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De Cape et de Crocs [Iranri]

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De Cape et de Crocs [Iranri] Empty
MessageSujet: De Cape et de Crocs [Iranri] De Cape et de Crocs [Iranri] EmptyLun 14 Sep 2015 - 15:40

L’aube commençait déjà à éclaircir le ciel lorsque Fenrir se décida à sortir chasser ce matin-là, à l’heure où il s’apprêtait habituellement à rentrer se vautrer dans les draps d’Astrid. Au regard de la chasse de l’avant-veille, il avait sincèrement cru pouvoir s’octroyer 48h de sieste digestive. Peine perdu. Pourtant, la flemme et la chaleur du corps endormi contre lui aidant, il avait lutté contre la Faim jusqu’à ce que celle-ci ne décide de se faire bruyamment entendre. A l’inverse d’un homme ou même d’un loup commun, la Faim était quelque chose qui lui était très difficile à ignorer. Après quelques coups de pieds agacés et encouragement endormis d’Astrid à aller se faire cuir un steak, Fenrir s’était laissé tomber du lit dans l’idée d’aller voler une proie ou deux à quelques prédateurs de faible envergure.

C’est ainsi qu’il s’était retrouvé tapis au abord d’un poulailler de Terraria, à réfléchir au meilleur moyen de passer le grillage pour croquer quelques-unes de ces poules bien grasses sans éveiller leur propriétaire. La destruction dudit grillage et le joyeux massacre des volatiles était donc malheureusement à proscrire et creuser sous ce dernier risquait, au regard de sa taille, de lui prendre un temps considérable. De plus, il n’était même pas sur de tenir –ou tout juste- dans ce cabanon trop étroit, sans parler de faire demi-tour pour repartir une fois son forfait accomplis.

A trop réfléchir, on se fait doubler. Fenrir entendit l’un des bipède s’affairer à l’intérieur de sa tanière, enfin, maison, ferme, appeler cela comme vous voulez, pour sortir et s’avancer tranquillement jusqu’au poulailler, une tasse de ce liquide noir et acre en main. Il dû passer les prochaines minutes à regarder l’homme défaire calmement le cadenas, pénétrer dans l’enclos des volailles et en ressortir quelques minutes plus tard avec un panier d’œufs dans une main et une poule si grasse que le loup en salivait déjà sous le bras, et ce, sans aucune des poules n’ai émis le moindre ‘’cotcot’’ de protestation. L’homme avait tout juste quitté l’enclos qu’il tordait négligemment le cou à la pauvre créature et ce, dans le silence le plus complet.

Bluffant. Et ce, sans même avoir terminé sa tasse de « café ». Quand on savait qu’Astrid était tout juste capable de grognement à ce stade de la boisson c’était du grand art.

« ………. »

C’était une idée stupide. Ridicule même. Mais les poules ne l’étaient pas moins et la Nymphe manquait de temps. L’homme loup pris alors forme humaine, s’habillant machinalement, un peu déconcerté par ce qu’il s’apprêtait à faire. Après s’être assuré que le fermier ne comptait pas revenir –et certainement pas pour refermer convenablement son foutu cadenas-, escalada le muret et se laissa glisser jusqu’au poulailler.

Elles étaient toutes là, soigneusement alignées sur leurs cagettes bourrées de paille. Plusieurs d’entre elles relevèrent néanmoins la tête. Il n’y avait vraiment que les hommes pour en avoir oublié leur instinct et ne pas voir la bête qui sommeillait en Fenrir. Enfin. Les hommes et les poules. Parce qu’à part le regarder d’un drôle d’air, elles ne firent pas grand choses de plus. Quelques coups de becs sur les mains lorsqu’il en saisi une grossièrement et avec beaucoup de maladresse avant d’essayer de se la coincer sous le bras pour saisir sa voisine, presque une fois et demi plus dodue.

Fenrir dû faire deux aller-retour, poulettes sous le bras, qui, une fois mieux installées dans les pans de sa chemise, ne protestaient plus du tout et cherchaient même à se nicher davantage contre lui dans une proximité dérangeante.

C’était la première fois qu’il « chassait » sous forme humaine. Et, pour être tout à fait honnête, il restait assez partagé sur le sujet pour ne pas dire complètement dubitatif. Il n’avait même pas eu ni à traquer, ni à courir, ni à attendre ou mener bataille. Et en deux coups de crocs, le problème était réglé et le loup s’enfonça dans la forêt pour dévorer les quatre poules qui pendouillaient mollement de sa gueule au rythme de ses longues foulées.
Il croisa le renard sur le chemin du retour et du voir que le loup s’interrogeait sur la possibilité d’un dessert post-volaille puisque la petite créature sortie de sa torpeur pour se jeter toutes griffes dehors sur le premier arbre venu.

- Allons allons, ce n’est pas comme si tu m’étais très appétissant… tu te méfieras, esprit renard, je crois qu’ils recherchent un animal de ton acabit à la ferme voisine, une histoire de poules manquantes..va savoir.

Fenrir ne s’attendait pas à être compris et n’en avait à dire vrai pas grand-chose à secouer. Le jour c’était parfaitement levé et, fort de son petit encas, il comptait retourner finir ce qu’il avait laissé en plan à savoir : sa sieste digestive. D’autant plus qu’Astrid n’allait pas tarder à aller travailler, et par conséquent, libérer l’intégralité de la place dans le lit.

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