Mais de où lui vient cette délicatesse ? Qu’en est-il des malheurs ? Est-ce qu’ils existent vraiment pour elle ? Vous savez, ces périodes où l’on se remet en question pour savoir si nos choix ne nous auraient pas guidés vers le regret de l’inaccomplissement. C’est étrange, elle n’est ni triste, ni heureuse. Elle est juste elle-même, comme une fleur ressortie d’un bouquet. Nous aimons la regarder, mais nous ne pouvons guère comprendre la nature même de son existence. Vous lui parlez avec un sentiment de liberté et elle vous répond avec assurance. Elle ne semble pas avoir de rêves ou de beaux souvenirs lointains à vous partager. Avec elle, ce n’est que du présent, que de délicieux moments de réjouissance. Elle vous sourit et vous dit que tout va bien aller. Vous ne pouvez pas la quitter du regard. Vous vous sentez guidé, apaisé et aimé. Vous n’êtes pourtant pas dépendant de ce qu’elle vous offre. Vous ne voulez pas absolument la revoir. Il arrive seulement qu’elle vous revienne à l’esprit, car vous avez oublié son visage. Vous n’avez rien appris d’elle et ça vous choque. Elle est une bonne amie, mais vous ne savez même plus son prénom. Elle est invisible, elle est comme le vent. Si naturel que l’on ne peut l’apercevoir directement. Vous avez remarqué qu’elle est souvent concentrée. Elle parait être ailleurs. Personne ne peut la déranger. Vous préférez plutôt apprendre en la regardant. Elle aime dessiner, écrire, lire et se submerger complètement dans la nature. Elle n’a pas crainte de la nuit, mais les surprises peuvent la faire sursauter. Vous remarquez qu’elle aime manger sucré, qu’elle est allergique à la poussière et qu’elle est sensible physiquement même si elle fait facilement deux mètres. Vous vous dîtes;  «Quelle grande et belle femme». Vous vous rappelez à ce moment qu’elle ne partage pas sa vie avec qui que ce soit. Que l’amour n’est pas important parce que rien ne presse. Vous souriez, parce que vous savez qu’avec elle, il n’y a pas de problème. Ce n’est qu’une profonde paix intérieur et extérieur.

 Biographie



Vous savez que tout a débuté lorsqu'elle était encore une enfant. Vous l'avez regardé parler à l'eau, au feu, au vent, à la lumière et à la terre. Vous souriez lorsqu'elle dénonçait que eux aussi, ils voulaient avoir un corps qui leur appartiendrait. Pourquoi était-elle aussi attachée aux éléments ? Pourquoi pleurait-elle lorsqu'un feu s'éteignait, lorsque des fleurs étaient cueillies ou lorsqu'un miroir était brisé ? Vous étiez présent, mais vous ne lui avez jamais demandé. Vous ne pouviez que la regarder. Un jour, elle se mit à parler avec l'électricité, la pluie, la neige ainsi qu'au brouillard. Vous ne saviez pas si elle était sérieuse ou seulement en train de s'amuser comme les autres de son âge. Vous ne vouliez pas essayer de le savoir. Vous la suiviez partout sans jamais dire quoi que ce soit parce que vous n'étiez pas tenté à la connaitre. Parce que vous aviez quelque chose de plus important à faire.

Vous vous souvenez du jour où elle s'évada complètement. Elle avait douze ans à ce moment. Vous l'avez vu fermer les yeux. Vous avez aperçu la petite lueur de lumière qui l'entourait complément avant qu'elle ne prenne son crayon pour dessiner sur une carte qui était mystérieusement apparue. Que fait-elle ? Vous le savez... Elle dessine votre corps. Elle vous donne forme. Elle vous permet de pouvoir sortir de vos ordonnances. Toi, son ombre. Tu te soulèves enfin du sol pour pouvoir la regarder. Ce dessin, c'est ce qui te permet d'être là. C'est une énergie pure mise sur papier. Une énergie à laquelle ta conscience dépend. Tu t’échappes pour quitter tes responsabilités. C'est contre son lit qu'elle s'est réveillé. Elle s'était évanouie. Toi, son ombre aux apparences humaines d'un homme, tu l'avais soulevé pour la poser contre le matelas. Tu es ensuite retourné dans la carte car tu y étais appelé. C'était ton lit à toi. C'était l'endroit où tu sommeillais puisque toi aussi, tu peux dormir.  



Elle avait peur de ce qu'elle faisait. Elle était troublée, tu le savais, mais tu étais en manque d'énergie. Tu ne pouvais pas sortir de ta carte sans y retourner, car tu allais disparaître. Tu allais perdre ton corps et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle n'arrivait pas à te redonner de l'énergie. Elle ne savait pas comment faire pour empêcher que tu sois prisonnier. Elle dormait avec toi puis te donnais de l'amour. Elle pleurait par la suite. Son anniversaire était passé depuis quelques jours. Elle avait maintenant 16 ans. Le temps passait vite. Elle ne dormait plus, ne mangeait plus et essayais du mieux qu'elle pouvait pour continuer de sourire. Elle possédait plusieurs cartes. «Tu as toujours vécu pour tes cartes... Pour les éléments.» Lui disait constamment son frère. Tu fus surpris lorsqu'il décida de l'aider.

«Ils veulent de ton énergie tu crois ?! Bah, donne-leur quelque chose qui t'appartient, quelque chose dans laquelle tu mets de l'énergie. Arrête de pleurer et reste en paix avec toi-même ! Tu as oublié ce qui t'a motivé à leur donner un corps... Parfois, j'ai l'impression que tu as oublié qui tu es. Arrête de trop réfléchir.» Il l'approcha puis posa ses mains contre les joues de sa sœur. «Parfois, tu vois mieux lorsque tu fermes les yeux.» Il avait raison. Elle avait oublié ce qu'elle recherchait. Elle avait oublié son propre nom. Elle avait oublié de vivre. Elle avait oublié d'exister. Elle n'arrivait plus à respirer.


Ses yeux se fermèrent. Tu pouvais sentir quelque chose d'étrange t'envahir. Irène était entourée d'une lueur blanche et toi aussi. Tu n'avais pas oublié cette lumière apaisante. L'énergie transperça ton corps. Elle te nourrit avant de s'éteindre. Tu regardais ta créatrice avant de retourner dans ta carte. Elle avait à présent 19 ans et elle se contrôlait mieux. Elle voulait faire plus qu'un avec les éléments pour vivre avec eux sans en souffrir. Elle essayait de mettre son énergie ailleurs pour la conserver parce qu’elle n’en avait pas de besoin. Elle n'y arrivait pas peu importe l'objet qu'elle prenait. Elle prit donc de la peinture pour créer un bâton dans lequel elle renfermerait sa magie. Après avoir fini son œuvre, elle resta debout face à la toile et leva un bras vers celle-ci sous une soudaine impulsion. Le bâton sorti de la toile alors qu'une lumière envahissait la pièce. Irène le prit entre ses mains puis y enferma intensément sa magie pendant cinq années consécutives avant d'arrêter en se disant que c'était trop. Elle mit ensuite la toile en lieu sûr après y avoir remis le bâton.

Tu ne cherches pas à savoir ce qu'elle allait en faire. L'attente n'était pas quelque chose qui te rendait nerveux. Tu ne penses pas comme les hommes. Tu es indifférent et paisible comment tous les autres qui, comme toi, on eut le droit à un corps. Tu ne possèdes pas de personnalité comme les humains. Les sentiments que tu peux ressentir sont très faibles. Tu es seulement une conscience possédant un corps. De plus, ta forme physique n'est pas totalement humaine. Toi, ombre, tu es complètement noir. Il n'y a rien de distinctif sur ton corps et tu peux changer de formes selon ce que tu veux représenter. On ne voit pas en toi un homme au premier regard et c'est de même pour tous les autres.        

Exemples (Feu, Fleur & Miroir):

Voilà, 26 ans. Tu te demandes ce qu'elle fait chez ses parents. Ceux-ci mettent de l'argent de côté depuis sa naissance pour la voir partir sans problèmes. Il faut dire qu'ils sont assez riches. Irène a donc décidé d'aller vivre dans une petite maison, apportant ses sept cartes avec elle et sa toile. En arrivant, elle prit de suite son bâton pour savoir ce qu'elle pouvait en faire. C'est alors qu'elle remarqua qu'elle ne pouvait pas en retirer l'énergie. Elle décida donc de le garder en sécurité pour offrir un corps d'appartenance lorsque le temps viendra pour elle d'en créer un. Elle se mit à vivre de ses arts, vendant ses toiles et romans dans plusieurs petites boutiques.

Les Cartes en ordre de création & Ce qu'elles peuvent faire:

 


Pouvoirs & Armes

Corps d'Appartenance ∞ Capacité d'offrir un corps -au début composé que de lumière- dans lequel un élément choisi peut s'y développer une conscience. Le corps d'appartenances doit être imaginé ou dessiné sur une carte magique lumineuse qui apparaît lors d'une transfusion d'énergie. Ce pouvoir demande beaucoup de force. Elle ne peut pas le faire plus d'une fois par année.  

Précisions: Irène n'a aucun contrôle sur les éléments. Elle ne fait que leur donner une conscience par un corps qu'elle leur offre. Elle ne peut pas leur donner d'ordre distinctif ou les utiliser à des buts subjectifs. De plus, les éléments possédants un corps ont besoin d'énergie en sortant de leur carte. Ils n’en auront jamais assez pour utiliser leur pouvoir. Ils ne peuvent pas se battre ou encore protéger Irène d'un grand danger. Il faut aussi noter que les éléments doivent rester proches de leurs cartes pour ne pas manquer d'énergie.
   
Transfert de réalité ∞ Capacité de rendre réel un objet dessiné (Elle peut aussi remettre l'objet en question dans la toile.).
Transfusion d’énergie ∞ Capacité de transférer son énergie dans des objets créé pour pouvoir la sauvegarder et l'utiliser plus tard en utilisant de nouveau l'objet (Elle ne peut pas retirer l'énergie de l'objet pour la reprendre.).    


Il s'éveillera


Mémoires des plantes ∞ C'était peu après le déménagement. Elle s'était approchée du vieil arbre qui habitait son jardin depuis quelques dizaines d'années. Elle posa ses mains contre l'écorces en fermant les yeux. Elle se mit ensuite à parler, posant diverses questions dans l'espoir d'en avoir des réponses. Lorsque ce fut le cas, elle se demanda si elle n'était pas folle, mais retourna chaque jours lui parler. Elle comprit plus tard qu'elle était capable de parler avec les autres plantes. Il lui fallait seulement un peu de concentration.


Écran magique


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