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Yumio Ravin - I'm Back ! 

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MessageSujet: Yumio Ravin - I'm Back !  Yumio Ravin - I'm Back !  EmptySam 10 Jan 2015 - 14:42





Yumio



Ravin
« Je suis pour la vérité, peu importe qui le dit.
Je suis pour la justice, peu importe en faveur ou au détriment de qui. »
30 ans ∞ Hôte ∞ Hétérosexuelle ∞ Photographe
Le dieu des mers et des tremblements de terre réduit à occuper ce minable corps humain ! Mais qu'est-ce qui m'arrive ! Où sont mes valets ? Depuis mon réveil, j'accumule les problèmes et les mauvaises nouvelles. D'une part, je me réveille dans cette exécrable enveloppe humaine et d'autre part je suis abandonné par mes gardiens. Il va bientôt y avoir du monde chez Hadès. Je ne suis pas connu pour être le plus colérique de toute la famille, mais croyez bien qu'aujourd'hui je vais me défouler. Enfin… encore faudrait-il que j'y arrive. Prisonnier dans ce corps, je peux à peine mettre en mouvement l'eau dans le verre devant moi. Quant aux tremblements de terre, n'en parlons pas. Hier, je n'ai réussi qu'à faire osciller un caillou sur le bord du chemin. Mais au moins j'ai su conserver cet excellent sens de l'orientation qui était le mien. Heureusement, pour le dieu de la navigation, cela aurait été un comble !
Pour reprendre cette fameuse expression humaine : mais qu'ai-je donc fait aux Dieux ? Non, mais sérieusement, avez-vous vu ce corps ? 40 kilos tout mouillés. Et encore en gardant les vêtements. 1m60, borgne et… rousse ! Bon point positif, elle a toutes ses dents. Mais qu'est ce que je raconte là, point positif. Non, rien ne va. De plus, vous n'avez pas entendu sa petite voix claire. Je passe pour quoi moi ? Et dire que j'étais un dieu… Non, je suis toujours un dieu. Je suis Poséidon ! Il se trouve juste que je suis… bloqué dans ce corps de femme pour le moment. Temporairement. Hein ?

Excusez-moi. Je suis Yumio, vous ne m'avez peut-être pas beaucoup remarqué depuis le début, mais il se trouve que je suis, ou du moins était jusqu'à tout récemment, l'occupante de ce corps. Oui, je n'ai pas le corps d'une déesse, mais qu'en ferais-je aussi. Timide que je suis. Cela m'aiderait-il beaucoup dans mes conquêtes. J'en doute. Et je ne suis pas borgne. J'ai juste eu une paralysie faciale un temps et depuis je n'arrive pas à fermer mon œil droit. Je porte donc un cache pour ne pas qu'il s'assèche et qu'il m'irrite. Mais sinon j'ai une excellente vue… quand mon œil n'est pas trop irrité.
Ah oui, j'espère que l'odeur du tabac ne vous dérange pas trop. J'ai souvent une cigarette à la bouche même si je ne l'allume pas toujours. C'est un réflexe en quelque sorte. Ou c'est simplement que je suis un peu tête en l'air ? Il faut dire que je ne me préoccupe guère de l'avenir. Du coup je vis chaque jour au jour le jour. Ce qui, je l'avoue m'occasionne quelques problèmes de temps en temps. Monétaire par exemple… Mais je sais rester positif. D'ailleurs ce Dieu qu'on a implanté dans mon corps. Apollon, Neptune, Pluton ? Je ne me souviens plus de son nom. J'ai toujours été nulle en histoire. Je sens que ça va égayer mes longues soirées seule dans mon petit appartement.

   Biographie

Un peu d'Histoire

Poséidon, fils de Kronos et de Rhéa, quelques frères plutôt ambitieux et des sœurs au caractère divers et varié. Et puis quoi encore. Si vous voulez tout savoir de moi, filez dans une librairie. Les récits racontant ma vie et mes exploits il y en a à la pelle… Oui, ou presque. C'est encore l'autre qui récolte tout le mérite. Zeus. Depuis le début, il a la grosse tête. "Aloreuh, oui euh, c'est moi qui vous ai libéréeuh. Vous me devez le respect. Je serais votre roi." Gna gna gna gna gna. Qu'est-ce que je rêve de le détrôner. On avait bien essayé à l'époque avec Athéna et Héra. Mais tout ce que j'y ai gagné, c'est de devoir ramper devant le roi de Troie.
Bon, je vais vous la faire courte parce que je n'ai pas que ça à faire, j'ai un petit problème avec mes pouvoirs actuellement. Avec les frangins, ça va couci-couça. Zeus, ne cherchez pas c'est un enfoiré de première qui saute sur tout ce qui bouge. De ce point de vue là, il n'a pas tout à fait tort. Il y a de tellement belles femmes de par le monde, que ce serait gâcher que de ne pas en profiter un peu. Puis il y a Hadès. Une image qu'il entretient un peu glauque, mais il est fidèle et plutôt sympa. Vu son point de vue sur Zeus, je ne vais surtout pas me le mettre à dos. Et du côté des frangines, n'en parlons pas. Toujours à contester mes dires. M'enfin, Demeter et Hestia ont toujours eu un comportement calme. Du moins, je ne me suis pas vraiment fritter avec elles. Par contre Héra. Dès qu'on réclame un petit bout de terre, elle est là pour mettre son grain de sable. Si ce n’est pas Héra, c'est la fille de l'Autre : Athéna. Et comme par hasard elles ont toujours raison. Si ça, ce n’est pas de l'abus de pouvoir du frangin. Bref, passons.
La suite ce n'est que l'Histoire.
Et enfin, nous voilà il y a je ne sais pas combien de temps. On est quand là ? Notre pouvoir avait commencé à diminuer. Ça n'aurait concerné qu'un ou deux d'entre nous. Ce n'aurait pas été grave, mais nous étions tous atteints. Au début faiblement. Puis cette faiblesse s'est accentuée. Et nous avons remarqué que nous avions aussi de moins en moins de croyants. Devant l'impossibilité de trouver une solution, nous avons décidé de nous confiner dans des statuettes jusqu'à ce que nos valets nous réveillent en temps voulu.
Sur le papier, ça sonnait bien. Et voilà. Paf ! Je me réveille. Nada. Personne. Enfin si, je me retrouve dans le corps d'une gonzesse je ne sais ni où ni quand.

Quelques années plus tôt

Bonjour, Yumio, 22 ans, fraiche comme l'air et heureuse comme tout.
Ça, c'est ce que je voudrais faire croire. En fait, ça fait maintenant dix jours que je n'ai pas quitté ma chambre et que je tire une tête d'enterrement. J'ai dévalisé toute la glace et le chocolat qui trainaient chez moi en deux jours. Le troisième je l'ai passé la tête au-dessus des toilettes. Depuis je vide consciencieusement toutes mes réserves de nourriture. Et voilà. C'était la dernière boite de conserve. Je l'ai retrouvée hier, elle avait glissé sous le frigo. Je suis officiellement sans nourriture. Il ne me reste plus qu'à me retourner dans ce lit et attendre que j'y décède. Vu ma maigreur actuelle, ça ne devrait pas prendre trop de temps.
Tout ça à cause de cette enfoiré de Tirion. Moi, exagérer et mal supporter les déceptions sentimentales ? Non, à peine…
Trois heures plus tard, la sonnerie du téléphone résonnait dans le petit studio où une semaine avait suffi pour le rendre méconnaissable. Elle s'éteignit pour laisser place au répondeur. Après un écho électronique de sa voix, ce fut celle d'Antonio qui prit le relais. Ce charmant et délicat garçon de la cité marine lui annonçait qu'après s'être fait virer par sa copine il comptait s'installer à Terraria pour chercher du travail. Et atterrir chez Yumio quelques jours l'aiderait à se retourner. Subitement, le corps inerte recouvert par la couette se mit en mouvement. Elle courut pour attraper le téléphone, mais ne réussit qu'à chuter et ramper dans les papiers qui trainaient… partout en fait. Après avoir réécouté plusieurs fois le message et assimilé correctement les informations, un sourire fit son apparition sur le visage de la jeune fille rousse. Aussitôt, elle s'enfuit dans sa salle de bain où son corps savoura enfin le plaisir retrouvé de la propreté tandis que Yumio critiquait encore et toujours son corps de "planche à pain". Il est vrai qu'elle tenait toujours plus du garçon manqué que de la jeune demoiselle. Son visage carré, ses mains calleuses et sa poitrine quasi inexistante ne lui avaient jamais été d'un grand secours dans ses rencontres. S'en étaient suivi deux ans de parfait bonheur avec Antonio. C'est avec lui qu'elle s'était retrouvée atteinte d'une paralysie faciale. Réaction aux produits antiémeutes des forces de l'ordre avaient dit les médecins, les dangers d'un métier à risques. Couvrir une manifestation en tant que photographe, vous appeliez ça un métier à risques ? Depuis ce jour, moi oui. Cela est passé, mais son œil droit n'a jamais récupéré. Il lui est impossible de le fermer. Aussi si elle ne le fait pas manuellement, il s'assèche et la brûle. Du coup, elle porte en permanence un bandeau pour garder sa paupière fermée. Ça la rend plus sexy d'après Antonio. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles il est resté six mois de plus avec Yumio avant de partir pour un autre avenir en meilleure compagnie la laissant seule dans le deux pièces qu'ils venaient d'acquérir.
L'appartement avait rapidement été revendu au profit d'un plus petit au loyer bien plus abordable et elle s'était consacrée essentiellement à son travail. Sa vie n'avait pas été très mouvementée pendant les six années qui avaient suivi. Une vie sociale quasi inexistante. Un livre de photographie de la ville qui avait été publié et qui se vendait, mais dont les revenus restaient bien maigres malgré tout. Elle avait déménagé deux fois et gagné trois mois de loyer en jouant aux jeux à gratter. Après quelques somptueux repas, la somme de ses gains avait vite diminué de moitié. Suite à fin de commercialisation de ses cigarettes préférées, Yumio avait essayé toutes les autres marques sans jamais retrouver ce quelle cherchait. Sans vraiment le décider, elle arrêta de fumer. Mais elle conserve toujours un paquet sur elle et glisse régulièrement une cigarette au coin de ses lèvres par habitude. Quand elle y pense et que le filtre n'est pas en train de se décomposer entre ses lèvres humides, elle l'allume. À défaut de cigarette, on peut la croiser avec un cure-dent ou une sucette plantés dans la bouche, qu'elle essaye aussi à l'occasion d'allumer.
Bonne vivante, elle mange facilement pour trois pendant un repas, bien que tout le monde se demande où va cette nourriture, elle qui n'est pas plus épaisse que ces vêtements. Par contre niveau vestimentaire, c'est la cata'. Et ce n'est pas ses coups d'un soir qui diront le contraire. "Tant que le vêtement remplit sa fonction en couvrant ce qu'il doit couvrir il est à garder". Autant dire que ça garde robe est vieille de plusieurs années et ne voie l'ajout que de quelques vêtements par ans. Jamais féminine pour un sou − ces essais dans ce domaine remontent au temps d'Antonio et à sa jeunesse et n'ont jamais vraiment été concluant − elle est généralement vêtue d'un costume de ville de seconde zone, un appareil photo scotché à la main.

La semaine dernière

Dans sa trentième année, elle s'est fixé l'objectif de publier enfin son second livre sur le street-art dans la ville. Une dernière visite dans les tunnels du métro devait finaliser ses clichés. Certes ces tunnels n'avaient pas la meilleure réputation. Mais si des artistes y descendaient pour s'exprimer et s'exercer, que risquait-elle ? De se faire enlever comme le laissait entendre pas mal de rumeurs qui couraient en ville ces derniers temps ? Justement oui. Bêtement, un coup sur la nuque, puis le trou noir, et le réveil, ligotée à une table dans une obscure pièce avec, cerise sur le gâteau − respectons les classiques − un savant fou en maître de cérémonie.
- Bien tu es réveillé. Ce n’est pas important du tout, mais tu vas pouvoir profiter du spectacle. Et avec un public, on a tout de suite l'air moins con qu'en parlant tout seul.
La voie féminine de son ravisseur étonna Yumio :
- C'est… c'est quoi ce délire. Libérez-moi tout de suite…
- Ou vous serez châtié par la police. Mon oncle est le député, ma tante couche avec le ministre, j'ai des relations… bla bla bla. Tu ne veux pas juste te taire et attendre que ce soit fini.
C'est à ce moment que Yumio prit connaissance des aiguilles plantées dans ses veines et de l'étrange appareil autour de sa tête.
- Qu'est ce que vous me faites ? Vous allez me prendre mes organes ?
- Allons, pas d'affolement. Juste une petite expérience scientifique. Pas d'inquiétude, le taux de succès du transfert est de 40% et j'ai déjà tué trois patients. Normalement, tu dois être la bonne, sinon tu vas faire chuter d'autant plus mes statistiques. D'ailleurs si tu es encore en vie à ce moment, c'est que ça se passe plutôt bien.
Tandis que la femme dans une blouse qui eu été blanche un jour, mais dont cela remonte à longtemps, vérifiait ses appareils de mesures, elle tournait autour de la table où Yumio était attachée, sans que cette dernière ne put distinguer quoi que ce soit de sa forme.
- Dès que la statuette sera détruite, c'est signe que le transfert sera fini. De ton point de vue, tu ne pourras que l'entendre. Je voudrais bien que tu voies un peu la figure de ton futur colocataire, car mine de rien, cette sculpture est magnifique. Mais bon l'art et moins on ne s'entend pas très bien donc je me fiche un peu du sort de ce réceptacle. Par contre toi. Oh oui, toi ! Ça sera magnifique de te voir évoluer avec lui. Dommage que tu sois une femme. Ça risque de le contrarier un peu.
- Machiste !
- Oh, loin de moi cette idée. C'est juste que Poséidon, comme tous les autres dieux, a un penchant sévère pour la gent féminine. Mais bon de nos jours il existe tellement d'accessoires que vous pourrez surement trouver quelque chose de satisfaisant.
- De quoi !? Pervers en plus !
- Attention ça va faire mal.
Et suivant la prédiction de la ravisseuse, Yumio se mit à crier de douleur. La statuette du dieu Poséidon placé sur la table derrière elle s'écroula sur elle même ne laissant qu'un monticule de poudre à la place.
C'était fini. Le bourdonnement des différentes machines n'avait pas changé. Poséidon avait pris ces nouveaux quartiers dans un coin de la tête de la jeune femme. Et, tandis qu'il commençait à s'éveiller, le scientifique analysait ses mesures une dernière fois.
- Bien. Bien. Correct… Tout semble parfait, mademoiselle. Vous êtes l'heureuse hôte de Poséidon actuellement. Par contre comme il a dormi pendant plusieurs dizaines de siècles. Il va mettre un certain temps à se réveiller. J'ai quelques mots à lui entretenir, mais je n'ai pas le loisir de vous tenir compagnie tout ce temps. Aussi pardonnez-moi de me montrer de nouveau si cavalier avec vous dès notre première rencontre, mais je vais devoir vous endormir.
À peine sa phrase finie, le produit qu'elle avait injecté dans les veines de la jeune femme agissait. Elle n'eut même pas le temps de réagir que déjà ses yeux se fermaient et qu'elle était aspirée par un sommeil de plomb.

Un laps de temps indéfini pour elle plus tard, elle s'éveilla. Du moins Poséidon ouvrit les yeux ou le seul valide, l'autre étant toujours caché par le bandeau. Elle n'était plus ligotée sur la table, mais allongée, à deux mètres d'elle, sur un chariot d'hôpital contre le mur.
- C'est pas trop tôt, c'est pas que je commençais à tourner en rond, mais le temps se faisait long !
Aussitôt le dieu sauta du lit pour s'écraser au sol. N'ayant pas encore connaissance de son corps, il n'avait plus prendre en compte les 20cm qu'il lui manquait aux jambes. De plus pendant sa chute, il s'arracha toutes les aiguilles plantées dans les bras faisant alors abondamment saigner le corps de Yumio.
- Aïe ! C'est quoi ce bordel ? C'est ce à quoi je pense ? refusa-t-il d'admettre en observant le sang qui s'écoulait dans la pénombre de la pièce.
Sortant de la pièce en râlant, il mit près d'une demi-heure avant de se retrouver dans les tunnels du métro et vingt minutes de plus avant d'émerger dans une station déserte à cette heure-là - On aurait voulu le laisser filer que cela aurait été difficile de faire plus facile. Quoique, en fléchant le chemin à la limite. Il grimpa difficilement l'escalier qui menait à la surface tout en laissant une abondante trainée de sang derrière lui. Sang qui commençait par ailleurs à lui manquer − ça à une fonction vitale mine de rien, même si certains dieux n'ont pas l'air d'être au courant !
Enfin à l'air libre, il fut prit de vertige devant le nombre de buildings qui l'entourait et l'odeur oppressante de la pollution. Cela suffit à achever le faible dieu qui venait à peine de se réveiller. Il sombra de nouveau dans le sommeil alors que Yumio reprenait doucement le pouvoir de son corps.
Ce fut à son tour de constater l'hémorragie qu'elle avait au bras gauche et à son mollet droit. Voilà qui expliquait pourquoi elle boitait. Mais, mais… depuis quand les médecins mettent-ils des aiguilles dans les mollets ! s'étonna-t-elle en enlevant l'ustensile qui y était toujours planté. Rapidement, elle arracha les manches de sa chemise pour bander ses plaies. Puis, se repérant dans la ville, elle prit la direction d'un hôpital avant de se souvenir de l'état de son compte en banque. Cela la fit hésiter et ignorant les litres de sang perdus dans sa fuite, elle préféra retourner chez elle, à deux pas de là où elle était.
La porte de son appartement fermée, elle se dirigea tel un zombie vers sa chambre et s'écroula sur son lit en ayant à peine le temps de dire :
- Quelle soirée de dingues !

Aujourd'hui

Cela faisait maintenant une semaine que Poséidon était réveillé. Quelles n'avaient pas été ses surprises, et les crises associées à chacune de ses découvertes.
Ils avaient passé deux jours à dormir le temps que le corps récupère assez de sang. Puis Poséidon s'était approprié sans problème cette nouvelle enveloppe. Il faut dire que question personnalité et force de caractère, il s'imposait aisément face à Yumio. Cette dernière l'avait laissé faire tant elle était stupéfaite de cela. D'une part, elle cohabitait avait une autre âme, elle qui, très terre à terre, n'avait jamais cru au concept d'âme, mais plus aux interactions des neurones. D'autre part l'âme en question n'était rien d'autre qu'un dieu. Depuis quand ces « trucs » existaient réellement s'était-elle indignée lorsqu'elle en prit conscience. À ce moment Poséidon fut pris d'un haut-le-cœur et son déjeuner se retrouva éparpiller sur le sol tandis qu'il partit dans une nouvelle crise de nerfs sur l'inutilité du corps qu'il habitait et qu'il se brisa deux phalanges sur le mur, redoublant ainsi sa colère.
Devant un tel caractère, la jeune femme s'était faite la plus discrète possible. Tant qu'elle était éveillée, elle assistait à toutes les actions du dieu et voyait ses pensées. Elle se demandait si lui aussi savait ce qu'elle avait en tête. Mais ce dernier l'ignorait tellement qu'elle ne le sut pour le moment.
C'était la nuit que Yumio reprenait possession de son corps. Épuisé par ses journées, Poséidon s'écroulait comme une masse la nuit venue. Il faut dire que crier à tout va et taper dans tout ce qui était à sa portée n'était pas de tout repos non plus. Chaque soir, Yumio s'occupait de panser son corps du mieux qu'elle le pouvait, de s'excuser auprès des voisins pour le bruit qu'elle faisait, de ranger son appartement et de laisser des notices explicatives un peu partout. Il faut dire que pour un Dieu, celui-ci ignorait tout de la vie humaine. C'est à peine s'il se nourrissait, sa toilette consistait à inonder la salle de bain et ses besoins… Elle se demandait quand la police débarquerait chez elle pour attentat à la pudeur sur son balcon.
Un matin, que Poséidon fouillait consciencieusement l'appartement tout en râlant, ignorant royalement toutes les notes que Yumio avait placées - de toute façon il ne savait pas lire ce nouvel alphabet, d'ailleurs toutes ses injures étaient en vieilles et dépassées. Yumio ne le comprenait que parce que leur pensée était universelle - il trouva un appareil-photo et, ne voyant pas d'utilité à cet objet, s'apprêtait à le jeter en l'air. Ne pouvant rester placide devant un tel acte, elle intervint en retenant son bras tout en poussant un cri d'horreur qui sortit de sa bouche :
- Non !
Quoi ! Qui ose se mettre en travers de mon chemin ! Rugit intérieurement Poséidon.
Il va falloir que nous discutions un peu toi et moi.
Qu'est-ce que cela ! Où te caches-tu ? Avance et ne crains pas ma colère.
Je ne sais pas qui vous êtes et comment on vous à introduit en moi. Si ça se trouve je développe juste un syndrome de schizophrénie suite à mon agression dans les tunnels. En tout cas, vous, ça ne vas pas fort non plus. Vous vous prenez pour un dieu…
Je suis Poséidon. Dieu des mers et des tempêtes, Seigneurs des tremblements de terre, Roi de la navigation !
Oui, oui, oui. C'est bien joli tout ça, mais en attendant, et en supposant que je ne devienne pas totalement schizo, vous savez tout le bordel que vous mettez ici !

La colère de Poséidon croissait, mais celle de Yumio avait atteint un tel point qu'elle conservait l'emprise sur son corps obligeant la divinité à recevoir ces quatre vérités. Près de deux heures plus tard, les deux âmes montraient des signes d'épuisement mentaux. Elles décidèrent alors à collaborer en reconstruisant la soirée où Poséidon était entré dans le corps de Yumio. Ils furent contraints d'accepter la vérité. Un dieu et une humaine devaient cohabiter dans un seul et même corps. Et cette dernière s'annonçait difficile.

Yumio ne connaissait rien ou presque de l'histoire antique. Aussi elle ignorait tout de Poséidon ce qui irritait très fortement l'égo de ce dernier.
De son côté, le dieu méprisait la vie humaine et plus en particulier le corps qu'il avait reçu qui ne correspondait à aucun des critères de beauté de ses anciennes conquêtes.
Il fut décidé que Yumio s'occuperait de tout ce qui touche à l'entretien du corps et, après deux visites de la police à son appartement suite aux plaintes de ses voisins, Poséidon avait interdiction de parler à quiconque dans l'immeuble.
Pouvant facilement accéder aux pensées et souvenirs de leurs compagnons - pour la plus grande honte de Yumio qui aurait bien voulu cacher certaines choses alors que Poséidon passait son temps à se vanter de son passé - la divinité rattrapa son retard linguistique et apprit comment le monde fonctionnait de nos jours. Cependant, il n'est pas rare de l'entendre jurer régulièrement en langue ancienne faisant se retourner d'étonnement plusieurs passants sur leur chemin.
Aussi dépensier que Yumio - bien qu'il considérait que l'argent ne s'appliquait pas à son cas - il acheta un nombre considérable de livres d'Histoire pour apprendre les conditions qui l'avaient mené jusqu'ici. Malheureusement, il ne découvrit que peu de choses et rien sur les valets, qu'avec les autres dieux, il avait mis en place. Il se jura d'envoyer chez Hadès tous ses vampires. D'un autre côté, cela permit à Yumio de combler quelques lacunes dans ce domaine, même si dès que Poséidon commençait ses lectures elle piquait du nez ou s'enfermait dans ses pensées.
Ils firent aussi un rapide tour en prison après que Poséidon eut voulu partir au volant d'une Maserati sans la payer. Pourtant une voiture avec un trident comme emblème, elle ne pouvait que lui appartenir. Il en était de même avec celles présentant un cheval cabré. Lui qui les avait crées et domestiqués. Heureusement pour Yumio, il ignorait tout de la conduite et elle même préférant déambuler à pied, elle n'était pas prête de lui apprendre cela. Par contre Poséidon se montrait de plus en plus intéresser par tout ce qui était luxeux et tape à l'œil. Il l'avait déjà obligé à acheter deux nouveaux costumes hors de prix.

Prêtant l'oreille aux rumeurs et à son enlèvement, ils comprirent que plusieurs divinités se trouvaient elles aussi bloquées dans des hôtes humains. Restait à savoir lesquelles et si d'autres avaient pu se réveiller avec leur plein pouvoir. Il espérait de tout son cœur que Zeus soit encore endormi ou au pire, piégé, comme lui, dans un corps qui ne lui convenait pas. De toute manière, il lui fallait retrouver sa famille, mais aussi un moyen de retrouver sa puissance d'antan…

   
Pouvoirs & Armes

Contrôle de l'eau ∞ Poséidon peut contrôler les flux d'eau. Cependant compte tenu de son hôte, il ne peut contrôler que de l'eau pure. Il lui est très difficile de mettre en mouvement de l'eau salée. L'ajout d'autres éléments dans l'eau, tel du sirop, sucre… gêne considérablement sa maîtrise. Cette dernière est pour le moment limité à de très petites quantités : environ un litre d'eau. Il ne peut pas faire léviter l'eau - il ne peut pas lutter contre la gravité -, seulement faire la faire glisser sur une surface : faire tournoyer l'eau dans une bouteille, faire glisser une flaque d'eau dans la rue. Peu d'application omit l'amusement, mais contrôler le courant dans une flaque d'eau permet de faire tomber une personne qui viendrait à marcher dedans telle la personne qui chute sur une peau de banane.
GPS ∞ Il en faut beaucoup pour faire perdre son sens de l'orientation à Poséidon. Il retient très vite toutes les cartes qu'il voit et le chemin qu'il emprunte et en cas de doute un simple coup d'œil aux étoiles suffit à lui donner sa position.
À force de persévérance on peut espérer que :


Il s'éveillera

SILENCE ∞ Permet de faire taire les gens aux alentours et avec une plus grande concentration, cela peut atteindre tous les bruits alentours, même une mouche, les voitures, après pas mal de pratique.

Écran magique

Petit padawan qui revient vers du RP "classique" après deux ans d'absences tout en oscillant entre le Sud de la France et la Belgique. Petit défi qui se présente à moins puisque actuellement je fais du rp en 4 lignes max'. Revenir à une liberté de caractère ça va me changer ^.^
Attention, fan de Star Wars en puissance, second degré, ironie, blague vaseuse et jeux de mots pourri près à l'emploi… Vous voilà prévenu  :Aimée:
()


Code:
"Inconnue au bataillon" est Yumio Ravin.
     




Dernière édition par Yumio Poséidon Ravin le Dim 18 Jan 2015 - 14:10, édité 19 fois
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