L'automne était une saison bien maussade, malgré toute son élégance. Céleste était captivée par ces végétations, qui revêtaient des couleurs ternes, par ses arbres, qui perdaient leurs feuilles aux couleurs chatoyantes et miroitantes. Pour la jeune femme, ce spectacle était assurément de toute beauté. Un léger gris tapissait également le ciel, parsemé de nuages éclatants. Un vent délicat se faufilait entre les branches d'un arbre majestueux, qui se seyait à merveille avec l'herbe verte. De plus, quelques effluves fragrances d'humus, et de muscs flottaient dans l'air. La température était probablement loin d'être clémente, mais celle-ci restait tout de même tolérable. Assise sur un banc, à contempler le paysage auguste que lui offrait Dame Nature, Céleste perdait toute notion du temps. Ces longs cheveux auburn dansaient au gré du vent, tandis que ces yeux noisette se perdaient dans la pâleur du ciel. Une douceur et une grâce conséquente s'émanaient de la jouvencelle, ainsi qu'un profond malaise. Son visage blême n’affichait aucune expression. Il était pourtant loin d'être dénué de tout charme. En effet, ses pommettes, rougies par la faible température, lui donnaient un air candide. Ses lèvres cerise, quant à elles, faisaient ressortir la pâleur de son joli minois. Leur finesse était mirifique. En outre, son nez formait une subtile courbe, agréable à guigner. L'adolescente toisait le mètre soixante-huit toutefois, son corps semblait assez chétif. De ce fait, les courbes de ses hanches étaient relativement bien marquées. Néanmoins, la demoiselle possédait une poitrine rebondie, qu'elle n'avait pas hésité à mettre en valeur à l'aide d'une chemise, légèrement déboutonnée. Un collant noir, opaque, recouvrait ses fines jambes. Tandis qu'une petite jupette, d'un rouge foncé tombait sur ses genoux. Cette femme avait du charme, s'était indéniable. Soudainement, son iris se posa sur un groupe d'adolescents. Ils riaient aux éclats, et déambulaient dans tout les sens. Elle était comme ça, avant. Cependant, les cent-cinquante dernières années lui avaient apprit que le bonheur était bien éphémère. Auparavant, l'éternité ne lui inspirait pas la moindre crainte mais, désormais, la rouquine est terrifiée à l'idée de ne jamais vieillir. Combien de fois avait-elle vu mourir ses enfants ? Néanmoins, certaines de ses qualités n'avaient pas disparues. La jouvencelle était toujours aussi tactile, elle possédait toujours ce besoin d'être aimée, que ce soit d'un homme ou d'une femme. Alors, notre amie n'hésite pas à coucher à droite et à gauche, même si cela entache sa réputation. Cette dernière aime se sentir désirée, indispensable. Malheureusement, la donzelle se lasse bien vite de ses conquêtes, et se fiche totalement de leurs états d'âme. Céleste est loin d'être empathique, et prends donc pitié difficilement. Leurs problèmes sont parfois bien mineurs, ils n'ont pas à se plaindre ! La jouvencelle est assez ouverte d'esprit, et ne juge pas son entourage. Elle les aime tels qu'ils sont. Après tout, cette dernière n'est pas parfaite. C'est une jeune femme cultivée, et très portée sur la littérature, la philosophie. D'ailleurs, Céleste ne tergiverse pas à partager ses passions. L'italienne est aussi une grande joueuse de piano et de violon, ces instruments favoris. L'art est également l'une de ses passions. L'étudiante dessine et écrit à ses heures perdues mais ne montre pas ses œuvres. La critique ne lui fait pas peur, loin de là. Cependant, la donzelle à un style assez sombre. En effet, la rousse a une image assez dérisoire de la société. L'adolescente la trouve irrationnelle. Pour la jouvencelle, le monde repose sur des principes amoraux, et des lois favorisant les plus forts. Mettre en valeur son corps est son principal objectif. Son apparence est loin d'être vulgaire mais, attirante, sensuelle. Sa garde robe est remplie de robes, cosmétiques, et autres vêtements de célèbres créateurs italiens. Céleste aime les couleurs, et n'hésite pas à en porter, que se soit vestimentairement parlant, ou sur ses longs ongles. Néanmoins, la rousse se maquille de façon discrète, ne voulant pas ressembler à un pot de peinture. La demoiselle est une grande peureuse, détestant les pièces clauses. Cette dernière perd tout ses moyens lorsqu'elle est enfermée. Céleste craint également le chef des Hopkins, et lui voue une grande haine. Cet homme est la cause de tout ses malheurs. Sa seule jouissance serait de le voir disparaître. Celle-ci montre d'ailleurs assez facilement ses sentiments. C'est plus fort qu'elle, si elle se sent mal, l'adolescente pleurera. Cependant, en présence de ses plus précieux amis, la damoiselle fera de son mieux pour cacher son mal-être, n'aimant pas inquiéter son entourage. Malgré tout, le temps n'a pas joué en faveur de la rouquine. Son esprit s'est pervertit, et notre amie n'hésite pas à user de drôles moyens pour parvenir à ses fins. Elle est également une personne fière, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mieux vaut ne pas la chercher. Un rien suffit à l'agacer. Vous savez, ce groupe d'adolescents ? Ils ont fuit.

      Biographie

       



Céleste a oublié depuis bien longtemps son année de naissance. Cependant, la demoiselle se souvient encore de son enfance. Ses jours euphoriques où elle reflétait la joue de vivre, souriait pour un rien. Puis, ce jour tragique où la vérité a éclaté. Sa vie ne fut pas si tragique, du moins, dans ses souvenirs. Elle ne s'en plaignit jamais, et refusait d'oublier. Après tout, c'est la vie d'un Homme, qui définit ce qu'il est, rien d'autre. Durant "son enfance," la rouquine n'a jamais connu ses véritables parents. Cette dernière a grandit à Londres, aux côtés d'une vieille archéologue, et d'un célèbre écrivain. Son goût pour la littérature vient d'ailleurs de ces deux humains, qui malgré leur grand âge, ont fait tout leur possible pour donner à la demoiselle une éducation convenable. Ils cédaient à tout ses caprices, et lui donnait autant d'amour que possible. En bref, la donzelle n'avait pas à se plaindre. Ce bonheur dura une douzaine d'années, avant de se transformer en cauchemar, en traumatisme. Auparavant, Céleste était quelqu'un d'assez extraverti, qui faisait tout son possible pour aider ses camarades. Certains l'appréciait, d'autres l'enviait. Mais, innocente et candide qu'elle était, la rousse ne voyait rien. Elle ne voyait en l'humanité que des qualités, de la bonté. Oui, cette pauvre enfant était consciente que ses "parents" lui mentait, qu'elle était différente. Néanmoins, elle ne pouvait pas leur en vouloir, celle-ci tenait trop à eux. Pourtant, la jeune fille avait découvert son pouvoir assez tôt. Un soir, alors que cette dernière lisait paisiblement dans son lit, quelques pages s'étaient recouvertes de cristal, ainsi que le bout de ses doigts. Céleste cacha évidement cette découverte à son entourage, bien que beaucoup de questions se bousculaient dans sa petite tête. Peu à peu, cette drôle de capacité commençait à lui poser des problèmes, puisqu'elle se manifestait de plus en plus. Pourtant, la jouvencelle ne souhaitait pas s'en servir... Lors de ses seize ans aux côtés des deux adultes, la damoiselle essaya de questionner son père, qui commençait à subir les ravages du temps. D'après les médecins, le vieil homme n'en avait plus pour longtemps. Bien sûr, cette nouvelle affligeait la rouquine. Cependant, elle espérait que dans une crise de démence, celui-ci évoquerait des bribes du passé. Lorsqu'elle posa son iris sur celui qui l'avait élevée, la rousse ne pu s'empêcher de pleurer. Elle tenait beaucoup trop à lui pour qu'il parte. D'une voix affligée, la jeune femme le questionna sur sa vraie famille, lui avoua tous ce qu'elle savait. D'un petit sourire, faible mais étincelant, il susurra, entre quelques quintes de toux : "Tu es une Hopkins...". Céleste avait vaguement entendu parler de cette famille, plusieurs rumeurs circulaient dans les froids quartiers de Londres : "Les Hopkins sont des vampires ! Ce sont des montres." ou encore : "Le temps n'a jamais fait de ravages sur Harriet Hopkins". Cet homme était un grand politicien, à la tête du gouvernement de Londres depuis une quinzaine d'années. Malgré qu'il soit rude, la ville n'avait jamais été en meilleure condition. Mais le peuple voulait du changement. Ils doutaient de cet homme, qui n'avait pas changé depuis bien longtemps.Dans un sens, l'adolescente comprenait mais, soutenait ce politicien, aux idées farfelus. Le lendemain, le vieil homme s'éteignit. Apparemment, il n'avait pas souffert. Sa mort toucha beaucoup la rouquine, qui commença à rejeter le contact humain. Sa relation avec sa mère se dégradait de plus en plus. Un jour, de rage, la jeune femme lui hurla de quitter la maison et, elle ne revint plus jamais. Suite à cette tragédie, Céleste commença à se poser de plus en plus de questions, et décida de se rendre à la demeure des Hopkins, afin d'en apprendre plus sur ses origines. Au premier abord, cette famille semblait calme, accueillante. Néanmoins, ce n'était qu'une illusion. En réalité cette famille qui lui avait tendu la main la détestait. Dès que les dieux lui donnèrent naissance, Harriet avait tenté de se débarrasser du vampire, il voulait un homme à ses côtes, et non "d'une moins que rien". Quelqu'un capable de diriger Londres d'une main de fer. Mais ce n'est pas lui qui décidait, c'était les dieux. Céleste rumina sa vengeance pendant quelques années, tandis que son corps gardait cette apparence ingénue, à son plus grand dam.




Pendant qu'elle avait élu domicile au manoir des Hopkins, la demoiselle apprit à maitriser ses dons, afin de s'en servir contre ses oppresseurs. Sa foi en l'humanité s'était dissipée. Seul la flamme vengeance se distinguait dans ses iris. Un soir, alors que l'homme qu'elle haïssait préparait son prochain discours, la rousse pénétra dans on bureau, et s'approcha lentement de lui. Ses pieds menus ne faisaient point craquer le parquet, seul le clapotis de la pluie était audible. Le politicien était si absorbé par son travail, qu'il sentit à peine la frêle main de sa congénère se poser sur son épaule, tandis qu'un épais cristal se rependait sur son corps. Céleste ne pu s'empêcher de sourire, le tyran venait enfin de signer son arrêt de mort. Elle était libre, elle pouvait s’échapper. Combien de fois lui avait-il interdit de sortir ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu la lumière du jour ? La jeune femme n'en savait rien. Cette dernière avait arrêté de compter les jours depuis longtemps. Il est vrai qu'au manoir, la donzelle jouissait de beaucoup de privilèges. Mais ils ne lui manqueraient pas. Tandis qu'elle quittait sa cage dorée, le vampire sommeillait dans une prison de glace. Alors que l'adolescente pouvait enfin redécouvrir la liberté, ce sentiment qui lui avait tant manqué, une drôle rumeur parvenu à ses oreilles : "Vous savez, ce politicien Harriet Hopkins... Il est devenu président des États-Unis.". La rousse poussa un petit rire nerveux. Elle ne devait jamais aller là-bas. Qui sait ce qu'il lui fera cette fois-ci. Les dieux étaient bien cruels, il lui avait donné une vie bien minable. Elle ne savait quoi en faire. La damoiselle n'avait rien. Cette dernière était apparu l'air de rien, dans le corps d'un fillette de six ans. Elle devait se venger de ses dieux, qui lui avait donné la vie dans un but indécis.


       
Pouvoirs & Armes

Rapière ∞ Au combat, Céleste utilise une rapière, semblable à celles des gardes italiens d’antan. La jeune femme y tient particulièrement, et s'en sert rarement. D'ailleurs, elle maitrise aisément son arme. Malgré sa grande vitesse, l'utilisation de cette épée est assez contraignante, due à son poids plume.
Ordre absolu ∞ La persuasion... Quelle magnifique capacité ! Grâce à elle, la rouquine est capable de se faire obéir de n'importe quelle créature, sans avoir recours à la torture ou autre forme de barbarie. Il suffit d’énoncer, d'une voix autoritaire, l'ordre de son choix. Et son locuteur n'aura pas d'autre choix que de réaliser ses désirs. Malheureusement, une petite contrainte s'impose. L'utilisation de ce pouvoir épuise la fillette, il arrive parfois de tomber soudainement de sommeil, lorsqu'elle abuse de son don.
Cristallisation ∞ Grâce à ce pouvoir, la rousse est capable de créer du cristal à partir de rien. La maîtrise de son don est presque parfaite, mais n'égale pas celle d'un magicien. Au premier abord, cette magie peut paraître inoffensive cependant, cela est loin d'être le cas. Céleste est capable d'emprisonner n'importe quel corps dans ce minéral. La jouvencelle peut également lui donner la forme de son choix, grande artiste qu'elle est.

   
Il s'éveillera

   
Annulation ∞ Ce pouvoir permet à Céleste de "bloquer" une capacité active durant un certain laps de temps. Néanmoins, la demoiselle l'a découvert par hasard, et ne sait pas vraiment comment s'en servir convenablement.
   
Écran magique

   On me surnomme Hime, et je suis une jeune femme belle et candide de 17 ans. J'ai connu votre forum grâce à un partenariat, et je l'aime déjà beaucoup °-° J’essaierais d'être active le plus souvent possible, tout dépendra de mes devoirs.  ()