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LEVIATHAN under the sea, there's darkness.

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Penses-tu que
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MessageSujet: LEVIATHAN under the sea, there's darkness. LEVIATHAN under the sea, there's darkness. EmptyDim 30 Mar 2014 - 17:20





Le mentaliste ressent, comprend, mais ne le vit pas ;


▲▼

MENTALISTE Ϟ Levi, Levi... Dieu que tu hais discourir sur ta personne, tu ne verras donc aucun inconvénient que je m'y prête volontaire n'est-ce pas? Ne viens sûrement pas te plaindre si quoi que ce soit te déplaît. Oh, mais tu n'oseras jamais. Ton orgueil, ta fierté est bien trop immense pour t'abaisser à une audace si peu gracieuse. Tu préfères d'autres méthodes plus vicieuses, plus subtiles et cruelles. Tu ne peux le nier mon cher, ton esprit vindicatif ferait de toi un excellent esprit vengeur. Ta rancune ne pardonne personne, même si elle sommeille, elle te donne toujours ce goût amer en bouche qui t'empêche d'aspirer au titre de la bonne pureté. À cela, c'est d'une évidence implacable; tu es d'une saleté impossible à laver. Souillé des plus bas-fonds de ton âme, l'eau sainte ne parviendrait même pas à te racheter. Tu te dégoûterais toi-même si tu n'aimais pas autant cette facette de ta personnalité. Tu ne pardonnes pas les traîtres, tu leur fais mordre la poussière jusqu'à ce que leur sang l'entache. Tu aimes rester en retrait, silencieux et attentif avant de sortir de ton placard, tel ce monstre qui effraie l'enfance. Espèce de sale rat vif et agile. Fidèle et sadique.

Oh non, tu n'es pas un petit lâche qui se cache derrière les jupons inexistants de ses supérieurs. Tu es tout le contraire, à constamment braver les risques et à rire au nez et à la barbe de la peur. C'est ton adrénaline, ta force lorsque tu montres les crocs et tu les montres souvent. On croirait que tu incarnes également un esprit belliqueux, tant tu cherches les bagarres. Tu vis à travers elles, à travers les cris, la rage et la haine. Plus on te crachera sur les pieds, plus ça te rendra dangereux et sanguinaire. Les ennemis sont tes alliés et les alliés tes ennemis, de toute façon, tu n'avais qu'un seul véritable ami et maintenant que tu l'as perdu, tu ne cherches pas à t'entourer d'avantage. Il n'y avait que lui pour te transformer en lumière, inverser ton prénom et te faire voir la vie sans armes. D'être sadique et hostile, tu devenais réceptif et paisible. Il faut dire que tu n'avais pas vraiment le choix, vous étiez liés tous les deux.

Tu ne sais pas réellement si tu es libre, mais maintenant qu'il n'y a plus rien pour t'entraver, maintenant que la seule barrière que tu aies acceptées dans ta vie est éteinte, tu n'as aucune raison de te mentir. La compassion est pour les lâches, les pleurs pour les Madeleines, l'amour pour les faibles et la souffrance. Tu es un véritable prédateur sachant patienter le temps qu'il faut, avant d'éliminer sa proie. Oh oui, tu sais être d'une patience inouïe voire effrayante, donnant l'impression que tu abandonnes alors que tu reviens toujours à la charge, tel Ben Hur sur son char. Si tu es calme d'apparence, si tes sourires ne sont pas nés pour rassurer, tu jubiles constamment d'une passion intérieure, tu te moques des autres, tu les laisses te faire des remontrances et te détester...

Tu as beau être seul, tu as beau savoir anticiper et calculer, comment peux-tu rester dans cette zone de confort si froide? Toi qui aimes tant la culture, toi qui aimes tant l'histoire, ne serait-ce pas plus simple d'en discuter et de te lier? Qu'est-ce que tu cherches? Derrière ton insensibilité, derrière ta rudesse et ta précision? Est-ce qu'au fond de toi, ton cœur se complaît réellement dans le rejet et la destruction? Oh s'il-te-plaît, Levi, ne dit pas oui! Quel menteur tu ferais! Avoue, il y a quelque chose que tu cherches à cacher. Craindrais-tu d'être oublié non? Ne lance pas se regard aiguisé. La vérité ne te fait pas peur certes, mais seulement lorsqu'elle ne te touche pas.

Tant qu'on ne te hèle pas familièrement, tant qu'on ne te harcèle pas, tant qu'on te provoque, tu seras bien dans ton existence, vautré dans les pires noirceurs de l'homme. Tu es pitoyable Shadow. Oh, je sais très bien que tu m'arracheras la tête, Dieu comme tu exècre ton prénom, mais laisse-moi la chance de t'interpeller ainsi au moins une fois dans ma vie. Vas-y, cours après la guerre, cours après la discorde et le sang, mais un jour, tu te rendras compte qu'au final, c'est après ta rédemption que tu cours et que c'est ton cœur que tu fuis. Quand tu seras sur le quai de la reddition, n'attends surtout pas l'aide de qui que ce soit, elle ne viendra jamais et tu le sais. Alors n'espère rien, continue d'être aussi détestable, le temps que ton existence souillée puisse avaler tout le bonheur qu'elle a à voler.
NOM Ϟ McKingsley.
PRENOM Ϟ Shadow.
SURNOM Ϟ LEVIATHAN.

AGE Ϟ 22 ans.
ORIENTATION Ϟ Pansexuel.

MÉTIER Ϟ Chasseur de vampires.
SOUS-GROUPE Ϟ Pawn.
SUPPLÉMENT Ϟ  On dit que lorsque le Calice meurt, le vampire est libre, mais rien ne prouve que le Calice est libre lorsque son vampire meurt... Comment te sens-tu, Levi? Vide? Seul? Heureux? Hagard? Oh, cela doit bien faire quelques années que tu as dû te recycler en chasseur.


Everyone got madness ;


FIRE SWORD ∞ Ce pouvoir joue avec mon énergie se transformant en flammes. L'énergie vitale du cœur, bleue, est liée à l'épée que je porte constamment contre ma hanche gauche. Je te laisse même le plaisir de croire que je dors avec elle. Ne t'approche pas ou c'est au troisième degré que tu seras dévoré, pauvre idiot. Oh, ne t'en fais surtout pas pour mon cœur, il crèvera quand il crèvera. Pourquoi? Parce qu'au fur et à mesure des utilisations, c'est ma vie que je draine au fil de cette lame. Sympa non? Quoique je ne peux transmettre les flammes lorsqu'il pleut et qu'elles ne peuvent prendre forme au cours d'une seule utilisation par jour. Lié aux flammes, le cœur fatigue à la longue, ça devient de plus en plus dangereux. Parfois aucune flamme na parcoure ma lame. Début d'apprentissage, il n'y a pas à dire.

REVOLVER ∞ Il me sert surtout pour achever les autres, de préférence un vampire, avec ses balles d'eau bénite. Bien que je préfère les coupures de mes lames. C'est plus profond dans la chair, je suis plus expert, mais ne doute pas de ma vue, elle n'est pas mauvaise non plus.

RÉPULSION GRAVITATIONNELLE ∞ Es-tu imbécile à ce point? Rien de plus simple franchement. Je n'ai qu'à tendre le bras et les éléments censés (excluant buildings, avions, Hulk, etc. tout ce qui dépasse le poids d'une distributrice quoi) que je perçois sont projetés loin de ma personne, telle une sphère invisible qui m'entoure brusquement, sur un rayon de deux mètres. Simple protection. Il est vrai que les éléments hors de mon champ de vision franchissent cette barrière... petit désavantage technique. Elle n'arrête pas les intrusions psychiques et ça ne dure que dix à quinze secondes, mais qu'importe. Cependant je contrôle plutôt mal ce pouvoir. Il arrive que la répulsion gravitationnelle ne fonctionne pas.
Détraqueur Ϟ Brouiller, dérégler ou perturber les appareils électriques. Uniquement durant trois minutes, je ne peux pas non plus porter mon attention ailleurs ni être en présence d'eau - moyenne ou grande quantité - durant l'utilisation de ce don. Je préférerais ne pas finir électrocuté, en ce qui concerne ce liquide transparent et pourtant vital. Être détraqueur requiert une bonne concentration, comme un hacker qui n'a besoin que de passer sa main sur le système. La théorie est simple, mais la pratique plus ardue lorsque nous sommes restreint dans le temps et physiquement. Si le moindre bruit me déconcentre le don ne fonctionne pas. Le grand hic c'est qu'en temps d'orage, mon corps semble parcouru  par de minuscules ondes de chocs, comme si l'électricité des éclairs m'attaquait. Je hais les orages.

Parlons maintenant du niveau d'utilisation.

...

Non je ne veux même pas en parler. Espèce de crétin, comme si j'allais crier haut et fort que je n'ai aucun contrôle. Parfois ça s'active, lorsque je tente de passer ma main sur un appareil. Parfois ça ne fout rien et parfois ça me galvanise désagréablement, comme si j'avais apposé ma langue sur une pile de dix milles watt. Comme en tant d'orage... Puis ce détraqueur s'active également de lui-même lorsqu'une émotion devient très forte. Non vraiment, c'est démangeant.

▲▼

On a tous quelque chose à raconter




- Comment t'appelles-tu toi?
- C'est pas de tes oignons.
- Oh... euh... Eh bien...
- Shadow. Viens. On rentre.

Tes yeux froids dévisagent ta mère en grondant tel l'orage. Elle ne flanche pas et tu restes obstinément planté devant les nombreux cadres ornant un pan de mur.

- Shadow, si tu ne viens pas, ce n'est pas moi qui viendrai te chercher. Soit tu me suis, soit tu te débrouilles pour rentrer à la maison. Maintenant.

Aucune réaction, tu laisses tes yeux glisser à nouveaux sur les tableaux tandis que ta mère met à exécution sa menace. Là voilà qui claque sans remords la porte du magasin. Tu ne sursautes pas au bruit sec qui résonne dans l'air, tu ne fonds pas en larmes en te sentant soudainement seul, non. En levant la tête, bien concentré, tu observes avec l'œil d'un fin connaisseur - ce que tu n'es pas - le troisième cadre, décortiquant toutes les imperfections que tu peux y trouver. Absorbé dans ta contemplation, tu ne remarques pas la propriétaire qui s'avance doucement vers toi et s'agenouille à ta hauteur.

- Quel âge as-tu mon petit?
- Ça te regarde pas non plus et j'suis pas petit.

Elle persiste, chaleureusement souriante.

- Tu t'appelles Shadow c'est ça? Mon fils peut te ra...
- Je m'appelle pas Shadow! C'est laid Shadow! C'est pas moi!

Tu cries, presque hystérique. Ça te fait tellement, tellement mal lorsqu'on ne comprend pas que tu ne t'appelles pas comme ça. C'est si facile à saisir pourtant. Il n'y a que tes parents qui se trompent à chaque fois, mais puisque ce sont tes parents, tu leur laisses une petite chance, mais rien qu'une toute petite. Ça t'écorche l'âme à chaque fois qu'on te confond avec ce Shadow en question. Faudra-t-il toujours t'époumoner à le crier? «Je m'appelle LEVI. LE-VI-A-THAN! C'est pourtant pas difficile!»

Encore une fois, l'information est passée dans l'oreille d'une sourde. Tu décroches brusquement tes yeux des cadres et vrilles tes prunelles glacées dans celles de la dame qui ne cille pas d'un iota.

- D'accord. Tu ne t'appelles pas ainsi, en revanche, mon fils connait bien le quartier et si cela peut t'aider, il peut t'accompagner jusqu'à ta maison...
- J'ai pas besoin d'aide! Je sais parfaitement bien me retrouver!

Quel mensonge! Elle l'a bien deviné la propriétaire, elle est maligne, plus que toi à cet âge. Elle se contente de rire et d'appeler quelqu'un, tournant la tête vers le fond du magasin. De ton air de bœuf, tu dévisages la porte du fond et aperçois une tête dans l'entrebâillement de celle-ci. Une tignasse rousse qui te regarde, un sourire immaculé peint sur sa petite bouille. C'est comme ça que tu as connu celui dont tu allais devenir le Calice. Oh! Ce n'était pas prévu dans l'histoire, loin de là. Seulement, vous ne pouviez vous douter qu'il allait finir Mordu, t'entraînant dans un concours de circonstances auquel tu ne t'étais même pas inscrit. Tu ne peux hélas, retourner en arrière et maintenant que tu y repenses, tu te dis souvent que tu aurais dû traîner les pieds ailleurs.

Comment a réagi ta mère, en te voyant débarquer au bercail aux côtés d'un enfant autre que toi? Quelle ironie, elle a échappé l'assiette qu'elle soupesait et celle-ci s'est cassée en une myriade de fragments de porcelaine. Un mariage grec sans annonce.


Le vert est une couleur calme, rassurante et naturelle. Il apaise les cœurs, rallie les êtres et clarifie l'âme. Dame nature n'a pu choisir mieux. Comme tu n'en as rien à faire, pourquoi discourir alors? Tu te le demandes tandis que tu perds le fil de ta conversation ô combien passionnante. Sarcasme quand tu nous prends. Derrière tes lunettes, ton regard pâle et glacial scrute le ciel, ennuyé par l'air paisible de l'existence. Tu aimerais bien savoir pourquoi personne ne se tape dessus, pourquoi rêver d'amour et d'eau fraîche. Tu ne comprends pas ce qu'on peut trouver à Cupidon alors que Cerbère te semble déjà plus attirant. Franchement, une rentrée scolaire, un anniversaire, un prix Nobel... Pitié! Tu as besoin de voir des idées noires, de contempler les malheurs. Ça te rassure. Perdu dans tes réflexions bien incongrues, tes synapses ne parviennent pas à décoder le claquement de doigt résonnant clairement près de ton oreille droite.

- Shad. Oh! Oh! Shad, tu m'écoutes où tu fais des "hmm" affirmatifs inutiles depuis tout à l'heure?

Les envies de meurtre disparaissent, les cris et les images belliqueuses s'amoindrissent et ton monde de noirceur se retrouve subitement illuminé par ce timbre de voix que tu connais parfaitement bien. "Hmm"? Tu ignorais avoir ponctué la discussion de cette onomatopée enrichissante, sûrement était-ce instinctif. Tu clignes des yeux un instant avant de détourner ton regard vers le seul ami que tu te sens capable de traîner.

- Je tue le temps, Max. Je sais pas ce que tu braillais et je m'en fiche.
- Merci, t'es super. Je te demandais ce que tu pensais de mon option.
- Quelle option?

Ta tête résonne soudainement. La claque est partie d'elle-même, sans méchanceté, juste une petite moquerie de sa part. Bizarre non? Tu n'as aucune réaction, tu ne lui lances pas ton éternel regard assassin, ton sourire sadique et tes répliques tranchantes et cruelles. Tu ne te lèves pas pour le buter, non. Tu te contentes d'encaisser, écoutant le rire sans malice, que de bonheur, de Maxence Cooper. Et puis, il t'appelle Shad. Shad comme dans Shadow. N'as-tu pas envie de lui arracher la tête? De le fracasser contre le mur, comme tu as fait au dernier qui t'a craché ton prénom en guise de provocation? Oh lala, je peux savoir ce qui te ramolli comme du spaghetti? Non, je le sais.

Tu lèves ta main et te frotte le derrière de tête en grommelant:

- C'est trop demandé de répondre pacifiquement?
- Quoi? Hahaha! Non mais regardez qui parle! Tu t'en fiches de toute manière. Ce que je te demandais en parlant dans le vide, c'était ton avis. Penses-tu que ce serait bien de partir à Marina?

Tu lèves les yeux au ciel encore une fois, faisant mine de réfléchir. Tu comprends parfaitement où Max veut en venir et la réponse te vient naturellement, jetée sur le tapis avec assurance.

- C'est stupide. Oublie ça.
- O.k.

Voilà, tu viens de clore la discussion pour une énième fois. Dans votre langage, O.k. renferme tant de mots, tant d'explications, que tu n'en rajoutes pas plus et laisses le silence reprendre sa place entre vous deux. C'est toujours comme ça, depuis cette fois où Maxence t'a raccompagné chez toi, lorsque ta mère t'a abandonné sans remords. Du haut de vos douze ans, tu te dis que devant toutes tes pensées noires, il y aura constamment Maxence, un bouclier, un gardien, vivant, alors tu te permets de t'enfoncer dans tes abysses, ignorant où se trouve le fond. Tu sais que ton copain te tirera toujours vers la surface alors tu n'as pas besoin de faire un effort pour faire comme les enfants de votre âge. Tu continues de mordre, de détruire sans te rendre compte que ton ami n'est pas éternel.


Ça fait presque un an. Un an jour pour jour dans une semaine que tu ne traînes plus avec Maxence. Ça ne t'inquiète pas plus que ça, ça te rend plus libre curieusement. Tu t'en permets plusieurs que tu ne ferais certainement pas si ton ami étais là. En vérité, il s'est éloigné graduellement, sans que tu ne t'en rendes plus ou moins compte et lorsqu'il a cessé de te côtoyer, tu as simplement eu l'impression de te parler tout seul pour aucune raison. Oh, au début, tu as bien essayé de le rejoindre, de fracasser sa porte d'entrée, mais au final, tu as abandonné et te voilà seul à travers la ville, à te moquer du malheur des autres.

Les mains dans les poches, tes lunettes sur le bout de ton nez, ne prenant pas la peine de les réajuster, tu te balades froidement en te plongeant dans tes abysses, croyant avec ténacité que ton gardien viendra un jour te repêcher. Tu n'as pas encore saisi cette prise de distance et lorsque tu vois Maxence, tout ce que tu as envie de faire, c'est de le buter. D'accord tu avais trouvé ça bizarre la première fois où il a commencé à t'éviter, où tu l'as réellement réalisé, mais maintenant, ça t'enrage plus qu'autre chose. «Allez, viens pauvre naze, m'affronter en face et me dire ton putain de problème.» que tu te dis.

Ça faisait tout de même de bonnes années de coexistence derrière vous. C'est vrai, tu n'as que dix-sept ans présentement, mais un an, c'est relativement long. Tu marches, écrasant les fleurs qui osent se présenter à tes pieds lorsqu'au loin, une forme familière secoue bêtement le bras dans les airs. Tu plisses les yeux derrière tes verres et manque t'étouffer en reconnaissant le pauvre naze en question. En parlant du loup. Tes pas s'arrêtent net à quelques mètres et ton visage froid et hargneux défie Maxence qui se contente de t'envoyer un petit sourire en coin.

- Viens donc me faire la gueule de plus près. Ça fait un bail non? J'aimerais bien discuter avec toi sans avoir besoin d'élever la voix, tu vois?

Et ton poing dans sa gueule? Veut-il le voir de plus près lui aussi? C'est ce que tu te demandes en serrant durement les dents. Ça fait un an et c'est tout ce que ton seul et unique ami trouve à te dire, comme si le temps n'avait aucune répercussion. Tu te remets en marche, d'un pas dur et engouffre la distance sans hésitation, bien décidé à le réduire en chair à pâté le Maxence. Hélas, impossible, il lève tranquillement les mains, en guise de protection et déclare, au moment où tu ouvres la bouche pour l'ensevelir d'invectives:

- Hola! Du calme, du calme, j'ai une très bonne explication je t'assure. Faudrait juste que tu me suives sans avoir envie de me réduire en charpie. Ça te demanderait beaucoup? Allez Shad, fais pas ton sauvage.
- T'as intérêt parce que j'ai des techniques de torture qui me chiffonnent l'esprit en ce moment. Espèce de taré à la noix de macadam, vas-y jette-moi toute l'histoire sur le tapis. J'verrai si je ne veux pas te buter ensuite.
- T'en fais pas. Surtout pas, tu n'en auras pas envie par la suite. Viens chez moi, le temps d'une petite discussion.

Comme ça? Normal? Eh oui. Entre vous deux, ce n'est jamais compliqué. Tu craches un juron peu mâché en retenant ton pied, avant qu'il ne se retrouve violemment au mauvais endroit. Un O.k. sec succède ton exhortation et tu te remets en marches, n'ayant pas oublié le trajet quotidien que vous aviez lorsque tu te devais de raccompagner Maxence. Ton ami t'emboite le pas en silence, mains dans les poches en évitant de marcher à tes côtés. Tu fais mine de ne rien remarquer ni de t'en faire, mais au fond de toi la rancune bat de son rythme guerrier. Tu n'oses même pas lui poser ne serait-ce qu'une question, tu gardes les lèvres sellées en t'imaginant tous les massacres possible, histoire de te calmer intérieurement. Drôle de technique, avoue.

C'est comme ça durant tout le trajet, un simple petit «Entre.» ponctuant l'arrivée devant la maisonnée, avant que Maxence ne referme la porte derrière toi. Tes yeux se perdent automatiquement dans le salon, t'attendant à voir la mère de ton copain te saluer d'un bref hochement de tête. Une routine qui t'aurait fait comprendre que Maxence ne s'était jamais éloigné, que tu l'avais imaginé. Eh non, personne n'est là, tu n'as pas droit au sourire maternel ni aux lancés de cartes paternels.

- Ils ont clamsé tes vieux ou quoi?
- Tu exagères Shad. Ma mère est au travail et mon père... longue histoire. T'as pas vu l'heure en sortant de chez toi?
- Tu vois la réponse sur mon visage?

Max te dévisage en riant, sourcils relevés en guise de découragement moqueur. Il faut dire qu'en te regardant, il n'y a absolument rien de rassurant. Ton ami prend les devants dans sa demeure, t'invitant à le suivre au deuxième étage. Non tu n'as pas vu l'heure. Tu t'es barré au moment où tu en avais envie. Du coup, le fait que les gens travaillent présentement ne te rentre sûrement pas dans l'esprit. En arrivant au deuxième étage, tu t'arrêtes quelques instants sur la dernière marche, lorgnant le couloir des chambres. Il y a quelque chose de changé, mais tu ignores quoi.

Tu n'y prêtes plus attention en entendant Max t'appeler de la porte de sa chambre. À ce niveau, tu n'as pas besoin de réfléchir, ni d'anticiper quoi que ce soit. Ton corps, tel un animal trop longtemps habitué d'être en cage, se meut de lui-même vers une route qu'il a empruntée mille fois. En t'adossant contre la porte, après l'avoir fermée, tu attends que ton copain déballe tout. Honteux, heureux, niais, peu importe, tu veux simplement connaître l'histoire.

Et Maxence te dit tout. Tout comme avant. Sans s'arrêter dans son récit, comme à chaque fois qu'il voulait te parler. Il te raconte son année dans laquelle tu n'as nullement figuré sans omettre le moindre petit détail. Enfin, c'est ce que croient tes oreilles, mais tes yeux observent attentifs le petit manège de sa gestuel. Au fil des mots qui s'écoulent comme une rivière claire, tu as l'impression que Maxence ne se sent pas à l'aise et tu te dis qu'en un an sans nouvelles, bien des choses ont dû changer. Sa voix ne tremble pas, mais tu perçois ses regards qui, de temps en temps, se perdent dans le vide. Tu devines la fatigue sur ses épaules voûtées, comme si elles n'arrivaient plus à retrouver leur assurance. Tu décortiques les mouvements répétitifs et perdus de ses mains, et son corps assis sur le bord de son lit, prêt à s'enfuir sans prendre le temps de se caler dans le confort. Ça te trouble, ça t'énerve. Max n'était pas comme ça. Si bien, qu'à un certain moment, tu n'arrives plus à suivre le fil. Tu ne sais plus ce qui est arrivé après la visite de l'oncle de sa mère. Tu oublies la dispute de ses parents, tu chasses de tes pensées ses vacances à Marina...

Tu réalises.

Quelque chose t'échappe. Tous ces petits détails en protègent un immense, comme s'il ne devait jamais se révéler. Tu devines enfin les regards insistants et troublés que Maxence te lance à tout bout de champ et tu saisis enfin ce qui clochait avec le couloir des chambres; celle de ton copain n'était pas éloignée de la chambre de ses parents. Elle ne l'était pas.

Alors plus décidé que jamais, tu reportes ton attention sur la voix de ton copain et constate qu'en vérité il a cessé de déblatérer et qu'il te regarde une nouvelle fois avec ce regard que tu n'aimes pas. Silence pesant. Bête comme tes pieds - c'est pas nouveau, tu craches:

- Quoi? J'ai un chat mort en guise de moustache?
- ... Non. Non c'est... C'est pas ça. Bon okay, écoute, j'ai fini le blablatage, c'est derrière tout ça, pourquoi tu rentrerais pas chez toi?
- C'est une connerie? Qu'est-ce qui s'est passé dans cette putain d'année? J'peux savoir pourquoi tu m'as évité comme la peste? J'en ai rien à crever de la guérilla entre tes parents, c'est quoi le vrai problème?

Mais ton ami ne veut rien dire, ça se voit, ça se lit clairement sur son visage et il se passe une main dans les cheveux en soupirant avant de te lancer un autre sourire. Faux. Tu grinces des dents et serres les doigts sur tes bras croisés. Tu vas le défigurer, tu te le dis, tu en es assuré si ça continue sur cette lancée. Max soupire à nouveau avant de répéter:

- Tu devrais rentrer. J'avais juste besoin de m'éloigner de mon entourage pour... pour réfléchir sur mon option.
- Bordel! Encore une excuse à la con! T'as dit que tu allais tout me raconter alors crache tout! J'vais pas perdre mon temps pour t'entendre dire que tu as mangé des bonbons à Marina, c'est pas compliqué...
- Je te dis qu'il y a rien d'autre. S'il-te-plaît soit sympa une fois dans ta vie et rentre chez toi Shad... C'est pas compliqué, s'il...
- T'es borné en plus! C'est quoi le putain de problème? On t'a lancé un sort et tu peux rien dire? Hm?

Tu prononces tes mots en t'avançant, provoquant et furieux, vers Max. Mauvaise idée. Son regard s'anime, paniqué, plus troublé et il te crie aussitôt:

- T'approche pas! T'approche surtout pas!

Ouh la, ça s'envenime, tes yeux aussi s'animent, dangereux, un sourire narquois et sadique sur le visage. Tu fais un pas de plus en riant:

- C'est ça, j'suis une pandémie à moi tout seul. Tu vas faire quoi hein? Me défoncer? Tu n'en as même pas la force Max.
- Mais merde Shad. T'as un pépin de raisin à la place du cerveau? T'as les oreilles bouchées? T'approche pas. Je t'en prie, c'est pourtant pas difficile. Je voulais juste avoir une discussion avec toi sans t'entraîner dans... dans tout ce merdier!
- Hoho. Tu t'es bousculé avec des junkies? Ouh comme j'ai peur...
- Bouse de vache à la fin, Shad!

Tu ne veux pas en entendre davantage, tu le saisis brusquement par le col, ignorant ses prunelles qui s'agitent et son corps qui s'immobilise, tétanisé. Tu le plaques brutalement contre son lit et te penche au-dessus de sa personne, meurtrier. Derrière tes lunettes, la bête noire prend vie et tu rajoutes en pestiférant:

- Tu sais quoi? J'en ai marre. J'en ai carrément marre de ton barrage inutile et de tes fuites risibles. Tu serais vampire, dieu, rien à foutre. Une tarlouze? Qu'est-ce que ça changerait, je m'en branle, moi tant que j'ai mon gardien j'me ferai pas la malle. Alors raconte putain ce qui s'est passé dans ta caboche!

Tu es tellement bête Shadow. Tu n'as rien remarqué de plus? Rien saisis d'intelligent dans toute l'histoire? Sérieusement... Tu grognes encore plus en apercevant le visage de ton copain blêmir et se décomposer, alors qu'il ouvre la bouche pour parler avant de la refermer puis la rouvrir. C'est que tu vas faire une syncope à parler à un mur de la sorte, mais tes yeux s'écarquillent soudainement en tombant sur une réponse physique des plus frappantes.

Enfin! Tu les vois maintenant? Ces deux canines proéminentes en rapport des autres dents. Ces deux crocs qui ne demandent qu'à se nourrir. Ces deux pitons dentaires qui en font vivre de toutes les couleurs à Max, qui le force à te détailler avec une envie sanguinaire qui le répugne et qu'il ne peut malheureusement réfréner. Un indice qui ne peut se comparer à de simple dents de carnivore. Comprends-tu maintenant pourquoi il aurait préféré que tu restes bien éloigné?

Sidéré, tu ne peux détacher ton regard de ces canines. Ta voix brise le silence en tentant de rire, ironique.

- C... C'est une plaisanterie?
- Je suis désolé. Ce n'en est pas une. Je suis désolé Shad.
- Et... t'as faim?
- Tu n'imagines pas combien.

Il t'a répondu d'une voix tellement lourde, épuisée, sans aucune contenance. Comme si, maintenant que tu avais compris, il n'avait plus besoin de jouer la comédie.

Tu déglutis, mal à l'aise et lorsque tu lèves les yeux vers les siens, tu comprends que tu as été aveugle pendant tout ce temps. Dans ces iris autrefois vivaces, tu y lis tout le combat qui s'opère à chaque seconde, tous les cris que ton ami refuse d'extérioriser devant toi. Au fond, tu as une grande chance qu'il ait décidé de t'aborder malgré cette nouvelle condition. Tout plein de questions bousculent ton esprit, des trucs que tu voudrais lui dire en le secouant comme un prunier. Mais bordel! C'est quoi tout ce cirque, que tu te dis en t'assommant l'esprit contre les questions qui s'entrechoquent elles-mêmes, incapable d'arriver à la sortie.

Félicitations! Tu es l'heureux - ou non - gagnant de ce concours de circonstances! Bienvenue dans ta nouvelle existence, Shadow McKingsley.


Ses canines s'enfoncent dans ta chair sans que tu y ressentes la moindre douleur. Ce n'est pas comme si ça te rassurait, douleur ou non, tu t'en fiches pas mal. Couchés sur le sol de la petite planque de Max, tu attends qu'il libère ton bras en regardant platement le plafond. Une fois ce petit rituel fait, tu ramènes ton membre sur ton ventre sans dire un mot. Il y a tellement d'événements qui se sont produits en ces trois années. Vingt ans déjà et tu as l'impression d'avoir vécu plus de chose qu'un octogénaire... Il faut dire. Tu ignores le comment du pourquoi, mais pendant tout un temps, tu t'es porté volontaire pour devenir le gardien. Tu te rappelles de tous ces instants où il t'a fallu courir chez ton copain pour le soutenir dans son calvaire. Tu te rappelles des nuits blanches que tu as vécues et de toutes les questions dont tu as insensiblement bombardé Max. Il t'a répondu avec patience et franchement, tu ne comprends pas pourquoi il fallait s'acharner sur un type aussi peu vampirique que ton ami Poil-de-Carotte.

Tant pis, le mal est fait. Et il a continué. Te souviens-tu également de ce jour où, passé outre le calvaire, il lui a fallu se résigner à s'enchaîner à ta personne? Ouh, non, tu ne peux pas oublier. Ça a fait mal pour la première fois, ça t'a fait chier et ça t'a créer une puissante entrave pour tout le mal que tu pouvais faire. Maintenant, tu as l'impression de te balader avec, écrit sur le front: Abreuvoir gratuit de sang, propriété privée. Au moins ce n'est pas un type inconnu qui a décidé de faire de toi sa gourde ambulante.

- Je crois que je n'en aurai plus pour longtemps. Il y a un peu trop de mauvaises personnes que je me suis mis à dos pour que ça dure encore longtemps. Elle n'est pas bien, bien cachée cette planque.
- Si tu crèves, je les chasserai.
- C'était stipulé dans le contrat?
- Lequel?

Max te pousse doucement de l'épaule avant de se tortiller en riant, afin de se trouver une place confortable sur le sol de sa demeure. Tu sais très bien de quoi il parle, mais tu ne peux pas t'empêcher de réfléchir à ce que sera le futur si ton ange n'est pas là pour te remonter à la surface. À tout moment, à chaque fois que tu viens ici, dans sa planque, tu te demandes si tu le retrouveras vivant ou baignant dans son sang. Du coup, en guise de Vendetta, tu les chasseras tous, ces vampires. Pour ce merdier dans lequel tu es emmêler et pour la mort de ton copain. Vous ne prédisez pas l'avenir tous les deux, mais vous la sentez arriver comme un troupeau d'éléphants.

Jusque là, c'est le même discours, les Assoiffés de sang paieront. Rien de plus. Au moins se trouver une excuse d'exister n'est-ce pas? Shad.


Tu te recueilles dès que tu y songes, n'ayant aucune pierre tombale à l'effigie de ton copain. Tu penses à lui le jour de son anniversaire par exemple et tu te dis qu'il a bien crevé au moins. Enfin... bien... pour tout dire tu ne le sais pas, mais tu te dis que c'est tout comme. Tu as simplement retrouvé le corps dans sa planque, exactement comme Max l'avait prédit. C'est drôle, il y a quelques mois à peine, tu discutais encore avec lui. Tu n'es pas allé voir la famille pour leur présenter tes condoléances. Non, c'est trop sensible à souhait.

Tu n'es pas encore familier avec ce monde qui pourtant est exactement le même que celui dans lequel tu vis, mais tu considères qu'il y a une raison de te mêler à tout cela, une raison qu'on peut nommer dette de sang, car après tout, tu dois avouer que tu t'es fait chaperonner pendant pratiquement toute ton existence par Maxence.

Félicitations Shadow, te voici embarqué dans l'aventure d'un chasseur! Allez, prends tes armes, tes pouvoirs, ton égo et va cracher à la figure des bébêtes sanguinaires. Oh, je n'ai pas réellement besoin de te le dire, tu le fais déjà présentement. Faut dire que maintenant, plus besoin de jouer le jeu et tenir le rôle d'un dragon endormi. Va te déchaîner.


Bon. Simple petite mise au point. Tu as vingt-deux ans maintenant. Ça fait juste deux petites années que tu t'es recyclé. Comment te sens-tu? C'est dur les petites flammes sur ta lame? Oh que si! Comme tu n'as pas l'habitude en vérité! Petit jeunot dans le métier. Quoique tu apprends rapidement, que tu t'en sors bien pour te battre (résultat de la violence) et que ton esprit belliqueux te donne un bon coup de pouce. Bah! Je n'en ferai rien, débrouille-toi, tu es tout seul maintenant.

Leviathan.
 




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Dernière édition par Shadow McKingsley le Jeu 3 Avr 2014 - 5:04, édité 49 fois
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MessageSujet: Re: LEVIATHAN under the sea, there's darkness. LEVIATHAN under the sea, there's darkness. EmptyJeu 3 Avr 2014 - 17:55


FÉLICITATIONS ☠
Ton personnage est original, et tu as su modérer tes pouvoirs avec excellence comme demandé. J'avoue être resté accroché à ton histoire du début jusqu'à la fin, tant c'est bien raconté. J'ai un peu tiqué par contre sur cet enfant un peu particulier en me demandant quel type de gamin pouvait déjà avoir un caractère pareil, et surtout quel type de vécu il a pu avoir. Mais bon, pour le reste, j'ai bien kiffé. J'ai noté quelques fautes d'inattention, mais rien de bien méchant.
Amuse-toi bien et pense à reprendre ton souffle sur Breath !

Maintenant que tu es officiellement entré dans le monde de Breath, il te faut remplir quelques paperasse administrative mais facultative. Toutefois, vaut mieux les remplir quand même. Je te propose donc de venir faire un tour du côté du bottin des avatars. Ensuite, il te faut remplir ton profil et le tenir à jour suivant l'évolution de ton personnage et de tout le tralala.

Pour finir, je t'invite à venir créer ton topic de rps et ton relationnel. Et aussi venir chercher ton portable et aussi créer ton blog ! Tu peux aussi t'inscrire sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter o/. Bon rp parmi nous !
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