Freid c'est une excitée de la vie. Elle ne tient jamais en place, insaisissable, elle saute d'un bout a l'autre d'un trottoir, grimpe le petit muret du coin en balançant son âge dans les orties à défaut d'avoir une grand-mère sous le coude. C'est que la rouquine a un léger problème de maturité, son âme d'enfant lui collant à la peau comme le gloss indélébile de sa mère quand elle l'embrassait le matin. Et c'est pas plus mal comme ça. Rien de mieux qu'un vieille enfant pour déborder de positivité à en gerber, et puis ça sert d'excellente excuse pour ses bouderies grossières, joyeusement renforcées par son caractère têtu. Alors ça étonne personne quand on découvre que la personne ayant collé des post-its à illustration phallique partout dans la bagnole du pote, c'est Freid. Enfin ça, on se demande si c'est pas juste parce qu'elle est un peu con, la gamine. Elle même clamant dans un rire ne pas être une lumière, ne réfléchissant que rarement avant d'agir et accusant le coup après. Mise a part ça, Freid est quelqu'un de très patient. Quand on garde une vingtaine de gosse pendant quelques années, il vaut mieux en être armé d'une sacré dose, parce qu'être un gosse soi-même n'aide pas forcément. Et puis malgré qu'elle soit souvent dans la lune et désorganisée, elle n'a jamais perdu un gamin, ce dont elle est plutôt fière. Dans le genre envahissante extravertie, la rouquine est aussi en très bonne position. Passant de la fillette au sourire édenté adressé à chaque inconnus à la jeune femme tapant la conversation avec la première voisine de cabinet de toilette rencontrée. Tous diront qu'elle fait trop confiance aux gens qui l'entourent. Qu'elle pardonne trop facilement, qu'elle accorde plus d'importance à l'autre qu'a elle même. Mais elle est comme ça, elle préfère se pencher sur les problèmes des autres que sur les siens, c'est plus facile pour la trouillarde qu'elle est. Planquant peur de la critique, peur du jugement derrière des zygomatiques excédés.

  Biographie

   Il n'y a pas de quoi s'épancher des heures, larousse et kleenex ne gagneront pas leur pain avec elle, vous pouvez en être sure.
Freideríkē est née fesse rose en avant et a tamponné de cette couleur la vie de ses parents en tant que fille unique. Elle a grandi aux milieux des pâtisseries, farine dans les cheveux et doigts dans le plat, ne se lassant pas d'observer ses parents mains à la pâtes. Ils tenaient une petite pâtisserie aux abords de Froënbourg et le bruit courait qu'une tête rousse adorait alpaguer les clients pour des discussions interminables et généralement sans queue ni tête. Les géniteurs Ypsilántis, bien trop laxiste avec la gamine - et surtout bien trop imbéciles heureux - souriaient de la scène à chaque fois jusqu'à ce que les grands-mère de la petite pointent leurs nez. La, rigolait drôlement moins d'un coup.

Evidemment, Freid adore ses deux vieilles peaux préférés qui ont apportés un peu de rigueur et les limites qu'il lui fallait dans sa vie, mais elle se demande encore aujourd'hui comment deux terreurs pareils ont pu engendrer un couple aussi mielleux que ses parents.

L'adolescence ne fut pas pire que son enfance. Juste un peu plus de boutons sur la face et de cas de conscience existentiel sur qui de George ou de Jérémie-Claude à la plus belle boucle de ceinture. Et de tâches de peinture à l'huile sur la nouvelle chemise de papa parce que Freid n'arrivait pas a mettre la main sur ce foutu tablier. Elle en a littéralement fait voir de toutes les couleurs à sa famille à l'époque.

Ces petites expériences auront aux moins servie à la jeune femme qu'elle est devenue. Après s'être occupée de gamin jusqu'à la fin du lycée, elle avait économisé suffisamment pour se faire la malle à Kalel et poursuivre ses études d'art, tout près du musée mythologique.

C'est durant cette période où l'on souhaite tout découvrir d'un lieu qu'on ignore, boostée par l'euphorie de la vie en solitaire que c'est arrivée. Un footing matinale, des courses renversées, un sourire tordu et le silence de la mémoire au milieu de son lit. Mal au crâne. C'était flou, mais Freid se souvenait de la lourdeur de son corps et de cette impression d'être sur le point d'exploser. Comme si elle était trop à l'étroit dans son propre corps. Au final, une fois sortie du coaltar, la rouquine était passée à autre chose en accusant une vilaine grippe pendant qu'Hermès prenait ses marques.

Au début, il avait appliqué la politique du silence radio pour apprendre à connaître son hôte et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Hermès avait apprécié ce qu'il avait vu. Quoi de mieux qu'un chérubin dans me corps d'un autre chérubin, on vous le demande.

L'étudiante en art venait de classer l'épisode grippe aux oubliettes quand Hermès s'est manifesté pour la première fois dans ses songes. Ca avait été bref, les rêves étant trop peu malléable Freideríkē n'avait que le souvenir d'un jeune homme à moitié nu au sourire mutin. Autant vous dire que la jeune femme au réveille pensait à tout sauf d'avoir fait la connaissance de son colocataire corporelle. Brosse à dent en bouche face à ton miroir, elle ralentit pourtant le rythme lorsqu'elle réalisa ce qu'elle avait sous les yeux.

Était-ce encore un songe ou bien l'homme aperçu plus tôt en plein rêve se tenait nonchalamment dans sa baignoire ?

Il avait suffit d'un volte face pour qu'elle se retrouves avec le vide de l'acrylique. Pendant un temps, elle a rejeté la faute sur son récent malaise, ses fatigues régulière et son célibat, elle ne voyait pas d'autres explications à l'apparition régulière d'un homme à moitié nu chaque fois que son regard croisait celui d'une surface réfléchissante, d'autant que celui-ci semblait se fendre la poire à chaque fois. Ce fourbe d'Hermès avait attendu tout sourire que la rouquine se pense bonne à interner pour ouvrir la bouche, rajoutant une couche sur la panique de la jeune femme. Ce n'est qu' à force de croiser les prunelles moqueuses de l'homme et de ses multiples discours sur sa vie passé que tu finis par te faire à la présence de cet Hermès. Mal lui en fit, depuis il semble prendre ses aises, notamment la nuit où il lui chaparde son corps pour explorer de lui même se monde où les Hommes qu'il adore tellement l'ont oublié.

   
Pouvoirs & Armes

PORTE-BONHEUR ∞ Elle a la poisse et elle le sait bien. Les embûches lui sont quotidiennes pourtant, elle les prend toutes avec le sourire. On la regarde même avec dérision lorsqu'elle souffle que quelque chose de bien arrivera forcément. Il n'y a qu'elle qui a conscience de ce juste équilibre et c'est suffisant car Freid sait que pour chaque marches loupées, chaque collisions avec l'inanimé, la bonne fortune vient embrasser son entourage.

PROPHÉTIE MINEURE ∞ Présent d'Apollon, ce don oublié du peuple est pourtant bien utile. Des siècles de ça, il faisait l'hilarité d'Hermès qui ne se gênait pas pour l'exploiter sur ses confrères et espionner leurs actes quelques secondes avant qu'eux mêmes ne les commettent. Avec le partage d'un corps humain, cet atout a prit une toute autre tournure. Le principe de base reste le même, mais Freid ne peut employer ce don sur n'importe qui. En effet, plus sa cible est psychiquement puissante et plus celle-ci pourra bloquer le processus de prophétie. A l'inverse, plus sa cible est émotionnellement liée à Freid et plus elle aura d'emprise pour pouvoir exercer ses prophéties. Evidemment tout n'est pas gratuit avec un corps de mortel et ce genre de petit tour à son coût. Non seulement Freid rentre dans une transe la coupant de l'instant présent, mais l'épuisement basique que provoque une à deux prophéties par jour, enchaîne sur des migraines et des troubles de la vue important si elle est trop gourmande avec son utilisation. Généralement, elle utilise ses visions pour retrouver les gens.


Il s'éveillera

EMPATHIE ∞ Pouvoir ressentir les sentiments des autres, un pouvoir qui semble bien utile, surtout lorsqu'on souhaite savoir si notre patron peut nous piffer ou non. Mais vous imaginez recevoir les émotions des autres à chaque instant ? Mieux vos ne pas se retrouver au beau milieu d'une foule si vous ne souhaitez pas perdre la tête. Heureusement, ce n'est pas comme ça que sa marche. Ce don ne fonctionne que sur une personne à la fois, demande pas mal de concentration sur celle-ci et ne prend pas effet sur des personnes bien plus puissante que la rouquine. Dans une maîtrise plus poussée, Freid serait même capable de remplacer le sentiment qu'elle perçoit par un autre.
Pour l'instant, Freid ignore l’existence de ce pouvoir et l'utilise instinctivement. Elle ne ressent donc que des impressions très légère vis-à-vis des autres.


Écran magique

du moment que ça commence par mo et fini par rue, vous faites comme vous voulez pour les surnoms hein :Aimée: (certains me connaissent sous edel   ) sinon, beaucoup d'amour sur vous et au plaisir de rp (ah, et on remercie jean eustache et son sale cabot de m'avoir rameuté pour pas dire l'autre blonde sinon ça va faire scandale   )
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Code:

[b]Olivia Skyler[/b] de [i]Siobhan Chiffon[/i] est Freideríkē Ypsilántis.

Code:

[b]Rôle[/b] de [i]Organisations[/i] est Pseudo.