Caligula n'a pas de coeur. Pas qu'elle soit méchante, non. Caligula n'a pas de coeur, elle n'est pas tendre avec son entourage, ne pensant pas une seule fois à leur réaction. Une autre forme de l’égoïsme, dira-t-on. Parce que quand elle a quelque chose en tête, elle cesse d'y penser uniquement après l'avoir fait. Du plus con au plus fou, elle ne réfléchit pas au fait que ça soit complétement idiot, ou dangereux. En fait, elle s'en fout. Elle veut juste assouvir sa curiosité dévorante, c'est tout. On pourrait la détester pour ça, elle vous traitera d'idiot, puis elle sourira. Parce qu'elle a toujours un sourire dessiné sur ses lèvres, chaque jour à chaque heure de la journée. Enfin, quand elle est lucide, ça va de soit. Parfois, elle le faisait juste pour se foutre de ta gueule en fait. « Oh, on t'a dit que t'était moche ? » Sourire. « Machin t'a cassé la gueule. Qu'il est méchant. » Sourire. C'est pas méchant, ça pourrait être moqueur certes, et Caligula passerait pour une vraie garce. Pourtant, c'était parti d'un bon sentiment. Répandre la joie autour d'elle, ce genre de truc très cul-cul-la-praline dont on se passerait bien. On pourrait presque la croire lente d'esprit en se rendant compte du temps qu'elle a pris pour s'en rendre compte. Un pain dans la gueule avait suffit. ... Au sens propre du terme, mais passons. Alors oui, Caligula était agréable à l'origine. Et puis, elle se prit tout en pleine gueule. Tout arrivait involontairement chez elle, ses actes, son humeur, ses mots, ses dons. Elle n'était pas maitrisable, et peinait elle-même à se maitriser, cependant elle refusait obstinément qu'on la considère comme une fille impulsive. Elle n'aimait pas qu'on la critique, elle n'aimait pas imposer ses propres choix, pourquoi ne pas créer sa propre religion pendant qu'elle y était ? Caligula était très gentille, oui. Elle était très gentille quand elle se retenait de casser la gueule d'une personne qui se croyait supérieure à elle. Elle jaugeait cette personne de la tête au pied, puis elle s’éloignait.  Et puis, il y avait la Caligula sérieuse. Celle qui n'aimait pas trop sortir, qui restait sans cesse cloitrée. Caligula n'avait pas de volonté, elle n'était pas ce genre de fille qui manquait de confiance en elle non, c'est juste qu'elle n'en voyait souvent aucun intêret. Il lui fallait juste un but, un seul et la machine se mettait en marche. Dans ces moments-là, elle réfléchissait, encore et encore. Parfois, elle se tapait la tête contre un mur, et ce n'était pas au sens littéral. Mais au final, elle y arrivait. Alors pour le contrôle de ses dons, ça pouvait bien attendre, et tant pis si ça partait en vrille. Le résultat était toujours intéressant. Caligula n'aimait pas avoir tord ; en fait, ça la gênait, alors à fleur de peau, il arrivait - parfois - que sa voix atteigne plusieurs octaves avant qu'elle ne se calme. ça n'arrivait pas souvent, donc ce n'était pas à souligner. En fait, Caligula a le caractère d'une femme ménopausée. Mais, elle n'est pas parfaite, non. Dans ses mauvais temps, elle sera beaucoup trop bornée, et tellement fausse. Tellement, que l’on peine à distinguer le vrai du faux chez elle. Pourtant, elle aura beau hurlé que c’est instinctif, on lui répondra alors qu’elle est une jolie menteuse. Pourtant, elle n'avait rien demandé. Rien à part un peu d'attention et de douceur. Mais s’il vous plait ; aimez-là comme elle est.

     Biographie

      A l'origine de cette histoire, il y avait eu un mensonge. Vous voyez ce genre de mensonge stupide, voir même inutile qui ne faisait qu'empirer la situation. Il n'y avait pas grand chose à dire à part que cette banalité - une histoire d'âge - avait engendré Caligula. La saison festive, une montée illogique de la température quand la vie nocturne débutait. Se faire passer pour plus âgée que l'on est, et ainsi assouvir ces désirs ; vous voyez quand je vous disais que l'histoire était plutôt commune. Enfin, elle aurait bien pu avorter ou autre chose, parce que quand on connaissait Alessandra Rosier, l'avortement était l'évidence même. Au final, elle ne le sût qu'en accouchant ; déni de grossesse. Autant se l'avouer maintenant même si c'est évident. L'enfant n'était pas désiré, ni de la mère, ni de ses grands-parents. Après tout, elle n'était même pas censée exister ! Et c'était un peu con, puisqu'elle ne se souvenait pas du père. Tout ce qu'elle pouvait constater, c'est que la môme avait hérité des yeux bleus de son paternel, puisque ils avaient tous les yeux marrons de leur côté. Alessandra ne ressentait absolument rien pour le petit être qui avait grandit comme un voleur dans son ventre. Elle ressentit néanmoins un brin de sympathie quand le bébé l'avait - un jour - sourit. Un élan de tendresse quand elle émit un son étrange tout en tendant sa main vers elle. Et puis un jour, Alessandra pleura avant de prendre la môme dans ses bras. La môme porta alors le nom que sa mère choisie ; Caligula. ma fille est tellement belle, chuchota-t-elle par moment, avec arrogance. Cet éclat soudain, après tout c'était le fruit de ses entrailles. N'est ce pas.

Ce n'est que cinq ans plus tard qu’Alessandra se maria, un mariage d’intérêt - ne le cachons pas. La chance avait tourné, d'après elle. Après tout, elle avait vécu aux crochets de ses parents pour que Caligula est une vie paisible. Ainsi donc, la nouvelle petite famille quittèrent la cité maritime pour rejoindre la cité terrestre, là où donc vivait le mari fraîchement nommé. La petite Caligula n'avait pas son mot à dire, mais on pouvait clairement voir qu'elle n'avait pas supportée le changement d'air. Alors elle avait crié, pleuré. Et fait toutes ses petites choses qui suffisaient à humilier les parents. Et elle avait de la voix, beaucoup de voix. Enfin, vous m'avez compris. Son beau-père, ironique, avait prédit qu'une véritable chieuse dans l'âme résidait en elle. Et bien, il avait pas tord, mais parlons en plus tard. L'adaptation fût longue et ennuyeuse, surtout pour un gosse de son âge. Alors, il le fit pour sa mère. Parce qu'elle aimait lui faire plaisir. Après tout le reste, elle s'en foutait. Ils bougèrent beaucoup, avant qu’un nouvel enfant naisse dans la famille, les obligeant alors à se « sédentariser » et à définitivement s’installer à Terraria.
13 ans. Caligula se souvient de sa mère qui l’avait emmenée avec elle à un de ses voyages à Kalel pour rendre visite à un oncle archéologue. Sa mère l’avait trainée partout dans la capitale et aux abords du désert. Elle se souvient encore de la chaleur - insupportable - et d’étranges sifflements et de mouvements silencieux dans le sable. Elle se souvient des charmeurs de serpents présent dans les souks, elle se souvient aussi de leur crocs venimeux qui percèrent sa peau une multitude de fois. Elle se souvient de la douleur, de son corps paralysé qui ne répondait plus, de ses entrailles qui brulaient. Elle voulait mourir tout simplement.
Elle se souvient alors que sa mère ne la ramena plus à un de ses voyages, et qu’elle refusa depuis d’aller dans la cité désertique.

17 ans. Parfois, Caligula se demandait ce qu’elle avait fait à la vie pour qu’elle lui en veuille à ce point. Une nouvelle fois. Elle avait arrêté de compter. C’était la seule pensée qui lui avait traversé quand on l’avait attaché et forcé à plonger son visage dans un bassin rempli d’eau. Enfin qui ressemblait à de l’eau, parce qu’une fois en contact avec le liquide, une douleur fulgurante la foudroya alors qu’elle sentait les pores de sa peau brûler puis faire autre chose qu’elle ne saisissait pas. De l’acide, ben voyons. Pourquoi avait-il fallu qu’elle retarde au dernier moment ses révisions? Si elle avait révisé plus tôt, elle n’aurait pas trainé  jusqu’à la fermeture de la bibliothèque et elle ne serait pas tombée sur une drag-queen qui l’avait pris pour une autre et - surtout - qui voulait la tuer. C’était une mort bien misérable, elle en serait presque gênée. Enfin, elle ne pouvait plus penser à présent, elle avait perdu connaissance à force de hurler. Et puis elle s’était réveillée, elle avait d’abord cru à un rêve mais quand elle vit l’état de ses vêtements et le lieu où elle s’était réveillée - une forêt, on n’avait même pas songé à l’enterrer - elle sût que ce n’était pas un rêve. Au début, elle n’osa pas toucher son visage. Même si elle ne ressentait plus aucune douleur, elle avait peur. Peur d’être défigurée, de l’inconnu, de tout ce que vous voulez. Se réveiller en dehors de chez elle l’avait plus effrayée qu’autre chose. Alors elle effleura son visage, puis le traça avec ses doigts. Tout était… normal, comme si rien ne s’était passé. Elle ne savait plus ce qui se passait chez elle.
Lasse, elle rentra chez elle, sa mère lui dira probablement qu’elle devrait arrêter de découcher, ou du moins ne pas le faire pendant sa période d’examens. Puis elle hurlera en la voyant, et se précipitera sur elle pour la frapper tout en criant une flopée d’insultes et un nom : « Altaïr ». Son regard croisa subitement un des miroirs qui ornait l’entrée de leur appartement. Mais où était-elle?
Pourquoi quand elle se regardait dans la glace, elle voyait un homme? Et alors, elle hurla.
Elle devait vraiment être Satan en personne dans son ancienne vie pour qu’elle est une vie aussi merdique.

Elle avait donc grandi, fait des études pour devenir biologiste histoire d’étudier les fonds marins, et voir si un monstre géant essaierait de la dévorer. Elle s’était aussi fiancée, mais elle a fuit la cérémonie avant même que le marié ne dise « oui ». Elle avait eu un blocage. Caligula a eu d’autres mésaventures dans le passé, elle avait vu des inconnus réagir de différente façon avec elle, elle s’était sentie changer avant de revenir « à la normale ». Elle avait eu d’autres épisodes de mort imminente, et elle en a simplement déduit qu’elle était maudite. Pendant un instant, elle s’était crû immortelle mais elle n’avait jamais cessée de grandir, ça ne pouvait donc pas coller. Elle ignore l’existence des dieux et autres créatures ou personnes surnaturelles ; quand une personne le mentionnait au détour d’une conversation, elle ne faisait qu’hausser les épaules. La mythologie l’avait bien intéressée pendant un temps, mais depuis elle était passée à autre chose.

     
Pouvoirs & Armes

  MÉTAMORPHOSE SUBJECTIVE ∞ Caligula a la capacité de prendre l'apparence d'une personne qui est détestée ou aimée par la personne qui lui fait face. Le fonctionnement est assez simple, il suffit juste qu'elle regarde le sujet dans les yeux pendant au moins cinq secondes pour que la transformation s'opère. Cependant, elle ne peut pas à choisir entre la personne aimée ou détestée, disons que c'est aléatoire. Cette transformation a également une durée aléatoire, à savoir de 5 minutes à 4 heures.
  KENNY MCCORMICK ∞ Pour commencer, on pourrait dire que Caligula n'est pas la fille la plus chanceuse au monde. Ni la plus malchanceuse. La mort voulait sa peau ; elle s'était faite poignardée à mort par un individu déguisé en canard, on l'avait jetée dans une fosse à serpents (venimeux s'il vous plait), elle avait été écrasée par un troupeau de dromadaires, elle avait pris de l'acide chlorhydrique pour de l'eau, bref. Elle avait senti la mort venir, de loin, de près de tous les côtés que vous voulez. On pourrait appeler ça "immortalité" mais Caligula refuse, l'immortalité, ça prévient la souffrance. Elle préférait crever plutôt que de souffrir, et pourtant elle avait outrepassé toutes ses souffrances ; elle avait senti sa peau se percer une multitude de fois, ses entrailles fondre, ses os se briser, ses poumons remplis d'eau prêt à imploser...
Bref, Caligula a la capacité de mourir d'une manière la plus horrible qui soit, et de revenir à la vie une fois que son corps se soit rétabli, c'est à dire dans une période d'environ 24 heures. Ce pouvoir n'a cependant pas d'effet sur son horloge biologique, ainsi Caligula mourra probablement de vieillesse. D'ici là, elle aurait surement perdue patience.

 
Écran magique

howcrux, dix-sept ans.   
bon bon, j'ai trouvé ce forum grâce à un top-site, et jreprend le rp après une "petite" pause qui a duré plus de dix mois. ne me ménagez paaaaaas.   :Logan: 



 

Code:

[b]Touko[/b] de [i]Pokémon[/i] est Caligula Rosier.