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Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ]

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MessageSujet: Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ] Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ]  EmptySam 22 Nov 2014 - 16:36

Sombre Clarté


Azura Clayton Feat Veneg S. Blackwood




Le réveil a été dur, aujourd’hui aussi. A vrai dire, c’est à cause de l’hiver. Ces derniers temps, l’air s’est refroidi. Les feuilles tombent, tout se meurt. Même le soleil semble avoir disparu. On est obligé de ressortir ses vieilles affaires d’hiver, et on se dit alors qu’il faut absolument en acheter de nouvelles, étant donné leur état d’immondice avancé. Rallumer le chauffage, vérifier l’isolation, ressortir gants, vestes et écharpes, et remarquer que le soleil est absent alors qu’il est à peine 7h du matin, de même lorsqu’il est 18h du soir. Voir la déprime s’installer peu à peu, et manger toujours plus de sucreries, en priant pour que la chaleur revienne plus vite. Sentir ses muscles se faire plus lourd, ainsi que ses doigts s’engourdir jusqu’à ne plus les sentir.

…Je déteste l’hiver. Réellement.

Et c’était dans cet état d’esprit là, que je rentrais dans le métro, à 7h45 du matin, mon téléphone à la main, mes écouteurs blancs sur les oreilles, et mon sac de sport large sur les épaules. Comme c’était dimanche, la population utilisant le métro se limitait à… Presque rien. J’avais même réussi à me dégotter une place assise, dos à a fenêtre, et j’écoutai ma musique préférée. Mais si tu sais, celle qui te donne toujours le sourire dès que tu l’écoutes, tandis que le monde devient plus rose d’un coup. Pire qu’un antidépresseur. J’avais enfoncé mon menton dans mon écharpe blanche, afin de cacher un bâillement.

La voix métallique et froide me réveilla. J’étais toujours sur mon siège, mon portable en main, toujours accroché à mes écouteurs. Cette voix de femme, robotique, que je n’appréciai guère, annonça l’arrêt du métro. Sautant de mon trône, je me précipitai vers les portes, mon sac sur l’épaule. L’air frais de l’extérieur m’arrachait le visage, et mes yeux décidèrent de verser quelques larmes. Je soupirai. Je haïssais vraiment l’hiver. Surtout quand il n’y avait pas de neige. Je trouve que la neige embellit le paysage, le rendant plus… Plus mystique. L’hiver n’est utile que pour ça. Peut-être ai-je encore une âme d’enfant ? C’est normal… ? Dans les rues, il n’y avait pas grand monde. Deux ou trois voitures passaient, mais rien de bien folichon. Je baissai les yeux sur un chat roux, qui miaula à ma rencontre. Je le fixai, embêtée. Je n’avais rien à lui donner. Enfin si, mais c’était pour moi, à la base. A contrecœur, je lui cédai un morceau de viande de mes spaghettis bolognaises, viande qu’il goba littéralement d’un seul trait, de sa bouche béante. Je refermai ma boîte contenant mon repas, et la refourguai dans mon sac, peinée, me demandant de ce que j’allai faire de cette boule de poil qui ne cessait de me suivre jusqu’à présent, et ce, jusqu’à ce que j’arrive à bon port à la piscine.

Davìd m’accueillait chaleureusement, comme il avait l’habitude de le faire, en me faisant même une petite étreinte au passage. Davìd, c’est le mec de l’accueil. Davìd, c’est le mec brun, un peu efféminé, non pas qu’il soit gay… Quoique, j’en sais rien. Davìd, c’est le russe, avec des boucles lui tombant sur le front, lui donnant un air rêveur. J’adore Davìd.
« C’est quoi cette chose qui te suit ? » M’avait-il demandé, taquin. Embarrassée, je lui avais raconté ma petite aventure, et me tapotant l’épaule, il me dit qu’il s’en chargerait, et qu’il verrait comment on aviserait ce soir.

Toute la matinée, je n’avais cessé de danser, encore, en vérifiant toujours les formations, les temps ainsi que les contretemps sur la musique, la matinée se soldant par des longueurs. L’après-midi, en revanche fut davantage intéressante, ainsi, on a pu réviser quelques portés dans l’eau, et une autre nageuse est restée un quart d’heure de plus pour réviser son solo. Le boulot se termina à 20h, et j’étais… Plutôt crevée, avouons-le. Je repassai devant Davìd, qui semblait avoir mis la bête en cage, non sans aucune difficulté, à la vue de ses « blessures » aux mains. Il m’a dit qu’à l’heure actuelle, il était prêt à le garder mais, n’étant pas un spécialiste des animaux, il me quémandera beaucoup de conseils. J’acceptai, ravie et soulagée, et dû courir pour attraper mon métro.

In extremis, je l’eu, et aussitôt, je m’affalai sur un quelconque siège se présentant à moi.

Une voix froide et métallique me réveilla de nouveau. Avec peine, j’ouvris mes yeux dorés, découvrant alors un métro vide, si ce n’est une vieille femme qui, au fond, parlait toute seule. Sentant le courant d’air caresser mon visage, je me précipitai dehors. Je découvris alors un paysage qui m’était jusqu’ici inconnu. Haussant un sourcil, je regardai mon portable pour connaître l’heure : 23h30. Bon, j’ai dû faire le tour de la ville 3 ou 4 fois ? Passons. Je détaillais vaguement mon nouvel environnement, et me rendis compte que j’étais descendue au mauvais endroit. Une fois ce constat fait, je me détournai, espérant rattraper le métro, mais celui-ci avait déjà fermé ses portes. Sceptique, je me remis à détailler le quai, amère. Un sans-abri dormait allégrement sur un banc en face de moi. Ne sachant que faire, je m’approchai de la carte placardée au mur avec écrit en gros et en rouge : « VOUS ÊTES ICI. ». Fantastique.

Je soupirai, et songeai à appeler Davìd s’il ne dormait pas encore. Le prochain métro passait dans une heure tout au plus, et je n’avais pas envie d’attendre davantage. Je me désolais d’embêter le brun à cette heure avancée de la nuit, tandis qu’il venait de récupérer un chat que JE lui avais amené. Malencontreusement, bien sûr. Voyant que le sans-abri s’était réveillé et me regardait étrangement, je décidai d’attendre dehors, sait-on jamais.

C’était… Abandonné. Oui, c’est le seul mot qui me venait à l’esprit quand je voyais le paysage. A ma gauche, le port, avec des bateaux qui flottaient calmement, et au loin, la mer. A ma droite, un quartier empli de maisons délabrées et recouvertes de mousse. Derrière ces quartiers, toujours plus loin, une route un peu plus… Active où passaient quelques voitures. Guidée par mon intuition –surtout par la vue de la route, mais fermons les yeux sur ce détail- je décidais de m’enfoncer dans ces quartiers à la noirceur réconfortante. Les lumières des lampadaires me guidaient, et calmement, je marchais tout droit, calme, apaisée, ma main dans mon sac, main qui serrait mon portable pour pouvoir le sortir lorsque je serais arrivée à bon port.

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MessageSujet: Re: Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ] Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ]  EmptyLun 15 Déc 2014 - 18:14

Sombre clarté [ Veneg S. Blackwood ]  339832tumblrn4wudcerEy1r7ribdo1500

J'avais mal, j'avais faim, j'avais soif, et je n'étais pas de bonne humeur. Les dernières semaines avaient été pénibles et lourdes, longues et sans sens. Pourtant, Dany était avec moi.. Mais.. J'avais peur. Tellement peur. Peur de lui faire du mal, alors quand je sentais que ça n'allait pas, je partais en lui laissant un petit mot. Actuellement, ça devait être la.. Deuxième fois que je le laissais ainsi seul, voire peut-être plus, je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais je faisais tout pour éviter de m'énerver contre lui. J'avais perdu tellement de personnes à cause de ça.. Beaucoup de personnes qui « comptaient », je le croyais, pour moi... Mais je les avais vite remplacées à chaque fois.  Est-ce que ça arriverait aussi si Dany venait à disparaître de ma vie ? Sans aucun doute.. Je me connaissais, ou du moins que savais que j'allais faire ça. C'était.. dans ma nature. De vouloir oublier. De tenter vainement de laisser mon passé de côté. Logan avait raison.. je vivais à peine dans le présent. Je ne savais pas..croquer la vie à pleine dent comme il le faudrait. Mais peut-être que mes 500 ans me lassent. J'ai vu tellement de choses, vécu et subit d'autres horribles ou non. Je savais que le monde n'avait pas non plus fini d'évoluer et de sortir des nouveautés, de « s'améliorer » en technologie et autres. Je voulais voir ça, mais en même temps.. Mais en même temps, je ne voulais pas. Aaaah... Je me laissais aller contre un mur, soupirant. Mon souffle forme de la buée dans le froid hivernal qui pesait sur la Cité Marine. L'air était tellement différent de la Cité Nordique..

Je regardais le ciel qui s'assombrissait à vu d'oeil, alors qu'un oiseau volait maladroitement dans les airs. Il était encore jeune... J'eus un faible sourire, levant une main alors qu'une plume tombait lentement dans cette dernière. Délicatement, je la ramenais vers moi et la regardais. Aussi blanche et pure que la neige.. je fermais les yeux, soupirant.

Je me demandais parfois quel goût avait la nourriture normale, ce que ça faisait d'avoir froid, de ressentir les choses comme les humains.. parfois, je me surprenais à vouloir être une créature normale, acceptée de la société. En fait.. Peut-être que j'aurais pu mener une vie normale, humain. Peut-être que j'aurais pu être avec ma famille.. Peut-être que Gabriel ne serait pas mort à cause de sa condition de vampire..Peut-être que. Peut-être que. Tellement de peut-être.

Je serrais les dents, ou plutôt les crocs, me mordant à sang les lèvres. Des perles bleues coulèrent de celles-ci et je me relevais, mes yeux brillant d'un éclat malsain. Je ne donnais pas cher de la peau de ceux qui s'aventureraient ici actuellement.. puisque je n'étais pas dans mon état. Je pouvais être aussi doux qu'un agneau, mais aussi vif qu'un loup. Et dans le deuxième cas, c'était souvent quand je n'étais pas dans mon état normal.. J'avais actuellement terriblement faim, et donc j'étais un danger.

Je me mis à marcher lentement, sans bruit, suivant une odeur exquise.. Je m'arrêtais, massant ma tête en grommelant. Bon sang ! Mais mes dents me faisaient mal.. ma gorge était asséchée, et j'avais des blessures qui avaient besoin de guérir. J'avais besoin de me nourrir. Je regardais autour de moi. J'étais dans un coin désolé, triste, « perdu ».. Mais, étrangement, j'aimais cet endroit, tout en me disant que les humains étaient des abrutis, pour avoir laisser ce coin pourrir.

Puis l'odeur se fit encore plus présente, plus forte, et je feulais légèrement en sentant les dents pointer le bout de leur canine.. Et je bondis, tel le monstre que je suis, sur ma proie.. plus rien ne comptait autour de moi à part cette odeur de chaire fraîche... J'avais complètement perdu le sens de la réalité sur le coup. Si j'avais été dans un meilleur état, je n'aurais jamais attaqué une innocente comme ça... Je la plaquais au muret enfonçais mes crocs directement dans son cou délicat, commençant à m'abreuver de ce merveilleux nectar, sans me rendre compte de ce que je faisais...

© NENESS
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