne les mettrais pas lors de la séance. J’vais avoir d’autre chaussure et, lorsque ce sera fini, les miennes seront cirées, nettoyées, prêtes à utiliser.

« Je ne m’excuserais pas pour une faute que je n’ai pas commise. C’est à toi de t’excuser, tu m’es rentré dedans, après tout. En plus, tu as sali mes vêtements alors que j’avais une séance photo, aujourd’hui. Puis, ta bienséance, tu te la mets là où j'pense. »

Un doigt appuyé sur ma joue, je lui lance un sourire éclatant, mordant ma langue, pour ne pas rire, tandis que le fantôme fait le pitre derrière le garçon.


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MessageSujet: Re: stelian&bonnie; shitty day ✘ stelian&bonnie; shitty day ✘ EmptySam 8 Mar 2014 - 11:42



❝ Maybe ever’body in the whole damn world is scared of each other.
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Stelian le sentait.
Elle n'était pas si banale que ça. Cette demoiselle à la silhouette si frêle et à l'air naïf n'était pas commune aux autres femmes qui se pressaient généralement autour de lui. Elle était différente mais d'une façon que Stelian ignorait encore. Un physique plutôt banal, bien qu'assez caractéristique des mannequins, et une aura qui dégageait quelque chose de mystique, de fantastique. Elle était différente, Stelian en était convaincu à mesure qu'elle continuait à parler.

◊ Et depuis quand les fous n’ont pas le droit de marcher dans la rue ? Hum ? Il n’y a aucune règle nous interdisant de nous promener. T’as un problème contre ça ? C’est pas parce que je parle alone que je suis différente de toi.

Peut-être différente, mais bizarre aussi. Elle se qualifiait elle-même de folle alors qu'il n'aurait jamais osé utiliser ce terme directement. Le fait qu'elle se désigne ainsi confirmait la pensée de Stelian qu'elle n'était pas comme les autres. Elle venait d'affirmer qu'elle parlait toute seule et il est rare que quelqu'un admette ce genre de choses aussi facilement. La plupart du temps, on cherchera à trouver une excuse un peu foireuse, on était au téléphone, ou autre mensonge de ce genre. Un échappatoire facile et fluide auquel personne ne croyait jamais, et pourtant on laissait feindre la croyance et on passait délicatement à autre chose. Ce n'était pas le cas de la brune d'inventer une excuser et ce n'était pas le genre de Stelian d'abandonner aussi facilement.

◊ Je ne m’excuserais pas pour une faute que je n’ai pas commise. C’est à toi de t’excuser, tu m’es rentré dedans, après tout. En plus, tu as sali mes vêtements alors que j’avais une séance photo, aujourd’hui. Puis, ta bienséance, tu te la mets là où j'pense.

Stelian avait horreur de la vulgarité, et ce qui était vulgarité à ses yeux correspondait à tout ce qui était moins bien que lui. Or, il estime que personne ne lui arrive à la cheville, de ce fait, il considérait le monde entier comme vulgaire. Ou peut-être y avait-il Johanna qui sortait un peu de ce moule de banalité qu'il savait caractéristique du genre humain. Et Regina aussi, sa reine, qu'il protégerait quoi qu'il arrive. Le reste n'avait aucun intérêt.
La jolie brune venait de confirmer sa supposition, sur son métier de mannequin. Il avait couché avec plusieurs mannequines au cours de son immortelle de vie, or, il n'en avait jamais croisé aucune ayant autant de répondait. Il esquissa un sourire. Entre la satisfaction et la moquerie. Puis il s'avança. Un pas, puis deux, alors qu'un frisson venait de lui parcourir le dos, il sentait bien qu'il se passait quelque chose d'un peu inhabituel. Mais fit mine de ne rien voir.

◊ « Une mannequin, hein ? »

Stelian continua de s'avancer, jusqu'à faire reculer la jeune demoiselle. Mais il ne s'arrêta que lorsqu'elle heurta le mur derrière elle et que seulement quelques centimètres les séparait. L'indécence lui faisait horreur et pourtant il avait mis de côté la bienséance pour satisfaire une curiosité malsaine qui le caractérisait si bien.

◊ Alors comme ça, toutes les mannequins sont tarés et ont des velléités à parleur seules parce qu'elles sont trop prises par leur boulot pour avoir une vie sociale ou tu es un peu particulière et tu as un don pour parler à ceux qui n'existe pas ou plus ?

L'intuition d'un vampire était forte, et pourtant trop faible pour deviner avec aisance les choses et ne pas poser de questions. Stelian trouvait les gens bien banals et peu dignes d'intérêt, pourtant, lorsque son attention se fixait sur quelque chose que ce soit, il allait jusqu'au bout pour découvrir ce qu'on lui cachait. Que cela soit correct ou non. Un égoïsme un peu trop mal placé qui le poussait à satisfaire une tendance à tout voir, tout savoir. Au fond, peut-être que ça ne l'intéressait pas du tout. Peut-être.

◊ Crache le morceau ma jolie, je ne suis pas stupide et je sais très bien que tu caches quelque chose. Ou alors tu tiens absolument à me voir insister ? Ce n'est pas toujours ce que je fais de plus agréable, sois prévenue.

Stelian attrapa naïvement une mèche de cheveux de son jouet actuel entre ses doigts fins tandis que l'autre main se plaquait contre le mur derrière sa proie. Avant toute chose, il lui fallait avoir le dessus. Ensuite, il coincerait sa victime pour obtenir ce qu'il voulait. Il venait de poser les règles. Ses règles.
Que le jeu commence.


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