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Oscar Queensberry

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Oscar Queensberry Empty
MessageSujet: Oscar Queensberry Oscar Queensberry EmptyLun 1 Déc 2014 - 17:05





Oscar



Queensberry
« All art is quite useless. »
20 ans ∞ Magicien de lumière ∞ Gauche Suede de Letter Bee.
   À voile et à vapeur ∞ Peintre itinérant
Vous l'avez peut-être déjà aperçu, mais nous y avez probablement pas prêté attention. Il se fond pratiquement dans le décor, une silhouette grise à la tignasse emmêlée et au regard éteint. En général, on le trouve au coin d'une rue, assis face à son chevalet, parfois flanqué d'un chien ou deux. Il aime les chiens errants : comme eux, il n'a aucun foyer.
Il vous tire le portrait pour quelques pièces. Il parle peu, sourit beaucoup, mais son sourire est étrangement triste. Son regard se perd toujours dans le vague, comme s'il n'était pas vraiment là. Le monde qui l'environne ne semble pas l'intéresser outre mesure. Seul compte son travail, pour lequel il fait preuve d'une minutie incroyable. Il essaye parfois de vendre ses tableaux originaux, sans grand succès. Il s'y prend sans doute mal, étant plus à l'aise avec les chiens qu'avec les gens. Il donne parfois l'impression de parler tout seul, à moins qu'il ne parle à ses dessins. Calme et détaché, il est presque transparent.
Toutefois, si vous l'avez croisé après le coucher du soleil, c'est une autre histoire. On le trouve en général dans les bars et les tavernes mal famés. Le peu d'argent qu'il gagne en vendant ses toiles, il le dépense la plupart du temps dans la soirée. Il mange peu mais boit beaucoup. Quand l'alcool lui réchauffe les veines, il devient tout autre. Là, on le remarque. Difficile de ne pas le remarquer, tant il déborde d'une énergie soudaine.
Lui qui en plein jour est si peu loquace, voilà qu'à la nuit tombée on n'arrive plus à le faire taire et qu'il aborde le moindre étranger pour le baratiner, dans l'espoir sans doute de se faire payer un verre. Si vous le croisez, il vous parlera de tout et n'importe quoi : de religion, du gouvernement, de la guerre, de la paix, de la nature, des arbres, de sa conception de la beauté ou de son amour pour l'absynthe. Ne lui parlez surtout pas de ses tableaux : il vous inondera de considérations fumeuses sur l'art dont lui même ne comprend probablement pas le sens.
Il aime rire mais son sens de l'humour est pour le moins particulier. Son côté cynique n'est pas du goût de tout le monde, dirons nous. Quand il est de bonne humeur, ou particulièrement rond, il se donne en spectacle, pour la plus grande joie de son public improvisé. Ses mains se mettent alors mystérieusement à luire et il change au gré de ses humeurs la couleur des boissons, un tour de passe-passe dont personne n'a jamais su trouver le secret.
Si vous n'y prenez pas garde, vous risquez fort de le ramener chez vous, car il a toujours un peu d'amour à échanger contre un endroit où dormir. Il n'a pourtant pas un physique d'Apollon mais quelque chose dans ce visage poupin et ce sourire intriguant fait qu'on se laisse facilement charmer. Il n'est pas difficile et peut jeter son dévolu sur n'importe qui, pourvu qu'on veuille bien de lui. Si vous lui ouvrez votre porte, il vous tiendra compagnie pour la soirée mais sera parti à votre réveil. Il met un point d'honneur à ne créer de liens avec personne. D'ailleurs, il ne parle jamais de lui. Si vous le questionnez sur son passé, il ne vous dira rien.
Si ce n'est son nom : Oscar.

      Biographie

       Oscar Queensberry avait 6 ans, cinq mois et trois semaines le jour où il comprit qu'il n'existait pas.

Son père, Jack Queensberry, un des hommes les plus riches de Marina, avait fait fortune dans le commerce maritime. Ses fils avaient grandi à l'abri de tous besoins. En contrepartie, il n'avait que rarement du temps à leur consacrer. Quand il passait toute une journée avec eux, c'était toujours un événement de taille pour le petit Oscar. Quand son frère ainé eut dix ans, leur père les emmena passer une journée au parc aquatique. Ce fut là un des événements les plus marquants de son existence. Non pas parce qu'il fut émerveillé de découvrir le parc, véritable graal aux yeux de tous les gamins de la Cité Marine. Non pas parce qu'il eut le privilège de passer du temps avec ce père si mystérieux, qui avait pour lui l'aura d'une divinité. Pas même parce qu'au cours de leur visite il eut l'insigne honneur de pouvoir caresser le museau d'un dauphin. Non, ce qu'Oscar devait retenir de cette journée c'était ces mots de son père une fois de retour de leur expédition, son père qui passant une main dans les cheveux de son frère déclara :

« On s'est bien amusé au parc, mon grand fils et moi. »

Alors Oscar comprit : il comprit qu'il n'avait jamais été là. Pas une fois au cours de cette visite son père ne lui avait adressé un regard, pas une fois il ne lui avait pris la main. Et pas une fois dans sa vie, il ne lui avait ébouriffé les cheveux. Au yeux de son père,son existence n'avait absolument aucune valeur. Contrairement à celle de son frère.
Suite à cette révélation soudaine, le petit Oscar se renferma de plus en plus sur lui même. Il ne pouvait néanmoins pas en vouloir à son père : lui même avait conscience d'être assez peu digne de son attention. C'était un enfant malingre, chétif, assez peu vif, pas spécialement mignon, sans aucun bagout et extraordinairement peu débrouillard. Sa seule particularité notable était son goût prononcé pour le dessin.

Toutefois, il y avait une personne qui semblait avoir remarqué l'existence d'Oscar : sa mère, Constance Queensberry. Cette femme douce et aimante avait toujours encouragé son dernier né à développer ses talents artistiques, et ce depuis ses premiers gribouillis. S'il avait renoncé à être remarqué par son père, Oscar gardait l'espoir de faire un jour la fierté de sa mère. Et il pensait bien y arriver le jour où il déboula exhalté dans le salon où elle lisait pour lui montrer la prouesse qu'il avait réalisée quelques minutes auparavant. Il tenait dans sa main le dessin d'un oiseau qu'il effleura du bout des doigts : sa mère vit alors un véritable oiseau en chair et en plumes surgir de la feuille de papier et virevolter en pépiant dans la pièce. Oscar contempla avec orgueil sa création, qui avait pris vie sous ses yeux, attendant la réaction ébahie de sa mère. Mais sur son visage, il ne lut que de la terreur. Il se pressa de renvoyer la créature à l'état de dessin, s'attendant à être puni. Au lieu de cela, sa mère le prit sur ses genoux et, ayant retrouvé son calme, elle lui dit : « Oscar, tu es un petit garçon très spécial. Mais ce que tu as fait là, tu ne dois le montrer à personne. Personne ne doit savoir que tu as ce pouvoir, tu m'entends ? Ils ne comprendraient pas Oscar, ils auraient peur de toi. Cela doit rester notre secret à tous les deux. » Et elle l'embrassa, lui passa la main dans les cheveux. Oscar promit.

Après cette épisode, Constance Queensberry décida subitement de retirer son fils cadet de l'école, par crainte sans doute qu'il ne dévoile ses talents aux autres enfants. Il recevrait désormais des cours par correspondance  (« Oscar ne s'adapte pas à l'environnement scolaire de toute façon. »). Cela ne dérangea pas l'enfant qui trouvait là mille occasions de s'évader dans le jardin famillial pour dessiner, et peindre. Il vécut ainsi, pendant quelques années, trouvant refuge dans le monde qu'il s'inventait, profitant de ce qu'il était seul pour matérialiser ses dessins qu'il trouvait de plus en plus beaux. Et si son frère aîné avait les faveurs de leur père, Oscar s'attribuait sans mal la préférence de  leur mère, la seule personne à connaître son secret.

Il convient de préciser ici que le grand frère d'Oscar, Jack Queensberry, troisième du nom, était l'enfant que tout parent rêverait d'avoir. Il était brillant, adorable, obéissant, travailleur, poli, sportif et il excellait au piano. Il était aussi d'une grande beauté. Evidemment.
Il ne semblait pas lui non plus avoir conscience de l'existence de son jeune frère, qui avait depuis longtemps renoncé à jouer avec lui. Le jour où, à son tour, Oscar eut 10 ans, sa mère lui offrit un chevalet (« C'est de la part de ton père, il s'excuse de ne pas pouvoir être là »). L'enfant, fou de joie, se précipita dans la chambre de son frère pour lui faire admirer son cadeau. Il essuya un refus poli (« Pas maintenant Oscar, j'ai du travail »). Alors, Oscar eu une terrible idée : puisque Jack n'avait pas de temps à lui consacrer, il allait se créer son propre grand frère, un frère qui jouerait avec lui et qui le comprendrait. Tout ce qu'il dessinait devenait réel après tout, alors pourquoi ne pas dessiner Jack ? Il inaugura donc son chevalet en réalisant un portrait de son grand frère. Quand il y eut ajouté la dernière touche de couleur, sa peinture s'échappa du tableau et son frère Jack se tint alors devant lui. En fait, il était peut-être même encore plus beau que Jack. « Salut frangin » lui dit-il « on va jouer ? ». Oscar se sentit alors plus heureux que jamais.

Malheureusement, ce bonheur ne devait pas durer. Pendant un temps, Oscar vécu en harmonie avec son frère secret. Il l'avait dissimulé dans le grenier, si bien que, dès qu'il se retrouvait seul, il courait le rejoindre et tous deux jouaient durant des heures, s'inventant des mondes imaginaires. Ce secret là, il ne le montrait à personne, pas même à sa mère : c'était à lui et rien qu'à lui. Un jour, au moment de le quitter, Oscar confia à son frère de papier : « Tu sais, j'aimerais que ce soit vraiment toi mon grand frère. ». Le soir, il alla se coucher et tout changea.

Il fut réveillé au milieu de la nuit par une main qui lui tapotait l'épaule. Emergeant confusément de son sommeil, il reconnut une silhouette familière. « Jack ? ». Non, ce n'était pas Jack. C'était son autre frère, celui qu'il s'était créé. Son frère qui lui souriait, venant lui annoncer une grande nouvelle. Son frère couvert de sang.
« C'est bon Oscar, je m'en suis occupé, comme tu voulais.Il n'y a plus que toi et moi désormais. »
Oscar voulut hurler mais il était bien trop terrorisé pour émettre le moindre son. Il se leva d'un bond  pour tenter de fuir. Etait-ce réellement en train d'arriver ? Son frère était...
La créature lui saisit le bras : « Pourquoi t'enfuir, frangin ? J'ai éliminé le frère en trop, nous sommes tranquilles maintenant ! Viens jouer avec moi ! ». Oscar se saisit alors d'un carnet à dessin qu'il gardait près de son lit et l'ouvrit, enfermant le monstre à l'intérieur. Il jeta ensuite le carnet au loin, et resta pétrifié d'effroi. Sur le seuil de sa chambre se tenait son père. Jamais il ne l'avais fixé aussi intensément.

Il y eut une tempête dans la maison ce soir là. Oscar n'en garde qu'un souvenir diffus. Des bribes lui reviennent de temps à autre : son père découvrant le corps de son frère, son père le menacant d'une arme, sa mère pleurant, son père hurlant « Monstre ! Sorcière ! », sa mère le prenant dans ses bras.
« Oh Oscar, qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est ce que tu as fait ? »
La mère et le fils s'enfuirent dans la nuit, emportant ce qu'ils pouvaient. Ils ne devaient plus jamais remettre les pieds dans cette demeure. C'était la dernière fois qu'Oscar voyait son père.

Le temps passa. Oscar connut la rue. Après avoir dormi longtemps sous les ponts, il se retrouva à devoir partager une bicoque misérable avec sa mère. La compagnie de celle-ci lui pesant beaucoup trop, il passait ses journées dehors à arpenter le pavé. Lui qui avait caressé l'espoir d'intégrer un jour une école d'art dut se résoudre à gagner sa vie en tirant le portrait des passants pour quelques pièces. En grandissant, ses activités se diversifièrent : comme il n'était pas trop repoussant, il vendait ses charmes à des dames en mal d'amour, pour arrondir ses fins de mois. Ou à des bonhommes d'ailleurs, peu lui importait. Il commenca aussi à fréquenter les bars : cette vie de débauche le faisait se sentir vivant.

Sa mère tomba malade. Oscar ne s'en émut pas trop, sa relation avec elle n'ayant fait qu'empirer après la mort de son frère. Néanmoins, il devait savoir, avant qu'elle meurt. Il devait lui demander la vérité sur ses origines. « Maman. » Sa mère était recroquevillée dans son lit, pâle comme un linge. « Maman, j'étais avec un type l'autre soir. Il avait un peu bu, il a commencé à me parler des humains modifiés. Tu sais, des humains qui auraient développé d'étrange pouvoirs suite à des expériences... »
« Des expériences... »marmonna-t-elle  « Non pas ça... ». « Maman, il faut que je sache : est-ce que tu as subi des expériences de ce genre ? C'est pour ça que j'ai des pouvoirs, hein ? Réponds moi ! ». Sa mère eut un léger sourire : « Ne t'en fais pas, je sais bien que ce n'est pas de ta faute si ton frère est mort. Tu as toujours été un garçon très spécial Oscar... ». Sur ces mots elle fit jaillir de sa main une poignée d'étincelle. Ainsi donc, il tenait bien sa magie de sa mère. Si celle-ci lui avait fait garder secret ses pouvoirs, c'était surement par crainte qu'on ne découvre sa vrai nature. Le jeune homme se sentit profondément écoeuré. Il quitta sa mère sans un regard, l'abandonnant à son sort.

Il alla fouiller dans ses affaires pour en ressortir un petit carnet, un carnet qu'il ne s'était jamais résolu à détruire, et l'ouvrit à la dernière page. Un instant après, son frère était là devant lui, exactement comme dans son souvenir.
« Salut Jack. Il n'y a pas à dire, tu es vraiment mon chef-d'oeuvre. »
« Salut frangin ! A quoi on joue ? »
« Ça te dirais de voir du pays ? »
Oscar prit la route avec son frère dans la poche. Aujourd'hui encore, il peint tout ce qu'il rencontre sur son chemin. Il cherche inlassablement d'autres gens comme lui, des gens qui pourraient l'aider à changer ce monde et en faire un monde meilleur. Un monde où il existerait pour de bon.
       
Pouvoirs & Armes

   Impressionisme ∞ Oscar peut rendre réelles ses créations (il n'est bien sur pas obligé d'utiliser ses pouvoirs sur tout ce qu'il peint et peut donc créer des tableaux ordinaires.) Ses créations sont tangibles mais fondent au contact de l'eau. Si elles ne regagnent pas leur toile au bout d'un certain temps, elles se désagrégent d'elles-mêmes (le "frère" d'Oscar peut ainsi passer quelques heures hors de son carnet, mais des tableaux plus imposants ne peuvent durer que quelques minutes).
   Fauvisme ∞ La lumière blanche est composée d'un spectre de six couleurs visibles : en tant que mage de lumière, Oscar peut voir ce spectre. Il peut agir sur l'absorption et la réflexion de la lumière, ce qui lui permet de modifier à loisir les couleurs de ce qu'il touche. Son rayon d'action est alors limité à son champ de vision.
   Expressionisme ∞ Pouvoir qu'Oscar a développé récemment (et ne maîtrise pas encore très bien) permettant de remplacer un objet réel par un de ses dessins (l'objet prenant la place du dessin sur la toile et vice-versa). Les dessins matérialisés ainsi sont réels et ne fondent pas au contact de l'eau. Pour que cette technique foncionne, la copie doit être de la même dimension que l'originale et être extrêmement détaillée.

   
Il s'éveillera

  FEU FOLLET ∞ Capacité à faire apparaître une petite boule lumineuse qui éclairera le chemin. Oscar a hérité ce pouvoir de sa mère : il s'est manifesté pour la première fois le soir où il a quitté sa demeure pour prendre la route. Il peut durer toute une nuit et lui tient compagnie lors de ses voyages nocturnes.

   
Écran magique

   ...hum, quoi ? Il faut que je me présente ? Ok : donc bonjour tout le monde, je suis une étudiante en traduction de 21 ans, j'aime la littérature et mon dessert préféré c'est la tarte au citron (meringuée hein, qu'on soit bien d'accord). Je ne connais pas bien le monde du rp, mais j'aime bien gribouiller de petites histoires, alors je me suis dit qu'on pourrait gribouiller ensemble. En tout cas, j'espère bien m'éclater ici ! Sur ce, je vous laisse avec un ananas qui danse :  :Adrian:
()
   
Code:
[b]Gauche Suede[/b] de [i]Letter Bee[/i] est Oscar Queensberry.
     




Dernière édition par Oscar Queensberry le Dim 7 Déc 2014 - 18:27, édité 4 fois
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