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A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova

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Hugi Nevermore

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MessageSujet: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyDim 2 Nov 2014 - 23:52


         
         
Fall, Fell, Fallen

         
feat. Dev A. Petrova

         
Tu es à cran. Déjà tu as du sortir de ta boutique autrement que pour aller acheter de la bouffe et tu détestes l’idée de t’éloigner de ton terrier. Tu as même quitté le quartier des boutiques. Tout cela à cause d’un môme. Il ne se rend pas compte que tu as dû marcher - dans le froid - comme si cette satanée météo ne pouvait pas faire autre chose que des glaçons et de la neige. En plus la nuit est presque tombée il faut que tu te dépêches de rentrer au chaud avant d’avoir des ennuis. Tout ça parce que ce gamin voulait à tout prix un soldat comme celui de cette bon sang de bon dieu de statue. C’st sûr que l’idée d’avoir un héros dans sa chambre claque et ça doit faire super classe dans la tête de ce petit garçon mais maintenant, après réflexion, tu aurais vraiment préféré refusé.

Et tant pis si les étoiles dans ses yeux s’éteignent.
C’est dangereux pour toi de sortir.
On ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Surtout au crépuscule.
Et si quelqu’un te découvrait ?

Comme si tu avais la volonté de résister au sourire d’un enfant  Bien sûr qu’il t’est difficile de résister ! C’est ton gagne-pain voyons. Il faudrait être fou pour rembarrer les rares clients qui viennent te voir. Il faut bien manger et payer les factures… C’est pour cela que tu piétines dans le froid seul avec le silence dans ta tête qui te gèle plus surement que les températures.

Tu arrives - enfin certains diront, à la statue en question. Il a fallu que tu te déplaces pour voir exactement à quoi elle ressemble, en dessiner un plan vite fait bien fait avant de repartir dans tes pénates. Il ne s’agirait pas de te coller une mauvaise réputation ou pire la réputation de quelqu’un qui se fiche de ce qu’il fait. Tu tiens à ton travail, dans tout ton système d’auto dépréciation peureux, ton travail se retrouve être la seule source de fierté disponible. D’aucun dirait qu’avoir les pouvoirs d’un Dieu pourrait peut-être passer pour une source de satisfaction dans un certain schéma psychologique… Mais non. Pas pour toi parce que t’es chiant, mesquin et que tu aimes te plaindre de truc dont les autres se réjouissent. Et oui, il ya des mauvais côtés à être deux en un sans blague comme être la proie potentielle d’un tas de trucs dangereux.

Tu te mets accroupis, prêt à te relever et à te carapater au moindre mouvement brusque à moins de cinq mètres autour de toi. Tu sors de ta besace une liasses de feuilles, un crayon de dessous ton bonnet et tu commences à essayer d’en dresser un croquis sommaire les doigts en congélation.
Tu gribouilles quelques minutes. Relève les yeux vers le modèle. Reprends ton schéma. Ajoutes quelques annotations sur la différence de texture et de couleur du fourreau de l’épée, et d’autres détails qui te seront utiles pour faire une réelle statuette et non pas une pâle copie.

Ta main a ripé. Une gomme. Il te faut une gomme, où est passé cette putain de gomme ? Tu fouilles précipitamment sur ta tablette, rien bien sûr. Tu n’as pas dû la sortir de ta poche alors tu te relèves pour la prendre, ton stylet tombe, une personne te percute surprise par ton élan soudain, tu t’écrases par terre à ton tour. Tu reprends ton stylet dans un mouvement leste, tu as des priorités et ce n’est pas une gourdasse qui ne regarde pas où elle va qui.
Une gourdasse ? Alors qu’il fait presque nuit ? Sur une place déserte ?
Tu te retournes aussi vivement que tu t’es relevé. Recules d’un pas. C’est un homme, dans tes âges, plus costaud et grand que toi, visage émacié et regard intelligent.
Pas besoin de la prescience pour savoir qu’il est dangereux.
Compte sur ta chance.

C’est surement un psychopathe.
Sois polis.

« Euh… Désolé ? »

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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyLun 3 Nov 2014 - 23:24



ft. Jimminy Rigg

This is gospel


Je dois retourner à Terraria demain matin. Pour ce soir, je me suis laissé emporter par le vent froid de Froënbourg. Par tous ces souvenirs qui persistent en moi, par ces nuits de plénitude où mes mains souillées de sang se purifiaient sous l’eau clair. Je me laisse bercer par ces longues années de travail acharné, à berner ceux que je côtoyais au quotidien pour vivre plus longtemps, être crédible à leurs yeux. Exactement ce que je fais présentement, au bout du compte. Cette fois, les enjeux n’en sont que plus grands et importants. Et cette fois, je ne fais pas couler le sang à flot.

Mes pieds foulant la neige des ruelles, j’erre dans la ville telle une âme en quête de vengeance. Mais je n’ais rien à venger, je n’ais rien à accomplir si ce n’est que cette soif à apaiser, cette agaçante sensation qui commence à me tirailler lentement, à me déchirer les entrailles. Je ne veux pas y faire attention, m’obligeant à passer outre, pour me sentir encore en contrôle de moi-même. Rien n’y fait, la reine de mes ennuis s’oppose à mon calme sous forme d’images sanglantes, de souvenirs écoeurants où je ne fais preuve d’aucune pitié. Je vide des corps jusqu’à la dernière goutte, leur partageant une souffrance qui les fait suffoquer. Je pousse les plus faibles à se suicider pour récolter l’effluve de vie. Et je décapite sans hésitation toutes ces victimes, cachant les dépouilles de part et d’autre des montagnes enneigées.

Un meurtrier.
C’est ce que j’étais.
Et ce que je suis encore.

Le jeune homme que j’ai dépouillé de sa vie il y a quelques semaines en est un bon exemple. Je n’ais rien perdu de mon sadisme et de ma dangerosité. Mon instinct animal imprévisible est endormi, là, quelque part dans un coin de mon âme – si j’en ais une, bien entendu – et il n’attend que le moment de se précipiter à l’extérieur de cette cage qui n’est plus aussi robuste qu’avant. Et l’envie de le laisser se déchaîner n’est pas inexistante, au contraire. Elle est bien là, tentatrice et promesse d’une soirée mémorable. La seule pensée de tenir de nouveau la vie d’une personne entre mes mains me fait frissonner. Ou peut-être est-ce à cause du froid qui perce mon manteau d’hiver, qui s’infiltre sournoisement entre les couches de vêtements.

Je ne resterai pas assez longtemps dans cette capitale pour dresser cette température glaciale comme avant, mais ce n’est pas plus mal. Maintenant que certains souvenirs désobligeants m’ont accaparé, il me tarde de retourner à nouveau à la Cité Terrestre et d’oublier ce paysage d’un blanc trop pur pour mes yeux océan. Trop éclatant pour mon esprit qui saigne.

La soif me pousserait presque à sortir de mon manteau cette poche de sang qui repose contre mon cœur battant au rythme de mes désirs. Ma main se perd dans ma poche un instant et en ressort un nano iPod avec des écouteurs. Je n’ai aucunement le temps d’entamer la musique qui se voulait relaxante, que je bute sur quelque chose et j’en échappe l’appareil. Décontenancé, mes sourcils se froncent et je recule de quelques malheureux pas pour enfin apercevoir la source de ma collision. Un homme accroupi, tablette en main. Ton visage défiguré attire mon attention pour un court instant; j’ai déjà vu pire. J’ai déjà fait pire aussi. Rien qui ne me choque et qui mérite que je te fixe avec surprise ou que je te porte une attention particulière. Je fais plutôt glisser sur toi mon regard observateur, détaillant ta position, ce que tu dégage, tes possibilités de mouvement. Et surtout, je cherche à deviner la stupide raison qui pousse un humain à sortir le soir, seul. Soit tu es suicidaire, soit tu es complètement idiot. La possibilité que tu sois un dieu ou un magicien étant minime à mes yeux, je balance pour la dernière option.

Je soutiens ton regard sur moi alors que tu t’excuse. Si on peut appeler ça ainsi, puisque tu ne semble pas confiant en tes propres paroles. Allons, je suis certain que tu peux faire mieux. Néanmoins, par je ne sais quel hasard curieux qui a évincé mon agilité, c’est tout de même moi qui t’ai bousculé et je sais encore faire preuve de courtoisie. Sauf si tu viens de me piller comme le jeune d’hier, je ne vois pas ce qui m’enragerait. Quand même légèrement agacé par cette collision, je jette un coup d’œil rapide aux alentours.

La place du héros. Je n’étais pas venu ici depuis de longues années. Des souvenirs coriaces, inspirant un plaisirs malsain, surgissent de la noirceur de mon passé. Mes iris critiqueurs se promènent sur la statue encore sans nom, sans identité, sans aucune histoire à raconter. Depuis le temps, j’aurais bien aimé qu’on retrouve sa vie et qu’on la lui rende. Assoiffé de connaissance, ma curiosité aurait peut-être été partiellement apaisée.

« Ce n’est rien. Pardon pour la bousculade. » Que dire de plus ? D’un air un détaché et pourtant vif à ce qui m’entoure, je m’accroupis lentement et ramasse le nano iPod dans la neige blanche. Sans trop porter attention à son état, je le glisse dans ma poche de manteau et j’arrête mon regard sur ton croquis. « Votre esquisse est sauf ? » La politesse n’est pas de trop, même articulé avec ma voix grave, loin d’être chantante. Que voulez-vous. Certain on le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Moi, j’ai le charisme.



Dernière édition par Dev A. Petrova le Jeu 27 Nov 2014 - 0:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyMer 19 Nov 2014 - 22:46


         
         
Stupid

         
feat. Dev A. Petrova

         
Tu supposes qu’à défaut de ne pas avoir l’air gentil, il n’a pas l’air méchant. Mais il n’a pas l’air gentil ; à partir de ce fait son potentiel en tans que psychopathe s’accroit.
Tu sais quoi Jimminy ? Faisons une liste.

1. Les raisons pour lesquelles tu ne crains rien.

C’est une personne polie. Malgré le fait que s’être fait rentré dedans et que ton excuse sonne à peine comme telle, il prend sur lui pour te parler élégamment. De plus il s’inquiète plus pour ton boulot que pour ses propres affaires. Tu devrais avoir honte de toi.
Ça doit être une bonne personne, quelqu’un qui a fait des heures supplémentaires, dont le patron lui a demandé de rendre un dossier super important 5 minutes avant la fin.

Tu dis : « Ah non elle n’a rien je crois merci. Et vous pas de casse ? »

2. Les raisons pour lesquelles tu devrais courir.

Un adulte en bonne santé à cette heure-ci sur une place déserte cela n’annonce rien de bon. Puis il y a cet instinct, ton instinct qui réagit à sa présence. Tu le sens, aux aguets à l’extrême. Il y a les légères palpitations de tes veines, ton souffle qui se raccourcit, tes muscles qui se bandent inconsciemment, tu peux presque sentir tes pupilles se dilater tandis que ton ventre se contracte.
Il est dangereux. Tu dois avoir foi en toi.
Ça doit être un monstre à la recherche d’une victime, quelqu’un qui a soif de mort sous couvert de galanterie, dont la seule motivation est de se repaitre.

Tu fais : un pas en arrière, tu détournes la tête cherchant une direction où disparaitre.
Tu dis : « erm. Bon. Haha. Bonne soirée je suppose.»

Tu pars. Tu voudrais partir mais t’as à peine fait un pas, soudain ta vue se brouille, tu penses « oh merde pas encore ». Puis chaque graviers devient d’une netteté absolue et tu te casses la gueule. Pas en avant, pas en arrière non. Tu te casses la gueule sur le côté. Le bon côté, le côté où il y a une personne qui veut potentiellement ta mort et voir ton sang gicler.
Parfois tu détestes l’idée d’avoir des pouvoirs.


HRP : c'est court mais je préfère écrire peu et répondre plus vite (parce que je suis débordée en ce moment). Désolée j'essaierai de faire mieux la prochaine fois ♥

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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyDim 7 Déc 2014 - 20:14



ft. Jimminy Rigg

This is gospel


Le calme de la nuit pourrait presqu’être inquiétant. Pas un cri, pas un souffle, rien que le silence pesant du ciel noir où baigne par millier des paillettes scintillantes. Ces étincelles magnifiques qui sont les mêmes pour tous, les mêmes vers lesquels les êtres vivants lèvent la tête pour admirer leur spectacle muet. Une danse qui nous fait vivre de multitudes de sentiments, qu’ils soient futiles ou lourds de sens. Pour ma part, cette peinture apaisante m’intime au calme malgré ma soif qui se fait assourdissante. J’ai pourtant foi en moi et en mes capacités. Comme celle de ne pas me jeter sur toi, un pauvre humain seul et sans défense aux pieds d’une statue sans identité. Malgré mes années de boucheries, malgré que je me sois fait preneur d’une vie contre mon gré, je demeure encore lucide et débordant de volonté. Il est aucunement question que je perde le contrôle.

Mon regard, qui s’était perdu dans le ciel à la fin de ma pauvre question, se repose sur ta personne lorsque ta voix fend de nouveau le silence. Je me laisse un moment pour observer ton dessin avant de te répondre lestement. « Peu importe. » Qui, à ma place, ce soucierait sérieusement de voir son iPod noyé dans la neige ? J’ai largement les moyens de m’en offrir autant que je veux. Par contre, quelque chose qui est produit par le talent ou la passion, c’est unique. Si je peux acheter avec facilité un appareil électronique, je doute que ce soit si simple pour toi de refaire ton esquisse. « Ce n’est pas important. » Court, précis, sans détour. Des mots qui ne demandent pas suite.

La tranquillité dans laquelle je baigne ne semble pourtant pas t’atteindre. À se demander pourquoi. Je ressens ton cœur qui s’active de plus belle, ton souffle qui change de rythme, même la tension qui semble se loger en toi avec ferveur. Suis-je si épeurant ? Pourtant, rien ne trahit le désir grandissait que j’ai de boire cette poche de sang logée sous ma veste. Rien.

Si ce n’est que tu sache déjà mon identité.

La peau autour de mes yeux se plisse, les muscles de mes pommettes se contractent. Et je te fixe avec une telle intensité que je ne suis nullement surpris par le malaise poignant dans ta voix. Tu me souhaite une bonne soirée ? Non, attend. Ça ne fait que commencer. Parce que j’ai beau chercher dans ma mémoire de vampire âgé de 76 ans, je n’y retrouve pas ton visage. Ni ton regard, ni ta cicatrice. Le néant total. Baisser les bras n’est pourtant pas typique de ma personnalité, alors soit certain que je ne te laisserai pas filer entre mes doigts aussi facilement. Pour l’heure, tu ne semble pas dangereux. Peut-être es-tu simplement un pauvre mortel qui a peur de se retrouver face à moi, la nuit, sans personne pour te venir en aide si je m’avère être un psychopathe. Pour cela, tu n’aurais pas tord. Et seulement pour cela, je te laisse te bouger sans m’opposer à ton départ. Une partie de chasse dans les rues me semble bien plus amusante si je veux être certain de tes intentions. Une fois vérifiées, je pourrai décider de te laisser en vie ou non.

Mais je n’ais pas le temps de te voir t’éloigner que tu chancelle dangereusement. Tu me fais l’effet d’un ivrogne. Un homme saoul qui se prend une belle chute rapide sur moi, qui te retiens à la dernière seconde de mes bras. Bravo, Dev. Tu viens de te coltiner ce gars qui est faible de santé. Ou un potentiel ennemi qui s’amuse à te mener en bateau et à te poignarder le cœur au meilleur moment. Prudent, alerte à tout mouvements qui se font entre nous, je laisse un bras en protection de ton dos contre la neige. Inconfortable, ce froid, n’est-ce pas ? Mon autre main s’élève dans l’air hivernal et capture ton menton pour retourner ta tête, histoire de voir si tu vas réagir au mouvement et si tes yeux vont y répondre. La seule chose que je peux avancer, c’est que tu vis encore. Je le vois à la veine qui palpite dans ton cou.

« Me fais pas le coup de crever, sinon je serai pris avec la paperasse d’une enquête policière sur le dos. C’est mauvais pour les affaires. » En contrepartie, je pourrais bien t’abandonner dans la montagne, ta tête détachée du reste de ton corps. Comme dans le bon vieux temps.




HRP: Ne t'inquiète pas, je suis dans la même barque et ta réponse me va très bien. ; )


Dernière édition par Dev A. Petrova le Lun 5 Jan 2015 - 16:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyLun 5 Jan 2015 - 14:36


       
       
Gentle pretty victim

       
feat. Dev A. Petrova

       
Au moment précis où il te rattrape, tu hésites. Non sérieusement tu ne sais pas si le film de ta vie a pris le chemin soap opéra avec option gay ou est parti directo dans la version film d'horreur (qui tu l'espères n'inclut aucune dimension pornographique). Tu n'es peut-être pas le plus calé en relation sociale, tu ne bosses pas là-dedans, n'a jamais fait psycho mais le comportement normal lorsqu'on chope un inconnu tombé dans la rue c'est de l'aider à se relever, un peu de blabla et on se casse, non ? On ne le tient pas tout contre soi, - il est fort putain ce con, tu savais bien  que c'était un psycopathe -

Les paroles qu'il ajoute ensuite étant tout ce qu'il y a de plus éloigné d'une déclaration d'amour, tu te décides pour quelque chose approchant le film d'horreur.
Tiens il te mets même sur la piste, ce sera donc un film policier avec lui cachant ton corps dans un coin ou genre au pied de la statue dans un joli tableau tout mignon, tout plein. Tu seras la victime, la première - ou pas ? - de ce tueur en série on fera ton cadavre deux secondes et demie et hop, retour à l'anonymat. Même dans le film de ta vie, tu obtiens le rôle le plus pourri, note-le.

Tu connectes donc de tes neurones ayant traits à l'instinct de survie, faculté de fuite et tout le tralalala. Tu tentes de te défaire de sont étreinte mais ce mec semble être fait en béton armé (jusqu'au dent) et toi t'es plutôt roseau. On se croirait dans un mauvais polar en noir et blanc.

« L-les affaires ? Vous êtes homme d'affaire ? C'est pour ça que vous êtes si tard dans les rues je vois. Désolé je vous avais pris pour quelqu'un de louche. »

Bon en réalité c'est un mensonge éhonté, tu penses qu'il est surement la personne la plus louche que tu ais jamais rencontré de ta chienne de vie (et quand on sait que cela inclut Loki, ce mec est putain de louche). Mais bon si ce mensonge peut sauver ta peau, tu ne va pas cracher dessus, Heim désapprouve certainement « mentir c'est maaaal bouuuh », un truc du genre.
Tant pis, ta peau est plus importante que le respect des politesses.
Puis si jamais le psychopathe devient encore plus louche, genre il met sa main à un endroit encore plus inaproprié que ton menton, juré tu réveilles tout le quartier avec la manipulation des sons.


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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyMer 14 Jan 2015 - 16:22



ft. Jimminy Rigg

This is gospel

Je ne suis pas un saint.
Encore moins un ange déchu.
Je ne suis qu’un monstre caché sous un visage humain. C’est encore bien plus terrifiant.

Toutefois, rien ne m’empêche d’être courtois dans mes faiblesses comme celle de t’imaginer en proie à une terreur devant moi. Tu devrais me remercier de rester immobile, solide et froid au-dessus de ton corps qui n’est qu’un repas tentateur. Je reste empathique à ton âme, me contentant de ne point bouger au risque de t’égorger sans préavis. C’est que le doute s’empare de moi; quel mortel assez idiot sortirait pour venir faire un portrait de cette statut inconnue et ce, sans défense ? Tout cela est trop ridiculement évident pour un homme alerte aux moindres détails, chantant la vraie nature des gens; les menteurs, les manipulateurs, les ignorants et les autres. Ceux que je préfère ne pas m’y frotter, connaissant ma force et celle des autres entités de ce monde. Toutefois, un brin de folie ne fait pas de mal. Et c’est ce qui me laisse de glace, en pleine réflexion et analyse de la vie qui ne t’a pas quitté, alors que tu t’affole sous des mots qui se veulent calment. Tu bégaies. Comme c’est mignon. Décidément, les rencontres qui attisent mes sens de tueur ne manquent pas, en ces terres nordiques.

« Un homme d’affaire, effectivement. Et il n’y a rien de mal à faire une promenade la nuit.  N’est-ce pas ce que tu fais toi-même ? Chacun a ses petits secrets. » Tu es en vie, innocent et encore plus anxieux que tout à l’heure. Tout en toi pue le doute, voir la peur. J’en relâche ma prise sur toi, maintenant que je te sais encore en état de parler et de bouger, pour avoir senti la force avec laquelle tu as voulu te dégager. Ce qui ne m’a jamais exaspéré malgré toutes ses années de boucheries et de pénitence, c’est de jouer. M’amuser à torturer l’esprit de mes potentielles victimes avec des mots vagues, libres de sens dans leur contexte à double sens. Un moyen fort efficace pour lire la vérité et l’émotion dominante dans le regard de l’autre. Et c’est ce que je fais en cet instant, jouant de l’ambiance lourde et sombre qui s’installe lentement sur la place du héro. La cadence acharnée de ton cœur m’en donne la note exacte, impossible de me mentir.

« Évite de chuter une nouvelle fois. Qui sait si tu ne te ferais pas mal dans l’accident. » Encore un double sens. Car c’est bien moi qui pourrait te faire mal. J’attends seulement de voir si tu n’es qu’un parfait maladroit qui va rentrer chez lui sagement ou un menteur qui va me révéler sa double face malencontreusement. Je m’assure de te rendre tes affaires possiblement tombées dans la neige, puis me relève en secouant lentement mes vêtements pour faire tomber la neige. Toujours un œil sur toi pour éviter les mauvaises surprises, les sens tous à l’écoute de tes mouvements.    

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MessageSujet: Re: A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova A celui qui tombe mal on ne dit rien - Dev A. Petrova EmptyDim 1 Fév 2015 - 21:52



Heartbeat

feat. Dev A. Petrova

Tu hésites entre vomir à ses pieds ou t’évanouir pour de bon. Ce mec pourrait lire une listes de courses de mémères que tu auras tout de même l’impression qu’il te menace de mort. Ça doit être un super pouvoir, quelque chose du genre. Comme celui d’avoir l’air louche et flippant. Un pouvoir de terreur ? Ton cerveau tourne à plein régime et tu penses que t’évanouir ne sera jamais une bonne idée face à lui.

Il y a l’adrénaline qui assèche ta bouche et brouille tes yeux, ils se focalisent sur des micro-détails tu enregistres tout à une vitesse supérieur. Il y a un bourdonnement qui fait provenir les sons comme de loin mais ils résonnent. Tu sens sur ta peau son souffle, tu repères son odeur d’un rien. Il sent le luxe, l’odeur âcre de la sueur, suave de sa propre odeur d’homme et surtout l’odeur métallique, incomparable du sang.
Cela te ramène au désert, cette obscurité et la poussière à la gorge trop sèche qui réclame désespérément du liquide, cela te ramène à la chaleur étouffante et ton corps sue d’un coup à grosses gouttes. Cela te ramène au désert, toujours au désert cuisant de sable et tu pourras te geler au milieu de ce désert de neige et de froid cela ne changera rien au fait que tu ais trop chaud.
Il y a ton cœur qui claque contre tes côtes à en mourir, tes cheveux qui collent aux tempes c’est désagréable, une sensation inconfortable d’être trop près de lui, d’être trop près de tout. Son corps diffuse une chaleur qui te dégoûte autant que tu la voudrais à tes côtés quand justement tu as froid dans les nuits trop gelées du pays de la neige.

Quand il a fini de parler, tu ne sais pas dans quel état tu es néanmoins tu sais que tu te dégoûtes. Heimdallr était un si bon prétexte à ton enfermement, à ta solitude mais la vérité c’est que les contacts humains te font peur. Tu les détestes et tu hais encore plus ton corps qui te trahit à chaque fois en s’y complaisant.
Tu n’es pas au bord des larmes. Il y a ton dos qui frémit et un frisson dans tes épaules.

Quand il a fini de parler, qu’il s’éloigne un peu pour ramasser tes affaires et te le donner une nouvelle fois, tu les plaques contre toi. Tu ne t’éloigne pas d’un pas, la respiration coupée comme si tu tentais d’imiter la statue.
Il y a ton cerveau qui tourne à plein régime, ta bouche sèche, ton cœur qui claque à en crever et tes jambes flageolantes. Il y a la haine de tes faiblesses qui prend le pas sur tout le reste, la peur et la survie.

Puis aussi dans un coin qui s’éparpille, il y a un vieux rêve d’enfant quand tu espérais le soir des nuits claires qu’un inconnu viendrait te sauver de cette vie morne et difficile pour t’emmener dans un monde différend. Pas forcément meilleur, juste un monde autre que le tiens, ce monde pratique où l’amour est la queue du loup et rien n’est éternel ou grandiloquent. Tu rêvais qu’une personne ombrageuse t’emmènerait dans une aventure où tu deviendrais fort, où tu apprendrais à aimer l’humanité.
La peur reflue même si la sensation de danger reste.

« Vous êtes dangereux, je ne serai pas dire pourquoi mais »

Tu te mets à le regarder avec autre chose que de la peur, c’est comme une curiosité irrépressible. Tu te tends légèrement en avant comme pour l’atteindre, quelque part tellement de terreur te fascine, à ce stade cela parait irréel.

« Vous ne devez pas avoir beaucoup d’amis à parler d’une manière aussi effrayante »

Et tu lui souris de la manière la plus conne du monde, parce qu’une rencontre rêvée avec quelqu’un ne faisant pas partie du même monde que toi au beau milieu de la nuit cela ne peut pas être vrai, n’est-ce pas ? Et même si c’est vrai cette personne rentrera simplement chez elle et embrassera sa femme en disant qu’elle a rencontré un mec bizarre qui trainait dans les rues à dessiner, surement un clochard.
Ton cœur claque contre tes côtes à en crever, à s’en briser.

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