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La fête du printemps est prétexte à tout…

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MessageSujet: La fête du printemps est prétexte à tout… La fête du printemps est prétexte à tout…  EmptyMer 28 Jan 2015 - 20:56

Et voilà le soleil qui se levait encore sur la ville de Terraria.
Mais pourquoi, j’ai pris une chambre orientée pleine est ? Quelle masochiste je fais. D’un autre côté, si l’autre faisait moins de folies et me rendait mon corps pas trop tard le soir, je serais moins fatigué.
Je te signale que l’autre entend tout ce que tu dis ! Et je m'appelle Poséidon ! J’en ai marre de ton mépris.
Oui, oui, oui… Commence par respecter mon corps d’abord et laisse-le se reposer. Il ne peut pas courir jour ET nuit.
Tu n’as qu’à le laisser se reposer quand tu en as possession.
Rhaa !!! Tu m’agaces à ne jamais vouloir avoir tort.
Je n’ai JAMAIS tort. D’où as-tu vu qu’un dieu avait tort ?
Quand ils ont commencé à s’enfermer dans des statuettes.

D’un coup, Yumio avait cloué le bec à Poséidon qui s’était retiré dans un coin de sa tête. Lui rappeler ses quelques millénaires d’absence, la disparition de ses serviteurs et son retour dans le corps de la jeune femme faisait partie des choses que le dieu n’avait toujours pas digérées. Piqué dans sa fierté, il s’isolait généralement pendant deux à trois heures en coupant tous les liens avec elle. Mais ils ne pouvaient totalement s’exclurent l’un l’autre, aussi en tendant l’oreille, elle parvenait à suivre les pensées colériques de son colocataire.
L’attaque était dure pour le dieu. Elle en avait conscience et n’utilisait cette défense qu’en dernier recours ou quand il lui tapait trop sur le système. C’est à dire tous les trois jours environ.
Enfin, au calme, la journée pouvait commencer.

Elle s’installa devant son ordinateur pour trier ses photos et choisir celles qui termineront son livre : "Deux générations de street-art à Terraria". Malheureusement depuis l’arrivée de Poséidon et son agression dans le métro, son travail stagnait. La peur de se faire de nouveau agresser l’empêchait d’avancer. Portant la main à son œil droit, elle se rappelait la manifestation qui lui avait paralysé la moitié du visage lui laissant un cache-œil comme magnifique souvenir.
Il faut juste que je me change les idées. Partir. Oui, c’est ça. Quelques jours de vacances loin d’ici. Tout oublier et revenir fraîche comme un gardon. Mais où ? L’autre à quasiment vidé mon compte en banque. Et je n’ai personne dans mes relations qui pourraient m’accueillir pour le moment. Je vais devoir faire le tour des journaux. Peut-être ont-ils besoin de couvrir quelque chose à l’étranger.
Yumio soupirait pendant qu’elle choisissait enfin une tenue à enfiler. Elle avait l’impression, comme à chaque fois qu’elle allait les voir, qu’elle se prostituait en vendant ses compétences de photographe pour quelques chiffres sur un morceau de papier.
Aujourd’hui, elle fit son avare et ramassa les journaux qui dépassaient des boites aux lettres de ses voisins dans le hall avant de se diriger à pied vers la rédaction la plus proche, le nez plongé dans sa lecture.

Midi et trois rédactions plus tard, son ventre gargouillait.
Il faut te nourrir, je ne veux pas que tout nous laisse crever comme ça. râlait Poséidon.
Tiens te revoilà. Tu as fini de bouder ?
Mange !
ordonna-t-il.
Le ton fut si brusque qu’elle s’engagea directement dans la première boulangerie venue pour y acheter un sandwich, peu appétissant, mais un minimum revigorant.
Tu fais quoi là ?
Je cherche du boulot.
T’es pas photographe ?
Si, mais en free-lance. Et vu tes dépenses faramineuses, c’est pas évident. Puis j’ai besoin de repos, loin d’ici. Je cherche donc quelqu’un qui pourrait me payer le voyage pour que j’y fasse quelques clichés.
C’est bien ça, trouve le moyen pour qu’on aille dans la cité marine. Je devrais pouvoir y retrouver des serviteurs encore fidèles.

Ignorant le dieu qui donnait encore des ordres tout en racontant sa vie, elle s’engouffra dans un nouvel immeuble où, après un passage à l’accueil, elle réussit à se faire inviter par l’un des journalistes présents. Elle retrouva Yvan à son bureau où elle lui expliqua son projet. Ce dernier était très enthousiaste d’autan qu’il voulait aussi partir.
- Tu as entendu parler des jardins de la cité interdite ? Ils sont magnifiques.
Il s’intéresse aux jardins lui ? C’est nouveau !
- Il se trouve que pour le printemps, il y a une grande célébration d’organisée avec tout le gratin local et des environs et explosion de luxe à tout va. En contrepartie, je voudrais y aller pour explorer le milieu underground en dehors de la capitale. Mettre en relief la séparation qui existe entre l’empereur et les génies scientifiques et artistiques d’un côté et la « simple » population obligée de côtoyer les gangs de rue et autre mafioso. Je n’ai pas réussi à vendre mon idée seul. Mais avec toi, il y a moyen. On peut passer du simple reportage à un petit dossier sur "La cité interdite : de sa magnificence à ses déchets".
Le journaliste avait fini son discours, les mains en l’air, encadrant son hypothétique titre.
Mouai, les plans de Yvan sont toujours bancals, mais un sujet comme ça, c’est au moins deux semaines sur place. Et puis, la cité interdite quoi !
Yumio manifesta sont enthousiasme et à deux ils réussirent à convaincre le chef de rédaction de la validité de leur projet. Passant à la question de l’argent, elle ne négocia qu’un salaire plus que moyen pour l’intégralité de ses clichés, mais leur vol était payé et leurs notes de frais étaient assurées - dans les limites du raisonnable !

Le début des festivités commençant dans trois semaines, ils prirent l’avion deux jours avant le début des évènements, le journal n’ayant pas assez de sous pour leur payer plus de nuits sur place. En si peu de temps, ils n’avaient déniché qu’un hôtel de seconde zone - mais très luxueux comparé à ceux de Terraria. Le vol et l’accueil sur place s’étaient très bien passés. Même les quelques formalités administratives restantes n’avaient pas posé le moindre problème.
Ils s’étaient sentis accueillis comme des princes, mais la bienveillance était de mise dans cette région et cela se prouvait.
À peine leurs affaires déposées à l’hôtel, ils prirent la direction de la cité interdite et de ses jardins. Leur carte de journaliste leur autorisa un accès limité au jardin et ils commencèrent à y déambuler tout en étant subjugué par la beauté des quelques plantes qui leur étaient offertes de voir. Pendant dix minutes, ils ne firent rien d’autre qu’admirer la beauté de la nature. Puis enfin ils se souvinrent de leur fonction en ces lieux et tandis qu’Yvan tentait de retranscrire par écrit les formes et les couleurs autour de lui, Yumio avait dégainé son appareil-photo, effectué les réglages adéquats et imprimait sur la carte numérique les meilleures vues qu’offrait le jardin.
Tout cela se passait sous l’œil méfiant des gardes qui les surveillaient du haut de leur mur d’enceinte, ainsi que des quelques étrangers qui étaient aussi dans ces jardins.
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MessageSujet: Re: La fête du printemps est prétexte à tout… La fête du printemps est prétexte à tout…  EmptyMer 4 Fév 2015 - 13:36


Repos, pendant ma journée de repos. Ce que j'avais prévu ? Rien de spécial, à part peut être ne pas être dérangée, et rester chez moi. J'avais du coup fénéantisé toute la matinée, enfin j'avais surtout décidé de prendre soin de moi en vérité. J'avais vu dans un magasin un masque aux algues, ça ne pouvait être que bien ! Et j'avais été surprise d'ailleurs que les algues aient cette textures argileuse une fois modifiées pour en faire un produit de beauté. Quoi qu'il en fut, je l'avais étalé sur mon visage, en suivant les consignes d'utilisation, pour après me faire les ongles. Bah oui, je devais ressembler à une vrai fille, il fallait bien que je m'exerce chez moi, même si ça faisait déjà quelques années que j'avais quitté l'océan, cela ne faisait pas de mal. Puis c'était agréable !

Mais mon portable sonna, me faisant sortir de ma concentration de décoration d'ongles. J'en avais mis à côté en fait, tant je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un me contacte. Alors je parvins tout de même à décrocher, à mettre en haut parleur sans en mettre partout sur mon téléphone, je répondis alors avec un "Oui ?" mou et sans aucune conviction...

« Ah Erin ! Parfait ! Ecoute, je sais que c'est ton jour de repos aujourd'hui, et que tu bosse demain, mais dans deux jours c'est la fête du printemps, et tu sais que l'Empereur veut que tout soit parfait ! C'est pourquoi, je fais appelle à tes super pouvoirs, Ô grande jardinière à la chevelure flamboyante !
- Arrêtes de te foutre de moi s'teu plait.
- Hum, donc, je sais que tu bosse demain, mais justement notre adorable employeur veut qu'on ne touche absolument à rien demain... Donc si tu pouvais venir aujourd'hui, passer, fignoler tout ça... Ce serait vraiment bien quoi, tu vois ?
- Hm. Les heures supp sont pas comptées j'crois hein.
- Roh t'abuse ! J'te paierais un café après si tu veux, ou le resto ! Ca te va ? Merci t'es géniale !
- Connard.
»

Il avait raccroché avant même d'entendre mon mot de la fin. Mais je ne devais décevoir personne, alors je pris quand même mon temps avant de me rendre dans les jardins. Histoire de faire sécher mon vernis, et que le masque ait fini d'agir. Ceci fait, je me rinçais le visage et m'habillais mieux qu'avec ce jogging et ce maillot de basket. Je pris le soin aussi de me maquiller légèrement, histoire d'être quand même un peu jolie quoi, il y a avait toujours des visiteurs dans les jardins, il fallait faire bonne figure du coup. C'était donc habillée d'un pantacourt arrivant aux genoux et d'une chemise ample que j'attrapai mon sac pour me rendre sur mon lieu de travail.

Enfin sur les lieux mon adorable collègue me sauta presque dessus pour me dire ce qu'il restait à ajuster, et en effet nous étions presque en retard sur le planning des préparatifs. Je soupirai longuement en lui jetant un regard noir pendant qu'il me souriait de toutes ses dents. Tout le monde était à cran, les gardes sur les murailles faisaient les cent pas bien plus vite qu'à leur habitudes, mais savaient-ils au moins que cela allait être pire dans deux jours ? Levant les yeux aux ciel je me dirigeai alors à l'abris du soleil, sous une des terrasse de l'Empereur, qui était si bien placée que l'endroit était plongé dans l'obscurité durant l'intégralité de la journée. Les plantes qu'elle abritait étaient très intolérantes aux UV... J'étais donc montée sur un escabeau pour vérifier que toutes les ampoules que nous avions accroché pour la fêtes étaient bien des spéciales, filtrant les UV, BLABLABLA.

Mais un flash me sortis de ma concentration, me faisant vaciller du haut de mon escabeau. J'émis un léger cri avant de me ressaisir et me stabiliser, pour ensuite descendre. Ces photographes étaient toujours là pour mettre à mal nos travaux. Je m'approchais alors de la source de lumière pour lui abaisser l'objectif avant qu'elle ne prenne une autre photo de trop près cette fois-ci !

« Veuillez m'excuser, mais ces spécimens ne peuvent être pris en photo, sauf si vous avez un mode de nuit sur votre bidule. Vous voyez, le plus vieux de ces plants recouvre ce que vous avez au dessus de vous, et s'arrête lorsque la lumière tente de le toucher. Si ces plantes sont ici ce n'est pas pour rien, elles n'aiment pas la lumière, sauf celle des ampoules spécifiques. De plus... Oh mon dieu... Vous en avez abîmé une... »

Je m'agenouillai près de la plante blessée, la feuille touchée semblait se recroqueviller sur elle même, alors que tous les jardiniers se tuaient pour que justement de telles choses n'arrivent pas. Je ne supportai pas ses personnes qui ne respectaient pas ce qui les entouraient. Bon sang. Je soupirai une fois encore, me demandant comment j'allais régler le problème, et ça ne pouvait pas attendre demain, NON.
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MessageSujet: Re: La fête du printemps est prétexte à tout… La fête du printemps est prétexte à tout…  EmptyJeu 12 Fév 2015 - 21:51

La nouvelle venue dans sa tenue élégante pour une personne s’occupant des jardins avait surpris la journaliste.
Excusez-moi, je ne savais pas. Il n’y a aucun problème, je sais faire des photos, merci. Se penchant elle aussi sur les fleurs : elle est vraiment si abîmée que ça ?
Yumio se pencha elle aussi sur les fleurs. Peut-être un peu trop prêt quand rien qu’avec son souffle l’une d’elles sembla se faner. Ou alors elle boudait simplement sa présence en raison de sa consoeur malade.
Cela inquiéta la jeune femme qui ne comprenait pas les plantes, elle qui n’arrivait même pas à entretenir un simple cactus. Cela surprit de toute manière Yumio qui recula et réglant les paramètres de son appareil, elle ne pouvait s’empêcher d’admirer le splendide jardin qui s’offrait à ses yeux.

Ainsi vous travaillez ici. C’est donc à vous que nous devons une partie de ses magnifiques plantes.
Tandis qu’elle s’écarta d’Érin elle pris encore quelques photos avant de s’intéresser de nouveau à la jardinière qui avait, semble-t-il, fini de soigner la plante. Désignant son collègue qui, plus loin, semblait décrire les jardins, un temps sur son calepin, un autre dans un microphone.
Nous sommes journalistes et nous sommes ici pour couvrir le festival du printemps entre autres. Pourriez-vous nous en dire plus si vous le pouvez.
Poséidon s’imposa pour prendre possession du corps.
Ouai, les fleurs on s’en fout un peu pour le moment, c’est le « à côté » qui est intéressant. Vous n’auriez pas entendu parler de divinités disparues dans le coin par hasard ?
La jeune femme avait changé d’attitude, les mains sur les hanches, son appareil photo pendait dangereusement à l’extrémité de l’une d’elles, la lanière de sécurité trainant à terre. Sa voix par ailleurs avait changé de ton, comme si elle s’efforçait d’incarner un rôle.
De plus, elle avait perdu son côté timide et étonné qu’elle avait quand elle déambulait dans les allées fleuries au profit d’un caractère qui se voulait plus intimidant et d’un dédain qui avait du mal à transparaitre au vu de son physique.
Yumio s’étant fait reléguer au fond de sa tête subitement et sans avertissement s’énervait contre Poséidon l’insultant de tous les noms sans pour autant réussir à reprendre possession de son corps.

Ce dernier ne resta pas en reste et, tandis que, face à Érin, elle (le corps) semblait perdue dans ses pensées, il se retourna vers Yumio :
C’est pas finit ses jérémiades. Je ne suis pas là pour faire mumuse avec des fleurs. J’ai un corps à récupérer et un pouvoir ainsi qu’une croyance à restaurer.
La violence de la réaction de la divinité avait effrayé la jeune femme dont l’âme se cachait timidement dans les replis de son crâne jusqu’à disparaitre aux yeux de Poséidon qui se désintéressa rapidement d’elle pour revenir vers l’employée qui s’était redressée.
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